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Quel bonheur d’entendre une salle rire pendant les représentations d’une pièce. C’est le cas avec REVELATIONS, la pièce est signée Jean-Eric Bielle avec une mise en scène d’Arnaud Lemort.

Il n’en fallait pas plus pour que j’ai envie de rencontrer les comédiens. En toute franchise, je connaissais Véronique depuis les temps immémoriaux du festival d’Avoriaz où nous avions fait plus d’une fois la fête. Daniel Russo m’avait beaucoup confié lors de notre dernier entretien, et il occupe doublement la scène en ce moment au Théâtre de Passy, avec des représentations à 18h00 de  BORDERLINE où il est face à Philippe Lelièvre. Et je n’oublie pas un comédien que j’adore depuis longtemps et que je n’avais pas encore eu l’occasion de rencontrer : Edouard Collin. Vu que la charmante Messaline Paillet se trouvait dans les parages, et qu’elle me semblait plus que sympathique, je l’ai conviée à nous rejoindre.

et voilà le résultat :

 

Et , bien entendu Véronique Genest:

Si après les avoir écoutés, regardés, vous n’avez toujours pas envie d’aller voir REVELATIONS au Théâtre de Passy, je ne sais pas quoi vous dire. Personnellement j’ai déjà envie d’y retourner, parce que les spectacles où on rit de bon coeur actuellement sont tellement rares qu’il faut en profiter! Bon, Sébastien Castro et ta pièce superbe (Une Idée Géniale) au Théâtre Michel je ne t’oublie pas

Révélations c’est actuellement et jusqu’au 31 décembre à 21.00 au Théâtre de Passy; puis pause avant le retour le 30 Janvier

places de 16 à 42€

réservations : theatredepassy.fr

 

 

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Le jugement est difficile pour ce film qui mélange des choses très positives, comme le talent indéniable d’un réalisateur, et une vision d’un des hommes politiques les plus importants  pour la France.

Vous ne verrez pas l’histoire de Napoléon de la naissance à ses derniers instants. On entre dans l’histoire de l’homme  alors que l’on a les images des derniers instants de Marie Antoinette, conduite au bourreau avec en fond sonore le fameux ‘Ah Ca Ira’ interprété par Edith Piaf, qui fut enregistré en décembre 1953 pour le film de Sacha Guitry: Si Versailles m’était conté. Vu que le film est sorti en 1954, la re masterisation du titre est remarquable. Ensuite on entre dans l’histoire de Napoléon avec celui-ci (Joachin Phoenix) face à Paul Barras ( Tahar Rahim) et des scènes de guerre avant que la véritable héroïne du film, Joséphine ne fasse son apparition. Et dès lors on oscille entre scènes avec elle, et scènes de guerre.

On ne peut pas reprocher à un réalisateur comme Ridley Scott de manquer de panache, sa filmographie a d’énormes succès à son actif : Alien, Blade Runner, Gladiator, Legend, Thelma & Louise, Seul sur Mars, parmi bien d’autres. Mais cette fois le pari n’est pas réussi. Les scène de bataille, de guerre, sont époustouflantes, mais son histoire d’amour avec Joséphine (Vanessa Kirby) m’a laissé de marbre. On nous dit que le réalisateur va procéder à une version longue, à mon avis destinée à un public restreint ou à des diffusions (télévisées? vidéo?) en plusieurs épisodes, pourquoi pas? Mais peut-être attendais je trop de ce film? Toujours est-il que je reste à la fois déçu et admiratif. Je n’ai pas envie de le détruire, mais je ne peux pas l’encenser. A vous de vous faire votre opinion!

le film annonce:

Une épopée très longue : 3 h 26 que seul un génie du cinéma pouvait avoir réalisé. Martin Scorcese  a tourné plusieurs chef d’œuvre, mais ce nouveau film, malgré des qualités évidentes est quand même beaucoup trop long.

