Michel Galabru

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Ils sont nombreux année après année à recevoir cette belle récompense, citons, entre autres depuis sa création : Françoise Sagan , Pierre Brasseur, Pierre Fresnay, Eugène Ionesco, Jean Le Poulain, Jeanne Moreau, Serge Lama, Jean-Paul Belmondo, François Perier, Francis Huster, Raymond Devos, Fabrice Lucchini, Michel Galabru, Judith Magre, Michel Bouquet, Michel Fau, Michael Lonsdale, Christiana Réali, Catherine Frot, Franck Desmedt, Béatrice Agenin et celle qui a dirigé de main de maître le Théâtre Montparnasse : Myriam Feune de Colombie. Cette liste est loin d’être exhaustive, vu que le prix est remis chaque année depuis 1960!

Voici donc un  des lauréats de cette année, où furent aussi récompensés : Christine Murillo, Danielle Mathieu- Bouillon et Stéphane Hillel : Pierre Arditi

extrait de ses remerciements :

 

 

Il y a des comédiens que l’on adore, qui peuvent tout jouer ou presque, et qui ne manquent pas de plaire au plus grand nombre, c’est le cas de Bernard Menez, qui met en scène et dirige cet été Duos Sur Canapé, une pièce de Marc Camoletti qui fut aussi adaptée au cinéma.

La pièce fut crée en 1977, et le film réalisé par Marc Camoletti réunissait une belle brochette de comédiens : Marina Vlady, Jean Lefebvre, Michel Galabru et Bernard Menez. On comprend que ce dernier connaisse bien le sujet, qui l’avait aussi interprété sur les planches. Excellente opportunité de rencontrer ce grand Monsieur, tant par la taille que par le talent, et c’est chose faite, nous voilà à ses côtés dans son bel appartement parisien :

Certes, tout n’est pas dit, il faut bien se garder d’autres questions à poser à ce Monsieur d’une gentillesse à toute épreuve.

L’histoire : Bernard, avocat, et Jacqueline, dentiste, mariés depuis de longues années, ont chacun leur cabinet à domicile. Cela devient problématique lorsqu’ils décident de divorcer et que ni l’un ni l’autre ne souhaite déménager son cabinet. Dans leur appartement, le canapé se voit alors attribuer le rôle de frontière, renforcé par un ruban séparant le canapé en deux parties égales. Victor, (Bernard Menez) majordome du couple, mais aussi assistant alternatif de l’avocat ou de la dentiste, assiste en spectateur-arbitre à l’arrivée des nouveaux conjoints respectifs de Monsieur et de Madame…

Quelques photos avec ses compagnons de scènes : Caroline Munoz, Julia Dorval, Aliocha Itovich, Michel Guitoni .

Dernières représentations parisiennes:

Théâtre de l’Alhambra, rue Yves Touduc dans le 10ème

les vendredis à 21.00, samedis 17.00 et 21.00 et dimanches à 16.00 jusqu’au 18 septembre

PLACEMENT LIBRE ASSIS
 places à 29.50€ avec tarifs réduits à 24€
https://youtu.be/Oaw0xKcczZ8
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Vu l’énorme succès du film PAPY FAIT DE LA RESISTANCE, on a oublié que ce fut tout d’abord une pièce de théâtre qui s’est jouée au Splendid St Martin  du  au , puis du  au . Elle est revenue pour notre bonheur au Théâtre de Paris pour une série limitée de représentations!

Ecrite par Martin Lamotte & Christian Clavier, le cinéma s’en est emparé en 1983 avec une distribution de choix : Jacqueline Maillan, Michel Galabru, Jean Carmet,        Gérard Jugnot, Dominique Lavanant, Martin Lamotte, Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Jean Yanne, Roland Giraud, Jacques Villeret, Josiane Balasko, Michel Blanc, Jean-Claude Brialy,  Jacques François, Bernard Giraudeau et Julien Guiomar, pour ne citer que les plus connus.

Pour cette reprise, 40 ans plus tard, seul Martin Lamotte fait partie de l’ancienne équipe, qui est cette fois Papy aux côtés de Catherine Jacob, Karine Belly, Remi Johnsen, Serge Postigo qui a co-adapté et mis en scène cette version actuelle , Antoine Croset, Julien Jacob, Lionel Laget, sans oublier, comme indiqué sur l’affiche : Gustav Le Chat! J’ai beaucoup aimé la mise en scène, et les différents décors en plaque tournante signés François-Jean de Ligueras.

Nous sommes en Juin 1940 ! La France est envahie, qui gémît sous la botte nazie. Dans Paris occupé, les habitants subissent de plein fouet la débâcle , mais. certains ne se résignent pas et résistent. C’est le cas d’André Bourdelle, grand musicien, qui,  en 1941 sera fait prisonnier et mourra en prison la même année. Sa femme et ses enfants ont repris le flambeau aux côtés de leur grand-père qu’ils appellent affectueusement…Papy. La pièce commence le jour de l’arrivée du général Sponz, général allemand, qui vient élire son quartier général dans l’hôtel particulier de la famille Bourdelle. Celle-ci s’en va vivre à la cave, n’oublions pas «Super Résistant» qui apparaît au gré des aléas de la guerre ainsi qu’un fils très efféminé qui cache des  secrets, un général allemand francophile, et une pléiade de rôles tenus par les comédiens qui se déchainent sur scène !

