Laurent Ruquier

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Après le succès de ses spectacles « Le Démon de midi », « Et pas une ride ! », « Je préfère qu’on reste amis » , « Folle Amanda » Michèle Bernier revient seule en scène avec un nouveau spectacle très drôle.

On savait que Michèle Bernier adorait Jacqueline Maillan, et on la comprend aisément. D’ailleurs elle le montre dans les premiers instants de son nouveau spectacle : VIVE DEMAIN, où elle apparaît dans une tenue de soirée à fanfreluches du meilleur effet, et qui va pousser la chansonnette.  Ensuite, ce sera 90 minutes de délire pour une salle faut-il l’avouer immédiatement conquise, qui rit à chaque bon mot, et ces bons mots ne manquent pas :

« Le premier qui me dit que c’était mieux avant, je lui fais laver son linge à la brosse à chiendent sur la planche à laver, à genoux dans le baquet, les mains dans l’eau glacée du lavoir, par moins dix degrés dehors, et sans gants Mappa, ça n’existait pas ! » Mieux vaut rire des « C’était mieux avant », ou « Au moins quand j’étais jeune » ou « Pour nos enfants, ça va être terrible ! » que de se laisser entraîner par la morosité ambiante, parce que de toute façon la seule chose qui importe, c’est le futur. C’est lui que nous allons vivre. C’est lui qui va nous surprendre» confie-t-elle.

Ce nouveau spectacle visuel et musical,  a été mis en scène et co-écrit par sa complice Marie Pascale Osterrieth. On connaît bien Michèle Bernier pour avoir été dans  le Petit Théâtre de Bouvard, où elle rencontre Mimie Mathy et Isabelle de Botton; elles deviendront le trio comique « Les Filles ». En 1998, Michèle Bernier crée avec Marie Pascale Osterrieth son premier one-woman-show :  « Le Démon de Midi », 4 ans de succès ! Suivront « Nuit d’ivresse » de Josiane Balasko, puis « Dolores Claiborne » de Stephen King et son deuxième seule en scène « Et pas une ride ! » de Marie Pascale Osterrieth. En 2014 elle connaît un triomphe dans la pièce de Laurent Ruquier « Je préfère qu’on reste amis » aux côtés de Frédéric Diefenthal. Impossible d’oublier que Michèle est sociétaire des Grosses têtes sur RTL. On sait qu’après la tournée province de ce spectacle, elle prépare son retour sur scène dans une pièce de théâtre.

Photos : @ Céline Nieszawer

VIVE DEMAIN, c’est au Théâtre des Variétés

  • Du mercredi au samedi à 20h30 et matinées le samedi et dimanche à 17h00
  • Prix des places : de 17 à 61 €

 

Touche à tout du spectacle, de la radio, Jean François Derec arrive sur la scène du Petit Montparnasse avec l’adaptation de son roman paru chez Denoël : Le Jour où j’ai appris que j’étais Juif.

L’action se passe à Grenoble. Derec 10 ans. Christine, 11 ans, elle propose de montrer ses seins si lui baisse son pantalon. Il est timide et décline la proposition. Elle rétorque : « Je sais pourquoi tu ne veux pas me le montrer. Parce que tu es juif et que tu as le zizi coupé en deux ! » Le ciel lui tombe sur la tête. Sa mère était-elle au courant qu’elle avait mis au monde un enfant juif ? Comment arrêter d’être juif et devenir un vrai Grenoblois comme tout le monde ?

Jean François Derec en parle lui-même: « Il s’agit de l’adaptation au théâtre de mon roman autobiographique éponyme paru chez Denoël. C’est l’histoire d’un petit garçon qui, dans les années 60, découvre qu’il est Juif, alors que ses parents, survivants juifs polonais, ont déployé une énergie surhumaine pour le lui cacher. Et comment il met 40 ans à régler ce petit problème. C’est l’histoire d’une mère juive qui, toute sa vie, poursuit un rêve : Tout oublier, tirer un trait sur son passé, devenir une vraie Française, encore plus française que les Françaises, c’est-à-dire… Grenobloise. Le devoir de mémoire ? De la rigolade. Pour elle, c’était plutôt le devoir du trou de mémoire qui s’imposait. C’est l’histoire d’un futur comique qui apprend l’humour par son père. Et l’angoisse par sa mère »

 

Mais une rencontre avec ce Monsieur s’imposait, après avoir vu son spectacle lis en scène avec brio par Georges Lavaudant, un spectacle émouvant et drôle, où il ne mâche pas ses mots.

