J’avais découvert cet humoriste avec son premier spectacle, COMING OUT, il y a quelques années. Un spectacle hilarant et qui, contrairement à ce que son titre nous laisse penser, ne parle pas du tout d’un coming out gay. Loin s’en faut.
Vous pouvez découvrir ce dont il est question avec un entretien avec cet humoriste :
Alors, lorsqu’on m’a signifiés que Mehdi revenait avec un nouveau spectacle au studio des Champs Elysées, je n’ai pas hésité une seconde pour aller l’applaudir
Cette fois le titre laisse perplexe. De quoi va-t-il nous parler? Même si je sais exactement de quoi il parle, vu que j’ai vu son nouveau spectacle dans une salle comble et qui riait du début à la fin!
C’est l’histoire d’un homme croyant, tiraillé entre ses origines musulmanes, sa conversion au catholicisme et une part d’athéisme naissante, confronté à l’impossibilité de concevoir un enfant avec sa femme. Une réflexion poignante sur la masculinité, les injonctions sociales et le poids des traditions, portée par une parole où l’humour affleure, même au cœur de la fragilité.
Après le succès de « Coming-out » nommé aux Molières du meilleur seul en scène, Mehdi Djaadi revient explorer une nouvelle zone de silence : l’infertilité masculine.
Le plus simple est quand même de lui laisser la parole:
Auteur : Mehdi DJAADI Metteur en scène : Thibault EVRARD
Représentations parisiennes les Mercredis et Jeudi à 19.00
Une pièce qui est une sorte d’OVNI dans le monde du théâtre, et qui ne manque pas d’intérêt, ni de piment, que ce soit dans l’écriture ou dans l’interprétation.
Sous le soleil brûlant d’un Hollywood des années 50, Jack Morrison, jeune homme rêveur et charismatique, travaille en tant que mécanicien dans le garage de son père, Bob.
À ses côtés, Maggie, secrétaire douce, et Marcus, jeune mécanicien black, très pote avec Marcus
Jack, lui, n’a pourtant qu’un rêve : celui de devenir acteur et appartenir à ce monde du cinéma, alors en plein essor. Lorsqu’un jour, il déniche une annonce pour un casting dans le journal, c’est décidé : le rôle sera pour lui. Jack ne sait pourtant pas que le garage de son père est au bord de la fermeture et que celui-ci ne parvient plus à rembourser l’argent qu’il doit à Andréa Russo, un louche homme d’affaires…
Entretien avec l’auteur/ comédienne (Marie Reignier) et le comédien principal : Dorian Pla-Moreaux
DU 4 SEPTEMBRE AU 26 OCTOBRE 2025
AU STUDIO HÉBERTOT 78 bis Boulevard des Batignolles – 75017 Paris jeu / ven / sam à 21h
Un couple, Adam et Caroline (Isabelle Gélinas & Gérard Darmon) reçoit un de leurs amis très poche à dîner. Au départ de ce dernier Adam fait une crise de jalousie à sa femme et ils entendent du bruit dans leur maison. C’est Vincent, leur ami ( Stéphan Wojtowicz) qui a une panne de voiture. Je m’arrête là, pour ne pas dévoiler la suite.
La pièce signée Hadrien Raccah et mise en scène par Serge Postigo, ne peut pas se raconter plus avant. Il n’est pas possible d’en dire plus, même si le sujet semble bien mince raconté ainsi. Sachez toutefois que les rebondissements vont se succéder, et que les surprises ne manqueront pas. On est loin toutefois des comédies légères ou de boulevard auquel le théâtre des Nouveautés nous avait habitués. Le talent des comédiens est indéniable qui vous fera passer une excellente soirée. Les applaudissements dans la salle ne manquent pas avant que le rideau ne tombe et c’est quand même là que l’on juge de la qualité (ou non) d’une pièce.
On ne peut pas dire que les comédiens jouent dans la tranquillité, loin s’en faut, qui font tous une vraie performance, et ils savent nous amener là où l’auteur a choisi de nous diriger. On va de surprise en surprise sans que le tout soit surjoué, et c’est ainsi que je me suis laissé entraîner là où l’auteur avait envie que l’on aille, et la salle était unanime .
Crédit photos : Cyril Bruneau
Un château de cartes , c’au Théâtre des Nouveautés, 24 boulevard Poissonnière à Paris
représentations du mardi au vendredi à 21.00, le samedi à 16h30 et 21.00, et le dimanche à 16.00.
Une adaptation bien réussie de PETITE MISERES DE LA VIE COINJUGALE de Balzac, adaptée pour la scène par Pierre-Olivier Mornas, qui se joue depuis le 28 Aooût au Poche Montparnasse.
