Cette oeuvre de Vincenzo Bellini n’est pas la plus célèbre de toutes celles qu’il a composées, Norma étant l’Opéra de référence pour de nombreux mélomanes, mais la découvrir sur scène est un rare bonheur.
Si vous pensiez ne pas connaître cet Opéra, il est plus que certain que vous connaissiez l’histoire de Roméo & Juliette. En conséquent inutile de vous décrire l’histoire, qui sur fond musical se fera en 2 actes sur la scène de l’Opéra Bastille.
La direction musicale est assurée avec une maitrise digne des plus grands par Speranza Scappucci qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris.
La mise en scène de Robert Carsen est comme toujours parfaite, avec Décors et costume de Michael Levine , mais comment pourrait-il en être autrement avec ce grand metteur en scène, que l’on attend d’ailleurs à nouveau à Paris en décembre pour une nouvelle reprise de CABARET, la comédie musicale qui ouvrira un nouvel endroit : Le Lido2Paris, sur les Champs Elysées.
Les chœurs, dirigés par Ching-Lien Wu sont importants pour cette oeuvre qui bénéficie d’une très belles distribution :
Il y a des personnes qui ne sont pas connues du grand public, mais qui méritent pourtant toute notre attention et tout notre respect, c’est la cas de Laurent Bentata qui dirige le Théâtre Mogador, et qui produit ou coproduit 2 spectacles actuellement à l’affiche : Le Roi lion (Mogador) et Les Producteurs (Théâtre de Paris)
Laurent nous parle des grands moments de la comédie musicale, des grands succès des 1/2 succès, voire des échecs qui ont jalonnés les productions comédies musicale dans ce qui est devenu le temple du musical : le Théâtre Mogador :
Quelques affiches des différents spectacles dont nous avons parlé
retrouvez les différents articles parus sur onsortoupas sur les comédies musicales :
Il y a des noms qui résonnent dans notre tête, comme inaccessibles ou lointains, qui nous font rêver, et c’est le cas de Machu Picchu, situé au Pérou, mais une expo va vous éviter bien des heures d’avion et de marche.
Pour quelques semaines, vous allez pouvoir voyager sans quitter Paris, et voir les plus beaux objets réunis pour une exposition à la Cité de L’Architecture et du Patrimoine , situé au Palais de Chaillot sur la Place du Trocadéro à Paris. Et en prime, vous allez aussi pouvoir survoler le site en Réalité Virtuelle, et je peux vous garantir que , ne serait-ce que pour cette expérience, vous aurez envie d’y retourner et d’en parler autour de vous.
Mais tout d’abord, que peut-on voir dans cette exposition sur plusieurs niveaux? Des objets, , nombreux, en or pour nous rappeler que cette civilisation a parcouru les siècles : De la civilisation Pré-Inca aux environs de 1200 and avant JC, puis, bien après, la puissance de l’Empire Inca, avec sur les rives du lac Titicaca, la fondation de Cusco et de son territoire. C’est dans les années 1400, vraisemblablement entre 1438 et 1471 que naquit la citadelle de Machu Picchu, qui s’étendra jusqu’en 1526 sur 900.000 km2 sur l’Equateur, La Colombie, le Chili et la Bolivie.. Ce sera le plus grand Empire de l’Amérique Précolombienne. Inutile de vous dire qu’il aurait été impossible de tout montrer, mais les objets exposés sont vraiment superbes :
Salle des Ors Musée Larco. Carole Fraresso
Quipu Inca, musée Larco, Lima
Bol mi-métallique cérémoniel en or et argent, Chimu, Musée Larco Lima
Trousseau funéraire Impérial chimu en or, Musée Larco Lima
ornements d’oreille illustrant l’oiseau guerrier Mochica, musée de Larco Lima
couronne montrant l’ancêtre divinisé aved des félins Musée Larco Lima
Coiffe frontale en or Mochica, Musée Larco, Lima
Masque funéraire Mochica, représentant le visage d’Ai Apaec, musée Larco, Lima
Gobelet cérémoniel illustrant le visage de l’ancêtre Naylamp, Musée larco Lima
