Tout le monde a vu ou connait la fameuse trilogie marseillaise de Marcel Pagnol : Marius, Fanny et César qui a été présentée à de maintes reprises sur les chaines télé. Peu, en revanche ont vu cette trilogie au théâtre, alors voici une bonne idée de sortie, que de découvrir la première pièce à Paris, Marius, dans une mise en scène de Jean-Philippe Daguerre.
Comme tout le monde j’ai vu cette trilogie sur un téléviseur, et en noir et blanc, avec Raimu, Oriane Demazis et Pierre Fresnay dans les rôles principaux. Sur le vieux port de Marseille, Marius travaille au BAR DE LA MARINE dont son père César est le propriétaire mais il ne rêve que d’embarquer pour de lointaines destinations. Il est fou amoureux de Fanny, mais il a un rêve, celui de s’embarquer sur un bateau pour parcourir le monde. Et c’est justement dans ce bar de la marine que les spectateurs parisiens sont conviés pour voir ce chef d’oeuvre qui est né en 1929.
J’ai été ébloui par ce que j’ai redécouvert au théâtre du Ranelagh dans le 16ème au point que j’ai eu envie de rencontrer 2 des comédiens : Romain LAGARDE, et Geoffrey PALISSE entourés sur scène de : Juliette BEHAR, Grégoire BOURBIER, Teddy MELIS, Christophe MIE, Solange MILHAUD.
En voici le résultat :
Marius au theâtre du Ranelagh, rue des Vignes Paris 16
Du jeudi au Samedi à 20h45 et le dimanche à 17h00 jusqu’au 11 Janvier
Moins de 26 ans : 12.95€ tarif adulte réduit 32.50 au lieu de 43€ selon disponibilités
Voilà certainement une des meilleures pièces de cette saison; Je dirai presque que c’est normal, parce que l’auteur, Jean-Philippe Daguerre est un grand, qui sait même mettre une couche supplémentaire de son talent en se retrouvant sur scène, au Théâtre St Georges, pour da création : DU CHARBON DANS LES VEINES. Si, comme moi, vous vous étiez régalé avec LE PETIR COIFFEUR ou ADIEU MONSIEUR HOFFMANN, vous ne pourrez qu’être prêt pour cette oeuvre, et vous régaler une fois encore.
Vous allez vous retrouver en 1958, à Noeux-Les- Mines, petite ville minière du Nord de la France. Pierre et Vlad sont les deux meilleurs amis du monde. Ils ont la vingtaine et partagent tout leur temps en creusant à la mine, en élevant des pigeons-voyageurs et en jouant de l’accordéon dans l’orchestre local dirigé par Sosthène « boute en train philosophe de comptoir », personnage central de cette petite sphère joviale et haute en couleurs malgré la poussière du charbon. Les premiers téléviseurs font leur apparition, et au bar de Noeux les Mines, c’est la découverte de l’appareil qui va remplacer la radio quend elle émet. N’oublions pas qu’il n’y avait qu’une chaine et qu’à cette époque, les programmes ne fonctionnaient que quelques heures chaque jour. Mais, l’arrivée d’une jeune et belle marocaine, qui a appris l’accordéon et va jouer dans l’orchestre, le monde va bien changer pour les deux amis.
La suite je vous laisse la découvrir sur scène
quelques photos :
Excellente occasion pour rencontrer à nouveau Jean Philippe Daguerre :
Je le dis et je le répète, la programmation du Théâtre St Georges 51 rue St Georges 75009 Paris… est formidable.
Du Charbon Dans Les Veines : Représentations : du mercredi au samedi à 19h et le dimanche à 15h
Enorme succès au Petit Montpanasse, la pièce a ensuite traversé la rue pour prendre ses nouveaux quartiers au Théâtre Rive Gauche, et maintenant sur l’autre rive, au théâtre de l’Oeuvre
Nous sommes à Paris, en 1942. Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Au bord de la faillite, Joseph Haffmann, bijoutier juif, propose à son employé, Pierre Vigneau, de lui confier sa bijouterie, s’il accepte de le cacher en attendant que la situation s’améliore. Pierre prendra-t-il le risque d’héberger clandestinement son “ancien” patron dans les murs de la boutique ? Et si oui, à quelle condition. Ecrit et mis en scène par Jean-Philippe Daguerre, ADIEU MONSIEUR HAFFMANN a reçu 4 Molières dont celui du meilleur auteur francophone vivant, révélation féminine pour Julie Cavanna, meilleur spectacle en théâtre privé et enfin : meilleur comédien dans un second rôle pour Franck Desmedt.
