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Les fans d’Harry Potter sont légion, et voilà déjà le 3ème volet des Animaux Fantastiques sous titrée : La Magie Revient! pour régaler les fans qui ne seront pas déçus;

Le professeur Albus Dumbledore (Jude Law) sait que le puissant mage noir Gellert Grindelwald (Mads Mikkelsen) cherche à prendre le contrôle du monde des sorciers. Incapable de l’empêcher d’agir seul, il sollicite Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) pour qu’il réunisse des sorciers, des sorcières et un boulanger moldu au sein d’une équipe intrépide. Leur mission des plus périlleuses les amènera à affronter des animaux, anciens et nouveaux, et les disciples de plus en plus nombreux de Grindelwald. Avec des enjeux aussi élevés, Dumbledore pourra-t-il encore rester longtemps dans l’ombre ? Vous allez vous régaler pendant 2h15 avec vos personnages préférés ( ou détestés) et des créatures nées de l’imagination des auteurs, et c’est là quand même ce qu’on préfère.

En fait, pour ceux qui ont déjà aimé la sage Harry Potter, et ceux qui sont passionnés par cette ‘prequel’ , c’est à dire par des faits antérieurs à la naissance d’Harry Potter, on sait que le personnage d’Albus Dumbledore est central et on s’intéresse de plus en plus à lui, avec de vrais méchants, et quand on voit le film en salles avec du public, ce dernier applaudit à chaque arrivée de personnage qu’il aime. Il n’y a pas que les animaux dans ce film, l’intrigue fonctionne parfaitement, qui est plus ‘adulte’ que dans les films de la série de base, et les animaux apportent la touche de gaité nécessaire à cet univers quand même assez sombre.

Voir ce film sans connaitre la série HP? possible. Voir ce film sans avoir vu les 2 premiers opus de la sage des animaux fantastiques? Nettement plus difficile. En fait le premier Harry Potter est sorti en salles il y a plus de 20 ans, et le public des premiers films a vieilli avec cette saga. Et s’est renouvelé depuis, qui n’a pas pris une seule ride, et qui continue de passionner les foules, que ce soit en livres ou au cinéma. Ce nouvel épisode va certainement connaître le même sort, puisqu’n sait déjà qu’il ne sera pas le dernier sur les écrans. On peut faire confiance à l’auteure des romans, co-scénariste de tous les films, J.K. Rowling pour que le prochain épisode donne lieu à une autre série de films, situés, entre les deux, ou après la série Harry Potter, et toujours avec le même succès.

encore quelques photos?:

TOUTES LES PHOTOS / CREDIT / @warner bros

En prime la bande annonce que vous avez déjà vue maintes fois, n’est-ce pas?

 

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75 ans pour Le Lido de Paris, un anniversaire qui se fête avec Paris Merveilles la revue crée par Franco Dragone,  avec en prime un tableau  qui reprend le meilleur des dernière revues!

Passer une soirée au Lido, c’est s’éloigner du quotidien, et actuellement c’est plus qu’important. Personnellement je préfère le diner spectacle qui nous plonge immédiatement dans l’ambiance. Certes le cout d’une soirée est important, le diner spectacle incluant les boissons se situe aux environs de 195€:

Menu

  • Foie gras de canard au clafoutis de figues confites et éclats de pistache
  • OU
  • Dos de saumon gravelax, pickles de carottes, radis colorés et coulis de grenade
  • OU
  • Grosses crevettes à l’huile de sésame grillé, salade d’algues et germes de soja
  • OU
  • Velouté de potiron, royale de champignons aux noix de cajou (végétarien / sans gluten)
  • Pièce de veau à la moutarde violette, polenta aux fruits secs et betteraves braisées
  • OU
  • Cabillaud rôti au curcuma et noix de coco, lentilles corail aux petits légumes et oignons caramélisés
  • OU
  • Filet de canette, sauce miel et poivre de Timult, salsifis au jus et échalote farcie
  • OU
  • Risotto à la truffe (végétarien)
  • Finger croustillant chocolat au lait et noisettes du Piémont
  • OU
  • Demi-sphère aux saveurs exotiques
  • OU
  • Macaron poire-vanille
  • OU
  • Douceur d’ananas et coco (sans lactose / gluten)
  • Une demi-bouteille de champagne Brut 1er cru
  • OU
  • Une demi-bouteille de vin

Ces menus sont susceptibles de changement, en fonction des saisons

Et, bien entendu il faut parler de la revue.