Une rencontre avec Monsieur John Norma, , PDG de World Heritage Exhibitions, s’imposait, que ce ce Monsieur fut aussi à l’ogine de l’exposition Touthankhamon dont nous vions parlé sur ce site :
Autres objets avant des photos du site :
Parures deseigneurs vicus en cuivre doré, musée Larco Pérou @Carole Fraresso
Lanzon Chavin dans le Temple de Chavin de Huantar, Pérou
détail d’un espace rituel dans le temple de la Huaca de le Luna, Trujillo, Pérou
Ídolo (réplica) de Madera en el Complejo Arqueológico de Chan Chan
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Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
Machu Picchu @world heritage exhibitions
temple en brique d’adobe de la Huaca del Sol, Trujillo, Pérou @Sandro Vannini
Et pour cela en Réalité virtuelle, vous avez la possibilité, avant de quitter l’expo, juste après la boutique de vivre une expérience unique de Réaliuté Virtuelle, qui est absolument fantastique et que je vous laisse découvrir en compagnie de son Concepteur : Ari Bauer:
Mais rien ne remplace l’expérience :
Les côtés pratiques :
Ouvert tous les jours jusqu’au 4 Septembre, à la cité de l’architecture & du patrimoine, Palais de Challot, Place du trocadéro 75115 Paris
entrée par la Place du Trocadéro
ouvert tous les jours de 10.00 à 19.00, dernières entrées à 17h30
vente et réservation sur : www.expo-machupicchu.fr
Billeterie sur place de 10.00 à 18.00
TARIFS :
adultes :semaine : 22€
week end et jours fériés : 24€
enfants (4 à 14 ans) semaine 18€ et week end / jours fériés : 20€
mobilité réduite 20€ semaine et 22€ week end et jours fériés
audio guides 7€ Expérience en réalité virtuelle ( à réaliser absolument) rajouter 15€ par personne
Quelle aventure que celle des producteurs, qui fut d’abord un film réalisé par Mel Brooks, avant d’être une comédie musicale, puis un film sur la comédie musicale et arrivé en France tout auréolé de prix, puisque la comédie musicale a été plus primée que le célèbre HELLO DOLLY.
Ce que l’on peut dire de prime abord c’est IL FALLAIT OSER: Un producteur proche de la ruine imagine une arnaque à l’assurance en montant la pire comédie musicale, sur un scénario indigent, dirigée par le pire metteur en scène, avec un cast improbable…et surtout en faisant rire avec un personnage hitlérien qui élève des oiseaux sur une terrasse d’un immeuble newyorkais. Dans cette production française, rien ne manque, ni l’intelligence de l’adaptation, ni l’humour de Mel Brooks, ni l’extravagance du sujet. On rit énormément, et on se régale avec les numéros chantés et/ou dansés. C’est vraiment un spectacle exceptionnel et qu’il ne faut rater en aucun cas.
Avec de telles qualités, il fallait un entretien avec les producteurs. Ne lésinons pas, et partons à lé découverte des deux comédiens qui sont ces producteurs mis en valeur dans le titre
Entretien produit et réalisé par la production Guy Courthéoux /Onsortoupas, avec Benoit Cauden et Serge Postigo, ls 2 comédiens producteurs:
Et si vous ne comprenez pas mon charabia volontaire avec ces producteurs, regardez la vidéo ci dessous:
Les producteurs français de ce musical sont loin d’être ceux que vous verrez sur scène. Ils ont à leur actif la plupart des succès du Théâtre Mogador, comme GREASE, CATS, LE ROI LION, Mama MIA & CHICAGO, entre autres. Gage de succès et de plaisir du public. Ils ont réussi à donner envie au public français de découvrir la comédie musicale, alors qu’en France rares furent les productions qui ont connu un franc succés hormis Starmania, Roméo & Juliette, Notre Dame de Paris et quelques autres. Maintenant la comédie musicale a son temple avec Mogador, et il y a toujours plusieurs ‘musicals’ à l’affiche.
quelques photos du spectacle :
Pour Toutes Les Photos : Crédit / Copyright : Alessandro Pinna
Enorme succès outre Atlantique, voilà une série qui débarque en France en DVD, tout au moins pour la première saison.