Voici cette rencontre filmée:

Jean-François Derec a débuté dans les années 68, en se lançant dans le café théâtre qui vit ses premiers jours.  À la télévision on le remarque dans le « Théâtre de Bouvard » en 82, puis dans « La Classe , et plus tard, avec Laurent Ruquier, (également à la radio). Sur scène, il invente son personnage de Gérard Bouchard, l’homme au bonnet rouge. Au théâtre il joue notamment dans : « Nuit d’ivresse » ,  » La boutique au coin de la rue », «Espèces menacées» « La presse est unanime » de L. Ruquier, parmi d’autres. Il joue aussi dans une cinquantaine de films dont « Marche à l’ombre », « Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des  parents communistes » Il a écrit plusieurs romans, notamment «Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des  parents communistes »(J-C. Lattès) et « Le jour où j’ai appris que j’étais juif »

 

LE JOUR Où J’AI APPRIS QUE J’éTAIS JUIF, au Petit Montparnasse, du mardi au samedi à 21h00, et le dimanche à 15h00

Relâches exceptionnels les 25 décembre & 1er janvier
Représentation supplémentaire 
le lundi 31 décembre à 21h

Réservations : 01 43 22 77 74, ou www.theatremontparnasse.com

Tarifs:

1° catégorie : 34 €
2° catégorie : 22 €
– de 26 ans: 10 €

Tarifs exceptionnels pour le réveillon du 31 décembre à 21h
1° catégorie : 44€
2° catégorie : 28€

 

Le Théâtre Antoine peut se vanter d’une superbe programmation pour la saison prochaine.

Le théâtre de Jean Marc Dumontet et Laurent Ruquier va connaître de belles soirées dès septembre prochain, avec notamment la nouvelle pièce signée Laurent Ruquier : Pourvu qu’il soit heureux, mis en scène par Steve Suissa, avec Francis Huster, Fanny Cottençon et Louis Le Barazer, et qui sera à 21h00 pour une série de représentations dès le  12 septembre

 

et , à 19h00 cette fois, un très grand comédien va tenir l’affiche de Plaidoiries :

 

Richard Berry, Plaidoiries, Je Vous Demande l’Impossible , mis en scène par Eric Théobald:

et, pour commencer l’année 2019 en beauté: un duo de choc sur la scène du Théâtre Antoine : Dany Boon et Valérie Bonneton : 8 Euros de plus de Sébastien Thiery, dans une mise en scène de Stéphane Hillel

Tous renseignements et pré-achats de places sur le site du Théatre Antoine :

https://www.theatre-antoine.com

 

 

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Quand un producteur (Laurent Ruquier) veut faire plaisir à ses amies, à un célèbre compositeur, Claude Bolling et à lui-même, cela donne un spectacle fort sympathique: Les Parisiennes.

A moins d’être né avant les années 60, peu de chance que ce nom vous dise quelque chose. Les Parisiennes. Il y avait bien un dessinateur humoristique (Kiraz) qui les caricaturait chaque semaine dans un magazine appartenant à Marcel Dassault ( Jours de France) mais il y avait un groupe de 4 jeunes femmes qui ont connu un immense succès, sous la houlette de Claude Bolling en 1964 avec ce titre : Il fait trop beau pour travailler, qui sera suivi par beaucoup d’autres titres pendant une dizaine d’années, mais la majorité de ces titres étaient passés dans les oubliettes. C’était sans compter Laurent Ruquier. L’animateur de RTL et de France 2  a dû garder des souvenirs émus de ces 4 jeunes femmes dont je serais totalement incapable de me souvenir, que ce soit de leur nom ou de leur physique, et a décidé de re-créer un groupe version 2018, avec Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Helena Noguera et Inna Modja, qui ont ré enregistré certains titres des Parisiennes années 60, en ajoutant un immense succès populaire du à Sandie Shaw, qui avait remporté l’Eurovision avec ce titre anglais : Puppet On A String , dont la version française, par la même artiste s’appelait Comme Un Tout Petit Pantin, et qu’avaient repris Les Parisiennes. D’autres titres nous reviennent en mémoire quand elles les interprètent sur scène , comme L’Argent Ne Fait Pas Le Bonheur , mais il faut bien avouer que le temps a fait son oeuvre, et que la majorité des titres restent inconnus.

