Jean-Yves Roan

All posts tagged Jean-Yves Roan

Rating:
VOTRE VOTE
Que pensez-vous de cet article?
Merci! [Total: 0 Average: 0]

Une pièce qui oscille entre rire, tendresse, affection et qui ne laisse personne indifférent.

Nous sommes aux Etats-Unis, dans les années 60, dans une petite bourgade du Maine. Deux femmes dont les maris sont sur le front au Vietnam. Elles tentent de vivre normalement, une vie faite d’habitudes , vu que ces deux voisines se rendent visite plusieurs fois pas jour. Mais leur quotidien va être bousculé avec  l’arrivée d’un déserteur. Le soldat est recherché, et va se rendre chez une des deux femmes…mais on comprend très vite que ce n’est pas un étranger pour celle-ci. Comment se sortir de ces situations pour le moins peu banales?

Jean Franco que l’on connaît pour plusieurs comédies à succès comme : « La Candidate » ou « Panique au Ministère » avec son complice Guillaume Mélanie, qui a connu un énorme succès avec Amanda Lear en vedette, mais aussi  » et  Un week -end sur deux  et la moitié des vacances scolaires » qu’ils ont interprétés deux au Théâtre Edgar récemment. Deux autres pièces écrites ou co-écrites par Jean Franco sont actuellement à l’affiche à Paris : Jack l’éventreur (Théâtre Trévise) et Libres ou presque (Palais des glaces); C’est donc peu dire qu’il connaît son métier, tant comédien qu’auteur et dans différents domaines, bien que rires et sourires soient vraiment sa patte. Cette fois il s’est assuré la collaboration de Jean-Yves Roan à l’écriture et il a demandé à José Paul de mettre en scènes les trois comédiens : Lysiane Meis, Marie-Julie Baup et Benoit Morêt.  Et on passe un excellent moment, avec quelques effets comiques bien vus, quelques moments plus tendres, avec un trait de vérité, qui peut nous sembler irréel, mais qui a pourtant existé. Pour compenser l’absence de leur conjoint, certaines familles américaines recevaient une photo cartonnée de taille humaine, que ces femmes trimballent en allant chez leurs connaissances ou mettaient dans leur lit. Fiction me répliquerez-vous? Que nenni, pure vérité.

C’est le talent conjugué des trois comédiens, de l’auteur et du metteur en scène qui font le succès de cette pièce que la salle adore, vu les commentaires entendus à la sortie.

TOUTES LES PHOTOS @ BERNARD RICHEBE

Venez rejoindre cette belle équipe à la salle Réjane du Théâtre de Paris, rue Blanche

Papa va bientôt rentrer, Du mardi au samedi à 21h00,  Matinée le samedi à 17h00,  Matinée le dimanche à 15h00

places 33€ et 43€
Location : Par téléphone au : 01 42 80 01 81 En ligne : www.theatredeparis.com

Rating:
VOTRE VOTE
Que pensez-vous de cet article?
Merci! [Total: 2 Average: 5]

17 ans après avoir été un chef d’oeuvre de la comédie américaine au cinéma, la Garçonnière arrive sur les planches du Théâtre de Paris, et c’est un pur délice!

Retour en arrière dans le temps, aux Etats Unis, dans les années 50, lorsque le rêve américain est au sommet. Dans une compagnie d’assurances, un petit employé ‘modèle: Baxter (Guillaume de Tonquédec), prête son appartement à ses supérieurs hiérarchiques pour qu’ils y emmènent leurs maîtresses. Il jongle avec les dates, mais tout se passe pour le mieux, et chacun y trouve son compte puisque ses supérieurs parlent de lui à leur boss, pour qu’il obtienne une promotion. Lui n’a d’yeux que pour la belle Mademoiselle Novak (Claire Keim), une liftière de la société. Tout va changer lorsque le grand boss  Monsieur Sheldrake (Jean-Pierre Lorit)  le convoque dans son bureau pour lui annoncer une promotion, mais en échange il voudrait profiter de l’appartement pour y emmener sa maîtresse.

Je ne suis pas là pour vous raconter toute l’histoire, puisque peu d’entre nous ont vu le film de Billy Wilder, sorti en 1960, réalisé par Billy Wilder  et signé Billy Wilder et I.A.L. Diamond pour le scénario, avec deux stars de cette époque: Jack Lemmon et Shirley McLaine, mais le suspense est quand même une des clés de toute intrigue. On pourrait penser que le film a été tiré d’une pièce de théâtre, mais que nenni! l’adaptation française par Judith Elmaleh et Gérald Sibleyras est un bijou de finesse, rehaussé par une mise en scène remarquable de José Paul, servie par des décors hors pair d’Edouard Laug. La troupe de comédiens , et ils sont nombreux sur scène, ce qui est rare de nos jours, mérite vraiment des louanges : Jacques Fontanel, Pierre-Olivier Mornas, Benoît Tachoires, Muriel Combeau, Sophie Le Tellier, Jean-Yves Roan, Bénédicte Dessombz, Grégory Gerreboo, Anne-Sophie Nallino. Mais ce que l’on doit absolument saluer, ce sont les performances de Claire Keim et Jean-Pierre Lorit qui jouent dans la finesse, mais surtout Guillaume de Tonquédec qui ne quitte pratiquement jamais la scène, et qui est éblouissant, qui mène le bal, n’en fait jamais trop, et domine la pièce de bout en bout.

Toutes les Photos : Céline Nieszawer

La salle est totalement sous le charme, rapidement conquise, qui rit à chaque bon mot, réagit toujours et fait une véritable ovation en fin de représentation. Voilà le genre de pièce qui donne envie d’aller au théâtre, ne vous y trompez pas, voilà une bonne soirée assurée, qui réunit tout ce qu’on aime au théâtre.

La Garçonnière, c’est du mardi au samedi à 20h30, matinées le samedi à 17h00. Durée: environ 1h50.

Places de 22 à 63 €

Théâtre de Paris, 15 rue Blanche Paris 9ème