Il fallait oser écrire sur la vie de Jésus Christ, il fallait oser tourner une série qui n’a pour l’instant que quelques saisons à son actif. Il y a certes un public pour tout ce qui concerne la religion, à n’en pas douter lorsqu’on écoute Jonathan Roumie, et il semble qu’il se soit énormément impliqué dans son rôle, qui semble lui coller à la peau: la rencontre était nécessaire pour mieux comprendre!
Jonathan Roumie, Shahar Isaac, Paras Patel, Elizabeth Tabish, Nick Shakoour font partie du casting. Attention, le premier épisode est ‘redoutable’, bien ennuyeux, mais cela s’arrange par la suite. Le DVD est disponibles ces jours-ci avec l’intégrale de la première saison, et comme vous avez pu l’attendre il y en a quelques unes qui vont suivre:
une découverte que j’ai pu voir il y a quelques jours à La Seine Musicale, et qui est en tous points remarquable:
Laissons Alexander Shelley en parler :
Un projet avec l’Orchestre fédéral des jeunes est un privilège pour un chef d’orchestre, car il apporte une énergie très particulière.
Le défi consiste à capter cette énergie et à la focaliser pour lui redonner ensuite libre cours et lui donner des ailes pour les concerts.
Il est également exceptionnel de découvrir le talent extraordinaire des jeunes danseurs du Bundesjugendballett. Ils représentent d’une part la longue tradition du ballet et sont d’autre part très contemporains. Avec leurs mouvements, ils nous montrent le 21e siècle.
Avec « Le Bourgeois Gentilhomme » de Molière, le maestro John Neumeier donne vie à des personnages parfaitement adaptés et originaux. Certains sont doux, romantiques, amoureux, d’autres sont anguleux, pleins de caractère ou même ridicules. Neumeier a ajouté avec génie tout un cosmos à la musique de la comédie, étroitement liée à Jean-Baptiste Lully et que l’on peut entendre ici dans la version du compositeur Richard Strauss.
Le « Trio » de Maurice Ravel prend également une nouvelle dimension dans notre concert. Le violoniste et chef d’orchestre – et mon bon ami – Yan Pascal Tortelier a créé une version orchestrale à laquelle, il ne manque rien. Je suis convaincu que Ravel l’aurait orchestré exactement de la même manière.
Et maintenant, le Bundesjugendballett va encore une fois catapulter cette œuvre dans le présent avec sa propre chorégraphie.
Travailler avec de jeunes artistes, surtout avec un tel talent, m’apporte personnellement beaucoup. A chaque répétition, l’art évolue, chaque personnalité se développe et je peux écouter et regarder, observer et encourager ce talent. Il ne cesse de s’améliorer. Il semble n’y avoir aucune limite vers le haut.
Ce fut un joli programme avec : La Valse de Maurice Ravel
Le Bourgeois Gentilhomme de Richard Strauss
suivi en deuxième partie de Les Joyeuses facéties de Till L’espiègle de Richard Strauss
Concerto a Moll pour violon, violoncelle et clavier de Maurice Ravel. Toujours l’orchestre seul pour débuter et ensuite 6 danseurs absolument fantastiques, tous jeunes:
Lormaigne Bockmühl
Justine Cramer
Lennard Giesenberg
Thomas Krähenbühl
et je garde toutefois les 2 ceux qui m’ont bouleversé par leur prestance :
Joao Vitor Santana
Mirabelle Seymour
photo Guy Courtheoux
photo Guy Courtheoux /onsortoupas, au centre : Joao Vitor Santana
photo : Guy Courtheoux/onsortoupas
Ce n’est pas tous les jours qu’on croise de tels talents, et si ces artistes reviennent se produire à Paris, soyez certain que je serai au rendez-vous.