 

La mise en scène de Stéphane Jarry est alerte, les nombreux costumes des 4 protagonistes sont très kitch, et les danseurs ajoutent un peu de piment à la sauce. Certes nous ne parlons pas de performance, ni de spectacle de l’année ici, mais juste d’une soirée sympathique aux Folies Bergère. On se souvient quand même que Monsieur Claude Bolling qui affiche aujourd’hui 88 printemps, a composé de nombreuses partitions pour des films, entre autres : Borsalino, Le Magnifique,  L’homme en Colère, L’année Sainte, Le mur de l’Atlantique

le clip Il fait trop beau pour travailler :

et un extrait du final du spectacle :

 

 

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Deux sœurs qui ne se sont pas vu depuis longtemps se retrouvent pour le mariage de leur cadette. Rencontre pour le moins explosive!

 

Deux sœurs, mais au tempérament totalement différent: Il y a Charlotte, qui est l’épouse et la mère de famille modèle, totalement coincée,  qui vit par et pour son mari et sa famille, et de l’autre côté il y a Claire, totalement libérée. Avec deux sœurs aussi différentes, il est certain que tout ne peut pas se passer au mieux. Elles vont ressortir de vieilles rancœurs, d’anciennes déceptions,  mais aussi de bons souvenirs avec une certaine complicité et retrouveront toutes deux une expérience nouvelle. Charlotte est interprétée en alternance par Marie-Hélène Lentini et Claire Gérard, alors que Claire a les traits de Karine Dubernet.

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau.

La pièce, écrite par Marilyne Bal est mise en scène avec justesse par Jean-Philippe Azéma. Des décors épurés, un duo sur scène, qui recentre l’attention de la salle sur les deux comédiennes. On retrouve souvent des choses que l’on pensait enfouies au fond de nous dans ces dialogues percutants. Karine Dubernet a travaillé avec Laurent Ruquier sur Europe1 et France 2, puis a fait des chroniques sur MFM, et a joué au théâtre, entre autres dans deux pièces de Laurent Baffie. Marie Hélène Lentini est fidèle à Didier Caron, pour qui elle a joué dans Coiffures et Confidences au Théâtre Michel, ou dans Fleur de Cactus au Théâtre Antoine. Quant à Claire Gérard, on se souvient d’elle pour son One Woman Show : Blonde …mais pas trop, puis dans le Clan des Divorcées, qu’elle jouera plus de 2000 fois.

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau.

Une jolie pièce, courte, pétillante, que le public apprécie vivement.

Représentations du dimanche au mercredi à 21.00 et le samedi à 15.00 à La Comédie Bastille, 5 rue Nicolas Appert dans le 11ème.

Réservations au 01 48 08 52 07

Places 27 et 32 €, tarifs réduits : 10€ au guichet, 11€ sur internet et pour résidents du 11ème, en fonction des places disponibles sauf représentations du samedi soi

La salle est climatisée et accessible aux personnes à mobilité réduite.

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau.

Photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau.

bande annonce :

 

 

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Qui est donc ce Monsieur Fraize, au nom de fruit rouge, mais avec une orthographe différente..de rouge il n’a que le polo?

