Ils sont nombreux année après année à recevoir cette belle récompense, citons, entre autres depuis sa création : Françoise Sagan , Pierre Brasseur, Pierre Fresnay, Eugène Ionesco, Jean Le Poulain, Jeanne Moreau, Serge Lama, Jean-Paul Belmondo, François Perier, Francis Huster, Raymond Devos, Fabrice Lucchini, Michel Galabru, Judith Magre, Michel Bouquet, Michel Fau, Michael Lonsdale, Christiana Réali, Catherine Frot, Franck Desmedt, Béatrice Agenin et celle qui a dirigé de main de maître le Théâtre Montparnasse : Myriam Feune de Colombie. Cette liste est loin d’être exhaustive, vu que le prix est remis chaque année depuis 1960!
Voici donc un des lauréats de cette année, où furent aussi récompensés : Christine Murillo, Danielle Mathieu- Bouillon et Stéphane Hillel : Pierre Arditi
Comme chaque année depuis 1960, le Prix du Brigadier récompense des personnalités du théâtre.
Parmi les lauréats, , la liste est longue, citons : Françoise Sagan, Maria Casarés, Pierre Brasseur, Pierre Dux, Pierre Fresnay, Eugène Ionesco, Jean Anouilh, Jean Le Poulain, Jeanne Moreau, Roman Polanski, Jean-Paul Belmondo, François Perrier, Francis Huster, Robert Hirsch, Raymond Devos, Fabrice Lucchini, Suzanne Flon, Claude Rich, Michel Galabru, Judith Magre, Jean Piat, Michel Bouquet, Philippe Tesson…. Cette année ce sont 2 comédiennes qui ont été mises à l’honneur : Marina Hands et Francine Bergé.
Qu’est-ce qu’un Brigadier? tout simplement le bâton avec lequel on frappait les 3 coups avant le lever de rideau, coutume qui n’est plus souvent utilisée actuellement.
Cette année le rire ne manque pas avec les discours de Marina Hands, aux côtés de Bruno Julliard ( Mairie de Paris) et Danielle Mathieu-Bouillon, présidente de la Cérémonie de 1983, sur la scène du très beau Théâtre Montparnasse.
En route pour le 3ème et dernier volet de PSYcause(s) 3, de et avec Josiane Pinson!
La vie de cette psy est décidément semée d’embuches existentielles. Nous l’avons quittée avec PSYcause(s) 2 très occupée à « niquer la mort ». Elle ne savait pas encore qu’elle traversait un long fleuve tranquille. Pour clôturer cette trilogie, PSYcause(s) 3 nous embarque dans les méandres torturés de l’âme humaine. Entre un humour trempé au vitriol et une infinie tendresse pour les pauvres mortels que nous sommes, Josiane Pinson est tour à tour Psy, et aussi sur le fauteuil face à la Psy, qui a bien des problèmes, entre son ex mari, son mari, ses enfants, ses consultations, sa mère, bref tout s’enchaîne pour nous donner un spectacle plus que plaisant, avec cette comédienne qui a aussi écrit le texte, qui est mis en scène par Gil Galliot.
Photo Fabienne Rappeneau.
On entend des conversations avec différents interlocuteurs dont sa mère (Voix de Judith Magre) et bien d’autres : Anie Balestra, Achille Orsoni , Bruno Magne, Pascal Bodin, Marie Céline Nivière, ce qui donne un rythme soutenu. Le public est visiblement ravi, allons donc demander quelques explications à Josiane Pinson:
PSYcause(s) 3 c’est au studio Hébertot, jusqu’au 10 Mars 2019
samedi 17h00, dimanche 19h30 et lundi à 19h00
Plein Tarif : 28 € (29 € par notre site Internet)
Tarif Réduit : 18 € (19 € par notre site Internet) pour : chômeurs, + 65 ans, intermittent, Pass 17, Fidélité.
Tarif « – 26 ans » : 10 € (uniquement par téléphone ou au guichet)
Dire de cette pièce qu’elle est belle ne suffit pas, c’est une pièce qui vous touche au coeur, un appel, un hymne à la tolérance!
Un banc et un Réverbère.Sur le banc, Joseph (Michel Jonasz) , un vieux juif solitaire. Soudain, des halos de gyrophare…. contrôle d’identité d’Haïssa (Samy Seghir) , un jeune rebeu : «Tu descends de ta voiture et tu sors tes papiers !!!!!! », « Mais j’ai rien fait, M’sieur »… Ça dégénère, un malentendu, une bousculade, un coup de feu… A vingt ans, Haïssa meurt sur le coup, le 19 février 2017. Une porte s’ouvre lourdement…. Haïssa entre en scène et tombe sur Joseph, tué le 16 juillet 1942, jour de la rafle du Vel d’Hiv. La porte se referme. Ce sont deux fantômes ! Sur leur banc, Joseph et Haïssa voient la vie de la rue Papillon se dérouler devant eux. , ce sont des fantômes quasi vivants!. Ils se racontent… En dépit de la différence de génération et de culture leurs difficultés se ressemblent : pour l’un, l’occupation allemande ; pour l’autre, les brimades en 2017.
« Les fantômes de la rue Papillon » évoque, grâce à une facture très moderne (lumières, son, vidéo), la nécessité de rester vigilants face à toute forme d’exclusion, de racisme et d’antisémitisme . La pièce est signée Dominique Coubes qui en assure aussi la mise en scène. Deux comédiens seulement, mais quelle classe! On savait que Monsieur Michel Jonasz était un excellent comédien, même si la majorité le connaît surtout par disques interposés. Ici il est d’une justesse de ton incroyable, qui ne tire pas la couverture, bien au contraire, qui laisse la place à un jeune comédien absolument remarquable, Samy Seghir, qui a quand même une dizaine de films à son actif, alors qu’il n’a que 22 ans, films parmi lesquels : Neuilly Sa Mère , ou A Toute Epreuve. Sa voix bien posée, son côté canaillou, mais de bonne éducation face à un grand comédien, donne l’impression que le rôle a été écrit pour lui, avec une innocence, un dynamisme, une certaine roublardise qui font que le spectateur se régale de bout en bout. Impossible de passer sous silence une apparition filmée de Judith Magre qui est vraiment émouvante.
Le texte et la mise en scène méritent tout autant d’éloges. C’est un grand moment de théâtre que vous pourrez voir au Théâtre du Gymnase Marie Bell 38, boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris
Représentations du mardi au samedi à 20.00 et le dimanche à 18h00. Durée du spectacle : environ 1h25.