C’est sur la scène du Théâtre Montparnasse qu’ont été décernés les 3 Brigadiers 2017 le 21 Février 2018, une salle où de nombreux artistes se sont retrouvés.
Danielle Mathieu-Bouillon et Stéphane Hillel
Danielle Mathieu-Bouillon et Stéphane Hillel
Danielle Mathieu-Bouillon et Stéphane Hillel
Les lauréats : Dominique Valadié pour son rôle dans Au but de Thomas Bernard, présenté au Poche Montparnasse
Danielle Mathieu-Bouillon et Dominique Valadié
Brigadier d’honneur pour André Dussolier pour Novecento
André Dussolier
Voici une anecdote croustillante que nous raconte André Dussolier, sur un texte de Roland Dubillard qui parle d’une actrice ultra célèbre de l’époque : Sarah Bernard:
Et enfin pour la première fois un Brigadier pour un théâtre, le Poche Montparnasse dirigé de main de maître par Philippe Tesson:
Danielle Mathieu-Bouillon et Philippe Tesson
Toutes les photos et Vidéos : @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr Droits réservés
Cette année encore un beau programme pour cette Nuit de la Déprime, dont la marraine était Petula Clark.
Outre la géniale Petula, nombre de vedettes ou stars se retrouvaient dans les coulisses et sur scène. Vous pouviez y croiser Liane Foly, Juliette, Jean-Marie Bigard, Amaury Vassily, Enrico Macias, Gérard Lenorman ou Jean-Luc Lahaye, et bien d’autres encore.
Un duo de choc, un spectacle hilarant, deux comédiens-danseurs exceptionnels pour un spectacle à ne pas manquer.
Deux êtres, deux mecs, se cherchent, se jaugent, se provoquent, s’affrontent, se désirent, se rejettent, s’unissent tout cela dans les vestiaires d’une salle de sport. « Un Poyo Rojo », c’est une expérience sensorielle étonnante : compétition sportive, combat de coqs, danse, théâtre, acrobatie, percussion, clown… ? Un peu tout ça à la fois ! A partir du mouvement, de l’action, et sans un mot prononcé, ils proposent, avec humour et une énergie intense, d’expérimenter les différentes façons d’entrer en contact et de créer une relation. C’est une véritable prouesse, une performance que nous offrent les deux personnages sur la scène, Luciano Rosso et Alfonso Baron. Une 1/2 heure avant que le spectacle ne commence, ils sont déjà sur la scène, et font du sport, comme dans toute salle de sport, ne se préoccupant nullement l’en de l’autre, et ce pendant encore le 1er tiers de la représentation. Tout bascule alors, exit le sport, voilà les jeux de l’amour et de l’humour qui vont déferler et la salle va se plier de rire jusqu’à la fin du spectacle.
Il ne fallait pas une raison supplémentaire pour rencontrer ces deux personnages hauts en couleur, natifs d’Argentine, qui vivent depuis peu à Paris, et qui ont appris la langue de Molière depuis leur arrivée dans la capitale. Le spectacle a déjà fait le tour du monde ou peu s’en faut, ce qui est un des gros avantages d’un spectacle sans parole, sauf lors des saluts. En restez bien jusqu’au dernier moment, parce que certains soirs la salle aura un bonus préparé spécialement par Luciano, et qui vaut son pesant d’or. Lorsque je dis qu’ils sont 2, en fait ils sont 2 plus une radio, radio en direct, ce qui fait que personne ne verra le spectacle 2 fois, les aléas du direct offrant libre cours à leurs mimiques. C’est drôle, tendre, légèrement homo-érotique, mais largement visible par tout le monde. On peut tout faire avec le rire, et en voici la meilleure preuve avec une mise en scène ultra efficace de Hermès Gaido et une chorégraphie signée : Luciano Rosso et Nicolas Poggi.
Entretien exclusif avec Luciano Rosso et Alfonso Baron, par Guy Courthéoux :
N’hésitez pas, Un Poyo Rojo, c’est au Théâtre Antoine, du mercredi au samedi à 19.00
Un bonheur de découvrir cette pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre qui se déroule à Paris pendant l’occupation.
Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Joseph Haffmann ( Alexandre Bonstein) propose à son employé Pierre Vigneau (Gregori Baquet) de lui confier sa bijouterie, s’il accepte de le cacher en attendant que la situation s’améliore. Pierre et sa femme (Julie Cavanna) vont devoir prendre une décision, mais celle-ci sera assujettie à une condition pour le moins incroyable, qui vous sera révélée dans les premières minutes de la pièce. Pierre prendra-t-il le risque d’héberger clandestinement son « ancien » patron dans les murs de la boutique ? Difficile de vous en dévoiler plus , si ce n est qu’il y a de fortes probabilités que cela se termine de manière pour le moins inattendue.