Affiche fraize

 

Décrire ce spectacle me semble tellement difficile que j’y ai renoncé dès que je me suis retrouvé devant mon ordinateur. Je peux toutefois vous raconter les débuts de ce spectacle. Un décor simplissime, un fond noir, deux petits rideaux de la même couleur sur chaque côté. Au début du spectacle, Monsieur Fraize est derrière un de ces rideaux, il jette des regards vers la salle, le tout en plein silence. Quelques minutes plus tard ( oui, minutes, pas secondes), il avance et marmonne des phrases qui ne se terminent pas. Il marmonne en quelque sorte. Il faut encore de longues minutes avant que l’on comprenne ses débuts de phrases. Je crois n’avoir jamais vu quelque chose d’aussi déroutant. Je me suis demandé de quoi il s’agissait, si on ne m’avait pas fait une drôle de blague en me recommandant ce spectacle. La salle riait, et moi je restais stupéfait. Il m’a fallu près d’une dizaine de minutes pour entrer dans son jeu, lorsqu’il s’adresse à la salle, puis qu’il recherche un catalogue. Et pas n’importe quel catalogue. On s’attend à tout sauf à ce genre de catalogue. Et là je suis rentré en plein dans sa forme d’humour désarmant. Jusqu’à la fin je riais à ce personnage qui ose tout, il ne se gène pas pour envoyer un spectateur du premier rang au fond de la salle, non pas parce qu’elle importunait, mais juste pour le plaisir. Et malheur si cette personne tente de redescendre pour récupérer sa place. La salle le suit dans ses dialogues souvent absurdes, et sur la façon de dire qu’il travaille. Ce qui est vrai, mais jusqu’à ce jour je n’avais pas entendu un humoriste dire qu’il travaillait lorsqu’il se produisait sur scène. Généralement on nous demande d’éteindre les portables. Ici, c’est le sien qui ‘sonne’ et il va parler quelques minutes avec sa mère et lui raconter ce qu’il fait.

Monsieur Fraize, De et Avec Monsieur Fraize, Mise en scène Papy, Feux de la Rampe (Paris), 2 juin 2015, © Fabienne Rappeneau

, © Fabienne Rappeneau

Je viens de vous le dire, ce spectacle incroyable vous entraîne dans un univers différent, celui de l’absurde. Ici ce ne sont pas des successions de vannes. Ce sont des moments comme on en voit rarement, pour ne pas dire jamais sur une scène de théâtre. J’avais adoré l’humour corrosif de Lamine Lezghad. Là je me suis trouvé dans un monde tellement différent, avec des rires différents, une forme d’humour et de spectacle qu’il faut bien applaudir tant tout cela est bien ficelé, avec ce personnage sorti d’une bande dessinée, avec un pantalon beaucoup trop court, qui peut s’approcher d’un clown, sans les défauts inhérents à ces personnages de cirque qui ne m’ont jamais fait ne serait-ce que sourire . Là nous sommes dans une nouvelle forme d’art et je dis simplement : Bravo Monsieur Fraize! Marc Fraize fait la rencontre d’Alain Degois dit « Papy » en 2014, et c’est ce dernier qui le guide désormais et le met en scène. « Monsieur Fraize, dit ce dernier, vous pousse à rire nerveusement, subitement, sans crier gare.

Et pour ceux qui me connaissent bien, et qui savent à quel point j’aime les fruits dont je parlais dans ma première ligne, j’aime ce Monsieur Fraize mais pas pour la ressemblance  avec les fruits rouges!

Monsieur Fraize, De et Avec Monsieur Fraize, Mise en scène Papy, Feux de la Rampe (Paris), 2 juin 2015, © Fabienne Rappeneau

Fabienne Rappeneau

Monsieur Fraize, De et Avec Monsieur Fraize, Mise en scène Papy, Feux de la Rampe (Paris), 2 juin 2015, © Fabienne Rappeneau

© Fabienne Rappeneau

Monsieur Fraize, c’est au Théâtre l’Archipel tous les jeudis à 21h00

Durée du spectacle : 1h20 environ

 

Extraits des émissions : On ne demande qu’à en rire :

 

 

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Vous connaissez peut-être son nom, si vous regardiez l’émission de Ruquier sur France 2. Je viens juste de le découvrir, étant pas fan de télé et croyez-moi, je ne le regrette pas.

