Quelle aventure que celle des producteurs, qui fut d’abord un film réalisé par Mel Brooks, avant d’être une comédie musicale, puis un film sur la comédie musicale et arrivé en France tout auréolé de prix, puisque la comédie musicale a été plus primée que le célèbre HELLO DOLLY.
Ce que l’on peut dire de prime abord c’est IL FALLAIT OSER: Un producteur proche de la ruine imagine une arnaque à l’assurance en montant la pire comédie musicale, sur un scénario indigent, dirigée par le pire metteur en scène, avec un cast improbable…et surtout en faisant rire avec un personnage hitlérien qui élève des oiseaux sur une terrasse d’un immeuble newyorkais. Dans cette production française, rien ne manque, ni l’intelligence de l’adaptation, ni l’humour de Mel Brooks, ni l’extravagance du sujet. On rit énormément, et on se régale avec les numéros chantés et/ou dansés. C’est vraiment un spectacle exceptionnel et qu’il ne faut rater en aucun cas.
Avec de telles qualités, il fallait un entretien avec les producteurs. Ne lésinons pas, et partons à lé découverte des deux comédiens qui sont ces producteurs mis en valeur dans le titre
Entretien produit et réalisé par la production Guy Courthéoux /Onsortoupas, avec Benoit Cauden et Serge Postigo, ls 2 comédiens producteurs:
Et si vous ne comprenez pas mon charabia volontaire avec ces producteurs, regardez la vidéo ci dessous:
Les producteurs français de ce musical sont loin d’être ceux que vous verrez sur scène. Ils ont à leur actif la plupart des succès du Théâtre Mogador, comme GREASE, CATS, LE ROI LION, Mama MIA & CHICAGO, entre autres. Gage de succès et de plaisir du public. Ils ont réussi à donner envie au public français de découvrir la comédie musicale, alors qu’en France rares furent les productions qui ont connu un franc succés hormis Starmania, Roméo & Juliette, Notre Dame de Paris et quelques autres. Maintenant la comédie musicale a son temple avec Mogador, et il y a toujours plusieurs ‘musicals’ à l’affiche.
quelques photos du spectacle :
Pour Toutes Les Photos : Crédit / Copyright : Alessandro Pinna
9ème et dernier épisode de la saga commencée en 1977 : LA GUERRE DES ETOILES de Georges Lucas, voilà L’ascension de Skywalker, rélisé par J.J. Abrahams
Pour ceux qui ont suivi la saga depuis le premier jour, bien des années ont passé, bien des personnages sont apparus, certains disparus, et avec cet ultime épisode vous en reverrez quelques uns, dans des rôles plus ou moins importants, ou pour de simples apparitions. je ne vais pas vous gâcher l’effet de surprise, et ne vous ferai pas non plus l’affront d’oublier A2D2, C3PO, Chewbacca / Chewy qui seront de la partie.
Naomi Ackie
Kelly Marie Tran
Chewbacca (Joonas Suotamo), Poe (Oscar Isaac), Finn (John Boyega), Rey (Daisy Ridley) and C-3PO (Anthony Daniels)
Rey (Daisy Ridley)
Lando Calrissian (Billy Dee Williams)
John Boyega / Finn
Babu Frik
Difficile d’écrire sur ce film sans en dévoiler l’intrigue, il faut conserver la surprise, même si on se doute quand même de ce qui se passera à la toute fin. Le réalisateur J.J.Abrahams a réuni les héros des derneirs épisodes, Daisy Ridley, Adam Driver, Carrie Fisher (par la magie du cinéma qui apparait plusieurs fois alors qu’elle est décédée il y a quelques années), John Boyega, Billy Dee Williams, Kerry Russel, Mark Hamill parmi bien d’autres.
Richard E. Grant /Pryde
Zorii (Keri Russell)
Finn (John Boyega), Poe Dameron (Oscar Isaac) & Rey (Daisy Ridley)
Inutile de tergiverser, j’ai vu le film dans les meilleures conditions possibles, dans la salle Dolby du Pathé Beaugrenelle, avec le son Atmos, écran géant, et je me suis régalé du début à la fin. Je n’ai pas vu passer les 2h20 du film. J’ai lu ensuite des critiques passablement négatives. Je ne comprends pas cet acharnement. Quand on va au cinéma voir des méga productions comme celle là, on ne va pas voir du Bergman du Visconti ou du Fellini. On vient pour se distraire, et là, excusez du peu, le pari est totalement réussi. Inutile de parler de la perfection des effets spéciaux. C’est prodigieux, et on se plait à imaginer ce que Georges Lucas, Ivin Kershner, Richard Marquand auraient pu faire s’ils avaient alors disposé des moyens actuels; leurs films étaient déjà de super moments de cinéma, mais les effets spéciaux, le son, tout a bien évolué et 40 ans. Mais le plaisir du public reste le même. Plaisir que je ne saurai bouder. Je fais fi de tout ce que j’ai lu et ne me fie qu’à mon jugement. Je suis allé voir un film à grand spectacle, comme on allait voir Autant en emporte le vent dans les années 40, ou La grande Vadrouille dans les années 60, des films qui ne se comparents pas. Certes maintenant les blockbusters américains sont foison, avec des records cette année, ne serait-ce que dans les films Marvel, ou les adaptations des films d’animation Disney comme Le Roi Lion, Aladdin ou Dumbo cette année, qui on le sait ont propulsé les studios Disney vers des chiffres impressionnants quant aux résultats.
