Produit par Alexandra Cardinale, voici DREAM, un ballet chorégraphié par Julien Lestel
DREAM (C) ISABELLE AUBERT
Dans la lignée des Jirí Kylián, Ohad Naharin ou encore Crystal Pite, le chorégraphe Julien Lestel impose un style singulier avec ses créations résolument modernes, uniques, esthétiques et puissantes.
Julien Lestel nous offre sa nouvelle chorégraphie sur le thème du rêve, comme il le dit : « Dans un élan viscéral jaillit une danse d’une physicalité exacerbée et d’une sensualité vibrante. Dream nous entraîne là où logent nos désirs les plus enfouis et les plus secrets. Rêves inavoués, pulsions et passions inassouvies trouvent à s’exprimer dans ce monde propice à l’imagination. Nos peurs et nos angoisses s’y abritent, territoire parfois inconnu de nous-mêmes. »
DREAM (C) ISABELLE AUBERT
DREAM (C) ISABELLE AUBERT
Chorégraphie : Julien Lestel
Musiques : Jóhann Jóhannsson / Ivan Julliard / Nina Simone
Avec : Gaël Alamargot, Florent Cazeneuve, Matisse Coelho-Mandes, Jean-Baptiste de Gimel, Zélie Jourdan, Ivan Julliard, Roxane Katrun, Inès Pagotto, Gilles Porte, Mara Whittington.
Artiste invitée : Alexandra Cardinale, danseuse de l’Opéra de Paris
DREAM (C) ISABELLE AUBERT
DREAM (C) ISABELLE AUBERT
Cette nouvelle création est d’une modernité, d’une beauté et d’une volupté incomparables. Dream est un voyage céleste, puissant et charnel.
Rencontre avec Alexandra Cardinale et Julien Lestel.
Un coup d’état exclusivement musical. Les Sea Girls s’inspirent très librement cette fois de l’Assemblée des femmes d’Aristophane. Comment faire changer l’Histoire et rester fidèle à ses idéaux ? Penser à l’intérêt commun sans se perdre dans les rivalités de chacun ? L’énergie et l’humour suffiront-ils à gouverner une nation?
Il y a 2 500 ans Aristophane abordait bien des sujets dans sa comédie : L’Assemblée des Femmes : la subordination des femmes, bien sûr, mais aussi celle des esclaves, la mise en commun des biens pour un plus juste partage des richesses, les aberrations des politiques, les passe-droits et la résistance à une société fondée sur ces oppressions multiples. Les Sea Girls s’inspirent très librement de cette « Assemblée », pour en offrir une version inédite et musicale, réécrite par leurs soins. Parce que la musique permet de partager des situations sérieuses ou scabreuses avec légèreté et finesse. Le défi est d’inventer des situations qui éclairent les paradoxes et les hypocrisies de notre siècle. Plutôt que de faire passer un message ou d’appeler à une prise de conscience, il s’agit d’embarquer le spectateur dans une expérience singulière. En effet, la place du spectateur est primordiale. Il est peut être convié sur le plateau, pris à parti, cajolé pour être mieux secoué. Tout le propos est là, comme en -392 avant JC, comme en 1871, comme en 1936, comme en 1968 : imaginer ensemble une solution pour un « monde meilleur » et l’adopter dès ce soir.
Pour ce tournant d’inspiration, Les Sea Girls ont invité Johanny Bert, metteur en scène pluridisciplinaire (travail de marionnette, opéra avec la Cie Les Brigands, concert en langue des signes avec Emmanuelle Laborie. Fidèle depuis dix ans, Fred Pallem, créateur du Sacre du Tympan, réalise les arrangements et certaines compositions en collaboration avec Prunella Rivière. Le livret est écrit par grande prêtresse de « LA chanson Sea Girls« . Elle se met au service des situations les plus burlesques et dépasse toutes les limites.
Toutes les photos : (c) Simon Gosselin
Il n’en fallait pas plus pour avoir envier de rencontrer ces Sea Girls, certes pas au complet, mais 2 d’entre elles, Judith Rémy et Delphine Simon devant la caméra d’Onsortoupas.fr aux côtés de Guy Courthéoux :
Un spectacle interprété par :
Lise Laffont, Judith Rémy, Prunella Rivière et Delphine Simon
Musiciens : Guitare : Dani Bouillard – Percussions : Vincent Martin – Piano : Benjamin Pras
Mise en scène : Johanny Bert
Un spectacle conçu par : Johanny Bert, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
Livret et composition : Prunella Rivière – Composition et orchestration : Fred Pallem – Direction vocale : Lucrèce Sassella
Lear opéra contemporain d’Aribert Reimann au Palais Garnier, avec une distribution impressionnante. Il est rare de voir des productions d’œuvres contemporaines. Plus qu’une reprise, une redécouverte, avec l’impressionnant Bo Skovhus !
Lear
Opéra en langue allemande en deux parties (1978), Musique Aribert Reimann, Livret Claus H. Henneberg d’après William Shakespeare, King Lear, Direction musicale Fabio Luisi, Mise en scène Calixto Bieito
KÖNIG LEAR Bo Skovhus, KÖNIG VON FRANKREICH Gidon SaksHERZOG, VON ALBANY Andreas Scheibner, HERZOG VON CORNWALL Michael ColvinGRAF, VON KENT Kor‑Jan Dusseljee, GRAF VON GLOSTER Lauri Vasar, EDGAR Andrew Watts, EDMUND Andreas Conrad, GONERIL Evelyn Herlitzius, REGAN Erika Sunnegårdh, CORDELIA Annette Dasch, NARR Ernst Alisch, BEDIENTER Luca Sannai, RITTER Lucas Prisor
Opéra National de Paris 11/2019
En 1968, le grand baryton Dietrich Fischer-Dieskau demande à Aribert Riemann, s’il ne voudrait pas mettre en musique la pièce de Shakespeare, Lear. En 1978, Lear est crée à Munich avec, naturellement, Dietrich Fischer-Dieskau dans le rôle titre. En 1982, Lear entre au répertoire de l’Opéra de Paris dans une version française. L’œuvre dans la mise en scène de Calixto Bieito est jouée en 2016. Reprise pour quelques représentations, cette œuvre est incontournable des créations du XXème siècle. Passionné par la voix, Aribert Reimann explore les nuances des voix masculines. Cet aspect du compositeur est flagrant dans Lear. Pour la composition, il est proche de Penderecki. Il aime utiliser à la fois les arcanes de la musique classique et mélanger tout le registre des percussions. Pour lui, l’opéra est un théâtre en musique. Lear s’accorde parfaitement à ses désirs et à ses recherches.
Lear (Bo Skovhus) est un vieux roi qui décide de partager son royaume entre ses trois filles. Il réclame que chacune lui déclare son amour afin de recevoir la plus grande faveur. Goneril et Regan se répandent en viles flatteries. Cordelia, la plus jeune, se tait. « Elle est trop jeune pour le mensonge ». Lear déshérite sa fille préférée. La pauvre Cordélia part avec son noble fiancé le roi de France. Le fidèle Kent s’insurge et Lear le chasse. Si Lear ne veut plus des charges du pouvoir, il veut conserver ses attributs et les jouets de la royauté. Insupportable vieillard aux yeux de ses filles, il devient vite un indésirable. Pièce terrible et forte, le rôle de Lear est à la fois grandiose et pitoyable. C’est une pièce pleine de fureur, de haine, de violence.
La mise en scène est signée Calixto Bieito, connu pour ses excès, souvent controversé, il peut être passionnant. En l’occurrence, nous l’avons trouvé presque sage mais surtout élégant pour ce spectacle d’une beauté formelle, et d’une sobriété totale.
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Opéra National de Paris 11/2019 LEAR
TOUTES LES PHOTOS : Bernd Uhlich
Au début, les protagonistes vêtus de costumes contemporains évoluent dans un décor de planches noires figurant le château de Lear. Souvent pour illustrer le partage du royaume de Lear, une carte était déchirée, ici Lear a une miche de pain qu’il partage. Puis les planches de bois se soulèvent et deviendront forêt, falaise. Cela semble simple, mais c’est surtout très beau. Rarement la tempête dans laquelle Lear erre, perdu dans les limbes de sa sénilité, fut rendue de façon aussi crue et poétique.