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Lamine Lezghad ose tout, et c’est là son point fort. Avec des textes jamais vulgaires, et un humour corrosif au point que l’acide chlorhydrique concentré semble du petit lait à côté de ce qu’il ose dire, Lamine a réussi le tour de force de faire rire une salle comble pendant près d’une heure et demie. Comme tout bon humoriste, il a choisi ses têtes de turc dès les premières minutes, et si vous n’avez pas envie d’en faire partie, un conseil, ne vous asseyez pas aux 3 premiers rangs. Tous les sujets les plus chauds et les plus difficiles seront sur scène: les religions, musulmans et juifs, cathos aussi, le racisme, les homos, les handicapés, les pédophiles, j’en oublie volontairement pour vous laisser découvrir son humour. On pourrait croire qu’il se moque de ses confrères humoristes, entre autres Jean-Marie Bigard, Anne Roumanoff, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze, mais si on va faire un tour sur les vidéos autour de son spectacle, on peut voir quelques unes des personnes nommées lui faire une belle pub….dans son style.

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Vous risquez d’être choqués, mais pas très longtemps, même si son jeu consiste à pousser le bouchon très très loin, comme vous ne l’avez certainement pas encore entendu. A chaque fois que je pensais avoir tout entendu, je me trompais, il arrivait à aller encore plus loin, et j’étouffais….de rire, et je n’étais pas le seul. Je dois avouer que découvrir un tel talent m’a laissé cloué sur place. Je ne peux que remercier la personne qui m’a relancé plusieurs fois pour que je vienne voir son spectacle, qui a vraiment fait son boulot comme rarement, avec une gentillesse non feinte. Je ne suis pas le roi des enc….vu que je sais remercier et reconnaître que je n’ai pas la science infuse. Et je rajouterai que non seulement ses textes sont très bien écrits, mais qu’il profère des horreurs avec un visage à qui on donnerait le bon dieu sans confession (oui, je l’ai fait exprès!) et un physique qui en fera craquer plus d’une ( ou d’un, oui la aussi c’est fait exprès). Si vous lisez (non, ça ne marche pas: SI TU LIS, c’est mieux) ces lignes Lamine, tu as un nouveau fan, et crois bien que je vais te suivre désormais, que je reviendrai certainement re-voir ton spectacle. J’ai ri du début à la fin, et cela mérite bien cet amoncellement d’éloges ! Quand à ceux qui ne le connaissez pas encore, précipitez-vous, et allez rire pendant plus d’une heure, je suis certain que vous remercierez ce site de vous avoir conseillé ce one man show.

Lamine - La Nouvelle Seine 2 Lamine - La Nouvelle Seine

Lamine Lezghad, roi des enc ( on peut rire de tout), c’est sur une péniche, sur le Quai Montebello, juste face à Notre Dame, sur la Rive Gauche, actuellement les vendredis et samedis soir à 21h30, jusqu’au 2 janvier prochain.

Prix des places : 21€

réservations au 01 43 54 08 08 et sur le site de la nouvelle seine : http://www.lanouvelleseine.com/event/lamine-lezghad/2015-09-25/

allez découvrir quelques extraits ( ils ne sont pas tous dans le sepctacle):

 

 

 

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Retour sur la scène parisienne pour Stéphane Rousseau, dans un des plus beaux théâtres, Le Théâtre du Palais Royal

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Stéphane Rousseau est un des canadiens les plus célèbres en France. Il faut dire que ces derniers temps les canadiens envahissent les scènes parisiennes, avec notamment Alain Choquette à la Gaité Montparnasse et Messmer à quelques pas à Bobino, sur le même trottoir, et tous trois dans des genres bien différents. Stéphane Rousseau nous offre son nouveau spectacle, Stéphane Rousseau brise la glace. Il veut nous montrer différentes facettes de sa personnalité, dans un spectacle qui mélange avec juste le bon dosage, l’humour, le stand up, la musique, la chanson, et ce avec ses deux musiciens : Emmanuelle Caplette et William Croft. Il va aborder de nombreux sujets, en égratignant tout ce qu’il peut effleurer au passage, même en parlant de maturité et d’amitié. Il commence en nous disant qu’il a vieilli. Le beau gosse a gagné de l’âge? Ça ne se voit pas au premier coup d’œil (ni au deuxième, rassurez-vous!).

