Benoît Tachoires

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Cette pièce est sans aucun doute une des meilleures surprises de cette rentrée théâtrale. La salle vibre, participe, applaudit à tout rompre, et rien de plus normal : le texte est extrêmement intelligent, et les comédiens sont parfaits. On comprend pourquoi la salle fait une telle ovation. Cette pièce mériterait une salle plus grande que celle du Petit Montparnasse,  vu que la salle est comble quasiment tous les soirs, un vrai chef d’oeuvre avec en tête de distribution un comédien que l’on découvre dans le rôle de Glenn Gould.

Ne manquez surtout pas ce spectacle! J’ai adoré, et la salle aussi, qui s’est levé immédiatement pour faire une ovation méritée, dès que les derniers mots de la piece ont été prononcés.

Quelques mots de l’auteur, Ivan Calbérac,  sur Glenn, naissance d’un prodige :

C’est l’histoire d’une mère qui fait reposer sur son fils tous les rêves qu’elle n’a pu réaliser elle-même. C’est aussi l’histoire d’une demoiselle qui tombe éperdument amoureuse d’un garçon qui lui joue trop bien du piano, garçon que la célébrité va rendre de plus en plus désirable, mais aussi, hélas, de plus en plus inaccessible. C’est enfin l’histoire d’un artiste inclassable, aussi libre dans son art qu’il était prisonnier au quotidien de ses insomnies, de ses phobies sociales, de son hypocondrie.

 

Un destin hors du commun, une réflexion sur le statut d’artiste qui sous tend la pièce, statut que Gould n’a jamais cessé d’interroger, et de réinventer. « A quoi bon jouer une œuvre de Bach, si elle a déjà été jouée comme ça ? », répétait souvent le pianiste. Son obsession était à chaque fois d’apporter sa propre lecture à une œuvre. Quitte à changer le tempo de la partition, voire parfois même, à ne pas jouer toutes les notes… ou en jouer de nouvelles.

Il fallait donc rencontrer ce jeune acteur, de 30 ans, qui joue le musicien de l’âge de 17 ans jusqu’à ses derniers jours, voilà chose faite:

Mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi : 21h
Dimanche à 15h

Durée du spectacle: 1h30

TARIFS

(au guichet)

1° catégorie : 37 €
2° catégorie:  21 €
– de 26 ans: 10 €

Réservations par téléphone ou par internet: + 2€ de frais

la bande annonce :

 

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Si vous pensez voir du Jules Verne, comme dans ses oeuvres…c’est peine perdue, mais si vous avez envie de vous plier en 2 de rires, avec pour toile de fond LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, alors courez au Théâtre de la Tour Eiffel.

 

Tout le monde connaît l’histoire de Philéas Fogg le célèbre roman de Jules Verne, qui fut écrit( en 1872. Soyons honnêtes, on en retrouve la trame dans cette adaptation théâtrale signée Sébastien Azzopardi. Suite à un pari, Philéas doit réaliser un tour du monde en 80 jours, à la minute près. Avec son domestique Passepartout, ils vont voyager, par train et bateau, poursuivis par l’inspecteur Fix qui le soupçonne du vol d’une somme énorme à la banque d’Angleterre. Sur leur chemin Philéas va secourir la Princesse Aouda, suite au décès de son Rajah de mari. Je passe la liste des personnages qui apparaissent sur la scène, ce serait trop long. Il y a cependant un personnage redondant, qui doit délivrer les cachets sur le passeport. Et il y a même un éléphant…. qui est un des grands moments de ce délire théâtral.

La pièce a été jouée depuis 10 ans et a déjà été vue par 1.000 000 de spectateurs. Sébastien Azzopardi a réuni une bande de joyeux drilles pour cette nouvelle série de représentations : Pierre Cachia, Erwan Cregnou, Margaux Maillet et Benoit Tachoires. Il a ajouté des faits divers liés à l’actualité, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les spectateurs sont pliés  en 2 de rires du début à la fin, avec le texte, avec les costumes, avec les comédiens, et on passe un moment délectable dans cette réadaptation nouvelle de la pièce. Et vous pouvez y aller en famille, chacun trouvera de quoi rire, et sortir heureux .

 

Sébastien Azzopardi est le maître d’oeuvre de ce tour Du Monde. Raison de plus pour le rencontrer. Voilà qui est chose faite:

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS, c’est au Théâtre de la tour Eiffel pour 50 représentations exceptionnelles!

Du mardi au samedi à 20h454, avec matinées le dimanche à 16h45

Prix des places :

Carré VIP : 28 à 35 € ( avec Champagne et vestiaire offerts)

1ère catégorie : 25.50 à 30€

2ème catégorie : 15 €

locations : 01 40 67 77 77

Le théâtre de la Tour Eiffel, c’est au 4 Square Rapp à Paris 7ème

 

La bande annonce  actualisée:

 

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17 ans après avoir été un chef d’oeuvre de la comédie américaine au cinéma, la Garçonnière arrive sur les planches du Théâtre de Paris, et c’est un pur délice!

Retour en arrière dans le temps, aux Etats Unis, dans les années 50, lorsque le rêve américain est au sommet. Dans une compagnie d’assurances, un petit employé ‘modèle: Baxter (Guillaume de Tonquédec), prête son appartement à ses supérieurs hiérarchiques pour qu’ils y emmènent leurs maîtresses. Il jongle avec les dates, mais tout se passe pour le mieux, et chacun y trouve son compte puisque ses supérieurs parlent de lui à leur boss, pour qu’il obtienne une promotion. Lui n’a d’yeux que pour la belle Mademoiselle Novak (Claire Keim), une liftière de la société. Tout va changer lorsque le grand boss  Monsieur Sheldrake (Jean-Pierre Lorit)  le convoque dans son bureau pour lui annoncer une promotion, mais en échange il voudrait profiter de l’appartement pour y emmener sa maîtresse.

Je ne suis pas là pour vous raconter toute l’histoire, puisque peu d’entre nous ont vu le film de Billy Wilder, sorti en 1960, réalisé par Billy Wilder  et signé Billy Wilder et I.A.L. Diamond pour le scénario, avec deux stars de cette époque: Jack Lemmon et Shirley McLaine, mais le suspense est quand même une des clés de toute intrigue. On pourrait penser que le film a été tiré d’une pièce de théâtre, mais que nenni! l’adaptation française par Judith Elmaleh et Gérald Sibleyras est un bijou de finesse, rehaussé par une mise en scène remarquable de José Paul, servie par des décors hors pair d’Edouard Laug. La troupe de comédiens , et ils sont nombreux sur scène, ce qui est rare de nos jours, mérite vraiment des louanges : Jacques Fontanel, Pierre-Olivier Mornas, Benoît Tachoires, Muriel Combeau, Sophie Le Tellier, Jean-Yves Roan, Bénédicte Dessombz, Grégory Gerreboo, Anne-Sophie Nallino. Mais ce que l’on doit absolument saluer, ce sont les performances de Claire Keim et Jean-Pierre Lorit qui jouent dans la finesse, mais surtout Guillaume de Tonquédec qui ne quitte pratiquement jamais la scène, et qui est éblouissant, qui mène le bal, n’en fait jamais trop, et domine la pièce de bout en bout.

Toutes les Photos : Céline Nieszawer

La salle est totalement sous le charme, rapidement conquise, qui rit à chaque bon mot, réagit toujours et fait une véritable ovation en fin de représentation. Voilà le genre de pièce qui donne envie d’aller au théâtre, ne vous y trompez pas, voilà une bonne soirée assurée, qui réunit tout ce qu’on aime au théâtre.

La Garçonnière, c’est du mardi au samedi à 20h30, matinées le samedi à 17h00. Durée: environ 1h50.

Places de 22 à 63 €

Théâtre de Paris, 15 rue Blanche Paris 9ème