Qui mieux qu’un danseur, Simone, une danseuse, Fushia,  et enfin la maitresse de ballet, Jane Sansby, qui sont en entretien au micro d’onsortoupas :

quelques images du spectacle :

un petit teaser :

infos pratiques :

  • 19h/19h30 ACCUEIL Accueil & placement
  • 19h30 PRÉ SHOW avec les artistes
  • 20h DÎNER 
  • 21h SPECTACLE PARIS MERVEILLES Une revue époustouflante avec le tableau « Inoubliable »

23 h second spectacle

réservations fortement recommandées :

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Après un millier de représentations, la pièce de Philippe Lellouche revient sur la scène du Théâtre de la Madeleine , pour une série limitée de représentations. Une nouvelle distribution : Patrick Braoudé, Davy Sardou, Pascal Demolon & Laura Presgurvic. Le moins que l’on puisse dire c’est que tous les 4 sont parfaits et que le public se régale

 

 

Le soir du nouvel an, trois hommes sont retenus dans la salle de garde à vue d’un commissariat : le premier parce qu’il a fait un excès de vitesse, le deuxième parce qu’il a trop bu, et le troisième parce qu’il a fumé dans un lieu public. Lors de cette incarcération, ils reçoivent la visite d’une avocate commis d’office : Madeleine, flamboyante de justesse, de beauté et d’empathie. Face à elle, nos trois protagonistes, épris de liberté et vaillants défenseurs du libre arbitre, vont devoir remettre en cause leurs modes de vie. La visite dure et ils ne voient pas le bout du tunnel. Combien de temps avant d’être relâchés?

La mise en scène est totalement efficace, normal, c’est l’auteur en personne qui assure ! On ne s’ennuie pas une seconde et les coups de théâtre ne manquent pas, ne comptez pas sur moi pour vous en dévoiler le plus petit détail. Ne comptez pas non plus sur Patrick Braoudé pour vous en dire plus.

Retrouvons ce dernier dans la superbe loge qu’on lui a attribué au Théâtre de la Madeleine:

 

Boire, Fumer Et Conduire Vite, c’est au Théâtre de la Madeleine, 27 rue de Suresnes Paris 8

Prix des places : de 19 à 59€

Representations du Mercredi au Samedi à 20h30, et les dimanches à 15h30

A noter, le dimanche 6 Mars à 17h30 et le lundi 7, les 2 dernières exceptionnelles des Grandes Ambitions avec Matt Pokora , Philippe Lellouche et Estelle Lefébure ( voir bande annonce en fin d’article.

la bande annonce :

comme promis, la bande annonce des Grandes Ambitions :

 

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Avant toute chose, le titre peut vous induire en erreur, et pourtant la surprise » sera certainement agréable. Cela mérite explications, et en regardant l’entretien ci dessous, vous comprendrez mieux!

La surprise fut de taille avec ce spectacle, surtout lorsque j’ai vu qui étaient les spectateurs. Je pense que le plus simple est de regarder cet entretien avec ce comédien qui est aussi co-auteur du texte avec Thibaut Evrard qui le met en scène:

Maintenant vous comprenez mieux ma surprise, et pourtant j’ai été totalement subjugué par le texte

Crédit photos : ©Stéphane Kerrad – Kb Studios

quelques extraits :

 

 

Pour rappel : COMING OUT, c’est au Théâtre Tristan Bernard les jeudis à 20.00 et vendredi et samedi à 21h00 jusqu’au 17 juin !

Un spectacle qui ne vous laissera pas indifférent, et ceux qui me connaissent savent que ce genre de sujet peut m’effrayer, et ce ne fut certainement pas le cas, j’y ai pris un vrai plaisir, et ça c’est le bonheur!

Locations au 01 45 22 0840 et http://www.theatretristanbernard.fr/

 

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une découverte que j’ai pu voir il y a quelques jours à La Seine Musicale, et qui est en tous points remarquable:

Laissons Alexander Shelley en parler :

Un projet avec l’Orchestre fédéral des jeunes est un privilège pour un chef d’orchestre, car il apporte une énergie très particulière.

Le défi consiste à capter cette énergie et à la focaliser pour lui redonner ensuite libre cours et lui donner des ailes pour les concerts.