Un très beau texte, des comédiens vraiment formidables qui ont reçu une véritable ovation le soir où j’ai applaudi à tout rompre cette magnifique pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, sur un des épisodes les plus douloureux du siècle dernier. La mise en scène est subtile, qui n’hésite pas à offrir une bonne dose d’humour alors qu’on ne s’y attend pas. Certes on est loin de la comédie, et pourtant il y a des moments comiques, des moments de tendresse, et on est pris par le jeu des comédiens, par les sujets abordés, comme la stérilité, alors qu’on rêve d’avoir en enfant et qu’on est prêt à tout pour réaliser son rêve. Outre les comédiens cités ci dessus (avec, en alternance Charles Delaure dans le rôle de Pierre Vigneau), deux autres comédiens arrivent sur scène dans la deuxième partie, qui est un curieux repas, avec des invités auxquels on ne s’attend pas : Franck Desmedt et en alternance Charlotte Matzneff ou Salomé Villiers.
Il y a des soirs comme hier lorsque j’ai applaudi cette pièce où on se sent heureux d’aller au théâtre, croyez moi sur parole, ne manquez pas ce ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse.
Photos : @ Evelyne Desaux
Du Mardi au Samedi à 21h00, et le dimanche à 15h00
Places 18€ et 32 €, pour les moins de 26 ans: 10€ en fonction des places disponibles
Connaissez vous la ‘Familie Flöz’ ? C’est le moment ou jamais de faire leur connaissance, et vous ne le regretterez pas!
A l’Hotel Paradiso, le chemin vers le ciel fait traverser l’enfer, des événements fantasques se produisent dans cet hôtel en montagne qui jouit d’une longue tradition respectable et ménagée avec difficulté par la mère de la famille qui vit seule depuis le décès de son mari. C’est un hôtel quatre étoiles dont la source d’eau minérale soulagerait toutes les souffrances psychiques et physiques. Pourtant, tout n’est pas rose ici. Le fils de la maison rêve du grand amour pendant qu’il mène une lutte acharnée à mort contre sa soeur pour devenir directeur de l’hôtel. La bonne vole les biens aux clients et ce ne sont pas seulement les moitiés de porc que le cuisinier débite à la scie…L’arrivée de clients, de toutes sortes donne à chaque fois l’occasion de nous offrir des gags qui nous réjouissent.
Dans Hotel Paradiso, la succession de péripéties rocambolesques, la précision des gestes et de la bande-son donnent vie et poésie à cette tribu mi-humaine mi-marionnette. Il faut dire qu’il se passe des choses étranges à l’Hotel Paradiso de la Familie Flöz.. Sans parole mais si expressive, c’est une comédie unique d’un nouveau genre. Le collectif de mime berlinois Familie Flöz nous entraîne dans son univers où se mêlent danse, acrobatie et clown. La Familie Flöz débarque en France avec Hotel Paradiso, l’un des chef-d’oeuvre les plus mordants et délirants de la compagnie. Vous croyez qu’une quinzaine de personnes se produisent devant vous? Restez sur vos gardes, et vous verrez au final qu’ils sont moins nombreux que vous ne le pensiez.
Ce spectacle est vraiment très drôle, de bout en bout. La salle se réjouit de toutes les péripéties, des arrivées des clients, et surtout de ce qui se déroule dans la cuisine. C’est à la fois de la pure poésie et du burlesque, avec un soupçon de fantastique et de cruauté, qui font qu’on se régale de bout en bout. Les rires fusent, les spectateurs sont conquis. Moi aussi ! Les spectacles de la Familie Flöz ont fait le tour du monde, et sans aucun doute nous les reverrons dans leurs autres créations à Paris. Sur scène : Anna Kistel ou Marina Rodriguez Llorente, Sebastian Kautz, Daniel Matheus, Nicolas Witte
Hotel Paradiso, c’est à Bobino, rue de la Gaité,
Du mardi au samedi à 19h00, et les dimanches à 16h30, jusqu’au 4 Février
Tout le monde se souvient du film, ou tout au moins du titre phare chanté et dansé par Gene Kelly et nombre d’entre nous avaient vu ce musical au Châtelet en 2015!
L’histoire se déroule à Hollywood, à la fin de l’ère du cinéma muet. Don Lockwood (Dan Burton) est devenu une star du cinéma muet. Lina Lamont, (Emma Kate Nelson) son insipide et antipathique partenaire, est persuadée qu’ils forment un couple à la ville comme à l’écran. Alors que Le Chanteur de Jazz, le tout premier film parlant, connaît un succès fulgurant, le directeur du studio R.F Simpson (Robert Dauney) n’a d’autre choix que de convertir le nouveau film du duo Lockwood / Lamont. L’équipe de production est confrontée à de nombreuses difficultés, notamment l’insupportable voix de crécelle de Lina Lamont. un soir Don rencontre une jeune et jolie jeune femme à la sortie de la première d’un de ses films. Il est très vite épris d’elle, Kathy Selden (Monique Young) . Le meilleur ami de Don Lockwood, Cosmo Brown (Daniel Crossley) , a l’idée d’engager Kathy pour doubler la voix de Lina et de transformer The Dueling Cavalier en comédie musicale intitulée The Dancing Cavalier. Lina découvre l’idylle entre Don et Kathy et, furieuse, exige qu’à l’avenir Kathy continue de jouer les doublures et demeure pour toujours dans l’anonymat. Cette idée révolte Simpson, mais il n’a d’autre choix que d’accepter, tout comme Kathy, liée au studio par contrat. La première de The Dancing Cavalier sera un triomphe. Le public conquis réclame une chanson de Lina. Don et Cosmo décident d’improviser : ils proposent à Lina de chanter en playback pendant que Kathy, dissimulée derrière le rideau, créé l’illusion enchantant en simultané dans un second micro….
Photo : Vincent PONTET
Photo : Vincent PONTET
C’est un enchantement de tous les instants. La mise en scène de Robert Carsten est d’une intelligence rare. En fait on met un petit moment avant de le remarquer, mais tout est en noir et blanc, les décors, les costumes, même certains éclairages. Et la couleur n’apparaît en fait qu’à la toute fin du spectacle, et alors on nage dans l’or et le jaune, sauf pour la reprise toute en couleurs de la chanson titre au final avec toute la troupe. Ce musical est-il un classique? En fait non. C’est l’adaptation toute récente du film, avec l’accord de la MGM qui distribuait le film dans les années 50. Si tout le monde connaît une des nombreuses adaptations de la chanson Singin’ in the rain ( dont la version disco de Sheila ), il y a d’autres airs connus comme Good Morning ou encore Make ’em laugh, et on se surprend à fredonner avec les comédiens sur scène. Autre excellente surprise, l’orchestre est dans la fosse, et non pas en bande enregistrée. C’est dire tout le soin apporté à cette production grandiose.
Photo : Vincent PONTET
Photo : Vincent PONTET
Si je dis que ce n’est pas un classique dans le sens des productions comme My Fair Lady, The Sound of Music -La mélodie du bonheur, ou West Side Story, il y a de fortes chances que cette version de Robert Carsten le devienne, vu les bravos . Une excellente direction musicale de Gareth Valentine, avec l’Orchestre Padeloup dans la fosse! Les costumes ont été créés par Anthony Powell et les comédiens chanteurs évoluent dans des décors signés Tim Hatley. Il faudrait saluer tout le monde pour montrer l’excellence de cette production tout en anglais avec, rassurez-vous, des surtitres français pour les non anglophones, elle pourrait être présentée partout dans le monde sans problème majeur. Pourquoi en anglais? Adapter en français le texte et les chansons aurait dénaturé totalement ce musical. Cette production au Chatelet avait été initiée par Jean-Luc Choplin qui a depuis pris les rennes de La Seine Musicale.
Le théâtre du Châtelet a vu les choses en grand pour la reprise de sa comédie musicale phare Singin’in the Rain. Cette opération hors les murs est une prouesse technique : plateau, gradins, coulisses, fosse d’orchestre, machinerie et système de cintres, loges, piscine d’eau pour faire tomber la pluie sur scène… pour la première fois, un théâtre parisien érige de toutes pièces une salle de spectacle dans la gigantesque nef du Grand Palais. Une semaine pour tout monter! De part et d’autres de la scène, nombre d’activités attendront le spectateur dans un espace avec l’ambiance d’un studio de cinéma : initiations aux claquettes, karaoké autour des comédies musicales, entre autres. C’est donc une véritable expérience qui sera ainsi proposée au public venu découvrir le spectacle, deux heures avant chaque spectacle. Quelques chiffres : – 13 500 m2 aménagés – une scène de 16m d’ouverture et de 1 040m² – une cage de scène de 25m de hauteur – une machinerie théâtrale recréée avec 30 porteuses mobiles – 140 tonnes d’échafaudages – 80 haut-parleurs – 6000 litres d’eau chaude en circuit fermé pour la pluie – plus de 100 techniciens – 40 artistes sur scène – plus de 20 musiciens dans la fosse – 2 400 places, avec un espace restauration.
Photo : Vincent PONTET
c-Sylvain-Gripoix.
TOUTES LES PHOTOS, sauf mention contraire : @Théâtre-du-Châtelet-Marie-Noëlle-Robert
Non seulement il est prudent de réserver, mais quasi obligatoire, de nombreuses soirées affichent déjà complet, et le bouche à oreille qui va suivre va vite remplir le Grand Palais
Durée du spectacle : environ 2h50 avec un entracte de 30 mns
Dates des représentations Mardi 28 novembre , Mercredi 29 novembre Jeudi 30 novembre Vendredi 1er décembre 20h
samedi 2 décembre 15h et 20h Dimanche 3 décembre 18h Mardi 5 décembre , Mercredi 6 décembre , Jeudi 7 décembre , Vendredi 8 décembre 20h
samedi 9 décembre 15h et 20h Dimanche 10 décembre 18h Mardi 12 décembre , Mercredi 13 décembre , Vendredi 15 décembre 20h
samedi 16 décembre 15h et 20h, Dimanche 17 décembre 18h Mardi 19 décembre , Mercredi 20 décembre , Vendredi 22 décembre 20h
samedi 23 décembre 15h et 20h Dimanche 24 décembre 15h et 20h Mercredi 27 décembre , Jeudi 28 décembre , Vendredi 29 décembre 20h
samedi 30 décembre 20h Dimanche 31 décembre 15h, Dimanche 31 décembre 20h, lundi 1er janvier 18h Mercredi 3 janvier , Jeudi 4 janvier , Vendredi 5 janvier 20h
samedi 6 janvier 15h et 20h Dimanche 7 janvier 18h Mardi 9 janvier Mercredi 10 janvier , et dernière le Jeudi 11 janvier 20h
Tarifs :de 23 à 143 €
Réservations :
Internet www.chatelet-theatre.com Téléphone (sauf dimanches et jours fériés) 01 40 28 28 40 Aux caisses du Grand Palais à partir du 28 novembre de 13h au début du spectacle
Vous l’avez peut-être applaudi en première partie de Jeff Panacloc, il revient pour son troisième one-man show à la comédie des boulevards.
Sensiblement viril, c’est le titre de nouveau spectacle et il faut bien avouer que c’est très drôle. Pour Alex, qui joue ici sur son coming out, tout est une question d’entre-deux . Il peut prendre un brunch en amoureux mais rêver de plan d’un soir…Il peut faire ses courses comme un Bad Boy et pleurer sur du Adèle… Il peut se la péter à la salle de sport et perdre tous ses moyens quand il se rend à un 1er Rendez-Vous… Il peut aussi peut adorer les enfants mais avoir envie de frapper ses potes qui viennent d’être parents… Alex Ramires, avec un ‘S’ ne manque pas d’énergie qui se dépense sur scène devant une salle pliée de rires. Et croyez-moi, ce spectacle n’est pas du tout réservé à une salle de mecs, gays, matures. Je l’ai vu devant une salle où la moitié de ses spectateurs n’était pas vraiment des ados, avec une mixité totale, et tous riaient de bon coeur.
N’hésitez pas, venez rire avec Alex, vous ne le regretterez pas. Guy Courthéoux l’a rencontré pour vous, fidèles d’onsortoupas, et voilà le résultat:
la bande annonce :
Vous en voulez encore: allez donc voir ses vidéos délirantes :
Plus de 42 ans après sa création par Annie Girardot, revoilà Madame Marguerite sous les traits d’une immense comédienne : Stéphanie Bataille.
Ecrit par le brésilien Roberto Athayde, ce superbe texte revient sur la scène du Lucernaire dans une version différente de celle qui avait été créée en 1974 au Théâtre Montparnasse. Stéphanie Bataille est cette Madame Marguerite, une institutrice de CM2 (ou 7ème si vous préférez) Elle s’adresse aux spectateurs, qui sont donc les élèves. Son but : Apprendre à ces jeunes enfants (nous, en fait!) pour leur apprendre les choses de la vie (pas toutes!) . Les élèves se retrouvent devant cette institutrice sévère, redoutable, qui est aussi très généreuse et bien déjantée. On est totalement ébahi devant la performance de Stéphanie Bataille, devant ce cours qui est très loin des cours que les enfants reçoivent à l’école. Par exemple elle prévient qu’elle va leur apprendre une vérité importante et leur annonce qu’ils vont tous mourir . Certes écrit comme cela, ce n’est pas gai, et pourtant l’humour est présent.
Madame Marguerite, c’est de la poésie pure, teintée d’une certaine violence verbale. Le spectateur auquel Madame Marguerite s’adresse oscille constamment entre sourire, rire et des choses bien plus sérieuses. Si Annie Girardot avait préféré une interprétation plus portée vers le comique, Stéphanie Bataille nous offre un personnage au comportement plus à fleur de peau, qui nous ébahit à chaque instant. C’est une grande comédienne, qui nous montre une femme blessée, qui n’a pas peur des excès, et la mise en scène d’Anne Bouvier est d’une totale perfection.
Nombre d’entre nous ne connaît pas encore cette comédienne, qui a bien des cordes à son arc, vu qu’elle avait pris la direction artistique du Théâtre Antoine, qu’elle a quitté récemment pour se consacrer à Madame Marguerite, avant de reprendre les rennes du Théâtre Marigny. On avait pu la voir sur scène récemment aux côtés de Chantal Ladesou dans Peau de Vache, c’est dire à quel point Stéphanie Bataille aime le théâtre sous toutes ses formes.
Toutes les photos : @ Gaël Rebel
Na manquez surtout pas cette performance qu’elle vous propose
Le plus célèbre théâtre de chansonniers de l’Hexagone fête ses 100 ans cette année et, le spectacle est toujours aussi drôle.
Le titre du nouveau spectacle à l’affiche actuellement : TOUT EST BON DANS LE MACRON. Il fallait une belle bande de chansonniers pour égratigner la politique, qu’elle soit pour le pays ou pour la gestion de la Ville de Paris. Ils sont 5 sur la scène du théâtre des 2 ânes : Gilles Detroit, Florence Brunold, Michel Guidoni, Emilie-Anne Charlotte et Jacques Mailhot, et tous ces talents conjugués vous ont concocté un spectacle de près de 2 heures que le public adore, qui rit de bout en bout.
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TOUTES LES PHOTOS : tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation.
Onsortoupas s’est déplacé dans ce joli théâtre, est monté sur la scène après le spectacle , pour y rencontrer le maître des lieux, Jacques Mailhot et la délicieuse Emilie-Anne Charlotte :
Si j’avais eu des doutes sur les qualités d’un mentaliste, il est certain qu’Antonio m’a totalement bluffé et convaincu!
Antonio, pour ceux qui regardent régulièrement les programmes télé, cela doit vous dire quelque chose. En effet il a gagné la compétition de LA FRANCE A UN INCROYABLE TALENT en 2016. Il était donc logique qu’Antonio se produise sur scène…devant un large public, parce qu’il faut bien dire qu’il a beaucoup voyagé pour des shows prives depuis 25 ans. Un mélange parfaitement dosé de magie, de mentalisme avec une belle dose d’humour. La salle marche à fond, et ne croyez pas qu’il choisisse d’une manière ou d’une autre les personnes qu’il va faire monter sur scène. Et une fois sur scène, je vous laisse la surprise de voir ce qu’il peut faire.
Après avoir vu ce spectacle un soir où la salle était bien jeune, j’ai eu envie de rencontrer ce personnage , non pas pour lui demander ses secrets (je ne suis pas stupide au point de penser qu’il m’aurait répondu!), mais pour en savoir plus sur lui. Je peux vous assurer que je ne le connaissais pas, et que la réciproque est tout aussi vraie. Nous n’avions convenu de rien, et juste avant d’allumer la caméra, je lui ai simplement demandé s’il pouvait nous réserver une petite démonstration. Il m’a simplement demandé de penser à quelqu’un, d’écrire son prénom et son âge sur une feuille de papier, hors de sa vue. J’ai gardé ce petit morceau de papier dans la main du début à la fin de cet interview…. et ma première question est toute simple : c’est quoi un mentaliste? en voilà le résultat:
bluffant non?
Précipitez-vous à l’Apollo Théâtre, 9 rue du Faubourg du Temple dans le 11ème
Tous renseignements sur les dates du spectacle et les tarifs :