Tomasz Kumięga

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Doit-on encore présenter Carmen, l’opéra certainement le plus célèbre en France, le chef d’oeuvre avec ses airs les plus célèbres du répertoire, comme « L’Amour est enfant de bohème » et bien d’autres encore. De nombreuses mises en scène se sont succédées à L’Opéra Bastille, et je me souviens encore de la première fois où j’ai mis les pieds ….et les oreilles, avec les yeux grand ouverts en 1997 pour voir Carmen  avec Roberto Alagna puis dans la mise en scène totalement déjantée d’Alfredo Arias, que j’avais adorée, et qui en était à sa 5ème saison. J’avais adoré Béatrice Uria-Monzon. Bref je l’ai vu dans plusieurs mises en scène, dont l’actuelle de Calixto Biexto, et jamais je n’ai été déçu, ni par la mise en scène, ni par les interprètes. Et ce n’est pas aujourd’hui que cela se produira

Doit-on encore raconter cette histoire d’amour tragique qui se déroule à Séville? Je vous ferai grâce de cela. Et si vous aviez simplement envie d’en savoir plus, je ne pourrai que vous conseiller d’aller trouver une place pour cette oeuvre de Georges Bizet, d’après Proper Mérimée sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Si Carmen est certainement l’Opéra le plus joué au monde, son auteur n’a pas connu la vague du succès de son vivant
Sue la scène actuellement, la mise en scène est plus moderne avec des voitures sur scène avec une direction d’orchestre confiée à Fabien Gabel qui fait ainsi ses début à l’Opéra de Paris.

Certes vous n’aurez pas la distribution avec Alagna et Uria-Monzon, mais bien difficile celui qui aurait envie de critiquer la distribution pour cette saison :

Michael Spyres est Don José, aux côtés de Gaelle Arquez (Carmen), Lucas Meachem (Escamillo), Golda Schultz qui fait ses début à l’Opéra de Paris ( Micaëla), Marc Labonnette (Le Dancaïre), Andrea Cueva Molnar (Frasquita), Loïc Félix (Le Remendado), Adèle Charvet (Mercédès), Alexandra Balinas Vieites (Zuniga), Karim Belkhadra (Lillas Pastia)) et Tomasz Kumiega (Moralès).

Carmen est peut-être mon Opéra Préféré, ou tout au moins parmi les 10 que je préfère. En fait, plus j’ai le bonheur d’aller à l’Opéra, que ce soit Bastille ou mieux encore Garnier, plus j’aime ce que je vois. Même des oeuvres que je pensais être trop longues ou ennuyeuses trouvent grâce à mes yeux. Et c’est toujours avec l’émerveillement d’un enfant que je vois, ou revois des opéras inconnus ou très connus. J’espère pouvoir vous en parler encore longtemps, avec toujours ce bonheur que je ressens , avec mes oreilles, avec mes yeux, qui s’émerveillent comme quand je déballais (il y a très longtemps de cela) les cadeaux de Noël sous le sapin. Pourquoi parler de noël, Tout simplement parce que CARMEN sera à l’affiche  pour les fêtes.

TOUTES LES PHOTOS : Guergana_Damianova-Carmen-2022-2023

prochaines représentations :

  • 03déc.

19h30

  • 28janv.

19h30

  • 31janv.

19h30

  • 03févr.

19h30

  • 09févr.

19h30

  • 12févr.

14h30

  • 15févr.

19h30

  • 22févr.

19h30

  • 25févr.

19h30

Prix des places de 15 à 290€ ( selon les dates)

Réservations sur internet (resa.internet@operadeparis.fr) , aux guichets de l’Opéra Bastille et Garnier et par téléphone

quelques extraits :

 

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Découvrir de nouvelles oeuvres, voir de nouvelles mises en scène, ou tout simplement vibrer avec un orchestre, des interprètes et des chœurs, voila ce que peut nous apporter une soirée à l’Opéra, et c’est bien ce qui s’est passé pour moi avec La Khovantchina, actuellement à l’affiche de l’Opéra Bastille.