Toutes les photos : © Lorène Carpentier

La pièce avait été filmée pendant les restrictions Covid et diffusée à la télé. Je pense qu’il doit être possible de la retrouver  en replay ou sur YouTube!

Peut-être une tournée à l’horizon, si c’est le cas ne manquez pas la possibilité de rire franchement!

 

Comme chaque année depuis 1960, le Prix du Brigadier récompense des personnalités du théâtre.

Parmi les lauréats, , la liste est longue, citons : Françoise Sagan, Maria Casarés, Pierre Brasseur, Pierre Dux, Pierre Fresnay, Eugène Ionesco, Jean Anouilh, Jean Le Poulain, Jeanne Moreau, Roman Polanski, Jean-Paul Belmondo, François Perrier, Francis Huster, Robert Hirsch, Raymond Devos, Fabrice Lucchini, Suzanne Flon, Claude Rich, Michel Galabru, Judith Magre, Jean Piat, Michel Bouquet, Philippe Tesson…. Cette année ce sont 2 comédiennes qui ont été mises à l’honneur : Marina Hands et Francine Bergé.

Qu’est-ce qu’un Brigadier? tout simplement le bâton avec lequel on frappait les 3 coups avant le lever de rideau, coutume qui n’est plus souvent utilisée actuellement.

Certains comédiens, comme Michel Galabru, nous avaient offert un discours absolument hilarant. Sans oublier Michael Lonsdale : http://www.onsortoupas.fr/le-prix-du-brigadier-2017-cetait-au-theatre-montparnasse/

Cette année le rire ne manque pas avec les discours de Marina Hands, aux côtés de Bruno Julliard ( Mairie de Paris) et Danielle Mathieu-Bouillon, présidente de la Cérémonie de 1983, sur la scène du très beau Théâtre Montparnasse.

Puis l’acceptation de Francine Bergé :

 

 

 

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Les seconds rôles ont souvent été de grands personnages dans le cinéma français, et Ludovic Berthillot est l’un d’eux et en parle sur la scène du Théâtre de dix heures.

Avec près de 200 films ou téléfilms, une dizaine de pièces de théâtre et un premier seul en scène en 2014, Ludovic Berthillot illustre à merveille la définition de l’immense Raimu sur les seconds rôles au cinéma : ”dans le gigot c’est qui est bon ce n’est pas la viande, c’est les pointes d’ail.” Mais il ne parle pas que de lui dans ce seul en scène, il parle  des autres ceux qui ont pour nom : Robert Dalban, Paulette Dubosc, Pauline Carton, André Pousse, Jean Carmet, mais on ne peut passer sous silence des Claude Gensac (celle qui fut Madame De Funés dans nombre de films), mais aussi Louis de Funès, qui fut longtemps cantonné dans ses seconds rôles, tout comme Michel Galabru ou Jean Lefebvre et nombre d’autres. Je ne cite que certains d’entre eux, malheureusement aujourd’hui disparus.

En 75 minutes Ludovic Berthillot leur rend hommage avec la participation du public, et rend hommage aux Gabin, Ventura, de Funès, Bourvil et à ce génie des mots, qui leur a offert des ‘partitions’ sur mesure, Michel Audiard.

Co écrit par Pierre Delavène et Jean-Philippe Zappa, on passe un moment sympathique avec ces souvenirs de personnes que certains ont connu, d’autres non, dans une mise en scène alerte d’un grand Monsieur du cinéma, Gérard Moulevrier. Mais le grand public ne connaît pas son nom. C’est pourtant lui à qui on doit le casting (choix des comédiens)  de films comme Bienvenue Chez Les Ch’tis,  les 3 films Camping, Astérix et Obélix contre César, mais aussi Pédale Douce, Les 3 frères et tant d’autres vu qu’il travaille ou a travaillé avec des réalisateurs célèbres comme Claude Berri, Bertrand Blier, Patrice Leconte, Yves Robert, Alain Corneau. Les grands acteurs sont son lot de tous les jours et ses meilleur(e)s ami(e)s s’appellent Juliette Binoche, Michèle Laroque, Gérard Depardieu, Audrey Tautou, Gérard Lanvin, André Dussolier…si je devais les citer tous, je manquerai de place dans cet article.

J’avais rencontré Gérard Moulevrier dans de nombreux Festivals de films, entre autres et c’était cette l’occasion rêvée de lui donner la parole. Entretien avec grand Monsieur, d’une élégance et d’une gentillesse sans pareille :Gérard Moulevrier:

SECOND RÔLE, c’est au Théâtre de Dix Heures

les mercredis à 21h30 et les samedis à 17h00

places 22€51, tarifs réduits disponibles

Renseignements  et réservations : 01 46 06 10 17 ou www.theatrededixheures.fr

 

quelques images extraites du spectacle :

 

Le prix du brigadier? mais qu’est-ce donc?

