James Bond. un héros ‘éternel’ qui a déjà été le héros de 24 films ‘officiels’, le 25ème, MOURIR PEUT ATTENDRE sera sur les écrans le 8 Avril, sans oublier 3 films non officiels. Le succès fulgurant de Goldfinger ( 3ème de la série) fera que plusieurs acteurs vont incarner le héros: Sean Connery, puis Georges Lazenby, suivi de Roger Moore, puis Timothy Dalton, Pierce Brosnan et enfin Daniel Craig qui enfilera pour la dernière fois le costume du plus célèbre des agents secrets.
Ci dessous la bande annonce pour le prochain Bond:
et les affiches avec chacun des interprètes
Les fans de 007 ont été ravis avec le spectacle Bond Symphonique présenté 2 soirs dans le cadre superbe du Grand Rex à Paris, 50 musiciens des orchestres Colonne et Musidrama sous la direction de Samuel Sené. Damien Sargue et Prisca Demarez ont chanté les chansons iconiques des films.
En voici quelques extraits
Toutes les vidéos : @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
D’autres dates peuvent s’ajouter aux dates de cette tournée ci-dessous
La nuit de la déprime créée par Raphael Mezrahi est une des rares si ce n’est la seule occasion de retrouver des chanteurs de toutes époques. Cette édition 2020 réunit deux des plus anciens interprètes français, de plus de 80 ans, Marcel Amont et Gilles Dreu. Mais on a pu aussi applaudir Rika Zarai et Eddy Mitchell côté anciens, et pourtant la nouvelle génération était présente, avec entre autres Olivia Ruiz ou Vianney.
Ce mélange des genres et des styles c’est la recette magique. La salle en délire, et cette nuit de la Déprime pourrait changer de nom : La nuit de tous les bonheurs!
Illustrons tout d’abord avec ce vétéran, qui a connu un immense succès en 1968 avec Alouette : Gilles Dreu :
vous voulez entendre ce tube?
merci l’INA :
Comme vous l’avez lu un peu plus haut, la nouvelle génération était présente avec , entre autres, Vianney :
vous avez reconnu les voix de Laurent Baffie et Muchel Drucker. Dans le premier extrait Vianney : Je m’en vais (en duo avec Ezra Muqoli)
pour les fans d’Olivia Ruiz, voici un superbe extrait de Piensa en mi
Un coup d’état exclusivement musical. Les Sea Girls s’inspirent très librement cette fois de l’Assemblée des femmes d’Aristophane. Comment faire changer l’Histoire et rester fidèle à ses idéaux ? Penser à l’intérêt commun sans se perdre dans les rivalités de chacun ? L’énergie et l’humour suffiront-ils à gouverner une nation?
Il y a 2 500 ans Aristophane abordait bien des sujets dans sa comédie : L’Assemblée des Femmes : la subordination des femmes, bien sûr, mais aussi celle des esclaves, la mise en commun des biens pour un plus juste partage des richesses, les aberrations des politiques, les passe-droits et la résistance à une société fondée sur ces oppressions multiples. Les Sea Girls s’inspirent très librement de cette « Assemblée », pour en offrir une version inédite et musicale, réécrite par leurs soins. Parce que la musique permet de partager des situations sérieuses ou scabreuses avec légèreté et finesse. Le défi est d’inventer des situations qui éclairent les paradoxes et les hypocrisies de notre siècle. Plutôt que de faire passer un message ou d’appeler à une prise de conscience, il s’agit d’embarquer le spectateur dans une expérience singulière. En effet, la place du spectateur est primordiale. Il est peut être convié sur le plateau, pris à parti, cajolé pour être mieux secoué. Tout le propos est là, comme en -392 avant JC, comme en 1871, comme en 1936, comme en 1968 : imaginer ensemble une solution pour un « monde meilleur » et l’adopter dès ce soir.
Pour ce tournant d’inspiration, Les Sea Girls ont invité Johanny Bert, metteur en scène pluridisciplinaire (travail de marionnette, opéra avec la Cie Les Brigands, concert en langue des signes avec Emmanuelle Laborie. Fidèle depuis dix ans, Fred Pallem, créateur du Sacre du Tympan, réalise les arrangements et certaines compositions en collaboration avec Prunella Rivière. Le livret est écrit par grande prêtresse de « LA chanson Sea Girls« . Elle se met au service des situations les plus burlesques et dépasse toutes les limites.