Occasion idéale pour’ rencontrer ce grand monsieur du théâtre à Paris: Franck Desmedt, qui est non seulement comédien mais directeur d’un autre théâtre à Paris, le Théâtre de la Huchette, devant la caméra d’Onsortoupas pour un entretien exclusif! Cet entretien avait été tourné lorsque FranckDesmedt était sur scène au Théâtre Rive Gauche. Actuellement quelques comédiens ont changé, comme vous pourrez le lire ensuite.
Merci au restaurant l’Opportun pour son accueil pour réaliser cet entretien
Nous sommes au théâtre et c’est du grand art! On passe par toute une gamme de sentiments, incrédulité, on s’amuse, on sourit, on est ému presque aux larmes. Avec des pièces comme celle-là on comprend que tout le monde veut aller au théâtre. C’est vraiment un bijou qu’il ne faut surtout pas manquer.
Il y a de nombreux comédiens qui se partagent l’affiche et les rôles:
PIERRE VIGNEAU : Charles LELAURE ou Benjamin BRENIERE ou Simon Larvaron JOSEPH HAFFMANN : Alexandre BONSTEIN en alternance avec Marc SIEMIATYCKI ISABELLE VIGNEAU : Julie CAVANNA en alternance avec Anne PLANTEY et Pauline Caupenne OTTO ABETZ : Franck DESMEDT en alternance avec Jean-Philippe DAGUERRE ou Benjamin EGNER SUZANNE ABETZ : Charlotte MATZNEFF en alternance avec Salomé VILLIERS ou Herrade VON MEIER
Photos : Crédit / Copyright : Evelyne Desaux
ADIEU MONSIEUR HAFFMANN:- Avec en alternance : Charles Lelaure ou Benjamin Brenière ou Simon Larvaron Pauline Caupenne ou Julie Cavanna ou Anne Plantey Alexandre Bonstein ou Marc Siemiatycki Franck Desmedt ou Jean-Philippe Daguerre ou Benjamin Egner Charlotte Matzneff ou Salomé Villiers ou Herrade von Meier
– A partir du 21 octobre 2020 : les séances des mercredi et jeudi sont annulées – Les séances des vendredi et samedi sont reportées à 18h30 au lieu de 20h – Ouverture d’une séance supplémentaire tous les dimanche à 15h30 (à partir du 25 octobre) durée du spectacle : 1h35
Un bonheur de découvrir cette pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre qui se déroule à Paris pendant l’occupation.
Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Joseph Haffmann ( Alexandre Bonstein) propose à son employé Pierre Vigneau (Gregori Baquet) de lui confier sa bijouterie, s’il accepte de le cacher en attendant que la situation s’améliore. Pierre et sa femme (Julie Cavanna) vont devoir prendre une décision, mais celle-ci sera assujettie à une condition pour le moins incroyable, qui vous sera révélée dans les premières minutes de la pièce. Pierre prendra-t-il le risque d’héberger clandestinement son « ancien » patron dans les murs de la boutique ? Difficile de vous en dévoiler plus , si ce n est qu’il y a de fortes probabilités que cela se termine de manière pour le moins inattendue.
Un très beau texte, des comédiens vraiment formidables qui ont reçu une véritable ovation le soir où j’ai applaudi à tout rompre cette magnifique pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, sur un des épisodes les plus douloureux du siècle dernier. La mise en scène est subtile, qui n’hésite pas à offrir une bonne dose d’humour alors qu’on ne s’y attend pas. Certes on est loin de la comédie, et pourtant il y a des moments comiques, des moments de tendresse, et on est pris par le jeu des comédiens, par les sujets abordés, comme la stérilité, alors qu’on rêve d’avoir en enfant et qu’on est prêt à tout pour réaliser son rêve. Outre les comédiens cités ci dessus (avec, en alternance Charles Delaure dans le rôle de Pierre Vigneau), deux autres comédiens arrivent sur scène dans la deuxième partie, qui est un curieux repas, avec des invités auxquels on ne s’attend pas : Franck Desmedt et en alternance Charlotte Matzneff ou Salomé Villiers.
Il y a des soirs comme hier lorsque j’ai applaudi cette pièce où on se sent heureux d’aller au théâtre, croyez moi sur parole, ne manquez pas ce ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse.
Photos : @ Evelyne Desaux
Du Mardi au Samedi à 21h00, et le dimanche à 15h00
Places 18€ et 32 €, pour les moins de 26 ans: 10€ en fonction des places disponibles