Il n’y a eu que 6 représentations avec l’ensemble orchestral et 8 danseurs, ils ne furent que 6 à Paris
et les villes de Ludwigshafen, Essen, Berlin et Hambourg en Allemagne ainsi que Lille et Paris en France.
En souhaitant leur retour pour les applaudir à nouveau comme ils le méritent!
Orchestre Français des Jeunes John Neumeier, Chorégraphe et Intendant Kevin Haigen, Directeur artistique et Mise en scène Alexander Shelley, Direction musicale
Hamlet, Opéra en cinq actes d’Ambroise Thomas (1811-1896) sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Shakespeare, crée à l’Opéra Comique le 9 mars 1868 revient pour une série de représentations à la salle Favart.
l’Opéra Comique répare une injustice, rendre à Ambroise Thomas ce que nous lui devons. Et Hamlet le prince du Danemark porte des baskets et Ophélie des talons hauts. Rarement ces deux personnages ont été aussi bien interprétés.
Ambroise Thomas est bien oublié, l’auteur de Mignon et d’Hamlet fut pourtant reconnu par le public qui réclamait ses œuvres à l’affiche. Le Caïd en 1849 remporte un grand succès, en 1850 Ambroise Thomas rencontre Shakespeare avec Le songe d’une nuit d’été. Si Mignon est un triomphe, il sera dépassé par celui d’ Hamlet.
-Photo : Vincent PONTET
Avec ce Hamlet, le public est happé dés les premières minutes. Prés de l’orchestre, le prince Hamlet est spectateur du couronnement de son oncle Claudius qui succède à son frère. Le défunt roi est le père d’ Hamlet. Est-ce par esprit de famille que le nouveau roi épouse la mère d’ Hamlet, le reine Gertrude ? Entre la pièce de Shakespeare et le livret, il y a des différences. Ambroise Thomas a tonifié la partition d’Ophélie qui, avant la folie fatale tente d’aider son fiancé Hamlet. Cela est dû à la créatrice du rôle Christine Nilsson, d’origine suédoise. Ambroise Thomas consacre à Ophélie l’acte IV, une ballade suédoise la Willis au charme languissant et funèbre. Hamlet devient un drame romantique. Hamlet est hanté par le fantôme de son père et lui promet de le venger. Tout bascule, le destin mélange coupable et innocent. Hamlet est dans l’opéra couronné roi et non pas empoisonné par la pointe d’une épée. « Mon âme est dans la tombe. Hélas ! Et je suis Roi ! ».
Photos : Vincent PONTET
Cyril Teste nous offre une mise en scène inspirée, intelligente, tirant les personnages au pinacle. Tout nous séduit. Nous devons l’avouer, ici toutes nos réticences habituelles envers les costumes sont balayées par sa conception de mise en scène. Ce Hamlet est totalement dans notre monde, Ophélie est une jeune femme moderne, pétrie d’amour et de compassion. Hamlet porte des baskets et Ophélie des talons hauts, et nous les suivons pas à pas dans cette histoire qui est comme une spirale infernale qui les absorbe et les broie. Cyril Teste a pris possession de la scène de l’Opéra Comique.
Dés l’ouverture, lorsque Hamlet s’approche de l’orchestre nous assistons sur un écran devant nous à l’arrivée de Claudius et de Gertrude. La salle est allumée afin que nous puissions voir le cortège royal. Hamlet est spectateur au début, il est comme figée devant le spectre de son père, puis il deviendra metteur en scène de sa vengeance.