Il est également exceptionnel de découvrir le talent extraordinaire des jeunes danseurs du Bundesjugendballett. Ils représentent d’une part la longue tradition du ballet et sont d’autre part très contemporains. Avec leurs mouvements, ils nous montrent le 21e siècle.

Avec « Le Bourgeois Gentilhomme » de Molière, le maestro John Neumeier donne vie à des personnages parfaitement adaptés et originaux. Certains sont doux, romantiques, amoureux, d’autres sont anguleux, pleins de caractère ou même ridicules. Neumeier a ajouté avec génie tout un cosmos à la musique de la comédie, étroitement liée à Jean-Baptiste Lully et que l’on peut entendre ici dans la version du compositeur Richard Strauss.

Le « Trio » de Maurice Ravel prend également une nouvelle dimension dans notre concert. Le violoniste et chef d’orchestre – et mon bon ami – Yan Pascal Tortelier a créé une version orchestrale à laquelle, il ne manque rien. Je suis convaincu que Ravel l’aurait orchestré exactement de la même manière.

Et maintenant, le Bundesjugendballett va encore une fois catapulter cette œuvre dans le présent avec sa propre chorégraphie.

Travailler avec de jeunes artistes, surtout avec un tel talent, m’apporte personnellement beaucoup. A chaque répétition, l’art évolue, chaque personnalité se développe et je peux écouter et regarder, observer et encourager ce talent. Il ne cesse de s’améliorer. Il semble n’y avoir aucune limite vers le haut.

Ce fut un joli programme avec : La Valse    de Maurice Ravel

Le Bourgeois Gentilhomme de Richard Strauss

suivi en deuxième partie de Les Joyeuses facéties de Till L’espiègle de Richard Strauss

Concerto a Moll pour violon, violoncelle et clavier de Maurice Ravel.  Toujours l’orchestre seul pour débuter et ensuite 6 danseurs absolument fantastiques, tous jeunes:

Lormaigne Bockmühl

Justine Cramer

Lennard Giesenberg

Thomas Krähenbühl

et je garde toutefois les 2 ceux qui m’ont bouleversé par leur prestance :

Joao Vitor Santana  

Mirabelle Seymour

photo Guy Courtheoux

photo Guy Courtheoux /onsortoupas, au centre : Joao Vitor Santana  

photo : Guy Courtheoux/onsortoupas

Ce n’est pas tous les jours qu’on croise de tels talents, et si ces artistes reviennent se produire à Paris, soyez certain que je serai au rendez-vous.

Il n’y a eu que 6 représentations avec l’ensemble orchestral et 8 danseurs, ils ne furent que 6 à Paris

et les villes de Ludwigshafen, Essen, Berlin et Hambourg en Allemagne ainsi que Lille et Paris en France.

En souhaitant leur retour pour les applaudir à nouveau comme ils le méritent!

Orchestre Français des Jeunes
John Neumeier, Chorégraphe et Intendant
Kevin Haigen, Directeur artistique et Mise en scène
Alexander Shelley, Direction musicale

Guy Courtheoux

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Découvrir de nouvelles oeuvres, voir de nouvelles mises en scène, ou tout simplement vibrer avec un orchestre, des interprètes et des chœurs, voila ce que peut nous apporter une soirée à l’Opéra, et c’est bien ce qui s’est passé pour moi avec La Khovantchina, actuellement à l’affiche de l’Opéra Bastille.

L’arrière-plan historique sur lequel Moussorgski s’est basé pour écrire le livret de La Khovantchina se situe à Moscou, entre 1682 et 1689. À cette époque, la mort du tasr Alexis avait laissé deux fils : Ivan, né de sa première épouse, Marie Miloslavski et Pierre, né de ses secondes noces avec Nathalie Narychkine. Comme les deux garçons étaient encore mineurs, ce fut Sophie, sœur d’Ivan, qui fut nommée régente. Avec l’aide du prince Golitsine, son ex amant, elle fit en sorte que les Vieux-Croyants (les «  Raskolniki  »), en révolte contre les innovations de l’Église officielle, soient persécutés. Au même moment, Ivan Khovanski, chef d’une armée d’archers créée par Ivan le Terrible, qui comptait parmi elle nombre de Vieux-Croyants, essayait de prendre le pouvoir. Tout en prenant des libertés avec la réalité historique, La Khovantchina fait le récit de cet affrontement entre la Russie féodale et la Russie moderne du 17ème siècle.