Toutes les photos : (c) Simon Gosselin
Il n’en fallait pas plus pour avoir envier de rencontrer ces Sea Girls, certes pas au complet, mais 2 d’entre elles, Judith Rémy et Delphine Simon devant la caméra d’Onsortoupas.fr aux côtés de Guy Courthéoux :
Un spectacle interprété par :
Lise Laffont, Judith Rémy, Prunella Rivière et Delphine Simon
Musiciens : Guitare : Dani Bouillard – Percussions : Vincent Martin – Piano : Benjamin Pras
Mise en scène : Johanny Bert
Un spectacle conçu par : Johanny Bert, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
Livret et composition : Prunella Rivière – Composition et orchestration : Fred Pallem – Direction vocale : Lucrèce Sassella
Monsieur Alexis Michalik est un des auteurs actuels les plus en vogue, avec plusieurs pièces à l’affiche, toutes avec un succès non démenti. Voici la reprise en continuation de INTRA MUROS au Théâtre La Pépinière, pour sa troisième saison.
Richard, un metteur en scène sur le retour, vient dispenser son premier cours de théâtre en centrale, donc en univers carcéral! . Il espère une forte affluence, qui entraînerait d’autres cours – et d’autres cachets – mais seuls deux détenus se présentent : Kevin, un jeune chien fou, et Ange, la cinquantaine mutique, qui n’est là que pour accompagner son ami. Richard, secondé par une de ses anciennes actrices – accessoirement son ex-femme – et par une assistante sociale inexpérimentée, choisit de donner quand même son cours…
Toutes les Photos : @ François Fonty
Les comédiens sont tous excellents qui jouent en alternance : Christopher Bayemi, Chloé Berthier, Raphaèle Bouchard, Hocine Choutri, Johann Dionnet, Jean Fornerod, Sophie de Fürst, Jean-Louis Garçon, Ariane Mourier, Arnaud Pfeiffer, Fayçal Safi, Marie Sambourg, Léopoldine Serre ainsi que les musiciens en alternance : Raphaël Bancou, Sylvain Briat, Raphäel Charpentier et Mathias Louis.
Un huis clos avec son lot de surprises, comme toutes les œuvres de l’auteur, INTRA MUROS est un superbe moment de théâtre, au même titre que les œuvres les plus connues d’Alexis Michalik ; EDMOND ( actuellement au Théâtre du Palais Royal), LE CERCLE DES ILLUSIONISTES ( au Théâtre de l’Œuvre), mais on sait que ses œuvres se jouent régulièrement, comme Le Porteur d’histoire. On a pu le voir aussi en tant que comédien, avant qu’il ne connaisse la gloire avec ses pièces.
Admirable que de nous offrir ce huis clos en centrale ( pour les non initiés, la centrale est une prison pour les incarcérés purgeant de longues peines). En 90 minutes, on change d’univers et on rentre dans le vif du sujet. on s’intéresse aux personnages, on vibre avec eux, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on passe un excellent moment, comme avec toutes les oeuvres d’Alexis Michalik, qui a bien entendu mis en scène cette pièce.
Rencontre avec un des comédiens de la distribution actuelle : Arnaud Pfeiffer, pour un entretien exclusif pour on sortoupas, avec Guy Courthéoux:
la bande annonce :
et quelques extraits :
Du mardi au samedi à 19h Matinée le samedi à 16h Durée 1h40 environ
Relâches exceptionnelles : Jeudi 9, vendredi 9 et samedi 10 janvier 2020 et Jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 février 2020
ACHETER VOS PLACES PAR TELEPHONE AU 01 42 61 44 16
Feydeau , légèrement revu et corrigé, s’installe au Théâtre Edgar et c’est rien que du bonheur!
Une pièce pas trop connue de Feydeau, adaptée avec bonheur par Emmanuelle Hamet, et c’est un excellent moment de théâtre et de rires au Théâtre Edgar. Décidémment Luq Hamett sait choisir les pièces qui sont à l’affiche de son théâtre, qu’il dirige depuis quelques années boulevard Edgar Quinet dans le 14ème, à 2 pas de la célèbre rue de la Gaité. Après avoir créé de nombreux spectacles, il a choisi cette fois de monter un ‘classique’ du théâtre. On le sait, à l’époque de sa création, les pièces étaient plus longues pour bien des raisons, alors que maintenant la durée idéale est de 90 minutes. C’est pourquoi l’adaptation est géniale, qui garde l’histoire, et qui fait mouche à tous les coups avec l’intervention de tous les comédiens : Luq Hamett, David Martin, Gwenola de Luze, Nadège Lacroix, Jean_Marie Lhomme, Sylvain Katan, Thomas Vernant, et, en alternance: Eric Massot qui remplacera Luq pendant quelques représentations en Novembre et Décembre.
