Aleksandra Kurzak

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Ce n’est pas la première série de représentations de ce bel opéra de Gaetano Donizetti dans cette mise en scène de  Laurent Pelly, à l’Opéra Bastille, mais on ne s’en lasse pas, et pour de nombreuses raisons, les airs célèbres comme UNA  FURTIVA LACRIMA, les interprètes toujours au Top, ou la direction musicale, cette fois Giampaolo Bisanti, jusqu’au 30Octobre puis : Leonardo Sini (2, 9 nov.)Et c’est toujours un pur régal pour les yeux comme pour les oreilles.

 

En 2015, j’avais frémi avec Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak, puis en 2018 avec  Vittorio Grigolo et Lisette Oropesa; Pour cause de confinement et couvre feu, impossible de se rendre  jusqu’à ces derniers jours dans ce Palais immense qu’est l’Opéra Bastille. C’est donc avec un double plaisir que j’ai pu découvrir les interprètes de cette nouvelle série de représentations. Côté décors et mise en scène, rien de changé depuis les premières représentations en 2006, et c’est tant mieux.

L’élixir du Docteur Dulcamara fait référence à la légende de Tristan et Iseut : Tristan et Iseut boivent par erreur un philtre qui transforme leur haine réciproque en un
amour passionné. Trente ans plus tard, Wagner mettra en musique le mythe des amants maudits, mais la version de Donizetti penche vers les effets comiques, ce qui n’est pas pour nous déplaire et transforme ainsi le sujet en une sorte de comédie. Dans cette version, l’Elixir du charlatan est en fait du vin, du bordeaux, et les quiproquos  seront de la partie. Mais pourquoi raconter cette histoire que tous les amateurs de Bel Canto connaissent par coeur.

Les interprètes sont magnifiques. J’ai déjà cité Sydney Mancasola (Adina) , Matthew Polenzani ( Nemorino),  il y a aussi Simone Del Savio (Belcore), Carlo Lepore (Il D. Dottor Dulcamara) & Lucreza Drei ( Gianetta). Ce qui change, toutefois, c’est qu’hormis les principaux personnages, tous les chœurs portent le masque, mais on fint par l’oublier, pourtant ces chœurs sont omniprésents, et très importants tout au long de la représentation.

Que rajouter de plus: Profitez de cette série de représentations pour vous rendre à l’Opéra Bastille et vous régaler.

Représentations : à 19.30 sauf les dimanches : 14.30

Mardi 28 septembre 2021
Dimanche 3 octobre 2021
Mercredi 6 octobre 2021
Samedi 9 octobre 2021
Mercredi 13 octobre 2021
Samedi 16 octobre 2021
Jeudi 21 octobre 2021
Dimanche 24 octobre 2021
Mercredi 27 octobre 2021
Samedi 30 octobre 2021
Mardi 2 novembre 2021
Mardi 9 novembre 2021

TARIFS
145€ 125€ 110€ 95€ 80€ 60€ 45€ 35€ 25€ 15€
Excepté samedi 16 octobre 2021
160€ 138€ 121€ 105€ 88€ 66€ 50€ 39€ 28€ 15€

RÉSERVATIONS
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Opéra national de Paris, disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.

PAR TÉLÉPHONE
08 92 89 90 90 ( * 0,35 € TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur)

ou +33 1 71 25 24 23
depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).

AUX GUICHETS
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 14h30 (12h les jours d’ouverture des réservations) à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.

le teaser:

Prochain spectacle sur la scène de bastille : La Vaisseau Fantôme de Richard Wagner!

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Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.

Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.


Photo : Vincent PONTET

Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.

 

Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.

La direction musicale de Fabio Luisi  est tout  en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou  Michael Fabiano (B),  RODRIGO Étienne Dupuis,  IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow,  UN FRATE Sava Vemić,  ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou  Nicole Car (B),  LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili,  TEBALDO Ève-Maud Hubeaux,  LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic,  IL CONTE DI LERMA Julien Dran,  DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York,  UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A)  > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)

 


Rene PAPE (Filippo II) –
Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET

 

Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….

Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.


Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
 –
Photo : Vincent PONTET

Représentations :

10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019
vendredi 25 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
jeudi 31 octobre 2019
lundi 4 novembre 2019
jeudi 7 novembre 2019
lundi 11 novembre 2019
jeudi 14 novembre 2019
dimanche 17 novembre 2019
mercredi 20 novembre 2019
samedi 23 novembre 2019    à 19h00 sauf le dimanche à 14h00

Tarifs : 210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté  jeudi 7 et samedi 23 novembre 2019:  231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

 

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur(  ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).
Aux guichets :
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.

 

 

 

 

 

Ce devait être l’évènement le 19 Septembre 2020 : CARMEN au Stade de France, mais vu les circonstances, le concert est reporté au 18 Juin 2022 :

 

C’est la deuxième fois que le plus célèbre des Opéras sera interprété dans le cadre du Stade de France, 17 ans après une représentation de cet opéra. En fait l’avantage de Carmen sur tous les autres opéras du répertoire, c’est que tout le monde en connait les airs : Toréador, La Habanera, Bohémienne, L’amour est Enfant de Bohême, parmi d’autres.

Ce soir là, ce sera l’occasion de les redécouvrir avec des voix magiques,  comme celles de Béatrice Uria Monzon (Carmen) Roberto Alagna (Don José) ou Aleksandra Kurzak (Micaela). Je ne vais pas vous donner toute la liste des personnes sur scènes, ils seront 300, chanteurs, danseurs, choeurs, orchestre… N’oublions pas toutefois l’empereur des lumières : Jacques Rouveyrollis, qui vous garantit des effets incroyables. Et surtout la direction musicale de Giorgio Croci.

Roberto ALAGNA

L’Opéra de Georges Bizet est un des plus joué de par le monde, et certainement le plus joué en France et vous aurez certainement envie de découvrir la mise en scène qui se veut grandiose, signée  Charles Roubaud, qui avait déjà oeuvré dans le Stade de France avec Nabucco en 2008 et Aïda en 2010. On nous parle de scène frontale contrairement à ce qui s’était fait auparavant.

Aleksandra-KURZAK

Ecoutons  Roberto Alagna et Béatrice Uria-Monzon lors des entretiens de présentation :
La première vidéo est une exclusivité pour Onsortoupas. Même si elle est courte, se retrouver aux côtés de ce personnage est un insigne honneur:

Les deux autres entretiens suivants ont été filmés lorsque les deux interprètes se trouvaient devant un petit parterre :

Cela vous fait quel effet de vous retrouver devant un tel nombre de spectateurs:

Un parcours qui impressionne?

Un entretien exclusif avec Béatrice Uria Monzon

 

Et un autre entretien avec le metteur en scène Charles Roubaud :  ( désolé mais difficile de demander à certains  à côté de nous, de se taire….)

La bande annonce :

La billeterie est ouverte, billets à partir de 29€  jusqu’aux places DIAMANT à 199€

Des packs sont prévus : à partir de 199€ et des packs très très haut de gamme, dont je vous laisse découvrir les tarifs sur le site :

https://www.stadefrance.com/fr/billetterie/carmen

Rating:

2 des plus belles voix au monde réunies à nouveau pour OTELLO à l’Opéra Bastille: Aleksandra Kurzac & Roberto Alagna

Otello n’est pas l’Opéra le plus connu de Giuseppe Verdi, qui fut composé en 1887 sur un livret d’Arrigo Bolto, d’après l’oeuvre de William Shakedpeare. Avant dernier Opéra créé par Verdi avant l’ultime Fastaff. L’histoire : Revenu victorieux d’une bataille contre les Turcs,  Otello retrouve sa femme Desdémone sur l’île de Chypre. Voulant le faire tomber, son lieutenant Iago fomente un plan qui instillera un doute dans son esprit : Desdémone le tromperait avec son second, Cassio. Aveuglé par sa jalousie, Otello se laisse convaincre par les preuves que lui avance Iago.  Au lever de rideau nous sommes à   Chypre, où la foule observe le navire du Maure Otello, général de la flotte vénitienne, qui revient sur l’île qu’il gouverne après avoir vaincu la marine turque. Une tempête fait rage et tous craignent que le bateau ne sombre, à l’exception de Iago, qui cherche vengeance car un autre homme, Cassio, lui a été préféré par Otello pour occuper le poste de capitaine, l’autre opposant étant Rodrigue, amoureux éconduit de Desdemone, la femme d’Otello ( Una vela ,Una vela ). Le navire finit par accoster et Otello apparaît (Esultate ) sous les vivats. Alors qu’Otello va rejoindre sa femme, la foule se rassemble autour d’un feu de joie ( Fuoco di gioia ).  La mise en scène signée Andrei Serban joue beaucoup sur les voilages dans des décors de Peter Pabst.