La femme pleine de foi en celui qu’elle aime est une fantaisie de romancier. Pour toute Caroline qui n’est ni Hollandaise, ni Anglaise, ni Belge,ni d’aucun pays marécageux, l’amour est un prétexte à souffrance. Dès qu’un homme aimé s’absente, la Caroline imagine qu’il court à quelque bonheur tout prêt. Tous ceux qui possèdent des trésors craignent les voleurs. Sous ce rapport, les femmes dotent les hommes de facultés surhumaines. La peur agrandit tout, elle dilate les yeux, le cœur : elle rend une femme insensée. Où va monsieur ? Que fait monsieur ? Pourquoi me quitte-t-il ? Pourquoi ne m’emmène-t-il pas ? Ces quatre questions sont les quatre points cardinaux de la rose des soupçons, et régissent la mer orageuse des soliloques. » Honoré de BALZAC
Petites misères de la vie conjugale de Balzac, filage Théâtre de Poche-Montparnasse
Petites misères de la vie conjugale de Balzac, filage Théâtre de Poche-Montparnasse
Une adaptation souriante de Pierre-Olivier Mornas, que l’on retrouve en compagnie d’Alice d’Arceaux, devant la caméra de Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
Représentations du mardi au samedi à 19h00 et le dimanche à 15.00
75 blvd du Montparnasse paris
réservations : 01 45 44 50 21 ou www.thearedepoche-montparnasse.com
Petites misères de la vie conjugale de Balzac, filage Théâtre de Poche-Montparnasse Adaptation et mise en scène de Pierre-Olivier Mornas avec Alice D’Arceaux et Pierre-Olivier Mornas
Petites misères de la vie conjugale de Balzac, filage Théâtre de Poche-Montparnasse Adaptation et mise en scène de Pierre-Olivier Mornas avec Alice D’Arceaux et Pierre-Olivier Mornas
Petites misères de la vie conjugale de Balzac, filage Théâtre de Poche-Montparnasse Adaptation et mise en scène de Pierre-Olivier Mornas avec Alice D’Arceaux et Pierre-Olivier Mornas
Zize est de retour, et va nous parler avec ses mots à elle, et son accent de Marseille de la Ménopause: le résultat, des éclats de rire pendant 90 minutes…
Je n’ai pas découvert Zize hier, je l’avais vue chez Michou, mon grand et regretté ami, mais aussi interviewé il y a quelques années, avant un spectacle, sous l’apparence de son prénom à l’état civil. Je l’avais vue dans des spectacles très drôles, à la Comédie Caumartin ou en tout petit comité pour présenter un nouveau spectacle. Hier soir, dans une salle comble, j’ai ri pendant toute la durée du spectacle; et je peux dire que c’est vraiment quelque chose de rare et qui fait du bien
Pour tout vous avouer, je le recommande depuis hier à tous ceux que je croise, et il est certain que je retournerai la voir pendant cette série de représentations.
De quoi parle ce IRREZIZETIBLE? Voilà la femme qui passe le cap de la cinquantaine, et qui découvre la ménopause. Elle ne nous cache rien, et surtout pas les frasques de son mari qui a une relation avec une jeune toute pimpante et qui se sert de ces petits cachets bleus stimulants qu’on ne trouve qu’en pharmacie. Mais elle n’est pas la « vieille branchée qui sèche », loin s’en faut. On parlera aussi d’un de ses fils. Et c’est tellement bien écrit, bien interprété, qu’on rit à gorge déployée, et ce dès les premières secondes, et on ne s’arrête que lorsque le rideau tombe définitivement… Elle vient même faire un tour dans la salle, au milieu du spectacle et accroche quelques amis ou inconnus.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas ri autant, et pourtant vous vous doutez bien qu’avec le nombre de spectacles que je vois chaque année, les occasions ne manquent pas.
Tout était prêt pour une courte rencontre à l’issue du spectacle, rencontre qui sera filmée et que je vous laisse découvrir:
Cela aurait du être l’évènement en Septembre 2020 : CARMEN au Stade de France, mais le spectacle n’a jamais eu lieu
Le décès de la cantatrice qui nous a été annoncé ce jour, me le fait d’autant regretter.
En fait l’avantage de Carmen sur tous les autres opéras du répertoire, c’est que tout le monde en connait les airs : Toréador, La Habanera, Bohémienne, L’amour est Enfant de Bohême, parmi d’autres.
Ce soir là, aurait du être l’occasion de les redécouvrir avec des voix magiques, comme celles de Béatrice Uria Monzon (Carmen) Roberto Alagna (Don José) ou Aleksandra Kurzak (Micaela). Je ne vais pas vous donner toute la liste des personnes sur scènes, 300 personnes , ce n’est pas rien, chanteurs, danseurs, choeurs, orchestre… N’oublions pas toutefois l’empereur des lumières : Jacques Rouveyrollis, quinous aurait gratifié d’ effets incroyables. Et surtout la direction musicale de Giorgio Croci.
Roberto ALAGNA
L’Opéra de Georges Bizet est un des plus joué de par le monde, et certainement le plus joué en France et la mise en scène aurait été signée Charles Roubaud, qui avait déjà œuvré dans le Stade de France avec Nabucco en 2008 et Aïda en 2010. On nous parle de scène frontale contrairement à ce qui s’était fait auparavant.
Aleksandra-KURZAK
Ecoutons Roberto Alagna et Béatrice Uria-Monzon lors des entretiens de présentation : La première vidéo est une exclusivité pour Onsortoupas. Même si elle est courte, se retrouver aux côtés de ce personnage est un insigne honneur:
Les deux autres entretiens suivants ont été filmés lorsque les deux interprètes se trouvaient devant un petit parterre :
Cela vous fait quel effet de vous retrouver devant un tel nombre de spectateurs:
Un parcours qui impressionne?
Un entretien exclusif avec Béatrice Uria Monzon
Et un autre entretien avec le metteur en scène Charles Roubaud : ( désolé mais difficile de demander à certains à côté de nous, de se taire….)
La bande annonce :
Vibrant hommage à cette fabuleuse voix qui s’est éteinte ce samedi 19 Juillet, et toute l’équipe d’Onsortoupas, et plus particulièrement Marie Laure Atinault et moi même, adressons nos condoléances à la famille et aux proches de cette grande artiste.
Une histoire que peu de nous connaissent vraiment, celle d’une reine du music hall, Joséphine Baker.
En 1969, elle a tout perdu, sa fortune, son château, et quasiment sa célébrité. Mais c’est sans compter sur Jean Claude Brialy qui est alors au début de sa carrière. Le cinéma français le découvre, et Jean-Claude se fait un devoir d’aider cette grande Dame et veut la voir remonter sur scène>. C’est pour cela qu’il rachète un cabaret : LA GOULUE.
Mais alors que Paris voit révolution culturelle et révolution historique il va falloir que ces 2 personnes fassent beaucoup d’efforts pour s’en sortir. La pièce raconte une histoire vraie que peu de personnes connaissent ou ont vécus. Ils vont en franchir des obstacles. En fait l’histoire n’avait jamais été racontée. On se souvient se Joséphine Baker grande star du music hall de l’après guerre et de son retour sur la scène de Bobino.
J’ai vibré à cette histoire superbement racontée et mise en scène par Coralie Baroux sur un texte co-signé Clair Jazz zt Franck Le Hen.
Retrouver Franck devant notre caméra est toujours un plaisir et je n’allais pas me le refuser :
N’hésitez pas une seconde, ce spectacle c’est une heure et demie de bonheur
C’est actuellement tous les samedis à 17h00 au Théâtre de Passy:
Mur Mure… Les murs ont des oreilles, et un cœur et l’amour est de l’autre côté de la cloison !
Machine est une pianiste de talent. Enfin chez elle, elle va pouvoir se concentrer sur son concours de piano. Elle a décidé de prendre en main sa vie. Malgré sa grande sœur qui ne la pense pas capable d’être indépendante, de son mentor et professeur de musique pour qui elle est une éternelle élève. Bien sûr le loyer est étrangement faible, même si le studio n’est pas un palace. Une fois seule, enfin débarrassée de son envahissante sœur, elle s’installe dans son nouveau royaume. Mais des bruits terribles, un tableau qui tourne, et une ambiance de manoir hanté, résonnent. Elle est vite terrorisée. Elle prend sur elle, elle ne veut pas donner raison aux oiseaux de mauvaises augures qui ont prédit qu’elle est incapable de vivre seule. A nous deux le fantôme…Très vite, elle comprend que de l’autre côté du mur vit un ours mal léché, et ce n’est pas rien de le dire. Inventeur de génie, Machin veut une tranquillité absolue pour créer. Après une guerre d’usure des deux locataires, un badinage cloisonné va s’établir entre l’hyper timide et le misanthrope acariâtre. Ils ont tous les deux beaucoup de points communs, ils sont un peu des OVNIS du monde moderne, ils n’aiment pas les réseaux sociaux, ils fuient un peu une société trop bruyante. Petit à petit, une liaison sans contact les lie, ils ne veulent pas se voir, la puissance de leur voix, de leur imagination cimentent une histoire d’amour. La sœur de Machine est une amoureuse insatisfaite, l’ami souffre-douleur de Machin n’est pas un Don Juan, ils sont les confidents de cette relation mitoyennes hors du commun.
Jérémie Lippmann a choisi un décor mobile, un plateau tournant qui permet d’être dans l’un ou l’autre appartement. Le dispositif de Jacques Gabel insuffle un rythme soutenu. Boris Terral est à la fois le pygmalion détestable de Machine, et le rendez-vous malheureux de notre jolie pianiste. Il est très drôle et diablement séduisant.
La comédie de Lilou Fogli est adaptée du film Un peu, beaucoup, aveuglément réalisé par Clovis Cornillac en 2015. Le passage sur scène est une réussite totale. Laurence Arné est absolument délicieuse, tendre et charmante. Clovis Cornillac aime beaucoup composer l’ours mal léché et atrabilaire. Lilou Flogli, Arnaud Maillard et Boris Terral sont épatants. Cette comédie romantique fait du bien, la fin est attendue, le public n’aurait pas aimé qu’il en soit autrement. On en ressort le cœur repeint en rose, et heureux.
Marie Laure Atinault, avec la (petite) collaboration de Guy Courthéoux
Mur Mure De Lilou Fogli Mise en scène de Jérémie Lippmann Décors : Jacques Gabel Lumières : Jean-Pascal Pracht Avec Clovis Cornillac, Laurence Arné, Lilou Fogli, Arnaud Maillard et Boris Terral
Théâtre de La Michodiére
Représentations :
Du mercredi au vendredi à 20h Le samedi à 16h30 et 20h30 Le dimanche à 15h
William Arribart vous invite, avec vos enfants pour un voyage musical et magique dans l’Ile des Rêves, qui se joue actuellement au 13éme Art, place d’Italie à Paris, avant de poursuivre sa tournée dans toute la France.
C’est sur un texte écrit et mis en scène par Samuel Bousard, et des musiques de Simon Orlando que les comédiens jouent avec des décors changeants, sur une île imaginaire conçue par William Arribart. On nous promet un « musical magique familial, et on tient ses promesses. Si les adultes vont apprécier, les plus jeunes vont adorer. Le spectacle doit pouvoir se joue dans des théâtres aux capacités différentes, on comprend aisément que les décors peuvent être bouleversés en quelques secondes. Les comédiens endossent souvent plusieurs rôles, et il faut donc saluer les performances de tous, . William Arribart, mais aussi Valentin Davy, Chloé Roy, Tiffany Leonard, Mathieu Girard et Rozenn Simonet. Les chansons ont été composées par Simon Orlandi sur des paroles de Pauline Ho Van, sans oublier les costumes créés par Vanessa Vierne.
Pour vous donner une idée de ce que vous pouvez découvrir dans ce spectacle, 2 des protagonistes, William et Tiffany sont venus devant note caméra pour nous en parler :
Et voici quelques photos pour vous donner un tout petit aperçu de ce que vous allez découvrir:
Toutes les photos : @ Benjamin Corrichon
les dates Parisiennes : jusqu’au 27 avril, du mardi au samedi à 15h00 et dimanche à 16h30
Pris des places de 25€ à 49€ réservations : 01 48 28 53 53 et www.le13emeart.com
Ah! Que voilà un drôle de titre…cette comédie , en musique avec 5 interprètes ( 6 si on compte le voix off de Nelson Monfort) est quasi inclassable et, rassurez-vous n’est absolument pas axée sur une religion ou une autre ..
Le sujet, tel que nous l’indique le flyer :
Alarmé par la violence des humains, Dieu rassemble 5 de ses meilleurs anges afin qu’il éradiquent définitivement La Guerre. Ces 5 anges inventent donc un moyen de pacifier les corps et les cœurs. Ce sera LE SPORT! Alors cette invention va-t-elle révolutionner le monde? Vous le saurez en vous rendant au GRAND POINT VIRGULE, un mercredi à 19h30 et ce jusqu’au 30 Avril.
Une rencontre avec deux comédiens, mais plus encore s’imposait ; En effet Alexis Chevalier endosse trois charges : co-écriture, mise en scène, et comédien. Et Marguerite Kloeckner est co auteur(trice) et comédienne, aux côtés des 3 autres protagonistes : Thibault Truffert, Sybille de Montigny (en alternance avec Sophie Deforge) et Grégoire Roqueplo.
quelques photos de ce spectacle qui n’est pas long ( moins de 85 minutes):