Ne vous y trompez-pas, on rit énormément, cela bouge, les portes s’ouvrent sans claquer et on passe de délicieux moments, seul, à 2, à plus, en famille. Bref de quoi plaire à tous les publics.
Rencontre avec le maître des lieux, Luq Hamett, et un des comédiens de CIEL MA BELLE MERE : David Martin, avec une surprise au final…
Vous avez entendu ce qu’il fallait entendre concernant la pièce, donc inutile de faire doublon. Vous avez bien compris que c’est une bonne adresse pour rire,. Quant au détails sur les horaires (une semaine sur 2 : à 19h00 et la semaine suivante à 21h00, avec des matinées selon les semaines : le mieux est de vous rendre sur se site du théâtre où vous trouverez tous les détails : https://www.theatre-edgar.com/
Vous pouvez aussi appeler le théâtre pour renseignements et réservations : 01 42 79 97 97
C’est du 26 Novembre au 5 janvier que vous allez pouvoir découvrir cet opéra rock à grand spectacle à Paris
Il était une fois un jeune prince appelé Siddhartha. Ayant perdu sa mère à sa naissance, il fut élevé par son père le Roi Suddodhanaet sa belle-mère. Les astrologues et devins de la cour lui prédisent un destin royal hors du commun peu après sa naissance. Mais un mystérieux ermite surgît alors de nulle part déclare que son chemin ne serait pas celui d’un roi, mais celui d’un guide pour l’humanité toute entière… Siddhartha grandit donc entre les quatre murs du palais, séquestré par son père qui souhaite le couper de tout ce qui le détournerait du destin royal qui lui fût prédit. Mais épris de découvertes du monde et des hommes, Siddhartha s’enfuit un soir pour aller explorer la vie hors des murs de sa prison dorée. Durant cette fugue il éprouve l’exaltation d’une liberté nouvelle, mais il fait aussi la douloureuse découverte de la pauvreté, de la souffrance, de la maladie et de la mort… ce qu’il n’avait pu s’imaginer jusqu’alors.
Face à la désobéissance et la rébellion de son fils, le roi oblige alors le prince à se marier, mettant ainsi un terme à ses rêves de liberté… Plusieurs années passent et le couple princier finit par avoir un fils. Mais Siddhartha sent une silencieuse blessure grandir au fond de son cœur : celle de son impuissance face à la souffrance de l’humanité… Malgré l’amour indéfectible qu’il a pour les siens, il décide une nuit de quitter le palais pour toujours et de suivre enfin sa quête insatiable de vérité sur la nature de l’Homme. Au terme d’un long cheminement spirituel, il finira par atteindre le point le plus élevé de la conscience humaine, et deviendra ainsi Bouddha. Tous ceux qui croiseront sa route verront le cours de leur destin changer de fond à jamais. Cet être à part, au regard de braise et au cœur infini, désintégrera tour à tour les «artifices » de leurs personnalités, afin qu’ils deviennent toujours plus vrais, toujours plus aimants…
Sur cette histoire, un producteur, David Clément-Bayard, qui a aussi écrit et composé les chansons, entouré d’Antoine Marcus , Philippe Barreau et de Fred Juarez pour le côté musique, un spectacle a été créé, dans une mise en scène et la scénographie de Magda Hadnagy. C’est Inca qui incarnera le prince tout au long de cette aventure entouré de 12 autres rôles importants et de la troupe de 11 chanteurs, danseurs.
Pour en savoir plus, quoi de mieux que rencontrer Inca, et voilà chose faite en exclusivité pour OnSortOuPas.fr, avec Guy Courthéoux
Toutes les photos : @ Philippe Fretault, photos réalisées lors du showcase
Quelques vidéos :
la bande annonce :
Rappelons que le spectacle se joue au Palais des Sport de la Porte de Versailles, désormais appelé Le Dôme de Paris
Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.
Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.
Photo : Vincent PONTET
Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.
Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.
La direction musicale de Fabio Luisi est tout en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou Michael Fabiano (B), RODRIGO Étienne Dupuis, IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow, UN FRATE Sava Vemić, ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou Nicole Car (B), LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili, TEBALDO Ève-Maud Hubeaux, LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic, IL CONTE DI LERMA Julien Dran, DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York, UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A) > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)
Rene PAPE (Filippo II) – Roberto ALAGNA (Don Carlo) – Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
Photo : Vincent PONTET
Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….
Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.