 

Certes cet opéra n’est pas le plus célèbre, comparé aux grands oeuvres de Verdi, comme La Traviata, Nabucco, Aïda ou Rigoletto, mais une fois encore les choeurs sont très importants et sont merveilleusement mis en valeur par leur conducteur : José Luis Basso. Le direction musicale de Bertrand de Billy  offre aux 3 rôles principaux interprétés par Roberto Alagna, Aleksandra Kurzac et George Gagnide, l’occasion de montrer leur immense talent. Mais les autres protagonistes ne sont pas à jeter aux oubliettes, comme Frederic Antoun (Cassio), Alessandro Liberator (Roderigo), Paul Gay (Lodovico), Thomas Dear (Montano), Marie Gautrot (Emilia) ou Florent Mbia (Un Araldo), mais il est évident que le public est là pour acclamer, et à juste raison Roberto Alagna et Aleksandra Kurzac, avec une ovation tout aussi méritée pour George Gagnide.

Toutes les photos : Charles Duprat    Opera National de Paris    Otello-18.19

Laissez vous donc emporter par la musique et les voix, avec ces représentations d’Otello.

A noter un changement de distribution : OTELLO  :  Aleksandrs Antoņenko (1, 4, 7 avr.) et Desdemone : Hibla Gerzmava (1, 4, 7 avr.)

 

DATES des prochaines représentations: en soirée à 19h30, et dimanche : 14h30

jeudi 07 mars 2019

dimanche 10 mars 2019

mercredi 13 mars 2019

samedi 16 mars 2019

mercredi 20 mars 2019

samedi 23 mars 2019

mardi 26 mars 2019

vendredi 29 mars 2019

lundi 1er avril 2019

jeudi 04 avril 2019

dimanche 07  avril 2019

PRIX DES PLACES

210€  190€  175€  155€  135€  100€  70€  50€  35€  15€  5€

Sauf samedi 16, samedi 23 et vendredi 29 mars 2019 :  231€  209€  193€  171€  149€  110€  77€  55€  39€  15€  5€

et lundi 1er avril 2019 :  189€  171€  158€  140€  122€  90€  63€  45€  32€  15€  5€

DURÉE

2h55 ( en 4 actes avec 1 entracte)

RÉSERVATIONS

En ligne : www.operadeparis.fr

Par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,35 € TTC/min hors coût éventuel selon opérateur depuis un poste fixe)

ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).

Aux guichets : du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) de 11h30 à 18h30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon). et une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.

Quelques extraits :

 

 

 

 

 

Rating:

Un grand moment de PUR BONHEUR, pour tous ceux qui aiment l’Opéra. Précipitez-vous, tout y est éblouissant, des interprètes à la direction d’orchestre, sans oublier la mise en scène.

Créé en 1853 par Giuseppe Verdi, sur un livret de Francesco Maria Piave, La Traviata est une des oeuvres les plus jouées dans le monde, qui est une adaptation de la Dame aux Camélias, d’Alexandre Dumas. Tout le monde connaît l’histoire de cette courtisane,  Violetta,  de santé fragile, qui choisira de renoncer à sa vie mondaine parisienne par amour pour Alfredo Germont, puis devra renoncer à cet amour par sacrifice. Et chacun pourrait fredonner  les airs les plus célèbres dont le  Libiamo ne’ lieti calici    sans oublier  E strano …Ah ! fors’e lui…Folilie, follie!!    