La partition de Reimann résolument inscrite dans l’évolution de la composition du siècle dernier recèle une complexité et une richesse infinie. L’usage de séries dodécaphoniques, l’abondance de clusters, l’utilisation des percussions donne une œuvre passionnante, exigeante. La tempête est un monument, impressionnante par l’utilisation des instruments. Chaque personnage possède son style mélodique. Edgar, interprété par Andrew Watts, le contre ténor s’affronte à une partition difficile puisque sa voix monte, pour arriver à des aigus incroyables pour devenir le pauvre Tom. Gidon Saks est un roi de France royal et Kor‑Jan Dusseljee compose un Kent impeccable. Les trois sœurs qui n’ont rien de Tchekhoviennes nous impressionnent par leur prestation, non seulement immenses cantatrices elles sont des comédiennes sensibles pour Annette Dasch, la fidèle Cordélia, et détestables pour les horribles sœurs Goneril Evelyn Herlitzius, et Regan Erika Sunnegårdh. On s’imagine Lear fragile vieillard, il est évident que l’athlétique Bo Skovhus ne donne pas cette impression à sa première apparition. Mais avec une force tranquille, une obstination de vieillard insupportable, il sait faire affleurer les failles du personnage. Il se voûte, hésite, marche plus difficilement, et impose un Lear historique.
Fabio Luisi dirige avec subtilité cette partition exigeante.
Un spectacle d’une rare intensité, à découvrir absolument
Lauréat de plus de 25 prix internationaux, dont le Tony Award® de la « Meilleure Pièce de Broadway» en 2011, War Horse, spectacle évènement mis en scène par Marianne Elliott et Tom Morris arrive pour la première fois en France à la Seine Musicale pour 34 représentations exceptionnelles. Témoignage universel remarquable sur le courage, la loyauté et l’amitié, inspiré du roman de Michael Morpurgo et adapté par Nick Stafford, War Horse retrace l’histoire touchante du jeune Albert et de son cheval Joey, sur fond de Première Guerre mondiale.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Joey, le cheval bien-aimé du jeune Albert, est vendu à la Cavalerie et envoyé en France. Il est bientôt pris dans le feu de l’ennemi, et le destin l’entraîne dans un voyage extraordinaire, servant les deux camps avant de se retrouver seul dans un no man’s land . Albert, resté à la ferme de ses parents dans le Devon, ne peut oublier Joey. Bien qu’encore trop jeune pour s’enrôler dans l’armée, il entreprend une mission périlleuse pour retrouver son cheval et le ramener à la maison.
Sur scène, 34 comédiens et chanteurs composent cette grande fresque historique et musicale empreinte d’émotion et de poésie, aux côtés de marionnettistes de talent qui donnent vie à des chevaux plus vrais que nature grâce au talent de la compagnie sud-africaine Handspring Puppet Company.
Véritable spectacle d’aventure pour toute la famille, War Horse a été présenté en première mondiale le 9 octobre 2007 au National Theatre de Londres où il est resté à l’affiche pendant deux saisons avant d’être présenté au New London Theatre (West End) en mars 2009. Depuis, il s’est produit dans 98 villes et 12 pays, dont des productions à Broadway, à Toronto et à Berlin, ainsi qu’en tournée au Royaume-Uni et en Irlande, en Amérique du Nord, aux Pays-Bas, en Belgique et en Chine.
WAR HORSE Tour 2019
Si tout est parfait, on est en totale admiration par les chevaux, plus vrais que nature, il y a toutefois un petit bémol pour le spectateur fraçais, vu que le spectacle est celui qui est en tournée, donc en version originale en anglais avec toutefois des surtitres en français. Mais certains non anglophones pourraient manquer quelques détails en lisant ces surtitres.
Mais celà n’empêche en rien la qualité de ce spectacle, totalement différent de tout ce que l’on a pu voir à ce jour. C’est vraiment incroyable ce qu’on nous montre. La salle était conquise qui a offert une standing ovation.
Monsieur Alexis Michalik est un des auteurs actuels les plus en vogue, avec plusieurs pièces à l’affiche, toutes avec un succès non démenti. Voici la reprise en continuation de INTRA MUROS au Théâtre La Pépinière, pour sa troisième saison.