Roberto ALAGNA (Don Carlo) – Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) – – Photo : Vincent PONTET
Représentations :
10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019 vendredi 25 octobre 2019 lundi 28 octobre 2019 jeudi 31 octobre 2019 lundi 4 novembre 2019 jeudi 7 novembre 2019 lundi 11 novembre 2019 jeudi 14 novembre 2019 dimanche 17 novembre 2019 mercredi 20 novembre 2019 samedi 23 novembre 2019 à 19h00 sauf le dimanche à 14h00
RÉSERVATIONS En ligne : www.operadeparis.fr Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes. Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur( ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés). Aux guichets : > du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon). > une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.
Après le Cercle de Whitechappel, Julien Lefebvre nous offre sa nouvelle pièce écrite en collaboration avec Florence Lefebvre, sur cette grande dame à côté de la Seine, symbole de Paris. Mais connaît-on la genèse de cette tour? Si vous pensez le savoir, allez donc au Théâtre Fontaine, et vous apprendrez certainement bien des choses.
Nous sommes à Paris, en 1884. La préparation de l’Exposition Universelle de 1889 bât son plein. Gustave Eiffel s’ennuie. Bien qu’il soit l’un des plus grands ingénieurs de son temps, ses élans créatifs s’essoufflent. Il tourne en rond et songe à passer la main à son second : le jeune Adolphe Salles. D’ailleurs, ce dernier a un plan pour la société Eiffel : prendre moins de prises de risques et donc être plus rentable. Il rejette donc le projet délirant et coûteux que lui apportent Nouguier et Koechlin, deux ingénieurs passionnés qui veulent construire le plus haut monument du monde. C’est sans compter sur Claire Eiffel, qui rêve d’accompagner son père dans de nouvelles grandes aventures architecturales. Et si cette tour à l’aspect étrange, qui serait plus proche d’un pylone, cette soi-disant “idée du siècle”, était justement l’occasion de prouver ses compétences et de faire capoter cette idée de mariage avec Salles, qu’elle semble détester ? Mais la Tour offre de telles possibilités qu’elle va intéresser quelques personne, pas toutes bien attentionnées. Et la mise en chantier va se faire, chantier qui devient vite un tourbillon incontrôlable avec tout ce que cela implique….et surtout beaucoup de rires pour les spectateurs.
Alors qu’à 21.00 le théâtre Fontaine ne sésemplit pas, qui fait salle comble tous les soirs avec des spectateurs qui se todent de rire avec la pièce de Sébastien Castro : J’ai envie de toi, la direction de ce théâtre est tombée sur une deuxième pépite, qui devrait à coup sur connaitre un destin proche de celui de J’ai envie de toi. Les comédiens sont vraiment extraordinaires, qui nous font revivre ces mois avec la construction du monument. Les comédiens s’en donnent à coeur joie : Frédéric IMBERTY (Gustave EIFFEL), Margaux VAN DEN PLAS (Claire EIFFEL), Thomas RONZEAU (Aldophe SALLES), Axel BLIND (Émile NOUGUIER), Nicolas LE GUEN (Maurice KOECHLIN), Héloïse WAGNER (Armande BERNOUILLE) et Jean FRANCO qui se démultiplie et nous fait donc rire 5 fois plus (Alfred BERNOUILLE / TAILLESEC, SCAPARELLI, Leconte DE LISLE, Edouard LOCKROY) .
La mise en scène de Jean-Laurent Silvi avec des petits changement de décors réguliers est efficace, et nous fait vibrer du début à la fin de ces aventures. Bref une heure et demie (ou peu s’en faut) de bonheur, de rires . Un pièce visible par tout le monde, sans aucune vulgarité. Au cinéma on utilise le terme Feel Good pour un film, gardons ce qualitatif pour cette pièce (Feel Good : se sentir bien) parce qu’on se sent vraiment bien, on a le sourire aux lèvres du début à la fin, et on sort avec une pêche d’enfer!
N’hésitez pas une seconde, prenez une dose de Plus haut que le ciel, et si vous n’avez pas peur de trop rire dans une même soirée, prenez une seconde dose de rires avec J’ai envie de Toi
Photos : @Bernard Richebé
Plus haut que le ciel : la pièce est surtitrée en anglais les mercredi, vendredi et dimanche.
Jusqu’au 19 janvier 2020 (prolongations possibles)
Théâtre Fontaine 10 rue Pierre Fontaine 75009 Paris Métro : Pigalle, Blanche, Saint-Georges Du mercredi au dimanche à 19h00 sauf les mercredis 25 décembre et 1er janvier Prix des places : 10 € à 30 € selon catégorie
Le Théâtre des Champs-Elysées a présenté une œuvre peu connue et rarement représentée en France: Le Freischütz, le franc-tireur, qui a les allures d’un conte de fées.