 Toutes les cantatrices les plus célèbres ont interprété Violetta, Maria Callas en est la figure emblématique, mais on ne peut passer sous silence des noms aussi célèbres que Natalie Dessay, Renée Fleming, Montserrat Caballé, ou  Angela Gheorghiu. 

Je sors tout juste d’une représentation, et je dois avouer que je suis heureux. triplement heureux. Heureux d’avoir passé une des plus belles soirées Opéras avec un de mes opéras préférés. Heureux de voir cette version dans une mise en scène moderne et intelligente de Benoit Jacquot, qui arrive à nous surprendre avec le second acte, où la scène est divisée en deux, un arbre géant pour la rencontre entre Violetta et  Germont père, avec juste à côté un immense escalier, où les personnages restent de marbre pendant  une bonne 1/2 heure, au point que l’on pense que ce sont des décors eux mêmes. Lorsque l’escalier devint vivant on passe de surprise en surprise, avec  les danseuses espagnoles…qui ont des airs de Conchita Wurst…alors que les matadors ne sont pas très masculins.  Cela ne nuit aucunement à l’intrigue, cela nous fait juste sourire, en plein milieu du drame, sans que l’on en souffre en quoi que ce soit. Et enfin dernier bonheur, et pas des moindres, ce sont les interprètes. Violetta -Aleksandra Kurzak , est éblouissante, juste, la voix limpide, qui a réussi à m’arracher des larmes (je ne mens pas!) lors du dernier acte. Giorgio Germont – George Gagnidze est un baryton qui a été acclamé à juste titre pas la salle. Que dire de plus? L’orchestre, dirigé de main de maître par  Giacomo Sagripanti, un chef qui semble bien jeune, sait s’effacer derrière les voix des chanteurs, et monter en puissance lorsque besoin est.  Je crois que vous avez compris à quel point j’ai adoré cette version, qui sans me faire oublier celle que j’avais vu en 1997  au répertoire de l’Opéra Bastille  dans une mise en scène de Jonathan Miller, avec Angela Gheorghiu,  Deux versions qui marquent l’Opéra. Deux séries de représentations sont prévues. DIRECTION MUSICALE Giacomo Sagripanti (sept. / oct.)  puis :Karel Mark Chichon  (déc.)

 

Les distributions :

VIOLETTA VALERY Aleksandra Kurzak (sept. / oct.),  Ermonela Jaho (déc.) ,

FLORA BERVOIX Virginie Verrez

ANNINA,  Cornelia Oncioiu,

ALFREDO GERMONT Jean-François Borras (29 sept. > 23 oct.) Roberto Alagna (26 oct.) Charles Castronovo (déc.)

GIORGIO GERMONT George Gagnidze (29 sept. > 17 oct.) Luca Salsi (21 > 26 oct.) Ludovic Tézier (déc.)

GASTONE Julien Dran (sept. / oct.) François Rougier (déc.)

IL BARONE DOUPHOL Igor Gnidii

IL MARCHESE D’OBIGNY Christophe Gay

DOTTOR GRENVIL Luc Bertin-Hugault

GIUSEPPE Emanuel Mendes

DOMESTICO Andrea Nelli

COMMISSIONARIO Fabio Bellenghi

 

 

TOUTES LES PHOTOS / @ Sebastien Mathe Opera National de Paris La-Traviata-18.19

Représentations à 19h30 ( sauf mention contraire )

samedi 29 septembre 2018

mardi 02 octobre 2018

vendredi 05 octobre 2018

lundi 08 octobre 2018

jeudi 11 octobre 2018

dimanche 14 octobre 2018 (14h30)

mercredi 17 octobre 2018

dimanche 21 octobre 2018 (14h30)

mardi 23 octobre 2018

vendredi 26 octobre 2018

mardi 11 décembre 2018

vendredi 14 décembre 2018

lundi 17 décembre 2018

jeudi 20 décembre 2018

dimanche 23 décembre 2018 (14h30)

mercredi 26 décembre 2018

samedi 29 décembre 2018

TARIFS

210€  190€  175€  155€  135€  100€  70€ 50€  35€  15€  5€

Excepté vendredi 05 et vendredi 26 octobre, vendredi 14 et samedi 29 décembre : 231€  209€  193€  171€  149€  110€  77€  55€  39€  15€  5€

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9 h à 19 h (sauf jours fériés).
Aux guichets : > du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10 h à 18 h 30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 11 h 30 à 18 h 30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon). > une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.

DURÉE

3h10 (2 entractes)

Quelques extraits: tous droits réservés @ Opéra de Paris:

 

 

 

 

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La Clémence de Titus est peut-être l’opéra le moins connu de Mozart, mais c’est un spectacle à découvrir.

Titus vient d’être couronné empereur, mais une femme très ambitieuse,  Vitellia est amoureuse de lui, alors que Titus  préfère Bérénice. Le grand ami de Titus, Sextus , est, quant à lui totalement épris de Vitellia qui le manipule,  et il va consentir malgré lui, à tuer Titus, son ami. Renversement de situation :  Titus renonce par devoir à Bérénice, et choisit d’épouser Servilla, la sœur de Sextus. Apprenant les sentiments profonds de Servilla et d’Annius, Titus s’engage alors, à épouser Vitellia, qui ignore ce choix et pousse Sextus à l’irréparable. Le Capitole est en feu mais Titus échappera à la mort. ..

Commande des Etats de Bohême pour le couronnement de l’empereur Léopold II, La Clémence de Titus a été composé en un temps record ( trois semaines), sur un livret de Métastase (le plus célèbre librettiste du XVIIIe siècle). Il appartient au genre seria, c’est-à-dire à un genre qui obligeait à de rigoureuses contraintes formelles (succession d’airs reliés par des récitatifs); La Clémence de Titus a été longtemps le moins aimé et le moins joué de ses opéras .

La Clémence de Titus a été représenté pour la première fois à l’Opéra de Paris (OpéraComique) le 29 juin 1987,  L’œuvre fait son entrée au Palais Garnier en 1997 dans une mise en scène de Willy Decker, des décors et des costumes de John Macfarlane, avec Cynthia Lawrence, Anne Sofie von Otter, Christine Schäfer, Keith Lewis, Angelika Kirchschlager et David Pittsinger, sous la direction d’Armin Jordan. En 2005, une production du Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles est présentée au Palais Garnier, dans une mise en scène d’Ursel et Karl-Ernst Herrmann, avec Catherine Naglestad, Susan Graham, Ekaterina Siurina, Christophe Prégardien, Hannah Esther Minutillo et Roland Bracht . C’est la production de Willy Decker, dans laquelle on a également pu entendre Deon van der Walt, Charles Workman et Klaus Florian Vogt dans le rôle-titre, Christine Goerke et Hibla Gerzmava en Vitellia, Vesselina Kasarova et Stéphanie d’Oustrac en Sesto, qui est à nouveau à l’affiche actuellement.

La direction d’orchestre de Dan Ettinger est toute en nuances. Il est directeur musical du Nationaltheater de Mannheim depuis la saison 2009-2010, ainsi que chef principal de l’Orchestre Symphonique d’Israël, du New Tokyo Philharmonic Orchestra et de l’Orchestre Philharmonique de Stuttgart. La mise en scène très dénuée en dehors du buste de Titus que l’on découvre petit à petit laisse la part belle aux interprètes, dont on se doit de parler avec des superlatifs. J’ai vu la version interprétée par Ramon Vargas (Ténor) dans le rôle titre, aux côtés duquel Amanda Majeski (Soprano)est Vittelia, Sextus a les traits de Stéphanie d’Oustrac (Mezzo-soprano), Annio : Antoinette Denefeld (Mezzo Soprano). Ces rôles sont attribués pour les dates suivantes : 18, 20, 28 nov., 17, 21, 25 déc. Les deux autres rôles ne changent pas dans les deux distributions : Valentina Nafomita (soprano) est Servilia, et Publio, Marco Mimica.  Pour les représentations de la seconde série ( les  23, 25, 30 nov., 3, 5, 8, 11, 14 déc) , Michael Spyres sera Titus, Aleksandra Kurzak: Vitellia, Sextus : Marianne Crabassa et Angela Brower : Annio.