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On se souvient qu’il est sur scène depuis 1991, après avoir fait ses premières armes avec le Festival Juste pour Rire ( à Montréal). On sait qu’il chante bien, et sait jouer la comédie, puisqu’on l’a applaudi au Casino de Paris lorsqu’il a créé Chicago, la comédie musicale, adaptée en français par Laurent Ruquier. On ne peut pas parler de lui sans mentionner son pote Franck Dubosc avec qui il a créé de bons duos. Mais c’est en solo qu’on a pu rire avec lui à l’Olympia, au Bataclan et dans d’autres salles.

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Le public n’a d’yeux que pour lui quand il se produit, et à peine apparaît-il sous les projecteurs, le rideau levé que la salle l’applaudit à tout rompre, et la salle est conquise dès lors. Le public l’adore et Rousseau le lui rend bien, qui se défonce du début à la fin de ce spectacle de deux heures environ, sans entracte, un spectacle truffé de bons mots, de coups de griffes dans tous les sens. On ne peut qu’apprécier cet humour riche, sans vulgarité, qui peut plaire à tous, petits (pas trop petits quand même) et grands.

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Stéphane Rousseau, c’est au théâtre du Palais Royal, 38 rue Montpensier dans le 1er et en tournée du 29 Janvier au 28 Mars 2015

Du Mardi au samedi à 20h30 Matinées certains samedis à 17h00

Places de  19€ à 58€

Réservations au 01 42 97 40 00

 

 

 

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On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, voilà un proverbe qui correspond au mieux à ce spectacle.

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Isabelle Mergault sait tout faire, et surtout écrire. Rien de plus normal donc qu’elle écrive une pièce sur mesure pour son talent, cette fois avec l’aide de Daive Cohen. C’est , avec Ouh Ouh, la troisième fois qu’elle écrit pour le théâtre, après : L’Amour sur un Plateau et Adieu Je Reste. Si elle a rencontré un franc succès au cinéma avec Je vous trouve très beau qu’elle a réalisé, tout le monde la connaît pour avoir été une des sociétaires des Grosses têtes de Philippe Bouvard, avant d’intégrer la Bande à Ruquier, qu’elle a rejoint récemment sur RTL. On la reconnaît immédiatement de par sa façon de parler, avec des chuintements, et dans la pièce elle en use au maximum, se moquant ainsi ouvertement de ce défaut d’élocution.

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OUH OUH raconte l’histoire d’une chanteuse, Ramona, qui a connu la gloire, et qui essaie de revenir sur le devant de la scène avec l’aide de son manager de mari (Jean Luc Porraz) . Elle joue les stars, et son frère médecin (Julien Cafaro) ne détecte pas les signes avant coureur d’une crise cardiaque chez ce dernier, qui passe ainsi de vie à trépas. Mais après son enterrement, le voilà revenu sur Terre, sous la forme d’un fantôme, qu’elle seule peut voir et entendre. Il doit se faire pardonner une faute grave qu’il aurait commise ici-bas, mais n’a pas la moindre idée de cette faute.

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Voilà du théâtre de boulevard qui fait rire de bout en bout et Isabelle Mergault , tout autant que son homme de maison ( Jean-Louis Barcelona) en fait des tonnes, pour le plus grand plaisir de la salle. La mise en scène de Patrice Leconte  est rapide et enjouée et ne laisse place à aucun temps mort. On vient pour rire, pour entendre Isabelle Mergault zozotter, et aussi pour la voir physiquement. Il faut bien avouer quelle est superbe et joue de son physique avec des tenues ravageuses. Toutes ses tenues sont extrêmement moulantes…voire bien déshabillées.

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Vous avez envie de rire sans vous prendre la tête, OUH OUH est du sur mesure pour vous!

OUH OUH au théâtre des Variétés, du mardi au samedi à 20 h00, matinées samedi à 17h00 et dimanche à 16h30.

Places de 16€ à 60€

Le théâtre des Variétés est au 7 Boulevard Montmartre dans le 2ème

Renseignements et locations au 01 42 33 09 92 et sur : theatre-des-varietes.com

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