Carl Maria Von Weber est un compositeur quelque peu méconnu du grand public, si ce n’est son Invitation à la valse ( que certains appellent aussi : Invitation à la danse, une œuvre courte, et pourtant son opéra Le Freischütz, connut un triomphe lors de sa création en 1821. Admiré par Berlioz, Wagner, Debussy, Von Weber mériterait amplement que ses + de 300 œuvres soient plus largement jouées. Cet enfant de la balle a connu très tôt la vie d’un théâtre, et la musique fait partie de son éducation et de sa vie. On le considère comme le père de la musique romantique. Très vite il désire écrire un opéra qui prendra sa source dans des contes enracinés dans le fabuleux populaire, poussant le lecteur dans un passé recomposé. Avec le poète Johann Friedrich Kind, ils se lancent dans cet opéra élégant.
L’histoire se situe en Bohème vers 1648. Max est le garde chasse du prince. Il est amoureux d’Agathe, la fille de Kuno, le chef des gardes forestiers. Ce dernier rappelle à Max que, pour lui succéder et épouser sa fille, il doit gagner l’épreuve de tir qui aura lieu le lendemain. Max vient de perdre un concours de tir, gagné haut la main par Kilian. Max en proie au désespoir, écoute les conseils de Kaspar qui lui suggère d’utiliser des balles magiques. Naturellement, Max ne se doute pas que Kaspar est sous l’influence de Samiel, le démon, à qui il a vendu son âme.
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Comment représenter ce monde sylvestre où les frondaisons cachent des secrets, des malédictions, des balles magiques. Peut-on échapper au chapeau tyrolien, et aux costumes folkloriques ? Nous sommes dans un univers cerné par les ténèbres. Des projections vidéo de forêt, d’hologrammes servent de décors. Le plateau plongé dans le noir permet les jeux d’illusions. Tout est magie, fantasmagorie, les personnages lévitent, les balles lumineuses dansent dans les airs comme des lucioles complices. Clément Dazin joue le démon Samiel, inquiétant et défiant les lois de l’équilibre. On tombe sous le charme du duo féminin. La soprano Johanni van Oostrum est une Agathe sensible qui éblouit avec la couleur de son timbre. Dans le rôle de sa confidente Annchen, la soprano Chiara Skerath est superbe. Bien sûr, Stanislas de Barbeyrac dans le rôle de Max fait passer toutes les émotions du chasseur et de l’amoureux. Vous pourrez aussi apprécier : Vladimir Baykov, Christian Immler, Thorsten Grümbel, Daniel Schumtzhard, Anas Séguin, sans oublier les choeurs qui sont formidables.
**TOUTES LES PHOTOS : @ VINCENT PONTET
Laurence Equilbey et l’ Insula Orchestra font merveille. Sa direction musicale, ferme et délicate donne à la partition toutes ses couleurs et nuances. Laurence Equilbey donne la mesure de cette œuvre capitale, injustement oubliée. N’oublions pas que cette partition était innovante, et donnait à la clarinette entre autres un relief jusqu’alors inconnu. La densité de la partition, les fulgurances, la mélodie si élégante de cette œuvre en 3 actes sont admirablement servies dans cette mise en scène de Clément Debailleul
Série culte sur Canal +, voici l’adaptation théatrale.
C’est en 1988 que Christian Fechner, Canal + et Pierre Lescure lancent Palace, et donnent carte blanche à Jean-Michel Ribes. Ce sera une série loufoque qui a permis au téléspectateur de découvrir de nouveaux visages, comme Valérie Lemercier, mais aussi des comédiens déjà célèbres, comme Jean Carmet, Philippe Khorsand, Jacqueline Maillan, Claude Pieplu (la voix des Shadoks!)=, François Rollin, François Morel, avec des apparitions de célébrités : Christian Clavier, Pierre Arditi, Roger Hanin, Gérard Lanvin, Pierre Mondy, Les Nuls, Jean Yanne ou Daniel Prévost.
L’époque est bien révolue où des stars faisaient ainsi des apparitions. Et pour l’adaptation théâtrale, vous vous doutez bien que la majorité n’étant plus de ce monde, ils ne peuvent donc être remplacés. Nouvelle distribution donc: Salim Bagayoko, Joséphine de Meaux, Salomé Dienis-Meulien, Mikaëm Halimi, Mgali Lange, Jocelyn Laurent, Philippe Magnan, Karina Marimon, Coline Omasson, Thibaut Orsini, Simon Parmentier, et celui qui a attiré notre regard depusi quelques comédies musicales : Gwendal Marimoutou, que l’on avait vu dans Résiste, Madiba et Saturday Night Fever.
C’est, une fois de plus vers lui que nos regards convergent, raison de plus pour le rencontrer à nouveau: