Stanislas de Barbeyrac

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Si « LA VIE PARISIENNE » est de loin l’oeuvre la plus célèbre de Jacques Offenbach, impossible de ne pas citer LA PERICHOLE, qui a été montée deux fois en quelques mois sur une scène parisienne, et cette fois c’est au TCE (Théâtre des Champs Elysées, avenue Montaigne que les représentations ont eu lieu avec un succès certain.

Petit retour dans le temps, et loin de Paris, puisque nous sommes par un coup de baguette (du chef, bien entendu) Transportés à Lima au Pérou, et sans que l’année soit définie, au 18ème ou 19ème siècle. Le vice roi, Don Andres (Laurent Naouri en alternance avec Alexandre Duhamel) a envie de sortir s’encanailler incognito. Pour que son égo soit satisfait, son entourage a monnayé le peuple pour le flatter. Dès la première scène on voit le peuple danser et chanter, devant l’auberge des 3 cousines. Deux chanteurs des rues, affamés, La Périchole et son bien aimé Piquillo, voudrait bien gagner l’argent pour manger et surtout se marier. Elle s’endort, alors que Piquillo s’éloigne pour tenter encore sa chance. La Périchole s’endort et se fait remarquer par Don Andrès, qui totalement sous le charme de celle-ci lui propose de devenir sa demoiselle d’honneur. Sans être dupe du marché, elle accepte pour manger à sa faim… la suite nous emmène de rebondissement en rebondissement lors des 3 actes de cette comédie.

LA PERICHOLE –
Photo : Vincent PONTET

L’oeuvre d’Offenbach a connu 2 versions, la première en 1868 avec 1numéros et une autre en 1874 qui en aura 5 en moins. C’est cette seconde version que nous propose le Théâtre des Champs Elysées avec une très belle distribution : La Périchole  sera interprétée en alternance par Antoinette Dennefeld et Marina Viotti), alors que Piquillo restera Stanislas de Barbeyrac. Autre alternance, Laurent Naouri ou Alexandre Duhamel pour Don Andres de Ribeira. . La distribution ne s’arrête pa là, loin s’en faut, avec Rodolphie Briand (Le comte Miguel de Panatellas), Lionel Lhote ( Don Pedro de Hinoyosa), Chloe Briot (Guadalena / Manuelita), Alix Le Saux ( Berginella/ Ninetta), Eleonore Pancazi (Mastrilla / Bambilla), Natalie Pérez (Frasquinella), Eddy Letexier (Le vieux Prisonnier / le marquis de Tarapote), Mitesh Khatri (1er notaire) et Jean-Philippe Fourcade (2ème notaire) plus une dizaine de figurants.

La mise en scène est superbe qui ne mérite que louanges. Les chœurs, tout comme les rôles principaux  en méritent tout autant. C’est un régal pour les oreilles, comme pour les yeux, avec entre autres deux airs célèbres :

les prochaines représentations auront lieu :

  1. LUNDI14 novembre19H30
  2. MARDI15 novembre19H30
  3. VENDREDI18 novembre19H30
  4. SAMEDI19 novembre19H30
  5. DIMANCHE20 novembre17H00
  6. MERCREDI23 novembre19H30
  7. JEUDI24 novembre19H30
  8. SAMEDI26 novembre19H30
  9. DIMANCHE27 novembre17H00

 

Places de 65€ à 130€

il y a des places à visibilité réduite ou sans visibilité à : 5, 15, 40€


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

Champs Elysees –
Le 10 11 2022 –
Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

 

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Le Théâtre des Champs-Elysées a présenté une œuvre peu connue et rarement représentée en France: Le Freischütz, le franc-tireur,  qui a les allures d’un conte de fées.

Carl Maria Von Weber est un compositeur quelque peu méconnu du grand public, si ce n’est son Invitation à la valse ( que certains appellent aussi : Invitation à la danse, une œuvre courte, et pourtant son opéra Le Freischütz, connut un triomphe lors de sa création en 1821. Admiré par Berlioz, Wagner, Debussy, Von Weber mériterait amplement que ses + de 300 œuvres soient plus largement jouées. Cet enfant de la balle a connu très tôt la vie d’un théâtre, et la musique fait partie de son éducation et de sa vie. On le considère comme le père de la musique romantique. Très vite il désire écrire un opéra qui prendra sa source dans des contes enracinés dans le fabuleux populaire, poussant le lecteur dans un passé recomposé. Avec le poète  Johann Friedrich Kind, ils se lancent dans cet opéra élégant.

L’histoire se situe en Bohème vers 1648. Max est le garde chasse du prince. Il est amoureux d’Agathe, la fille de Kuno, le chef des gardes forestiers. Ce dernier rappelle à Max que, pour lui succéder et épouser sa fille, il doit gagner l’épreuve de tir qui aura lieu le lendemain. Max vient de perdre un concours de tir, gagné haut la main par Kilian. Max en proie au désespoir, écoute les conseils de Kaspar qui lui suggère  d’utiliser des balles magiques. Naturellement, Max ne se doute pas que Kaspar est sous l’influence de Samiel, le démon, à qui il a vendu son âme.