 

Nous voilà revenus au début du XXème siècle, lorsque le pétrole a apporté la fortune au peuple Osage qui, du jour au lendemain, est devenu l’un des plus riches du monde. La richesse de ces Amérindiens attire aussitôt la convoitise de Blancs peu recommandables qui intriguent, soutirent et volent autant d’argent Osage que possible avant de recourir au meurtre…

C’est là qu’arrive Ernest Burkhart (Léonardo di Caprio), qui  vient y retrouver son oncle William Hale (Robert de Niro). Ce dernier vit dans l’oppulence au milieu du peuple indien. Les unions entre blancs et amérindiens ne sont pas rares, et Ernest  s’éprend de la belle Mollie Burkhart (Lily Gladstone), la courtise et vivra avec elle, et lui fera enfants

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Tout serait pour le mieux dans le pire des mondes si Ernest n’était pas chargé de basses besogne par son oncle.

Certes l’histoire est longue, avec meurtres, argent qui passe de mains en mains, sans pour autant qu’on s’y intéresse outre mesure. Scorcese est un grand du cinéma, mais cette fois il ne gagne pas son pari. On finit par regarder les images, quelquefois violentes, sans pour autant s’intéresser vraiment à l’histoire. Malgré deux des plus grands acteurs actuels réunis, c’est finalement la comédienne qui remporte la palme. On s’intéresse beaucoup plus à elle, à son rôle dans la société de cette époque, et Lily Gladstone mérite toutes les louanges, qui seule s’en sort parfaitement avec un rôle difficile. Le charme opère, son sourire nous enchante alors que les deux rôles masculins semblent toujours ‘tirer la tronche’  ou afficher de faux sourires.

On voit vraiment le temps passer, plus de 3 heures c’est vraiment long pour cette histoire qui se termine devant les tribunaux de l’époque. Le réalisateur n’a pas pu résister au plaisir de se mettre quelques minutes devant la caméra  lors du procès. J’ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu’au bout, mais je me suis quand même abstenu de sortir avant le générique de fin.

C’est dommage, mais je l’ai vu dans la salle Dolby du Pathé Beaugrenelle, que je considère comme la meilleure salle de Paris, et je suis resté de marbre devant ce film. Faites vous votre opinion, mais prévoyez large, le film dure 3h26, avec les pubs et films annonce ajoutez 15 minutes. Ainsi une séance affichée à 11.00 se termine à 14h41. alors si vous y allez en soirée prévoyez de rentrer tard chez vous!

le film annonce:

 

 

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Plus de 10 ans après avoir été joué à Paris avec un succès considérable, revoilà LE REPAS DES FAUVES auréolé de 3 Molières en 2011 dont meilleur spectacle.

 

Nous sommes sous l’occupation allemande en 1942, dans un immeuble parisien. 7 convives se réunissent pour fêter l’anniversaire de l’une d’entre eux et chacun arrive avec ses cadeaux. Le hasard s’en mêle lorsqu’un officier allemand se fait abattre sous leurs fenêtres. Les représailles sont simples chaque appartement  verra 2 personnes fusillées.  On ne connaîtra pas le sort des autres étages, mais dans celui dans lequel les spectateurs sont ‘conviés, l’officier de la gestapo leur laissera le choix des 2 victimes. Tout le drame réside là et la soirée éclate et ne montrera pas seulement me bon côté de chacun. Si Thierry Frémont est le comédien le plus connu, les autres ne sont pas en reste : Cyril Aubin, Olivier Bouana, Stéphanie Caillol, Sébastien Desjours, Benjamin Egner, Jochen Hägele, Stéphanie Hédin, Jeremy Prevost, Barbara Tissier et Alexis Victor, sans oublier celui qui a adapté, mis en scène et est aussi sur scène : Julien Sibre.

Une rencontre avec ce comédien s’imposait, voilà chose faite :

La nouvelle version avec quelques photos :

Toutes les photos :  @ FABIENNE RAPPENEAU

 

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Quand j’ai vu ce seul en scène, j’ai vraiment ressenti un coup de cœur. Le texte est magnifique, la mise en scène  de Virginie Lemoine le porte aux sommets, et on croit vraiment au comédien.

Pour les plus jeunes, Nana Mouskouri n’est pas une idole actuelle. Pourtant cette chanteuse d’origine grecque est une de plus grandes vendeuses de disques de tous les temps. Elle est connue dans le monde entier, même si elle est mariée de longue date avec un de nos compatriotes. Ses succès ne se comptent plus. Rien qu’en France elle a enregistré plus de 400 titres et sa carrière a commencé en 1958 et a enregistré plus de 1 550 chansons dans plusieurs langues, notamment le français, le grec, l’anglais, l’allemand, le néerlandais, l’italien, l’espagnol, le japonais, le gallois et l’hébreu. En 2007, elle entre dans la liste des trois cents personnes les plus riches domiciliées en Suisse, sa fortune étant estimée entre cent et deux cents millions de francs suisses. La chanteuse affirme également avoir reçu plus de 300 disques d’or. Il s’avère qu’elle en a reçu 17 en France, 13 au Canada, 6 en Allemagne, 4 au Royaume-Uni et 2 aux Pays-Bas. On lui porte un total de vente dans les 400 millions de disques vendus! Rien qu’en France, elle aurait vendu plus de 17 millions de disques! Parmi ses chansons les plus célèbres : Je Chante avec toi Liberté, Que l’on me pardonne, l’Enfant au Tambour, Comme un soleil, Adieu Angelina, 10.000 ans encore, Mon Dieu, C’est bon la vie, mais cette sélection est toute subjective et j’en assume les titres!!

 

L’auteur David Lelait-Helo, raconte comment sa vie a changé quand il a entendu Nana pour la première fois à la radio, et toute sa vie, où il deviendra son ami.

PHOTOS : CHANTAL PALAZON / Yves Lemonnier

Et sur la scène du Studio Hébertot, il aura les traits de Didier Constant que j’ai rencontré pour vous :

 

 

 

 

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La Maison du Loup est sans conteste une des bonnes surprises de cette rentrée. Surprise? Pas vraiment quand on sait que son auteur et principal interprète, n’est autre que Benoit Solés qui a déjà écrit LA MACHINE DE TURING qui poursuit sa carrière sur les Planches du théâtre du Palais Royal, toujours avec autant de succès

À la rencontre de Jack London…

Été 1913. Depuis sa libération, Ed Morrell (Benoit Solès) se bat pour que son ami, Jacob Heimer, toujours en prison, échappe à la peine de mort. Frappée par ce combat, Charmian ( Anne Plantey), épouse du célèbre écrivain Jack London (Amaury de Crayencourrt), invite Ed dans leur vaste propriété ”La Maison du Loup”. Son objectif est de provoquer chez Jack, en perte d’inspiration, une sorte d’étincelle. Ed parviendra-t-il à sauver Jacob ? Jack London écrira-t-il un nouveau roman ? Ce dernier a vécu  mille vies : marin, chercheur d’or, journaliste, romancier. Autant d’expériences qui ont irrigué son œuvre dans laquelle l’autobiographie et le combat pour la vie occupent une place primordiale. Autodidacte, il devint, par un travail forcené, l’écrivain le plus illustre des États-Unis, publiant de son vivant une quarantaine d’ouvrages, traduits dans le monde entier, parmi lesquels L’appel du monde sauvage, Croc-Blanc et Martin Eden.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

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On se passionne sur cette histoire, cette rencontre très rapidement. On est captivé dès les premiers échanges entre les différents personnages  et la mise en scène de Tristan Petitgirard, avec une scénographie de Juliette Azzopardi assistée dans cette tâche par Jean Benoit Thibaut est particulièrement efficace.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

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C’est dans le décor, et donc sur la scène du Théâtre Rive Gauche que je retrouve ce comédien at auteur, que j’avais déjà rencontré il y a quelques années lorsqu’il présentait sa pièce moliérisée : LA MACHINE DE TURING.

Des retrouvailles sous le signe de la bonne humeur:

Ne manquez pas cette pièce vraiment superbe au Théâtre Rive Gauche, elle mérite vraiment le détour, et c’est une des meilleures surprises de cette rentrée théâtrale.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

photo tous droits réservés Fabienne Rappeneau. Toute utilisation, diffusion interdite sans autorisation de l’auteur.

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la bande annonce:

 

 

 

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Chaque saison débute par des surprises, il y en a de très mauvaises et aussi d’heureuses surprises, et pour une bonne surprise, COURGETTE au théâtre Tristan Bernard en est une!

Quand on ne sait pas ce que l’on va voir, tout est possible? Plus particulièrement quand on découvre une pièce lors de sa première représentation dans un théâtre parisien, ce qui est le cas, vu que la pièce a déjà été jouée en province, mais qu’elle débarque à Paris. Adaptée du roman  de gilles Paris « Autobiographie d’une courgette’, et mis en scène par Pamela Ravassard, voilà qui devrait surprendre, plaire, faire vibrer bon nombre de spectateurs Bon je vous rassure, vous n’allez pas voir pousser un légume, loin s’en faut. Non! C’est l’histoire d’Icare, surnommé Courgette, qui a bientôt 10 ans et qui vit seul avec sa mère alcoolique. Un  jour Icare (Garlan Le Martelot) trouve un révolver, ou un petit fusil et en voulant tuer le ciel , trop sombre pour lui, l’accident tragique arrive et sa mère disparait. Il est placé dans un foyer, LES FONTAINES où il va rencontrer d’autres enfants tout aussi écorchés ou mal adaptés. La rencontre avec un gendarme, Raymond (Vincent Viotti) va changer sa vie, l’adulte va lui redonner le gout à la vie. L’espoir renait pour tous, qui sont interprétés par la troupe : Vanessa Cailhol, Florian Choquart,  et Lola Roskis Gingembre, tous ayant plusieurs rôles tout au long de la pièce.

Une rencontre s’imposait : le comédien qui a le rôle principal (Garlan Le Martelot) et celle qui a mis en scène pour le théâtre Pamela Ravassrad:

 

Franchement , il ne faut pas manquer cette pièce, on est ému, on vibre avec les comédiens, on ne s’ennuie pas une seule seconde, et c’est assez rare pour le noter

photo tous droits réservés. Toute diffusion, utilisation interdite sans autorisation de l’auteur.

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photo tous droits réservés. Toute diffusion, utilisation interdite sans autorisation de l’auteur.

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Représentations  jusqu’au 2 décembre, mais prolongations possibles

Mardi – Mercredi 20h
Vendredi 19h
Samedi 17h et 20h30

Réservations PAR TÉLÉPHONE : 01 45 22 08 40

Jours d’ouverture de la location : lundi au samedi 11h à 19h00
Email de la location : tristanbernard.billet@gmail.com

tarifs

30 et 38€

Étudiants ou Moins de 26 ans : 11€

la bande annonce :

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Je n’avais rien lu sur le film, le titre m’a accroché, ainsi que l’affiche. Bien m’en a pris, je me suis régalé avec ce Sage-Homme Je l’ai découvert en salles, et le voici enfin en DVD!

Pas de chance pour Léopold ( Melvin Boomer) qui ne rêve que d’une chose : rentrer en école de médecine. Il ne fait pas partie des candidats cette année, et sol lot( de consolation est qu’il peut intégrer l’école des Sages-Femmes. Malheureusement, il ne peut pas avouer son échec à sa famille et à ses proches. Comme son nom l’indique cette école est typiquement pour le sexe féminin. Il va y aller à reculons, mais les choses vont évoluer avec celle qui va lui apprendre toutes les ficelles de ce métier, Nathalie (Karin Viard).  Voilà pour le début du film, et la suite sera à la hauteur. Le public ne s’y trompe pas . je l’ai vu en plein après midi dans la salle Onyx du Pathé Beaugrenelle, et j’ai été étonné de voir que la salle , sans être remplie, affichait un beau taux de remplissage.

Le film repose sur les deux principaux interprètes, qui s’en tirent avec les félicitations du jury ( bon, ok, c’est moi le jury en l’occurrence). Je me suis laissé entraîner par cette histoire qui ne m’a pas ennuyé une seule seconde. Un scénario bien écrit et bien réalisé par Jennifer Devoldère qui a écrit le script spécialement pour Karin Viard. et le choix de Melvin Boomer semble s’être fait rapidement lors des auditions. Il faut bien avouer que ce jeune mec crève l’écran, et qu’il joue merveilleusement bien.

Si tous les films français étaient de cette qualité, il y aurait certainement plus de monde pour les voir, et avec ces jours du printemps du cinéma, nul doute que le bouche à oreille va bien fonctionner; ne vous y trompez pas, ce n’est pas un film féministe, uniquement destiné à la gent féminine. il s’agit d’une belle histoire, bien mise en images, que j’ai vraiment envie de vous recommander. Quant aux autres rôles, c’est aussi un sans faute avec Steve Tiencheu, Tracy Gotoas, Bruce Dombolo, Nadia Roz & Théodore Levisse.

la bande annonce :

 

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Difficile de parler de quelqu’un qui a disparu, , que l’on n’a connu que par sa musique, ce qui signifie uniquement sa voix, ses disques, ses photos et dans le cas présent le film: Respect , un film réalisé par Liesl Tommy avec Jennifer Hudson et Forest Whitaker.

La bonne idée de  « Respect, a tribute to Aretha Franklin »,  à l’affiche de l’Olympia le 7 mai 2023 c’est de présenter plusieurs chanteuses pour rendre hommage à la diva

Le spectacle intitulé ‘RESPECT – The Aretha Franklin Tribute Show’ montre les points culminants de la carrière de la reine incontestée de la Soul et présente une riche partie de son œuvre musicale en alliant divertissement, anecdotes biographiques et qualité musicale. Un groupe composé de dix musiciens, de trois choristes et de cinq chanteuses principales ont été en vedette de ce voyage musical dans l’authenticité de l’époque. La chanteuse et animatrice Menoosha Susungi a présenté la soirée, au choix en français (et anglais bien dur). Ce spectacle est dédié avec Amour et Respect à Aretha Louise Franklin. L’immortelle Queen of Soul, qui à travers son œuvre, qui restera à jamais dans nos cœurs.

Une salle en délire dès les premières minutes. Et il faut bien avouer qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde, même sur les titres un peu moins connus.

Les chanteuses principales, Darnita Rogers, Noreda Graves, Donniele Graves, April « Journi » Cook et Menoosha Susungi y ont  interprèté les plus grands succès internationaux d’Aretha Franklin dont « I Never Loved A Man », « Respect », « Chain Of Fools », « Natural Woman », « Think », « I Say A Little Prayer », « Don’t Play That Song » et bien d’autres encore , deux parties d’une heure chacune

 

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Gaby Deslys, ce nom ne vous dit certainement rien, et j’avoue qu’il y a quelques jours j’étais dans ce cas. Et pourtant ce fut la première star du music-hall, bien avant Mistinguett (elle tout le monde en a entendu parler). Alors un spectacle sur cette artiste qui fut un vrai phénomène est quand même un pari, et autant le dire tout de suite c’est un pari gagné.

Une vie assez courte, vu que Mademoiselle Gaby Deslys mourut à l’âge de 38 ans. Elle fut célèbre en France, mais se renommée et ses spectacles ont franchi la Manche et même l’Atlantique, vu qu’elle s’est produite aux Etats Unis avec un énorme succès.

Vous comprenez mieux maintenant que Jean-Christophe Born a eu l’idée de nous offrir ce spectacle sur des textes de Mireille Doering Norn. Après avoir vu ce spectacle qui se joue encore pour quelques jours au Théâtre de Passy ( et des prolongations -bis) ne sont pas totalement exclues à ce jour, j’ai eu très envie de rencontrer celle qui a prêté ses traits, et son talent pour être Gaby Deslys: Cléo SENIA.

 

Ce spectacle raconte, non pas toute la vie de cette star, mais les années où elle fut sur scène. On se passionne de bout en bout pour cette histoire, qui nous offre bien entendu des moments de chansons, avec l’aide d’un pianiste : Mark Nadler.

On voit les premiers pas sur scène, et même s’il est difficile de créer le grand escalier tel que certains ont pu connaître au Casino de Paris ou peut-être aux Folies Bergère, les costumes, les chapeaux, les tenues nous mettent totalement dans le bain. Certes il n’y a pas d’énorme ‘tube’ mais certains titres nous semblent quelque peu familiers.

Il en faut du talent pour être ainsi sur la scène de ce Théâtre de Passy, et recevoir des applaudissements mérités. C’est un des bons spectacles musicaux à découvrir actuellement, même si votre culture musicale commence bien après Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Sheila, ou même quelques décennies avant avec Fernandel, Bourvil, Luis Mariano ou Edith Piaf.

Vous voulez voir qui fut la vraie Gaby Deslys : voici quelques photos d’époque

La bande annonce :

Gaby Deslys, c’est au Théâtre de Passy, 95 rue de Passy 75016 Paris,

actuellement les lundis et mardis à 20.00 jusqu’à fin Mai

renseignements et réservations :

01 82 28 56 40