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

Honnêtement, le premier acte est assez difficile à suivre, de par le fait que c’est en russe, et qu’on est obligé de lire les surtitres, sinon impossible de comprendre quoi que ce soit. La mise en place peut sembler longue, mais cela vaut la peine d’attendre puisqu’ensuite les chœurs, très nombreux sur scène, je crois bien n’en avoir jamais vu autant, nous font vibrer,, nous entrainent dans leur sillon,; et rien que pour ça, on est heureux de découvrir u opéra, certes difficile, et on est pris au jeu. 5 actes plus tard, avec 2 entractes, on ressort impressionné et heureux d’avoir découvert l’univers de Moussorgski.

Si j’ai parlé des chœurs, cela ne signifie pas que les voix des interprètes ne sont pas au top, bien au contraire.

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

La distribution :

Prince Ivan  Khovanski / Dimitry Ivashchenko

Prince Andrei Khovanski / Sergei Skorokhodov

Prince Vassili Golitsine : John Daszak

Chakloviti : Evgeny Nikitin

Dosifei :Dmitry Belosselskiy

Marfa : Anita Rachvelishvili

Susanna :Carole Wilson

Le Clerc : Gerhard Siegel

Emma :Olga Busuioc

Varsonofiev :Wojtek Smilek

Kouzka :Vasily Efimov

Strechniev : Tomasz Kumięga

Premier Strelets : Volodymyr Tyshkov

Deuxième Strelets : Alexander Milev

Un confident de Golitsine : Fernando Velasquez

 

Il faut saluer la performance de la cheffe des chœurs Ching-Lien Wu qui réussit à nous éblouir tout au long des 5 actes, sur les notes de Modeste Moussorgski et les orchestrations de Dimitri Chostakovitch et sous la direction  d’orchestre remarquable de Hartmut Haenchen, et la mise en scène d’Andrei Serban.

Le spectacle débute à 19h00, avec une première partie de 50 mns, suivi d’un entracte de 20 mns, puis une seconde partie d’1 h 25, suivie d’un second entracte de 20 mns avant la troisième partie de 1 h 05. La fin du spectacle aux environs de 23.00

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

du 26 janvier au 18 février 2022

TOUTES LES PHOTOS   @ OPERA DE PARIS

Quelques extraits :

 

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Si ce n’est pas une surprise pour moi, qui suit la carrière de Rudy Milstein, cela reste une des meilleures surprises de la saison que ce CHERS PARENTS, à la salle Réjane Du THEATRE DE PARIS.

Difficile de parler de ce qui se trame sur ls scène, mais partons des toutes premières minutes où les 3 enfants d’un couple sont invité, convoqués chez leurs parents qui ont quelque chose à leur annoncer, les enfants, ce sont Elise Diamant, Rudy Milstein et Emmanuel Patron, ce dernier co-auteur de la pièce avec Armelle Patron. Les parents : Frédérique Tirmont et Bernard Alane, qui arriveront un petit peu plus tard sur la scène. Mais de quoi les parents veulent-ils leur parler, qui ne sont pas chez eux lorsque les enfants arrivent.

Pierre, Jules et Louise Gauthier s’adorent et aiment profondément leurs parents. Alors, lorsque ces derniers leur demandent de venir les rejoindre d’urgence – ils ont quelque chose de très important à leur annoncer – les trois enfants bouleversés se précipitent craignant le pire. Mais le pire n’a pas lieu, du moins pas tout de suite, et la merveilleuse nouvelle que leur annoncent Jeanne et Vincent va faire voler en éclats la belle unité familiale… faisant ardemment souhaiter aux trois rejetons ce qu’ils redoutaient le plus en arrivant quelques heures plus tôt !« Chers Parents » est une comédie qui parle de la famille, d’amour, d’argent, de la place de chacun dans la fratrie, de l’impermanence des sentiments, de la part d’ombre qui sommeille en chacun de nous et de ce que les parents doivent à leurs enfants.  Je ne vous en dirai pas plus, n insistez pas.

Même lorsque j’en parle à mes amis, je ne dévoile rien, sauf que j’ai ri en bout en bout tant les comédiens sont tous formidables. Et je vous garantis 90 minutes de rires, de surprises, qui démontrent que le théâtre a encore de belles années à venir. Que c’est bon de rire!!