Des cameras suivront certains personnages dans les coulisses. Nous sommes au théâtre et les artisans de l’ombre, machinistes ou maquilleuse sont présents à l’image. Ici théâtre, opéra et cinéma se conjuguent pour une œuvre qui fait fi des étiquettes. La fluidité des changements de scènes et de décors ne laisse aucun temps mort.
Ambroise Thomas est un compositeur précis. Il aime les chanteurs et sait leur ménager des morceaux choisis. Sa partition est nuancée, poétique. Sa ligne mélodique et la souplesse de sa phrase musicale nous transportent. Il ne faut pas oublier que Thomas était un homme de son temps s’intéressant aux nouveaux instruments et il fut le premier à mettre le saxophone dans la fosse lyrique. Les solos de clarinette et de trombone donnent une nouvelle ampleur à l’orchestre. Nous sommes loin de l’académisme, on se doit de reconsidérer ce compositeur et sa musique élégante, précise, qui prouve sa puissance d’expression. Il y a bien sûr les moments attendus comme le monologue « Être ou ne pas être », ici le prince danois se livre à une introspection douloureuse, c’est une réflexion intime. Stéphane Degout est un baryton remarquable, alliant ses qualités de chanteur à celle de comédien, son Hamlet est douloureux, odieux dans sa froide détermination et pathétique dans sa dernière réplique. Ophélie est magnifiée par l’ interprétation de Sabine Devieilhe , belle soprano pour une Ophélie sensible et touchante. Laurent Alvaro, le terrible Claudius, et Jérôme Varnier, le spectre glaçant, nous confondent d’admiration.
Photo : Vincent PONTET
La direction musicale est assuré par Louis Langrée qui rend à l’œuvre ce mélange de poésie et de maîtrise technique qui caractérise le compositeur avec un orchestre remarquable. Hamlet est le spectacle lyrique à voir, sans plus attendre. Il est rare d’avoir sur une même production autant d’artistes de ce niveau exceptionnel.
Marie Laure Atinault
A l Opera Comique – Photo : Vincent PONTET
En plus du texte écrit par Marie Laure, je vais ajouter mon avis après avoir vu cette production. Outre la prestation hors norme de Sabine Devieilhe qui fut largement saluée , je dois reconnaître que la mise en scène, qui met la salle en valeur, et les interprètes en avant, est une réussite totale. Il faut saluer les talents conjugués de Cyril Teste, Ramy Fisher, Nicolas Doremus, Mehdi Toutain-Lopez qui font de cette production un MUST SEE. On ne peut pas dire que ce soit les airs connus qui font de cette production un chef d’oeuvre, vu qu’il n’y a pas d’air connu. Pourtant, malgré sa longueur ( 3h20 avec un petit entracte), on ne s’ennuie pas une seconde, ce qui est quand même une gageure.
Si vous en avez l’occasion, ne manquez pas de venir à l’Opéra Comique, il est certain que vous en le regretterez pas!