Richard, un metteur en scène sur le retour, vient dispenser son premier cours de théâtre en centrale, donc en univers carcéral! . Il espère une forte affluence, qui entraînerait d’autres cours – et d’autres cachets – mais seuls deux détenus se présentent : Kevin, un jeune chien fou, et Ange, la cinquantaine mutique, qui n’est là que pour accompagner son ami. Richard, secondé par une de ses anciennes actrices – accessoirement son ex-femme – et par une assistante sociale inexpérimentée, choisit de donner quand même son cours…
Toutes les Photos : @ François Fonty
Les comédiens sont tous excellents qui jouent en alternance : Christopher Bayemi, Chloé Berthier, Raphaèle Bouchard, Hocine Choutri, Johann Dionnet, Jean Fornerod, Sophie de Fürst, Jean-Louis Garçon, Ariane Mourier, Arnaud Pfeiffer, Fayçal Safi, Marie Sambourg, Léopoldine Serre ainsi que les musiciens en alternance : Raphaël Bancou, Sylvain Briat, Raphäel Charpentier et Mathias Louis.
Un huis clos avec son lot de surprises, comme toutes les œuvres de l’auteur, INTRA MUROS est un superbe moment de théâtre, au même titre que les œuvres les plus connues d’Alexis Michalik ; EDMOND ( actuellement au Théâtre du Palais Royal), LE CERCLE DES ILLUSIONISTES ( au Théâtre de l’Œuvre), mais on sait que ses œuvres se jouent régulièrement, comme Le Porteur d’histoire. On a pu le voir aussi en tant que comédien, avant qu’il ne connaisse la gloire avec ses pièces.
Admirable que de nous offrir ce huis clos en centrale ( pour les non initiés, la centrale est une prison pour les incarcérés purgeant de longues peines). En 90 minutes, on change d’univers et on rentre dans le vif du sujet. on s’intéresse aux personnages, on vibre avec eux, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on passe un excellent moment, comme avec toutes les oeuvres d’Alexis Michalik, qui a bien entendu mis en scène cette pièce.
Rencontre avec un des comédiens de la distribution actuelle : Arnaud Pfeiffer, pour un entretien exclusif pour on sortoupas, avec Guy Courthéoux:
la bande annonce :
et quelques extraits :
Du mardi au samedi à 19h Matinée le samedi à 16h Durée 1h40 environ
Relâches exceptionnelles : Jeudi 9, vendredi 9 et samedi 10 janvier 2020 et Jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 février 2020
ACHETER VOS PLACES PAR TELEPHONE AU 01 42 61 44 16
Feydeau , légèrement revu et corrigé, s’installe au Théâtre Edgar et c’est rien que du bonheur!
Une pièce pas trop connue de Feydeau, adaptée avec bonheur par Emmanuelle Hamet, et c’est un excellent moment de théâtre et de rires au Théâtre Edgar. Décidémment Luq Hamett sait choisir les pièces qui sont à l’affiche de son théâtre, qu’il dirige depuis quelques années boulevard Edgar Quinet dans le 14ème, à 2 pas de la célèbre rue de la Gaité. Après avoir créé de nombreux spectacles, il a choisi cette fois de monter un ‘classique’ du théâtre. On le sait, à l’époque de sa création, les pièces étaient plus longues pour bien des raisons, alors que maintenant la durée idéale est de 90 minutes. C’est pourquoi l’adaptation est géniale, qui garde l’histoire, et qui fait mouche à tous les coups avec l’intervention de tous les comédiens : Luq Hamett, David Martin, Gwenola de Luze, Nadège Lacroix, Jean_Marie Lhomme, Sylvain Katan, Thomas Vernant, et, en alternance: Eric Massot qui remplacera Luq pendant quelques représentations en Novembre et Décembre.
Ne vous y trompez-pas, on rit énormément, cela bouge, les portes s’ouvrent sans claquer et on passe de délicieux moments, seul, à 2, à plus, en famille. Bref de quoi plaire à tous les publics.