 

Rendez-vous a donc été pris avec Rudy et Elise, devant la caméra: En voici le résultat:

 

La mise en scène co-signée Armelle Patron et Anne Dupagne est plus qu’efficace…

quelques photos:

Chers Parents

et quoi de mieux qu’une bande annonce?

Chers Parents, c’est du mardi au samedi à 20.30; mais aussi à 17.00 le samedi et à 15.30 le dimanche

Prix des places à partir de 33€

Réservez à l’avance, c’est complet quasiment tous les soirs

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Hamlet, Opéra en cinq actes d’Ambroise Thomas (1811-1896) sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Shakespeare, crée à l’Opéra Comique le 9 mars 1868 revient pour une série de représentations à la salle Favart.

 

l’Opéra Comique répare une injustice, rendre à  Ambroise Thomas ce que nous lui devons. Et Hamlet le prince du Danemark porte des baskets et Ophélie des talons hauts. Rarement ces deux personnages ont été aussi bien interprétés.

 Ambroise Thomas est bien oublié, l’auteur de Mignon et d’Hamlet fut pourtant reconnu par le public qui réclamait ses œuvres à l’affiche. Le Caïd en 1849 remporte un grand succès, en 1850 Ambroise Thomas rencontre Shakespeare avec Le songe d’une nuit d’été. Si Mignon est un triomphe, il sera dépassé par celui d’ Hamlet.

-Photo : Vincent PONTET

Avec  ce Hamlet, le public est happé dés les premières minutes. Prés de l’orchestre, le prince Hamlet est  spectateur du couronnement de son oncle Claudius qui succède à son frère. Le défunt roi est le père d’ Hamlet. Est-ce par esprit de famille que le nouveau roi épouse la mère d’ Hamlet, le reine Gertrude ? Entre la pièce de Shakespeare et le livret, il y a des différences. Ambroise Thomas a tonifié la partition d’Ophélie qui, avant la folie fatale tente d’aider son fiancé Hamlet. Cela est dû à la créatrice du rôle Christine Nilsson, d’origine suédoise. Ambroise Thomas consacre à Ophélie l’acte IV, une ballade suédoise la Willis au charme languissant et funèbre. Hamlet devient un drame romantique. Hamlet est hanté par le fantôme de son père et lui promet de le venger. Tout bascule, le destin mélange coupable et innocent. Hamlet est dans l’opéra couronné roi et non pas empoisonné par la pointe d’une épée. «  Mon âme est dans la tombe. Hélas ! Et je suis Roi ! ».


Photos : Vincent PONTET

Cyril Teste nous offre une mise en scène inspirée, intelligente, tirant les personnages au pinacle. Tout nous séduit. Nous devons l’avouer, ici toutes nos  réticences habituelles envers les costumes sont balayées par sa conception de mise en scène. Ce Hamlet est totalement dans notre monde,  Ophélie est une jeune femme moderne, pétrie d’amour et de compassion. Hamlet porte des baskets et Ophélie des talons hauts, et nous les suivons pas à pas dans cette histoire qui est comme une spirale infernale qui les absorbe et les broie. Cyril Teste a pris possession de la scène de l’Opéra Comique.

Dés l’ouverture, lorsque Hamlet s’approche de l’orchestre nous assistons sur un écran devant nous à l’arrivée de Claudius et de Gertrude. La salle est allumée afin que nous puissions voir le cortège royal. Hamlet est spectateur au début, il est comme figée devant le spectre de son père, puis il deviendra metteur en scène de sa vengeance.

Des cameras suivront certains personnages dans les coulisses. Nous sommes au théâtre et les artisans de l’ombre, machinistes ou maquilleuse sont présents à l’image. Ici théâtre, opéra et cinéma se conjuguent pour une œuvre qui fait fi des étiquettes. La fluidité des changements de scènes et de décors ne laisse aucun temps mort.

Ambroise Thomas est un compositeur précis. Il aime les chanteurs et sait leur ménager des morceaux choisis. Sa partition est nuancée, poétique. Sa ligne mélodique et la souplesse de sa phrase musicale nous transportent. Il ne faut pas oublier que Thomas était un homme de son temps s’intéressant aux nouveaux instruments et il fut le premier à mettre le saxophone dans la fosse lyrique. Les solos de clarinette et de trombone donnent une nouvelle ampleur à l’orchestre. Nous sommes loin de l’académisme, on se doit de reconsidérer ce compositeur et sa musique élégante, précise, qui prouve sa puissance d’expression. Il y a bien sûr les moments attendus comme le monologue « Être ou ne pas être », ici le prince danois se livre à une introspection douloureuse, c’est une réflexion intime. Stéphane Degout est un baryton remarquable, alliant ses qualités de chanteur à celle de comédien, son Hamlet est douloureux, odieux dans sa froide détermination et pathétique dans sa dernière réplique. Ophélie est magnifiée par l’ interprétation de Sabine Devieilhe , belle soprano pour une Ophélie sensible et touchante. Laurent Alvaro, le terrible Claudius, et  Jérôme Varnier, le spectre glaçant, nous confondent d’admiration.


Photo : Vincent PONTET

La direction musicale est assuré par Louis Langrée qui rend à l’œuvre ce mélange de poésie et de maîtrise technique qui caractérise le compositeur avec un orchestre remarquable. Hamlet est le spectacle lyrique à voir, sans plus attendre. Il est rare d’avoir sur une même production autant d’artistes de ce niveau exceptionnel.

Marie Laure Atinault


A l Opera Comique –
Photo : Vincent PONTET

En plus du texte écrit par Marie Laure, je vais ajouter mon avis après avoir vu cette production. Outre la prestation hors norme  de Sabine Devieilhe qui fut largement saluée , je dois reconnaître  que la mise en scène, qui met la salle en valeur, et les interprètes en avant, est une réussite totale. Il faut saluer les talents conjugués de Cyril Teste, Ramy Fisher, Nicolas Doremus, Mehdi Toutain-Lopez qui font de cette production un MUST SEE. On ne peut pas dire que ce soit les airs connus qui font de cette production un chef d’oeuvre, vu qu’il n’y a pas d’air connu. Pourtant, malgré sa longueur ( 3h20 avec un petit entracte), on ne s’ennuie pas une seconde, ce qui est quand même une gageure.

Si vous en avez l’occasion, ne manquez pas de venir à l’Opéra Comique, il est certain que vous en le regretterez pas!

Guy Courthéoux

Hamlet

Direction musicale Louis Langrée

Mise en scène Cyril Teste

Décors Ramy Fischler

Costumes Isabelle Deffin

Conception Vidéo Nicolas Dorémus, Mehdi Toutain-Lopez

Cheffe de chant Marine Thoreau La Salle

Chef de chœur Joël Suhubiette

DISTRIBUTION

Hamlet : Stéphane Degout

Ophélie : Sabine Devieilhe

Claudius : Laurent Alvaro

Gertrude : Lucile Richardot

Laërte : Julien Behr

Le Spectre : Jérôme Varnier

Marcellus, 2ème Fossoyeur : Kevin Amiel

Horatio, 1er Fossoyeur : Yoann Dubruque

Polonius : Nicolas Legoux

Orchestre  des Champs-Élysées

Nouvelle production Opéra Comique

Représentations les 24, 26, 28, janvier à 20.00, 30 à 15.00 et 1 & 3 février 20.00

PRIX DES PLACES DE 6 à 145 €

https://www.opera-comique.com/fr/spectacles/hamlet-2022

Salle Favart Opéra Comique Tél : 01 70 23 01 31   opera-comique.com

la bande annonce :

 

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Les superlatifs ne suffisent pas pour dire tout le bien du WEST SIDE STORY que nous propose Monsieur Steven Spielberg; Des comédiens formidables, qui chantent et dansent avec un naturel incroyable, une direction musicale de Gustavo Dudamel plus que réussie. Le mot chef d’oeuvre est trop léger pour qualifier cette nouvelle adaptation de cette oeuvre musicale  créée à Broadway en 1957 et adaptée au cinéma en 1961 par Robert Wise et Jerome Robbins.