 

Comment représenter ce monde sylvestre où les frondaisons cachent des secrets, des malédictions, des balles magiques. Peut-on échapper au chapeau tyrolien, et aux costumes folkloriques ? Nous sommes dans un univers cerné par les ténèbres. Des projections vidéo de forêt, d’hologrammes servent de décors. Le plateau plongé dans le noir permet les jeux d’illusions. Tout est magie, fantasmagorie, les personnages lévitent, les balles lumineuses dansent dans les airs comme des lucioles complices. Clément Dazin joue le démon Samiel, inquiétant et défiant les lois de l’équilibre. On tombe sous le charme du duo féminin. La soprano Johanni van Oostrum est une Agathe sensible qui éblouit avec la couleur de son timbre. Dans le rôle de sa confidente Annchen, la soprano Chiara Skerath est superbe. Bien sûr, Stanislas de Barbeyrac dans le rôle de Max fait passer toutes les émotions du chasseur et de l’amoureux. Vous pourrez aussi apprécier : Vladimir Baykov, Christian Immler, Thorsten Grümbel, Daniel Schumtzhard, Anas Séguin, sans oublier les choeurs qui sont formidables.

 

**TOUTES LES PHOTOS : @ VINCENT PONTET

Laurence Equilbey et l’ Insula Orchestra font merveille. Sa direction musicale, ferme et délicate donne à la partition toutes ses couleurs et nuances. Laurence Equilbey donne la mesure de cette œuvre capitale, injustement oubliée. N’oublions pas que cette partition était innovante, et donnait à la clarinette entre autres un relief jusqu’alors inconnu.  La densité de la partition, les fulgurances, la mélodie si élégante de cette œuvre en 3 actes sont admirablement servies dans cette mise en scène de Clément Debailleul

.Marie Laure Atinault

 

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Une tragédie grecque revisitée par Christoph Willibald Gluck en 1779, dans une mise en scène résolument moderne de Krzysztof Warlikowski

Pour honorer la prédiction d’un oracle, Iphigénie doit tuer tout étranger s’échouant sur les rivages de Tauride. Hélas, c’est son frère Oreste qui accoste, l’assassin de leur mère Clytemnestre, qu’il a tuée pour venger le meurtre de leur père Agamemnon : telle est la lignée maudite des Atrides qui répète la mort de génération en génération… Cette chaîne de crimes héréditaires passera-t-elle par Iphigénie ?

En 2006, les spectateurs qui poussaient les portes du Palais Garnier étaient accueillis par les silhouettes immobiles des interprètes qui les attendaient sur scène, et semblaient leur tendre une forme de miroir dérangeant. Le Polonais Krzysztof Warlikowski signait sa première mise en scène pour l’Opéra de Paris avec cette « Iphigénie » , où les personnages  n’en finissent pas d’être hantés par leur passé. Cette fois les interprètes sont simplement immobiles sur scène lors de l’arrivée du public, mais cela reste toutefois remarquable.

On peut penser que la musique date, mais ce n’est pas le cas. La mise en scène troublante innove dans tous les sens, choeurs dans la fosse d’orchestre, et quelques trouvailles que je vous laisserai découvrir. Une fois encore, une direction d’orchestre sans faille, signée  Bertrand de Billy , avec des décors ultra modernes de Małgorzata Szczęśniak.

Tous les interprètes sont remarquables :IPHIGÉNIE ( Véronique Gens, ) ORESTE (Étienne Dupuis), PYLADE (Stanislas de Barbeyrac),  THOAS (Thomas Johannes Mayer),  DIANE, PREMIÈRE PRÊTRESSE (Adriana González),  DEUXIÈME PRÊTRESSE, UNE FEMME GRECQUE (Emanuela Pascu)  UN SCYTHE, UN MINISTRE (Tomasz Kumięga)

On retiendra cette mise en scène résolument moderne, et dépoussiérée qui remet Gluck au goût du jour.

TOUTES les PHOTOS : @Guergana_Damianova / OPERA DE PARIS

Représentations : à 19h30 sauf mention contraire

mercredi 7 décembre 2016

vendredi 9 décembre 2016

lundi 12 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016 à 20h30

lundi 19 décembre 2016

jeudi 22 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016

TARIFS
190€ 160€ 130€ 70€ 45€ 25€ 10€
Excepté lundi 19 et dimanche 25 décembre 197€ 144€ 117€ 63€ 41€ 25€ 10€
DURÉE
2h20 (un entracte)

Réservations aux guichets de l’opéra Garnier ou Bastille  du lundi au samedi de 11h30 à 18h30 (sauf jours fériés) et une heure avant le début des représentations les dimanches et jours fériés.

ou internet sur le site : www.operadeparis.fr

jeudi 22 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016