Jacques Villeret

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Vu l’énorme succès du film PAPY FAIT DE LA RESISTANCE, on a oublié que ce fut tout d’abord une pièce de théâtre qui s’est jouée au Splendid St Martin  du  au , puis du  au . Elle est revenue pour notre bonheur au Théâtre de Paris pour une série limitée de représentations!

Ecrite par Martin Lamotte & Christian Clavier, le cinéma s’en est emparé en 1983 avec une distribution de choix : Jacqueline Maillan, Michel Galabru, Jean Carmet,        Gérard Jugnot, Dominique Lavanant, Martin Lamotte, Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Jean Yanne, Roland Giraud, Jacques Villeret, Josiane Balasko, Michel Blanc, Jean-Claude Brialy,  Jacques François, Bernard Giraudeau et Julien Guiomar, pour ne citer que les plus connus.

Pour cette reprise, 40 ans plus tard, seul Martin Lamotte fait partie de l’ancienne équipe, qui est cette fois Papy aux côtés de Catherine Jacob, Karine Belly, Remi Johnsen, Serge Postigo qui a co-adapté et mis en scène cette version actuelle , Antoine Croset, Julien Jacob, Lionel Laget, sans oublier, comme indiqué sur l’affiche : Gustav Le Chat! J’ai beaucoup aimé la mise en scène, et les différents décors en plaque tournante signés François-Jean de Ligueras.

Nous sommes en Juin 1940 ! La France est envahie, qui gémît sous la botte nazie. Dans Paris occupé, les habitants subissent de plein fouet la débâcle , mais. certains ne se résignent pas et résistent. C’est le cas d’André Bourdelle, grand musicien, qui,  en 1941 sera fait prisonnier et mourra en prison la même année. Sa femme et ses enfants ont repris le flambeau aux côtés de leur grand-père qu’ils appellent affectueusement…Papy. La pièce commence le jour de l’arrivée du général Sponz, général allemand, qui vient élire son quartier général dans l’hôtel particulier de la famille Bourdelle. Celle-ci s’en va vivre à la cave, n’oublions pas «Super Résistant» qui apparaît au gré des aléas de la guerre ainsi qu’un fils très efféminé qui cache des  secrets, un général allemand francophile, et une pléiade de rôles tenus par les comédiens qui se déchainent sur scène !

Toutes les photos : © Lorène Carpentier

La pièce avait été filmée pendant les restrictions Covid et diffusée à la télé. Je pense qu’il doit être possible de la retrouver  en replay ou sur YouTube!

Peut-être une tournée à l’horizon, si c’est le cas ne manquez pas la possibilité de rire franchement!

 

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Le roman ultra célèbre d’Hervé Bazin, a  été adapté pour la télévision ( qui ne se souvient d’Alice Sapritch en 1971?), puis au cinéma en 2004 avec Catherine Frot et Jacques Villeret, voici  la version théâtre, pour la première fois, et avec un seul en scène.

Seul sur scène, Jean, aussi appelé Brasse Bouillon, nous conte sa vie de famille, avec ses frères, son père et surtout sa mère une femme cruelle, qui les déteste tous. Elle est tellement méchante avec eux qu’ils l’ont surnommée Folcoche. On est donc très loin des relations idylliques parents enfants. Ici c’est la haine qui domine, et que nous raconte Jean (Aurélien Houver). Le roman d’Hervé Bazin est adapté par Victoria Ribeiro et Aurélien Houver, et la mise en scène est assurée par Victoria Houver. Un décor sobre, un grand arbre, ou une partie seulement de cet arbre, et en 80 minutes on est pris aux tripes par ce texte, par cette histoire. Le public est sous le charme, parents comme enfants, qui étaient en nombre dans la salle et qui visiblement écoutaient ce texte.

Il faut dire qu’Aurélien Hoover se donne à fond dans ce rôle difficile, qui doit mettre en scène différents membres de la famille, et toujours avec sa voix. Une vraie performance qui mérite force louanges. J’y allais sans à priori, dans l’espoir de découvrir cette adaptation. Mais quelle heureuse surprise, une vraie claque!  Certes, on ne se tord pas de rire et on le savait avant d’entrer dans la salle , mais on ne voit pas le temps passer, et de nos jours on ne peut pas dire que cela nous arrive tous les soirs. Comme quoi le théâtre peut toujours surprendre, même avec des sujets aussi connus que celui de Vipère au poing.

 

Lorsque j’ai écrit qu’il y avait des enfants dans la salle, cela ne signifie pas pour autant que c’est un moment de théâtre réserve aux scolaires. Le public allait vraiment de 7 à 77 ans, peut-être même plus. mes voisins, étaient des personnes âgées qui ont adoré,  Je crois que c’était l’unanimité dans la salle du Théâtre du Ranelagh.

 

TOUTES LES PHOTOS : @ Ben Dumas, tous droits réservés

Vipère au Poing, d’Hervé Bazin au Théâtre du Ranelagh

THÉÂTRE LE RANELAGH – 5, rue des Vignes – 75016 Paris

Jusqu’au 13 JANVIER 2019
du mercredi au samedi à 19h et le dimanche à 15h

RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATION
Le Ranelagh 01 42 88 64 44
Réservation en ligne www.theatre-ranelagh.com

TARIFS
32€ 1ère catégorie
28€ 2ème catégorie
10€ jeune de moins de 26 ans

 

la bande annonce :

 

 

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30 ans après sa création française dans une mise en scène de Pierre Mondy, avec Jacques Villeret et Pierre Mondy au Théâtre des Variétés, voilà une pièce qui n’a pas pris une ride et qui revient au Théâtre des Nouveautés.

L’action se déroule dans un hôtel très proche de l’Assemblée Nationale à Paris, où un célèbre député de province (José Paul) se prépare un après midi coquin avec une secrétaire du premier ministre (Pascale Louange). Il charge son assistant  (Sébastien Castro) d’organiser les choses, ! Mal lui en prend, celui-ci enchaîne gaffe sur gaffe, et tente de ‘couvrir les frasques du député tant bien que mal . Ajoutons au tableau sa femme qui est ‘chaude’ comme de la braise (Lysiane Meys), et qui voudrait bien se taper l’assistant, un directeur d’hôtel suspicieux (Guilhem Pellegrin), un valet de chambre hilarant ( Thomas Sagol), le mari de la secrétaire (Guillaume Clérice) et la réceptionniste (Anne-Sophie Germanaz), des portes qui claquent, des quiproquos et vous obtenez un cocktail absolument détonnant mis en scène par José Paul, qui s’y connaît lorsqu’il est question de faire rire.

photo : B Richebé

Jean Poiret avait adapté cette pièce hilarante de Ray Cooney en 1987 qui connut un succès énorme avec plus de 600 représentations au théâtre des Variétés. En tête d’affiche Pierre Mondy (qui en assurait la mise en scène) et Jacques Villeret. L’adaptation pour les planches du théâtre Hébertot fut une pure réussite, décors modernes, portes qui claquent, et c’est cette version que nous propose le Théâtre des Nouveautés. C’est du boulevard, mais boulevard assumé, dans la grande tradition. La salle rit de bout en bout et j’avoue m’être laissé entraîner très facilement dans ce tourbillon. C’est une mécanique du rire, un vrai bijou, et les comédiens s’amusent dans ces situations. La mise en scène de José Paul est précise, totalement efficace, c’est un grand moment de théâtre. Tous les comédiens sont excellents, dont José Paul, et celui qui crée les rires de bout en bout c’est Sébastien Castro, un assistant vraiment atypique!

phto : B Richebé

photo B Richebé

Si vous voulez être absolument certain de rire du début à la fin d’une pièce, n’hésitez pas, la recette est simple: c’est au Théâtre des Nouveautés et C’est Encore Mieux l’Après midi. Du boulevard, des portes qui claquent, des rires qui fusent, des répliques qui font mouche. C’est la 3ème fois que je vois cette pièce et je m’y régale toujours autant

Avec une telle profusion de talents, un entretien avec celui qui se donne à fond, qui est sur scène quasiment pendant toute la pièce, Sébastien Castro s’imposait. Il nous parle de la création le la pièce :

 

la bande annonce :

 

C’est encore mieux l’après midi, c’est au Théâtre des Nouveautés,

Du mercredi  au vendredi à 21h,
Samedi à 16H30 et 21h
et Dimanche à 16h.
A partir du 31 octobre :
Du mardi au vendredi à 21h,
Samedi à 16h30 et 21h,
Dimanche à 16h.

Places de 15 à 42€