L’action de ce nouveau film se déroule durant l’été 1957 dans les rues des quartiers adjacents de l’Upper West Side, Lincoln Square et San Juan Hill, qui englobent la zone située à l’ouest de Broadway, de la 60e Rue Ouest à la 70e Rue Ouest, jusqu’à la limite de la ville, au niveau du fleuve Hudson. Au début des années 1950, Robert Moses, le commissaire aux travaux publics de la ville de New York, a fait raser toute cette zone pour construire, entre autres, le Lincoln Center for the Performing Arts et la Fordham University. On a l’impression d’être dans un grand terrain vague, avec décombres, immeubles quasi démolis, où deux camps s’affrontent :les Sharks (les latinoaméricains) et les Jets.

Scene du bal, 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY, de Steven Spielberg. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Rita Moreno/Valentina dans le film 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY, réalisé par Steven Spielberg. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Rachel Zegler & Ansel Elgort dans le film 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Mike Faist/ Riff &Ansel Elgort /Tony in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Scène du film 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Lors d’un bal où les deux camps qui se haïssent sont présents, Maria (portoricaine) interprétée par Rachel Zegler tombe amoureuse de Tony,  Ansel Elgort, qui vient de sortir de prison. Mais cet amour naissant est trop difficile vu que les 2 sont dans des camps opposés. Pourtant un terrain d’entente existe, vu que Tony vit chez Valentina, la pharmacienne ( Rita Moreno) . Mais on le sait, la haine entre les 2 chefs de camps est inexorable. Inutile de vous raconter le film. Il y a des scènes qui resteront inoubliables. Celle du bal, évidemment, et celle qui se danse dans les rues de New York, qui marquera à tout jamais, avec AMERICA, que Steven Spielberg a réussie au delà de toute attente. Rien à redire sur Somewhere et autres titres célèbres. On vibre totalement, on  chante presque avec eux, et les principaux protagonistes, Ansel Elgort, Rachel Zegler et Rita Moreno sont parfaits en tous points.

Ariana DeBose/Anita in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.

Ilda Mason / Luz, Ariana DeBose / Anita, and Ana Isabelle / Rosalia in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo by Niko Tavernise. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

David Alvarez/Bernardo in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.

Ariana DeBose/Anita in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo by Niko Tavernise. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Ariana DeBose /Anita &David Alvarez/Bernardo in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.

Certes je suis un fan de comédies musicales, et j’avais adoré la version 1961, mais là je suis comblé bien au delà de toutes mes espérances; seul un génie du cinéma pouvait faire renaître cette histoire, qui n’est pas sans rappeler Roméo & Juliette, et nous donner une version 2021 parfaite en tous points. Ne manquez pas l’occasion de vibrer, de chanter, d’avoir la chair de poule, voire même de pleurer. De tels sentiments nous honorent . Nous ne pouvons que chanter les louanges à Monsieur Spielber. West Side Story est certainement les plus grand film de 2021, si ce n’est de la décennie, et restera un chef d’oeuvre éternel.

Mike Faist / Riff in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo courtesy of 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Ansel Elgort /Tony in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo courtesy of 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Rachel Zegler /Maria in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo courtesy of 20th Century Studios. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Ansel Elgort / Tony in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo by Niko Tavernise. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Rachel Zegler/Maria in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo by Niko Tavernise. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Sebastian Serra/Braulio, Ricky Ubeda / Flaco, & David Alvarez as Bernardo in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo by Niko Tavernise. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Ansel Elgort /Tony in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.

A scene du film 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo by Niko Tavernise. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Rachel Zegler /Maria & Ansel Elgort /Tony in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY. Photo by Niko Tavernise. © 2021 20th Century Studios. All Rights Reserved.

Ansel Elgort /Tony & Rachel Zegler /Maria in 20th Century Studios’ WEST SIDE STORY.

Dois je rajouter que je vais retourner plusieurs fois voir ce film qui mérite grand écran ( Imax) ou Salle Dolby (Pathé Beaugrenelle), le son et l’image étant plus qu’importants!

le film annonce :

 

Une nouvelle production de Turandot de Giacomo Puccini à l’Opéra Bastille!

Bonnes gens et peuple de Paris, une nouvelle mise en scène de Robert Wilson est à l’Opéra Bastille, Oyez, oyez, les trois énigmes que vous aurez à résoudre sont :
Je suis chinoise mais je chante en italien.
Mon père règne sur la Chine mais au mois de décembre je serai à Paris.
Qui sont Ping, Pong, Pung ?
N’ayez crainte si vous ne savez pas répondre, vous n’aurez pas la tête tranchée !


Une nouvelle mise en scène de Robert Wilson est un événement. Il retrouve le divin Puccini plus de 25 ans après sa mise en scène historique de Madame Butterfly dont on ne se lasse pas.
Turandot est une princesse chinoise à la virginité tatillonne. Elle doit se marier mais a mis une condition, il faudra que le prétendant soit capable de répondre à trois énigmes, si il échoue, et tout prince de sang qu’il soit il sera exécuté. Le dernier en date est le jeune Prince de Perse. La foule est touchée par la jeunesse et le port altier du jeune homme. Le peuple de Pékin demande à la princesse sa grâce mais elle refuse. Dans la foule Calaf tombe immédiatement amoureux de Turandot.
Calaf est, malgré ses modestes vêtements, le fils de Timur, un roi Tartare détrôné. Le hasard a mis en présence le père et le fils. Le vieil homme fut sauvé par une belle esclave Liû.
Nous vous laissons le plaisir de découvrir la suite de ce conte cruel dans lequel nous découvrirons trois ministres burlesques, un Empereur fatigué, une Princesse mauvaise joueuse, un amoureux transi peu reconnaissant.


Robert Wilson reste fidèle à son style. Tableaux épurés avec des lignes sobres et fortes, des costumes hiératiques qui donnent aux protagonistes l’air d’être ces poupées traditionnelles que l’on trouve aussi bien en Chine qu’au Japon. L’inspiration du théâtre Nô, et le burlesque des scènes avec le trio Ping, Pang,Pong, plonge le public dans une Chine un peu glacée. Les lumières crues rythment la progression dramatique. On assiste avec beaucoup d’émotion à la torture de la pauvre Liû.
Turandot est le dernier opéra de Puccini qui restera inachevé, car Puccini est mort vaincu par un cancer. Le compositeur avait entamé une approche de nouvelles lignes mélodiques dans lesquelles on retrouve la sensualité du maître. Gustavo Dudamel rend hommage à Puccini par sa direction sans faille, (NDLR :d’ailleurs le plus grand des réalisateurs cinéma au monde, Mr Steven Spielberg, l’avait compris bien avant nous qui lui a demandé de diriger la partition musicale de son nouveau chef d’œuvre, West Side Story). Le public aime beaucoup le trio et lui réserve des applaudissement nourris , mais la reine de la soirée est sans conteste la magnifique soprano Guanqun Yu. Pour ses débuts à l’Opera de Paris, Guanqun Yu nous a plus qu’ému tant par la modulation de sa voix, son jeu simple et par la profondeur de son interprétation. Elle sera une Liû mémorable.

Marie Laure Atinault

 

Les infos:

Direction musicale Gustavo Dudamel

Mise en scène Robert Wilson

Co-mise en scène Nicola Panzer

Décors Robert Wilson, Stephanie Engeln

Costumes Jacques Reynaud

Maquillage Manu Halligan

Lumières Robert Wilson, John Torres

Vidéo Tomek Jeziorski

Dramaturgie José Enrique Macián

Cheffe des Chœurs Ching-Lien Wu

 

La distribution :

Turandot Elena Pankratova

Liù Guanqun Yu

Calaf Gwyn Hughes Jones

Timur Vitalij Kowaljow

L’Imperatore Altoum Carlo Bosi

Ping Alessio Arduini

Pang Jinxu Xiahou

Pong Matthew Newlin

Un Mandarino Bogdan Talos

 

Représentations à 19.30 (sauf indication contraires)

Vendredi 10 décembre

Lundi 13 décembre

Jeudi 16 décembre

Dimanche 19 décembre à 14.30

Mercredi 22 décembre

Dimanche 26 décembre  à 14.30

Jeudi 30 décembre

 

Prix des places :

210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€

Excepté vendredi 10 et jeudi 16 décembre

231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€

 

DURÉE 2h30 (1 entracte)

INFORMATIONS / RÉSERVATIONS
EN LIGNE
www.operadeparis.fr
VIA L’APPLICATION OPÉRA NATIONAL
DE PARIS
disponible sur iOS et Android pour
smartphones et tablettes.

AUX GUICHETS
> du lundi au samedi (sauf jours fériés)
de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber)

et de 14h30 (12h les jours d’ouverture des réservations) à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).

une heure avant le début du spectacle,y compris les dimanches et jours fériés.

extraits :