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Série culte sur Canal +, voici l’adaptation théatrale.

C’est en 1988 que Christian Fechner, Canal + et Pierre Lescure lancent Palace, et donnent carte blanche à Jean-Michel Ribes. Ce sera une série loufoque qui a permis au téléspectateur de découvrir de nouveaux visages, comme Valérie Lemercier, mais aussi des comédiens déjà célèbres, comme Jean Carmet, Philippe Khorsand, Jacqueline Maillan, Claude Pieplu (la voix des Shadoks!)=, François Rollin, François Morel, avec des apparitions de célébrités : Christian Clavier, Pierre Arditi, Roger Hanin, Gérard Lanvin, Pierre Mondy, Les Nuls, Jean Yanne ou Daniel Prévost.

L’époque est bien révolue où des stars faisaient ainsi des apparitions. Et pour l’adaptation théâtrale, vous vous doutez bien que la majorité n’étant plus de ce monde, ils ne peuvent donc être remplacés. Nouvelle distribution donc: Salim Bagayoko, Joséphine de Meaux, Salomé Dienis-Meulien, Mikaëm Halimi, Mgali Lange, Jocelyn Laurent, Philippe Magnan, Karina Marimon, Coline Omasson, Thibaut Orsini, Simon Parmentier, et celui qui a attiré notre regard depusi quelques comédies musicales : Gwendal Marimoutou, que l’on avait vu dans Résiste, Madiba et Saturday Night Fever.

C’est, une fois de plus vers lui que nos regards convergent, raison de plus pour le rencontrer à nouveau:

Palace, c’est au Théâtre de Paris

du mardi au samedi à 20h30 et dimanche à 15h30

Tarifs flash jusqu’au 9 novembre : de 12 à 32€

la bande annonce :

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Un vrai challenge, construire une comédie musicale sur la vie de Nelson Mandela….pari réussi!

Tout d’abord mettons les points sur les i: Il ne s’agit pas de l’histoire de la vie de Mandela, mais d’une histoire d’amour qui se déroule au temps de Mandela, un hommage, mais si Mandela est bien sur scène, il est un des héros, mais pas le héros, même si son rôle est important. L’histoire débute dans les années 50 à Johannesbourg, lorsque Nelson Mandela ouvre un cabinet d’avocat pour aider les victimes de l’Apartheid. Son statut de leader politique de l’opposition le condamne à la prison. C’est 20 ans plus que les habitants de Soweto se soulèvent, Sam, un jeune étudiant black sera arrêté et il rencontrera Madiba en prison. Il réussit à se faire libérer grâce à sa fiancée Sandy, puisqu’elle connaît le chef de la Police, Peter Van Leden. Le jeune frère, poète et surtout excellent dessinateur ( on voit ses croquis en projection) tombe amoureux de la fille de ce dernier….mais un couple mixte, lui black, elle Afrikaner, ça ne se fait pas!

Sur ce canevas, Jean Pierre Hadida ( auteur et compositeur) et Alicia Sebrien (Co auteur) réussissent le tour de force de nous captiver de bout en bout. Certes les chansons ne sont pas des tubes, même si le CD est bien réalisé, , mais c’est sur scène que tout se passe. les chanteurs, les danseurs sont formidables, ils débordent d’énergie. on pourra regretter qu’à certains moments les éclairages ne soient pas plus puissants, mais cela donne une atmosphère, et on vibre avec eux. Que dire de cette troupe? La mise en scène de Pierre Yves Duchesne est très éclatée où souvent les personnages sont à un bout et à un autre de la scène, pour laisser place aux danseurs . James noah est Nelson Mandela, Jean Luc Guizonne est Sam, Sandy est interprétée par Falone Tayoung, Helena Van Leden a les traits de Juliette Behar, et William a les traits et la voix puissante de Manu Vince. Le reste de la troupe est au diapason: Lunik, Harmony Dibongue Levy, N’Dy Thmas, Roland Karl, Stéphanie Schlesser bougent sue scène comme s’ils y étaient nés. J’ai beaucoup aimé les danseurs blacks, qui doivent passer leurs journées en salle de sport pour avoir des corps aussi parfaits. Bref, un musical enjoué qui reçoit une standing ovation méritée. A noter que certains interprètes sur le CD ne sont pas sur scène, c’est le cas de Kevon.