Anthony Daniels C-3PO
Adam Driver / Kylo Ren
John Boyega / Finn
Oscar Isaac / Poe Dameron, Daisy Ridley / Rey & Anthony Daniels / C-3PO
Joonas Suotamo /Chewbacca, Oscar Isaac /Poe Dameron, Daisy Ridley / Rey & John Boyega /Finn
Daisy Ridley is Rey
Daisy Ridley /Rey
Ne boudez donc pas votre plaisir et allez voir cet ultime épisode de la Saga, dans de grandes salles, sur de grands écrans ( Imax par exemple) ou mieux en 4DX, qui vous plonge dans le film de manière impressionnante. De très belles scènes comme vous le laissent supposer les images.
Il existe des moments magiques dans la vie , et voir cet opéra de Wagner en est certainement un.
Explications. On me dit que l’Opéra va durer 6 heures…ce qui est quand même long. On entre dans la salle vide et on peut d’ores et déjà admirer le décor, un des décors en fait de cet Opéra qui n’a pas été monté à Paris depuis un quart de siècle. Un décor qui pourrait être celui d’un conte pour enfants. Lorsque s’éteignent les lumières, un personnage en bonnet de nuit à l’ancienne rentre dans ce décor, sans parler, sans chanter, s’assoit à un bureau, écrit à la plume. Et là on craint le pire. Il tire le grand rideau blanc d’un bout à l’autre de la scène, et l’orchestre, dirigé par Philippe Jordan attaque l’ouverture de ce Meistersinger von Nürnberg de Richard Wagner. Sur le rideau blanc, la projection de ce qui était toute la pièce auparavant est zoomée pour faire un gros plan sur le bureau….et lorsque le rideau nous dévoile à nouveau le décor (signé Heike Scheele) on se retrouve dans ce bureau devenu gigantesque avec les différents protagonistes de la première scène qui évoluent. C’est à la fois surprenant et intelligent. Cette mis en scène de Stefan Herheim est d’une intelligence rare, et se poursuit ainsi pendant toute la représentation, changeant de détails sur la pièce, avec des objets gigantesques, comme un soulier de la taille d’un humain. C’est inventif, poétique, et cela ne nuit aucunement à l’opéra de Wagner, qui raconte une histoire d’amour entre une fille de notable qui devra épouser le maître chanteur ( le maître de chant!!) de la ville de Nurenberg, choisi par la guilde de la ville et elle-même. Elle est amoureuse du beau chevalier, qui possède de beaux atout question poésie et chant, mais cela va à l’encontre des projets de Beckmester, qui a des vues sur la belle Eva, et sur sa dot! Et les petits, comme les grands apprécieront les clins d’œil aux contes les plus célèbres: le petit chaperon rouge, blanche neige et les 7 nains, peau d’âne, le roi lion, le chat botté, j’en oublie certainement, qui ajoutent à ce côté comédie et enfantin de l’opéra.
Je ne vais certainement pas vous raconter l’intrigue, qui est elle aussi assez proche d’un conte, qui est né à Nuremberg, lors de l’été 1835 : dans une taverne où une joute vocale oppose Richard Wagner à un menuisier chanteur, qui va dégénérer en échauffourée. Le décor de « Die Meistersinger » est en somme déjà planté. Marienbad, été 1845 : en puisant dans l’Histoire de la littérature poétique nationale des Allemands, ainsi que dans une biographie du cordonnier et poète Hans Sachs (1494-1576),le compositeur esquisse le canevas d’un pendant satirique de Tannhäuser. Venise, automne 1861 :Wagner décide de s’atteler à l’écriture de « Die Meistersinger » – opéra dont il ne viendra à bout que six ans plus tard. Avec un sens de l’autodérision qui ne lui est pas d’emblée associé, il mêle exercice de style et manifeste esthétique, à la gloire du « noble et saint art allemand ! » Au-delà d’un nationalisme que Thomas Mann qualifiera de « spiritualisé », ce sera l’unique comédie de la maturité de Wagner.
Maintenant, un opéra réussi c’est aussi et surtout de belles voix, et pour cette (trop courte) série de représentations vous aurez la chance de pouvoir applaudir Gerald Finley (HANS SACHS ), Günther Groissböck (VEIT POGNER), Dietmar Kerschbaum (KUNZ VOGELGESANG), Ralf Lukas (KONRAD NACHTIGALL), Bo Skovhus (SIXTUS BECKMESSER), Michael Kraus (FRITZ KOTHNER ), Martin Homrich (BALTHASAR ZORN) , Stefan Heibach (ULRICH EISSLINGER), Robert Wörle (AUGUSTIN MOSER) , Miljenko Turk (HERMANN ORTEL) , Panajotis Iconomou (HANS SCHWARZ), Roman Astakhov (HANS FOLTZ ), Brandon Jovanovich ( WALTHER VON STOLZING), Toby Spence (DAVID), Julia Kleiter (EVA), Wiebke Lehmkuhl (MAGDALENE) et Andreas Bauer. Tous méritent d’amples louanges, particulièrement méritées.