Rencontre avec le maître des lieux, Luq Hamett, et un des comédiens de CIEL MA BELLE MERE : David Martin, avec une surprise au final…
Vous avez entendu ce qu’il fallait entendre concernant la pièce, donc inutile de faire doublon. Vous avez bien compris que c’est une bonne adresse pour rire,. Quant au détails sur les horaires (une semaine sur 2 : à 19h00 et la semaine suivante à 21h00, avec des matinées selon les semaines : le mieux est de vous rendre sur se site du théâtre où vous trouverez tous les détails : https://www.theatre-edgar.com/
Vous pouvez aussi appeler le théâtre pour renseignements et réservations : 01 42 79 97 97
Entendre une salle rire, c’est toujours quelque chose de communicatif, et c’est une fois encore vérifié avec ce Père ou Fils, au Théâtre de la Renaissance
Bertrand et Alexandre Delorme, le père et le fils ne se voient quasiment jamais. Des relations dégradées et qui n’ont jamais vraiment existées entre eux. Mais le père décide de venir voir le fils, et ils vont vivre un week end particulièrement incroyable, vu qu’ils vont se retrouver dans le corps l’un de l’autre. Le problème est que Bertrand est en pleine campagne électorale, et qu’Alexandre a prévu une virée surprise avec sa fiancée. Vous imaginez bien que les quiproquos vont aller bon train. Mais tout n’est pas si mal que cela pourrait sembler l’être puisque le père et le fils arrivent enfin à se comprendre, et que l’arrivée de la mère d’Alexandre sera prétexte à de nouvelles vagues de rires. Sans oublier l’arrivée d’une jeune journaliste politique bien en vogue, qui n’en ratera pas une pour montrer ce qu’elle sait faire pour son métier!
Tout cela se déroule à une vitesse incroyable. Vous riez de bon coeur, et déjà on vous offre une nouvelle occasion de vous amuser qui arrive dans la foulée. Il faut bien avouer que les deux personnages du père et du fils interprétés par Patrick Braoudé et Arthur Jugnot sont vraiment cocasses, et quelle belle occasion pour ces comédiens de montrer leur savoir faire. Dans cette série d’éloges, il ne faut surtout pas oublier Catherine Hosmalin, qui, certes, ne leur vole pas la vedette, mais que le public adore, et qui arrive à nous surprendre. Les autres comédiens sont tous au diapason : Flavié Péan, Julien Personnaz et Laurence Porteil.
La mise en scène co-signée David Roussel et Arthur Jugnot ne vous offrira aucun temps mort. Préparez vous à rire pendant 1h30.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, Onsortoupas.fr a eu la chance de rencontrer les deux principaux protagonistes :
Père ou Fils, c’est au Théâtre de la Renaissance, 20 blvd St Martin 75010 Paris
Il y a des personnes comme cela. On les admire et on a très envie de les rencontrer, parce qu’ils transpirent la sympathie, la gentillesse,la joie de vivre et Monsieur Lorànt Deutsch est de ceux là. Alors , mieux que le livre, le voir sur scène est un délice : dans ROMANESQUE à la salle Réjane du Théâtre de Paris:
Le livre Romanesque , ou la folle aventure de la langue française a été publié il y a un peu plus d’un an. une seconde édition, illustrée a rejoint la liste des œuvres de Lorànt Deutsch il y a quelques jours. Vous dire que vous allez apprendre bien des choses sur le français , tout en rigolant ne peut pas suffire. son seul en scène, mis en scène ( désolé si je fais un bis repetita) par celui que vous êtes nombreux à connaître pour son écriture ou ses talents d’acteur, Nicolas Lumbreras, est un moment délicieux. Il joue avec le public, qui réagit immédiatement.
C’est une gageure de transformer un livre en une pièce de théâtre, et c’est un pari réussi au delà de toutes espérances. J’ai passé une excellente soirée, et j’ai vraiment eu envie de vous en parler. Mais pourquoi moi? Le plus simple est quand même de leur laisser la parole. Voilà chose faite, avec une rencontre mémorable avec ces deux mecs bourrés de talent, comme vous allez en juger. Lorànt a bien de l’humour et sait comment ‘mettre en boite’ la personne qui l’interroge, surtout lorsque, comme moi, on fait une erreur malencontreuse sur le titre de son spectacle et de son livre et qu’on le transforme, comme vous allez l’entendre et le voir dans les minutes à venir :
J’espère que vous allez apprécier cette rencontre autant que moi, je vous l’ai livrée en intégralité. L’humour étant important. Même si je me dois d’avoir honte (Booh!) de ce que j’ai dit au départ, vous verrez que Lorànt a pris cela avec humour.
Le spectacle est à la hauteur de ce que vous entendrez et verrez dans cet entretien.
Ne le manquez surtout pas.
Succès oblige, il était prévu pour 2 représentations chaque semaine, les dimanche et lundi, et désormais, succès oblige, le théâtre de Paris a rajouté le mardi soir. Et il est programmé jusque fin décembre.
Les prix sont vraiment à portée de toutes les bourses. S’amuser et apprendre? c’est possible, et Lorànt et Nicolas vous en donnent la preuve.