L’arrière-plan historique sur lequel Moussorgski s’est basé pour écrire le livret de La Khovantchina se situe à Moscou, entre 1682 et 1689. À cette époque, la mort du tasr Alexis avait laissé deux fils : Ivan, né de sa première épouse, Marie Miloslavski et Pierre, né de ses secondes noces avec Nathalie Narychkine. Comme les deux garçons étaient encore mineurs, ce fut Sophie, sœur d’Ivan, qui fut nommée régente. Avec l’aide du prince Golitsine, son ex amant, elle fit en sorte que les Vieux-Croyants (les «  Raskolniki  »), en révolte contre les innovations de l’Église officielle, soient persécutés. Au même moment, Ivan Khovanski, chef d’une armée d’archers créée par Ivan le Terrible, qui comptait parmi elle nombre de Vieux-Croyants, essayait de prendre le pouvoir. Tout en prenant des libertés avec la réalité historique, La Khovantchina fait le récit de cet affrontement entre la Russie féodale et la Russie moderne du 17ème siècle.

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

Honnêtement, le premier acte est assez difficile à suivre, de par le fait que c’est en russe, et qu’on est obligé de lire les surtitres, sinon impossible de comprendre quoi que ce soit. La mise en place peut sembler longue, mais cela vaut la peine d’attendre puisqu’ensuite les chœurs, très nombreux sur scène, je crois bien n’en avoir jamais vu autant, nous font vibrer,, nous entrainent dans leur sillon,; et rien que pour ça, on est heureux de découvrir u opéra, certes difficile, et on est pris au jeu. 5 actes plus tard, avec 2 entractes, on ressort impressionné et heureux d’avoir découvert l’univers de Moussorgski.

Si j’ai parlé des chœurs, cela ne signifie pas que les voix des interprètes ne sont pas au top, bien au contraire.

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

La distribution :

Prince Ivan  Khovanski / Dimitry Ivashchenko

Prince Andrei Khovanski / Sergei Skorokhodov

Prince Vassili Golitsine : John Daszak

Chakloviti : Evgeny Nikitin

Dosifei :Dmitry Belosselskiy

Marfa : Anita Rachvelishvili

Susanna :Carole Wilson

Le Clerc : Gerhard Siegel

Emma :Olga Busuioc

Varsonofiev :Wojtek Smilek

Kouzka :Vasily Efimov

Strechniev : Tomasz Kumięga

Premier Strelets : Volodymyr Tyshkov

Deuxième Strelets : Alexander Milev

Un confident de Golitsine : Fernando Velasquez

 

Il faut saluer la performance de la cheffe des chœurs Ching-Lien Wu qui réussit à nous éblouir tout au long des 5 actes, sur les notes de Modeste Moussorgski et les orchestrations de Dimitri Chostakovitch et sous la direction  d’orchestre remarquable de Hartmut Haenchen, et la mise en scène d’Andrei Serban.

Le spectacle débute à 19h00, avec une première partie de 50 mns, suivi d’un entracte de 20 mns, puis une seconde partie d’1 h 25, suivie d’un second entracte de 20 mns avant la troisième partie de 1 h 05. La fin du spectacle aux environs de 23.00

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

TOUTES LES PHOTOS   @ OPERA DE PARIS

Quelques extraits :

 

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Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.

Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.


Photo : Vincent PONTET

Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.

 

Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.

La direction musicale de Fabio Luisi  est tout  en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou  Michael Fabiano (B),  RODRIGO Étienne Dupuis,  IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow,  UN FRATE Sava Vemić,  ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou  Nicole Car (B),  LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili,  TEBALDO Ève-Maud Hubeaux,  LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic,  IL CONTE DI LERMA Julien Dran,  DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York,  UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A)  > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)

 


Rene PAPE (Filippo II) –
Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET

 

Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….

Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.


Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
 –
Photo : Vincent PONTET

Représentations :

10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019
vendredi 25 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
jeudi 31 octobre 2019
lundi 4 novembre 2019
jeudi 7 novembre 2019
lundi 11 novembre 2019
jeudi 14 novembre 2019
dimanche 17 novembre 2019
mercredi 20 novembre 2019
samedi 23 novembre 2019    à 19h00 sauf le dimanche à 14h00

Tarifs : 210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté  jeudi 7 et samedi 23 novembre 2019:  231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

 

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur(  ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).
Aux guichets :
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.

 

 

 

 

 

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Un des opéras les plus célèbres du répertoire fait son retour à l’Opéra Bastille dans la mis en scène de Robert Wilson

Créé en 1993, cette mise en scène de Robert Wilson donne la place belle aux voix, avec de très beaux costumes japanisants signés Frida Parmeggiani.  Il faut avouer que cet opéra de Giacomo Puccini  a connu de grands succès sur la scène des maisons d’Opéra depuis 1904, date de sa création, notamment à Paris à Garnier en 1978 puis 1983. Le livret signé Luigi Illica, Giuseppe Giacosa d’après David Belasco, piece adaptée d’une nouvelle de John Luther Long nous emmène au Japon, où Pinkerton, ujn américain séjourne pour quelques temps. Il projette d’épouser Cio Cio San, plus pour le plaisir de la compagnie que pour du réellement long terme. Un mariage est arrangé. Le consul américain avertit toutefois qeu Cio Cio San prend l’histoire très au sérieux, et lui demande de ne pas briser le coeur et la vie de la jolie japonaise….

La musique est absolument magnifique que l’on a l’impression de connaître par coeur, et plus particulièrement le choeur à bouche fermée du second acte. Les vois, une fois encore sont superbes, et on ne voit rien à leur reprocher, de toute évidence. Ana Maria Martinez est une Cio Cio San remarquable. (Elle sera remplacée par  Dinara Alieva les  12, 26, 29 oct., 1, 6, 9 nov. Sa servante Susuki a les traits et la voix de Marie‑Nicole Lemieux (14, 19 sept., 30 oct., 2, 5, 6, 8, 9, 13 nov.) ou Eve‑Maud Hubeaux (9, 12, 19, 26, 29 oct., 1 nov.). Pinkerton est interprété par Giorgio Berrugi qui fait ses débuts à l’Opéra National de Paris,   en sept. 19, 30 oct., 2, 5, 8, 13 nov. ou par Dmytro Popov  les 12, 26, 29 oct., 1, 6, 9 nov. On retrouve aussi : Laurent Naouri,  Rodolphe Briand,  Tomasz Kumięga, Jeanne Ireland,Robert Pomakov, Jian-Hong Zhao, Chae‑Wook Lim, Hyoung‑Min Oh, Laura Agnoloni, Carole Colineau, Sylvie Delaunay

 

TOUTES LES PHOTOS : @Svetlana-Loboff

Profitez de cette belle série de représentatioins pour vous régaler de cette belle partition, dirigée de main de maître par Giacomo Sagripanti. La salle a ovationné comme il se doit les principaux protagonistes, et j’avoue avoir salué leur prestation avec un plaisir immense. Cela donne envie d’aller à l’Opéra, y découvrir de nouvelles oeuvres, de nouvelles mises en scène, de se ragaler d’Opéra.

REPRESENTATIONS : à 19h30 sauf le 1er novembre, à 14h30

jeudi 19 septembre 2019

mercredi 9 octobre 2019

samedi 12 octobre 2019

samedi 19 octobre 2019

samedi 26 octobre 2019

mardi 29 octobre 2019

mercredi 30 octobre 2019

vendredi 1er novembre 2019

samedi 2 novembre 2019

mardi 5 novembre 2019

mercredi 6 novembre 2019

vendredi 8 novembre 2019

samedi 9 novembre 2019

mercredi 13 novembre 2019

attention : Soirée réservée aux moins de 40 ans le 5 novembre 2019

TARIFS

145€ 120€ 105€ 90€ 80€ 65€ 50€ 40€ 35€ 15€ 5€

Excepté samedi 12 octobre et samedi 9 novembre 2019

160€ 132€ 116€ 99€ 88€ 72€ 55€ 44€ 39€ 15€ 5€

Excepté mardi 29 et mercredi 30 octobre 2019

131€ 108€ 95€ 81€ 72€ 59€ 45€ 36€ 32€ 15€ 5€

DURÉE

2h45 (avec 1 entracte)

 

Quelques extraits, avec l’aimable autorisation de L’Opéra National de Paris :

 

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Une tragédie grecque revisitée par Christoph Willibald Gluck en 1779, dans une mise en scène résolument moderne de Krzysztof Warlikowski

Pour honorer la prédiction d’un oracle, Iphigénie doit tuer tout étranger s’échouant sur les rivages de Tauride. Hélas, c’est son frère Oreste qui accoste, l’assassin de leur mère Clytemnestre, qu’il a tuée pour venger le meurtre de leur père Agamemnon : telle est la lignée maudite des Atrides qui répète la mort de génération en génération… Cette chaîne de crimes héréditaires passera-t-elle par Iphigénie ?

En 2006, les spectateurs qui poussaient les portes du Palais Garnier étaient accueillis par les silhouettes immobiles des interprètes qui les attendaient sur scène, et semblaient leur tendre une forme de miroir dérangeant. Le Polonais Krzysztof Warlikowski signait sa première mise en scène pour l’Opéra de Paris avec cette « Iphigénie » , où les personnages  n’en finissent pas d’être hantés par leur passé. Cette fois les interprètes sont simplement immobiles sur scène lors de l’arrivée du public, mais cela reste toutefois remarquable.

On peut penser que la musique date, mais ce n’est pas le cas. La mise en scène troublante innove dans tous les sens, choeurs dans la fosse d’orchestre, et quelques trouvailles que je vous laisserai découvrir. Une fois encore, une direction d’orchestre sans faille, signée  Bertrand de Billy , avec des décors ultra modernes de Małgorzata Szczęśniak.

Tous les interprètes sont remarquables :IPHIGÉNIE ( Véronique Gens, ) ORESTE (Étienne Dupuis), PYLADE (Stanislas de Barbeyrac),  THOAS (Thomas Johannes Mayer),  DIANE, PREMIÈRE PRÊTRESSE (Adriana González),  DEUXIÈME PRÊTRESSE, UNE FEMME GRECQUE (Emanuela Pascu)  UN SCYTHE, UN MINISTRE (Tomasz Kumięga)

On retiendra cette mise en scène résolument moderne, et dépoussiérée qui remet Gluck au goût du jour.

TOUTES les PHOTOS : @Guergana_Damianova / OPERA DE PARIS

Représentations : à 19h30 sauf mention contraire

mercredi 7 décembre 2016

vendredi 9 décembre 2016

lundi 12 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016 à 20h30

lundi 19 décembre 2016

jeudi 22 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016

TARIFS
190€ 160€ 130€ 70€ 45€ 25€ 10€
Excepté lundi 19 et dimanche 25 décembre 197€ 144€ 117€ 63€ 41€ 25€ 10€
DURÉE
2h20 (un entracte)

Réservations aux guichets de l’opéra Garnier ou Bastille  du lundi au samedi de 11h30 à 18h30 (sauf jours fériés) et une heure avant le début des représentations les dimanches et jours fériés.

ou internet sur le site : www.operadeparis.fr

jeudi 22 décembre 2016

dimanche 25 décembre 2016