Précipitez-vous, ce n’est pas tous les jours que vous resterez presque 6 heures assis, à écouter un bel opéra, sans vous y ennuyer une seule seconde. Une fois encore un grand bravo à la direction de l’Opéra de Paris!
TOUTES LES PHOTOS : @ Vincent PONTET Opéra de Paris
7 représentations du 1er au 28 mars, mardi 1er mars 2016 – 17h30 samedi 5 mars 2016 – 17h30 mercredi 9 mars 2016 – 17h30 dimanche 13 mars 2016 – 14h00 lundi 21 mars 2016 – 17h30 vendredi 25 mars 2016 – 17h30 lundi 28 mars 2016 – 17h30
locations : par Internet : www.operadeparis.fr par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,34€ la minute) téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35 aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés
Entrez dans cette ville à nulle autre pareille, où ne vivent que des animaux, avec des comportements d’humains!
Zootopie est une ville avec 6 quartiers bien distincts: La Place du Sahara, très chic, Toundraville qui est nettement moins hospitalier, et très glacial! Il y a aussi la Forêt Humide, Lapinville, La gare centrale, Sourisville. Chaque quartier a ses particularités, et sa propre faune. C’est ce va découvrir l’héroïne du film, un petit lapin nommée Judy Hopps qui fait son entrée dans la Police, où elle est accueillie comme un chien dans un jeu de quille par le chef Bogo, un buffle genre mufle. Elle va s’associer avec un renard (Nick Wilde) pour résoudre certains problèmes de disparitions bien étranges.
Une fois encore une galerie de personnages bien pittoresques, qui comme dans nombre de classiques Disney sont dotés de la Parole. On se souvient entre autres de Bambi ou du Roi Lion, sans oublier Robin des Bois. Et une fois encore on peut voir ce film avec les yeux d’un enfant, ou avec ceux d’un adulte. Tout le monde va aimer. Le rythme est alerte, les dessins bien poussés. rien de plus normal lorsqu’on voit les noms de John Lasseter (producteur), Byron Howard (réalisateur à qui on doit aussi Raiponce).
Les doublages en français ont fait appel à Pascal Elbé (le chef Bogo), Claire Keim (Bellwether la bibliothécaire, petite brebis) Fred Testot (Benjamin Clawhauser, un guépard bien en chair, fan de la star op Gazelle) , sans oublier Thomas Ngijol ou Finnick le Fennec, qui a la voix de Teddy Riner. Et Shakira est aussi au générique qui interprète une des chansons du film!
Un vrai plaisir de voir ce film, entouré de plein de petites têtes blondes qui écarquillaient les yeux de bonheur, alors que les parents et grands parents se régalaient tout autant!
Le retour de deux héros de dessins animés télé des années 60 dans un long métrage d’animation.
M.Peabody est la personne la plus intelligente au monde. Il est à la fois lauréat du prix Nobel, champion olympique, grand chef cuisinier et bien d’autres choses encore, mais ce qui est le plus curieux, c’est que c’est un chien! Et ce M. Peabody est sur le point de relever son plus grand défi : être père. Pour aider Sherman, son petit garçon adoptif, à se préparer pour l’école, il décide de lui apprendre l’histoire et construit alors une machine à voyager dans le temps.Mais c’est bien difficile pour le petit garçn d’obéir à son papa d’adoption, et il va enfreindre les règles. En emmenant sa copine de classe dans un voyage dans le temps, , il va la perdre et va devoir utiliser sa machine pour différents voyages dans le temps.
Réalisé par Rob Minkoff, qui a quand même réalisé Le roi Lion pour les studios Disney, le film s’inspire des héros d’une série de dessins animés diffusés sur la télé américaines en 1959 et 1960, 91 épisodes recensés, donc totalement inconnus ou oubliés en France. Le principal intérêt de ce film d’animation est qu’il fait voyager dans le temps et qu’on découvre l’Egypte antique, mais aussi, par exemple, la révolution française. Certes ce n’est pas le film du siècle ni même de l’année, mais chacun devrait y trouver son compte, les parents tout autant que les plus jeunes. Et petit atout, le doublage par Guillaume Galienne, et surtout une image parfaite. Le son, en français est en 5.1 DTS alors qu’en Anglais vous avez la version 7.1 DTS HD. le film dure 1h32, avec ……..plus d’une heure 30 de bonus ensuite. M. Peabody et Sherman, les voyages dans le temps est, bien entendu en format respecté 1:85. Voici quelques uns des bonus qui feront le plaisir des enfants : Un Puzzle, mais aussi une drôle d’idée de la science fiction avec un mini documentaire animé de 6 minutes environ, une visite guidée de la machine à remonter le temps de 2min 50, des films annonces, des extraits des films d’animation de Dreamworks animation et bien d’autres choses encore.