Croyez moi sur parole, courrez réserver vos places au Théâtre de Paris. C’est quasiment complet à chaque représentation. Et c’est mérité. Voir une salle rire et participer au spectacle fait toujours plaisir. Vous l’avez compris, j’ai adoré! Merci Lorànt, merci Nicolas!
C’est du 26 Novembre au 5 janvier que vous allez pouvoir découvrir cet opéra rock à grand spectacle à Paris
Il était une fois un jeune prince appelé Siddhartha. Ayant perdu sa mère à sa naissance, il fut élevé par son père le Roi Suddodhanaet sa belle-mère. Les astrologues et devins de la cour lui prédisent un destin royal hors du commun peu après sa naissance. Mais un mystérieux ermite surgît alors de nulle part déclare que son chemin ne serait pas celui d’un roi, mais celui d’un guide pour l’humanité toute entière… Siddhartha grandit donc entre les quatre murs du palais, séquestré par son père qui souhaite le couper de tout ce qui le détournerait du destin royal qui lui fût prédit. Mais épris de découvertes du monde et des hommes, Siddhartha s’enfuit un soir pour aller explorer la vie hors des murs de sa prison dorée. Durant cette fugue il éprouve l’exaltation d’une liberté nouvelle, mais il fait aussi la douloureuse découverte de la pauvreté, de la souffrance, de la maladie et de la mort… ce qu’il n’avait pu s’imaginer jusqu’alors.
Face à la désobéissance et la rébellion de son fils, le roi oblige alors le prince à se marier, mettant ainsi un terme à ses rêves de liberté… Plusieurs années passent et le couple princier finit par avoir un fils. Mais Siddhartha sent une silencieuse blessure grandir au fond de son cœur : celle de son impuissance face à la souffrance de l’humanité… Malgré l’amour indéfectible qu’il a pour les siens, il décide une nuit de quitter le palais pour toujours et de suivre enfin sa quête insatiable de vérité sur la nature de l’Homme. Au terme d’un long cheminement spirituel, il finira par atteindre le point le plus élevé de la conscience humaine, et deviendra ainsi Bouddha. Tous ceux qui croiseront sa route verront le cours de leur destin changer de fond à jamais. Cet être à part, au regard de braise et au cœur infini, désintégrera tour à tour les «artifices » de leurs personnalités, afin qu’ils deviennent toujours plus vrais, toujours plus aimants…
Sur cette histoire, un producteur, David Clément-Bayard, qui a aussi écrit et composé les chansons, entouré d’Antoine Marcus , Philippe Barreau et de Fred Juarez pour le côté musique, un spectacle a été créé, dans une mise en scène et la scénographie de Magda Hadnagy. C’est Inca qui incarnera le prince tout au long de cette aventure entouré de 12 autres rôles importants et de la troupe de 11 chanteurs, danseurs.
Pour en savoir plus, quoi de mieux que rencontrer Inca, et voilà chose faite en exclusivité pour OnSortOuPas.fr, avec Guy Courthéoux
Toutes les photos : @ Philippe Fretault, photos réalisées lors du showcase
Quelques vidéos :
la bande annonce :
Rappelons que le spectacle se joue au Palais des Sport de la Porte de Versailles, désormais appelé Le Dôme de Paris
Vous avez été tellement nombreux à me demander des photos du premier soir, le 23 octobre, que voilà donc de nouvelles photos
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, vous aurez en prime 2 mix
La photo de l’affiche ce-dessus est signée Jean-Marie Périer
Ces deux concerts étaient vraiment exceptionnels, avec une salle qui vibrait à chaque chanson, avec des lumières et éclairages signés du maîtyre dans le genre : Jacques Rouveyrolis.
Voici la liste de tous les titres chantés en live:
Jusqu’à minuit
Te voici
Donne moi to amour
Le pénitencier
La plus belle pour aller danser
Oh Ma jolie Sarah
Irrésistiblement
Toute la musique que j’aime
Quelque chose de Tennesse
Par amour, Par pitié
Je te promets
La Maritza qui cloture la première partie
Cheveux au Vent
Sans pour sang , en duo avec David
Petit Rainbow
Bye Bye Leroy Brown,
Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes?,
Souvenirs, souvenirs,
Retiens la nuit,
Elle est terrible,
Gabrielle,
Noir c’est noir,
Je veux te graver dans ma vie,
Que je t’aime,
O Marie,
Toutes les photos et vidéos @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr