Espèces menacées

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Le pièce de Ray Cooney qui avait été adaptée par Michel Blanc et Gérard Jugnot il y a quelques années retrouve une nouvelle vie au Théâtre de la Renaissance dans une mise en scène signée Arthur Jugnot!

Etant fan absolu du père (Gérard) et du fils (Arthur), impossible de résister à l’envie de voir ce petit monument du rire qu’est ESPECES MENACEES, qui  se joue tout l’été au Théâtre de la Renaissance. Pour en parler, qui mieux que deux des interprêtes, Gaëlle Gauthier et Arnaud Gidoin, devant la caméra d’ONSORTOUPAS!

Le jour de son anniversaire, Yvon (Laurent Ournac) échange par mégarde sa mallette de comptable contre celle d’un inconnu dans le RER et y découvre des millions. Il décide aussitôt de s’envoler pour Buenos Aires, en Argentine, afin d’y commencer une nouvelle vie au soleil. Mais c’est sans compter sur le refus obstiné de sa femme (Gaelle Gauthier), les intrusions successives d’un couple d’amis inopportuns (Arnaud Gidoin & Zoé Bruneau), d’un policier douteux (Yannik Mazzili), d’un commissaire tatillon (Thierry Heckendorn), d’un chauffeur de taxi irascible (Sébastien Pierre), et l’arrivée d’un tueur (Serge Da Silva) bien décidé à récupérer son dû…

Ca bouge dans tous les sens, les portes cachent les uns ou les autres et les rebondissements  créent des salves de rires dans toute la salle! C’est le genre de comédie dont on ne se lasse pas, et qui font la réputation de Ray Conney (C’est Encore Mieux l’Après Midi, Tout le Plaisir est Pour Nous, Un Oreiller ou Trois? Chat ou Souris, parmi les pièces adaptées en français). Si vraiment vous avez envie de rire, et ici attention c’est très contagieux, même avec un masque, mais sans risque pour la santé, si ce n’est du bien, voilà une bonne adresse.

Espèces Menacées, jusqu’au 11 septembre au Théâtre de la Renaissance, 20 Boulevard St Martin Paris

du mercredi au samedi à 20h30, matinées samedi à 17h00

Prix des places de 19 à 45 €

Touche à tout du spectacle, de la radio, Jean François Derec arrive sur la scène du Petit Montparnasse avec l’adaptation de son roman paru chez Denoël : Le Jour où j’ai appris que j’étais Juif.

L’action se passe à Grenoble. Derec 10 ans. Christine, 11 ans, elle propose de montrer ses seins si lui baisse son pantalon. Il est timide et décline la proposition. Elle rétorque : « Je sais pourquoi tu ne veux pas me le montrer. Parce que tu es juif et que tu as le zizi coupé en deux ! » Le ciel lui tombe sur la tête. Sa mère était-elle au courant qu’elle avait mis au monde un enfant juif ? Comment arrêter d’être juif et devenir un vrai Grenoblois comme tout le monde ?

Jean François Derec en parle lui-même: « Il s’agit de l’adaptation au théâtre de mon roman autobiographique éponyme paru chez Denoël. C’est l’histoire d’un petit garçon qui, dans les années 60, découvre qu’il est Juif, alors que ses parents, survivants juifs polonais, ont déployé une énergie surhumaine pour le lui cacher. Et comment il met 40 ans à régler ce petit problème. C’est l’histoire d’une mère juive qui, toute sa vie, poursuit un rêve : Tout oublier, tirer un trait sur son passé, devenir une vraie Française, encore plus française que les Françaises, c’est-à-dire… Grenobloise. Le devoir de mémoire ? De la rigolade. Pour elle, c’était plutôt le devoir du trou de mémoire qui s’imposait. C’est l’histoire d’un futur comique qui apprend l’humour par son père. Et l’angoisse par sa mère »

 

Mais une rencontre avec ce Monsieur s’imposait, après avoir vu son spectacle lis en scène avec brio par Georges Lavaudant, un spectacle émouvant et drôle, où il ne mâche pas ses mots.

Voici cette rencontre filmée:

Jean-François Derec a débuté dans les années 68, en se lançant dans le café théâtre qui vit ses premiers jours.  À la télévision on le remarque dans le « Théâtre de Bouvard » en 82, puis dans « La Classe , et plus tard, avec Laurent Ruquier, (également à la radio). Sur scène, il invente son personnage de Gérard Bouchard, l’homme au bonnet rouge. Au théâtre il joue notamment dans : « Nuit d’ivresse » ,  » La boutique au coin de la rue », «Espèces menacées» « La presse est unanime » de L. Ruquier, parmi d’autres. Il joue aussi dans une cinquantaine de films dont « Marche à l’ombre », « Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des  parents communistes » Il a écrit plusieurs romans, notamment «Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des  parents communistes »(J-C. Lattès) et « Le jour où j’ai appris que j’étais juif »

 

LE JOUR Où J’AI APPRIS QUE J’éTAIS JUIF, au Petit Montparnasse, du mardi au samedi à 21h00, et le dimanche à 15h00

Relâches exceptionnels les 25 décembre & 1er janvier
Représentation supplémentaire 
le lundi 31 décembre à 21h

Réservations : 01 43 22 77 74, ou www.theatremontparnasse.com

Tarifs:

1° catégorie : 34 €
2° catégorie : 22 €
– de 26 ans: 10 €

Tarifs exceptionnels pour le réveillon du 31 décembre à 21h
1° catégorie : 44€
2° catégorie : 28€