Guy Courthéoux
Hamlet
Direction musicale Louis Langrée
Mise en scène Cyril Teste
Décors Ramy Fischler
Costumes Isabelle Deffin
Conception Vidéo Nicolas Dorémus, Mehdi Toutain-Lopez
Cheffe de chant Marine Thoreau La Salle
Chef de chœur Joël Suhubiette
DISTRIBUTION
Hamlet : Stéphane Degout
Ophélie : Sabine Devieilhe
Claudius : Laurent Alvaro
Gertrude : Lucile Richardot
Laërte : Julien Behr
Le Spectre : Jérôme Varnier
Marcellus, 2ème Fossoyeur : Kevin Amiel
Horatio, 1er Fossoyeur : Yoann Dubruque
Polonius : Nicolas Legoux
Orchestre des Champs-Élysées
Nouvelle production Opéra Comique
Représentations les 24, 26, 28, janvier à 20.00, 30 à 15.00 et 1 & 3 février 20.00
L’oeuvre la plus célèbre de Jacques Offenbach revient sur une scène parisienne, et dans une version intégrale, que je ne connaissais pas
Offenbach est au sommet de sa gloire lorsqu’il écrit La Vie Parisienne. Sur un livret du duo Meilhac et Halévy, il compose une réjouissante ode aux plaisirs de la fête de son temps. Vous allez découvrir, tout comme je l’ai fait, avec délice la version originelle de La Vie parisienne telle qu’imaginée par son auteur en 1866. Récemment mis au jour, le matériel d’orchestre complet de l’orchestre du Palais-Royal contient la musique créée le soir de la première, ainsi que de précieuses indications d’exécution ajoutées alors que le compositeur est à la manœuvre. Deux actes nouveaux vous offrent des morceaux totalement inconnus. Le livret d’avant censure et des variantes oubliées offrent quant à eux un autre visage de certains des airs les plus célèbres. Une Vie parisienne inédite, mais qui conserve le charme et la présence des pages qui en ont fait la réputation.
Le succès est au rendez-vous vu l’ovation que lui réserve le public. La salle affichait totalement complet pour cette série de représentations. Une distribution exceptionnelle, des décors superbes, et surtout un orchestre dirigé par Romain Dumas. La version que nous connaissions tous durait environ 90 minutes, cette version ‘intégrale vous en offre 2h50 suivi d’ un entracte de 20 mns puis 100 minutes.
Parlons de la distribution : en alternance pour les rôles principaux
Jodie Devos / Florie Valiquette | Gabrielle Rodolphe Briand / Flannan Obé | Gardefeu Laurent Deleuil / Marc Mauillon | Bobinet Marc Labonnette / Franck Leguérinel | Le Baron Sandrine Buendia / Marion Grange | La Baronne Aude Extrémo / Eléonore Pancrazi | Métella Damien Bigourdan / Eric Huchet | Le Brésilien / Gontran / Frick Philippe Estèphe / Laurent Kubla | Urbain / Alfred Elena Galitskaya | Pauline Louise Pingeot | Clara Marie Kalinine | Bertha Ingrid Perruche | Madame de Quimper-Karadec Carl Ghazarossian | Joseph / Alphonse / Prosper Caroline Meng | Madame de Folle-Verdure
Je ne peux pas décerner une mention spéciale à qui que ce soit, vu que tous furent absolument époustouflants, et que tous ne méritent que des superlatifs : Christian Lacroix a mis le cœur à l’ouvrage, vu qu’il met en scène, après avoir créé les décors et les costumes. Deux collaborateurs l’ont aidé dans ces tâches : Laurent Delvert & Romain Gilbert. Glyslein Lefever assure la chorégraphie, et les danseurs et danseuses auraient mérité leur part des louanges malheureusement je n’ai pas pu noter leurs noms.
Quoi qu’il en soit si vous aimez l’opérette, ou l’opéra bouffe, que Monsieur Offenbach ne vous laisse pas indifférent, ne manquez pas cette série de représentation. Je ne peux qu’espérer que Le TCE va reprendre ce spectacles dans les saisons à venir. Pour ceux qui n’ont pas eu ma chance de découvrir ce spectacle il y aura une représentation en audiodescription avec Accès Culture dimanche 2 janvier 2022
LA VIE PARISIENNE – Photo : Vincent PONTET
LA VIE PARISIENNE – Photo : Vincent PONTET
Voilà les dates restantes à ce jour :
DIMANCHE26 décembre 17H00
LUNDI27 décembre 19H30
MARDI28 décembre 19H30
MERCREDI29 décembre 19H30
JEUDI30 décembre 19H30
VENDREDI31 décembre 19H30
DIMANCHE2 janvier 17H00
MARDI4 janvier1 9H30
MERCREDI5 janvier 19H30
JEUDI6 janvier 19H30
VENDREDI7 janvier 19H30
SAMEDI8 janvier 19H30
DIMANCHE9 janvier 17H00
Prix des places
CŒUR ORCH.110 €CAT. 195 €CAT. 278 €
CAT. 360 €CAT. 440 €CAT. 515 €
CAT. 65 €
CAT. 4 : visibilité réduite CAT. 5 : visibilité très réduite / en vente aux caisses et en ligne CAT. 6 : sans visibilité / en vente aux caisses 1h avant le spectacle
Les superlatifs ne suffisent pas pour dire tout le bien du WEST SIDE STORY que nous propose Monsieur Steven Spielberg; Des comédiens formidables, qui chantent et dansent avec un naturel incroyable, une direction musicale de Gustavo Dudamel plus que réussie. Le mot chef d’oeuvre est trop léger pour qualifier cette nouvelle adaptation de cette oeuvre musicale créée à Broadway en 1957 et adaptée au cinéma en 1961 par Robert Wise et Jerome Robbins.
L’action de ce nouveau film se déroule durant l’été 1957 dans les rues des quartiers adjacents de l’Upper West Side, Lincoln Square et San Juan Hill, qui englobent la zone située à l’ouest de Broadway, de la 60e Rue Ouest à la 70e Rue Ouest, jusqu’à la limite de la ville, au niveau du fleuve Hudson. Au début des années 1950, Robert Moses, le commissaire aux travaux publics de la ville de New York, a fait raser toute cette zone pour construire, entre autres, le Lincoln Center for the Performing Arts et la Fordham University. On a l’impression d’être dans un grand terrain vague, avec décombres, immeubles quasi démolis, où deux camps s’affrontent :les Sharks (les latinoaméricains) et les Jets.
Lors d’un bal où les deux camps qui se haïssent sont présents, Maria (portoricaine) interprétée par Rachel Zegler tombe amoureuse de Tony, Ansel Elgort, qui vient de sortir de prison. Mais cet amour naissant est trop difficile vu que les 2 sont dans des camps opposés. Pourtant un terrain d’entente existe, vu que Tony vit chez Valentina, la pharmacienne ( Rita Moreno) . Mais on le sait, la haine entre les 2 chefs de camps est inexorable. Inutile de vous raconter le film. Il y a des scènes qui resteront inoubliables. Celle du bal, évidemment, et celle qui se danse dans les rues de New York, qui marquera à tout jamais, avec AMERICA, que Steven Spielberg a réussie au delà de toute attente. Rien à redire sur Somewhere et autres titres célèbres. On vibre totalement, on chante presque avec eux, et les principaux protagonistes, Ansel Elgort, Rachel Zegler et Rita Moreno sont parfaits en tous points.
Ariana DeBose/Anita in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.
Ariana DeBose /Anita &David Alvarez/Bernardo in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.
Certes je suis un fan de comédies musicales, et j’avais adoré la version 1961, mais là je suis comblé bien au delà de toutes mes espérances; seul un génie du cinéma pouvait faire renaître cette histoire, qui n’est pas sans rappeler Roméo & Juliette, et nous donner une version 2021 parfaite en tous points. Ne manquez pas l’occasion de vibrer, de chanter, d’avoir la chair de poule, voire même de pleurer. De tels sentiments nous honorent . Nous ne pouvons que chanter les louanges à Monsieur Spielber. West Side Story est certainement les plus grand film de 2021, si ce n’est de la décennie, et restera un chef d’oeuvre éternel.
Mike Faist / Riff in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo courtesy of 20th Century Studios. All Rights Reserved.
Ansel Elgort /Tony in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo courtesy of 20th Century Studios. All Rights Reserved.
Ansel Elgort /Tony & Rachel Zegler /Maria in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.
Dois je rajouter que je vais retourner plusieurs fois voir ce film qui mérite grand écran ( Imax) ou Salle Dolby (Pathé Beaugrenelle), le son et l’image étant plus qu’importants!