C’est un vrai régal que d’entendre ces superbes voix , sur la scène de Garnier, où les décors de John Macfarlane laissent la place belle à la musique et au chant.

Une fois de plus c’est une fête pour les yeux et surtout les oreilles dans ce magnifique Opéra qu’est Garnier.

Toutes les représentations ci-dessus sont à 19h30 sauf les deux dimanches : 3 décembre et 17 décembre à 14h30. L’opéra est chanté en italien, avec doubles surtitrages : français et anglais.

TARIFS
190€ 160€ 130€ 70€ 45€ 25€ 10€

Excepté sam. 18 nov., sam 25 Nov, dim. 3 déc. et ven. 8 déc. :

209€ 176€ 143€ 77€ 50€ 25€ 10€

Excepté lun. 20 nov. et lun 11 déc.

171€ 144€ 117€ 63€ 41€ 25€ 10€

Réservations par téléphone (surtaxé) au 08 92 89 90 90 ou mieux : directement aux guichets de l’Opéra Garnier ou Bastille du lundi au samedi de 11h30 à 18h30 (sauf jours fériés) et une heure avant le début des représentations., les dimanche et jours fériés.

Toutes les photos : @ Sebastien Mathe Opéra de Paris

 

Rating:

Une réussite de plus que cette série de représentations de Falstaff à l’Opéra Bastille :

C’est en 1889, deux ans après avoir  fait ses adieux à la scène avec Otello, que Verdi entreprit la composition de Falstaff. Il avait fallu toute l’insistance d’Arrigo Boito, le librettiste de son dernier opéra, pour qu’il surmonte les réticences que lui inspiraient son âge et sa santé. S’il a été convaincu, c’était aussi parce que le sujet  lui donnait l’occasion d’écrire un opéra bouffe et de faire la preuve qu’il pouvait exceller dans ce genre. La composition s’étala sur plusieurs années. Lors de sa première représentation, on découvrit une œuvre d’un raffinement absolu, dans laquelle Verdi s’amuse et joue avec les figures musicales. Giuseppe Verdi livre, derrière le masque de son héros bouffon et cocasse, le témoignage d’une vie écoulée et dont la moralité serait, comme celle de l’œuvre : tout n’est que plaisanterie. Comédie inclassable, teintée de pessimisme, elle déroge à tous les principes traditionnels de l’opéra italien du XIXe siècle et témoigne de l’éternelle passion du maître de l’opéra pour le théâtre.

La mise en scène de Dominique Pitoiset, est vraiment très belle, dans des décors qui font songer aux années 30, avec des pirouettes qui donnent libre cours à la fantaisie et l’humour. La direction musicale de Fabio Luisi donne toute l’ampleur nécessaire à une oeuvre de Verdi, et rend hommage aux différents interprètes, tous excellents, avec surtout le rôle titre au baryton Bryn Terfel, entouré de grandes voix comme Franco Vassallo (Ford), Francesco Demuro (Fenton), Graham Clark (Dr Cajus) Thomas Dear (Pistola) ou Rodolphe Briand (Bardolfo). Sans oublier les belles sopranes : Aleksandra Kurzak (Madame Ford), Julie Fuchs (Nannetta) ou les mezzo Sopranes : Varduhi Abrahamyan (Mme Quickly), Julie Pasturaud (Mme Meg Page).

On passe vraiment une excellente soirée avec cet opéra, où il nous arrive de rire franchement, avec de belles voix. Même si je n’aime pas ce terme, Falstaff est un opéra plus facile d’accès pour les novices et c’est une très grande qualité.

Toutes les photos : @-Sebastien-Mathe Opéra de Paris

Représentations :

Mercredi 1er Novembre ,  Samedi 4 Novembre , Mardi 7 Novembre,  Vendredi 10 Novembre,  Jeudi 16 Novembre à 19h30; Fin du spectacle aux environs de 22h10, avec entracte de 30 minutes

Prix des places : de 180€ à 5€

Réservations aux guichets de Opera Bastille ou Garnier de 09h00 à 18h00, dimanche jusqu’à 13h00.

La bande annonce :

 

 

Rating:

Voilà le type même de spectacle qui donne envie de voir plus d’Opéras.

L ELISIR D AMORE - Aleksandra KURZAK (Adina) - et Roberto ALAGNA (Nemorino) -

L ELISIR D AMORE – Aleksandra KURZAK (Adina) – et Roberto ALAGNA (Nemorino) –

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Un village au temps des moissons.  Nemorino (Roberto Alagna) admire de loin, comme tous les jours, la belle Adina (Aleksandra Kurzak) , qui s’intéresse aux arts, lit la légende de Tristan et Yseult et s’amuse beaucoup de l’histoire du philtre d’amour. Elle fait même la lecture aux paysans. Arrive le sergent Belcore (Mario Cassi), qui propose le mariage à Adina.   Survient le docteur Dulcamara (Ambrogio Maestri), un bonimenteur qui vend un élixir magique guérissant tous les maux. Nemorino pense que le camelot doit sûrement posséder le philtre de la reine Yseult. Dulcarama, ravi de trouver un pareil naïf, confirme. Il vend à Nemorino un flacon de Bordeaux et lui promet un effet certain en vingt-quatre heures , le temps, pour lui, de quitter le village…. Nemorino, fou de joie, teste le breuvage et finit la bouteille, Nemorino feint l’indifférence vis-à-vis d’elle. Piquée au vif, Adina accepte alors d’épouser Belcore dans six jours. Mais un contretemps oblige Belcore à partir à la guerre dès le lendemain. Adina décide donc d’épouser le militaire sur-le-champ. Dessoûlé, Némorino la supplie d’attendre. Mais la fermière, vexée, invite tout le village à la noce….

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Tout est parfait ici et mérite des superlatifs. Tout d’abord une oeuvre d’accès facile signée Gaetano Donizetti, avec un air des plus célèbres: UNA FURTIVA LACRIMA. Ensuite une mise en scène et des costumes de Laurent Pelly sur des décors de Chantal Thomas. Et les interprètes sont au sommet de leur art. Roberto Alagna éblouit nos sens tout au long de cet opéra, et tout particulièrement lors du fameux air. Aleksandra Kurzak, qui fait ici ses débuts à l’Opéra de Paris a été ovationné pour son talent et sa belle voix de soprano. Le baryton Mario Cassi fait lui aussi ses débuts à l’Opéra de Paris et il est impossible de ne pas citer Ambrogio Maestri, qui ajoute la note comique, tant avec sa voix de baryton, qu’avec son physique, avec lequel il joue pour le plus grand plaisir du public.

Franchement, j’ai beau chercher un petit reproche, je ne trouve absolument rien à critiquer, et surtout pas la direction musicale de Donato Renzetti, ni même le 5ème rôle, celui de Gianetta tenue avec brio par Mélissa Petit, qui fait, elle aussi, ses premiers pas à l’Opéra de Paris. Pour vous prouver à quel point j’ai adoré, je suis prêt à y retourner plusieurs fois avant la finb de cette série de représentations

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L ELISIR D AMORE - Roberto ALAGNA

L ELISIR D AMORE –
Roberto ALAGNA

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TOUTES LES PHOTOS : @ Vincent Pontet / Opéra de Paris

Représentations :

jeudi 5 novembre 2015* – 20h30
dimanche 8 novembre 2015 – 14h30
mercredi 11 novembre 2015 – 19h30
samedi 14 novembre 2015 – 19h30
mercredi 18 novembre 2015 – 19h30
samedi 21 novembre 2015 – 19h30
mercredi 25 novembre 2015 – 19h30

TARIFS
5, 8, 18 et 25 novembre 2015
195€ 180€ 150€ 130€ 100€ 70€ 35€ 15€ 5€
14 et 21 novembre 2015
215€ 198€ 165€ 143€ 110€ 77€ 39€ 15€ 5€
2 et 11 novembre 2015
176€ 162€ 135€ 117€ 90€ 63€ 32€ 15€ 5€

durée du spectacle : 2h45 avec un entracte.

Réservations : aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés et par Internet : www.operadeparis.fr