C’est certainement la question que vous vous posez si vous ne faites pas partie du microcosme du théâtre. Alors, vu que cela mérite une explication, la voici: Le prix du Brigadier, fondé en 1960 par l’Association de la Régie théâtrale, récompense une personnalité du monde du théâtre. Le dramaturge Jean Anouilh, après avoir refusé tous les honneurs officiels, déclara qu’à ses yeux, la seule récompense valable était le prix du Brigadier qui lui fut remis en 1971. Chaque année depuis 1960 un jury représentatif décerne ce prix. La présidente de ce jury depuis 1983 est Danielle Mathieu-Bouillon. Le prix a été attribué à de très grands noms du théâtre comme : Françoise Sagan, Pierre Fresnay, Pierre Brasseur, Marcel Marceau, Eugène Ionesco, Jean Le Pöulain, Jeanne Moreau, Roman Polanski, Serge Lama, Jean Paul Belmondo, Francis Huster, Robert Hirsch, Raymond Devos, François Périer, Claude Rich, Michel Galabru, pour n’en citer que quelques uns.

de gauche à droite : Marie France Mignal, Michel Bouquet, Florian Zeller, Bruno Julliard et Danielle Mathieu-Bouillon

de gauche à droite : Marie France Mignal, Michel Bouquet, Florian Zeller, Bruno Julliard et Danielle Mathieu-Bouillon

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Cette année le prix a été remis à deux personnalités : l’auteur Florian Zeller ( pour Le Père, actuellement à l’affiche de la Comédie des Champs Elysées) ainsi qu’à Michel Bouquet qui reçoit ce brigadier d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.

La cérémonie s’est déroulée devant un parterre de personnalités du spectacles, de directeurs de théâtre, et sur scène, l’adjoint au maire chargé de la culture, Bruno Julliard, remettait les brigadiers en compagnie de la présidente et de Marie France Mignal la dynamique directrice du Théätre Saint Georges.

Voici quelques photos de cette remise de prix .

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Michel Bouquet, Danielle Mathieu-Bouillon, Florian Zeller et Marie France Mignal

Michel Bouquet, Danielle Mathieu-Bouillon, Florian Zeller et Marie France Mignal

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TOUTES LES PHOTOS : @ Guy Courthéoux  onsortoupas.fr    Tous droits réservés.   Aucune utilisation sans mention de ces copyrights.

 

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Un duo irrésistible de drôlerie, avec Michel Galabru et Martin Lamotte.

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Dialogues diaboliques, les célèbres Diablogues de Roland Dubillard furent d’abord des sketches radiophoniques qui ont enchanté les auditeurs des années cinquante. Chefs-d’œuvre d’humour, d’absurde, de poésie et de questionnement existentiel, ces sketches burlesques aux allures de  ping-pong métaphysique reprennent le fonctionnement des duos de clown, où le blanc et l’auguste n’en finissent pas de s’interroger sur le monde. Et ces diablogues, qui sont représentés par une lecture théâtrale sur la scène du théâtre du Palais Royal sont plus que savoureux. Si ces sketchs ont fait le bonheur des auditeurs il y a plus de 60 ans de cela, ils n’ont pas pris une ride et les deux comédiens semblent s’amuser autant que le public à leur relecture; certes Galabru force et fait du Galabru, ce qui augmente les rires, avec ses mimiques ‘galabruesques’ qui font son charme et qui plaisent tant au public.  Martin Lamotte suit parfaitement le rythme, et on voit parfaitement le respect qu’il montre à son aîné, dans des gestes, des attentions. Ce sont vraiment deux grands de la scène qui se retrouvent sur la scène, sous la direction d’Anne Bourgeois.

 

Le seul reproche que l’on pourrait faire, c’est qu’on en voudrait encore plus tant on se régale de ces jeux de mots qui aboutissent à des conclusions auxquelles on n’aurait jamais pu songer; Roland Dubillard a le génie de la verve comique, une plume avec la forme d’humour qui a donné la gloire à des Pierre Dac ou Francis Blanche.

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Francis Nani, le PDG de Palais Royal l’a bien compris, qui donne à ces représentations de 19 h 00 une excellence qui comble vraiment la salle. Autant être franc, ces Diablogues auraient pu être écrits hier, et pourront se jouer demain. le public vieillira, pas ces textes. Une heure totale de bonheur pour les amateurs de bons mots et de dialogues fous.

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Représentations : du mercredi au samedi à 19h00 et le dimanche à 18h00.

Places : de 22.50€ à 36.50€

Réservations : par tel  : 01 42 97 4000

 

Théâtre du Palais Royal, 38 rue Montpensier, 75001 Paris: Métro: Palais Royal