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All posts by Guy Courtheoux

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Doit-on encore présenter Carmen, l’opéra certainement le plus célèbre en France, le chef d’oeuvre avec ses airs les plus célèbres du répertoire, comme « L’Amour est enfant de bohème » et bien d’autres encore. De nombreuses mises en scène se sont succédées à L’Opéra Bastille, et je me souviens encore de la première fois où j’ai mis les pieds ….et les oreilles, avec les yeux grand ouverts en 1997 pour voir Carmen  avec Roberto Alagna puis dans la mise en scène totalement déjantée d’Alfredo Arias, que j’avais adorée, et qui en était à sa 5ème saison. J’avais adoré Béatrice Uria-Monzon. Bref je l’ai vu dans plusieurs mises en scène, dont l’actuelle de Calixto Biexto, et jamais je n’ai été déçu, ni par la mise en scène, ni par les interprètes. Et ce n’est pas aujourd’hui que cela se produira

Doit-on encore raconter cette histoire d’amour tragique qui se déroule à Séville? Je vous ferai grâce de cela. Et si vous aviez simplement envie d’en savoir plus, je ne pourrai que vous conseiller d’aller trouver une place pour cette oeuvre de Georges Bizet, d’après Proper Mérimée sur un livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Si Carmen est certainement l’Opéra le plus joué au monde, son auteur n’a pas connu la vague du succès de son vivant
Sue la scène actuellement, la mise en scène est plus moderne avec des voitures sur scène avec une direction d’orchestre confiée à Fabien Gabel qui fait ainsi ses début à l’Opéra de Paris.

Certes vous n’aurez pas la distribution avec Alagna et Uria-Monzon, mais bien difficile celui qui aurait envie de critiquer la distribution pour cette saison :

Michael Spyres est Don José, aux côtés de Gaelle Arquez (Carmen), Lucas Meachem (Escamillo), Golda Schultz qui fait ses début à l’Opéra de Paris ( Micaëla), Marc Labonnette (Le Dancaïre), Andrea Cueva Molnar (Frasquita), Loïc Félix (Le Remendado), Adèle Charvet (Mercédès), Alexandra Balinas Vieites (Zuniga), Karim Belkhadra (Lillas Pastia)) et Tomasz Kumiega (Moralès).

Carmen est peut-être mon Opéra Préféré, ou tout au moins parmi les 10 que je préfère. En fait, plus j’ai le bonheur d’aller à l’Opéra, que ce soit Bastille ou mieux encore Garnier, plus j’aime ce que je vois. Même des oeuvres que je pensais être trop longues ou ennuyeuses trouvent grâce à mes yeux. Et c’est toujours avec l’émerveillement d’un enfant que je vois, ou revois des opéras inconnus ou très connus. J’espère pouvoir vous en parler encore longtemps, avec toujours ce bonheur que je ressens , avec mes oreilles, avec mes yeux, qui s’émerveillent comme quand je déballais (il y a très longtemps de cela) les cadeaux de Noël sous le sapin. Pourquoi parler de noël, Tout simplement parce que CARMEN sera à l’affiche  pour les fêtes.

TOUTES LES PHOTOS : Guergana_Damianova-Carmen-2022-2023

prochaines représentations :

  • 03déc.

19h30

  • 28janv.

19h30

  • 31janv.

19h30

  • 03févr.

19h30

  • 09févr.

19h30

  • 12févr.

14h30

  • 15févr.

19h30

  • 22févr.

19h30

  • 25févr.

19h30

Prix des places de 15 à 290€ ( selon les dates)

Réservations sur internet (resa.internet@operadeparis.fr) , aux guichets de l’Opéra Bastille et Garnier et par téléphone

quelques extraits :

 

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Si « LA VIE PARISIENNE » est de loin l’oeuvre la plus célèbre de Jacques Offenbach, impossible de ne pas citer LA PERICHOLE, qui a été montée deux fois en quelques mois sur une scène parisienne, et cette fois c’est au TCE (Théâtre des Champs Elysées, avenue Montaigne que les représentations ont eu lieu avec un succès certain.

Petit retour dans le temps, et loin de Paris, puisque nous sommes par un coup de baguette (du chef, bien entendu) Transportés à Lima au Pérou, et sans que l’année soit définie, au 18ème ou 19ème siècle. Le vice roi, Don Andres (Laurent Naouri en alternance avec Alexandre Duhamel) a envie de sortir s’encanailler incognito. Pour que son égo soit satisfait, son entourage a monnayé le peuple pour le flatter. Dès la première scène on voit le peuple danser et chanter, devant l’auberge des 3 cousines. Deux chanteurs des rues, affamés, La Périchole et son bien aimé Piquillo, voudrait bien gagner l’argent pour manger et surtout se marier. Elle s’endort, alors que Piquillo s’éloigne pour tenter encore sa chance. La Périchole s’endort et se fait remarquer par Don Andrès, qui totalement sous le charme de celle-ci lui propose de devenir sa demoiselle d’honneur. Sans être dupe du marché, elle accepte pour manger à sa faim… la suite nous emmène de rebondissement en rebondissement lors des 3 actes de cette comédie.

LA PERICHOLE –
Photo : Vincent PONTET

L’oeuvre d’Offenbach a connu 2 versions, la première en 1868 avec 1numéros et une autre en 1874 qui en aura 5 en moins. C’est cette seconde version que nous propose le Théâtre des Champs Elysées avec une très belle distribution : La Périchole  sera interprétée en alternance par Antoinette Dennefeld et Marina Viotti), alors que Piquillo restera Stanislas de Barbeyrac. Autre alternance, Laurent Naouri ou Alexandre Duhamel pour Don Andres de Ribeira. . La distribution ne s’arrête pa là, loin s’en faut, avec Rodolphie Briand (Le comte Miguel de Panatellas), Lionel Lhote ( Don Pedro de Hinoyosa), Chloe Briot (Guadalena / Manuelita), Alix Le Saux ( Berginella/ Ninetta), Eleonore Pancazi (Mastrilla / Bambilla), Natalie Pérez (Frasquinella), Eddy Letexier (Le vieux Prisonnier / le marquis de Tarapote), Mitesh Khatri (1er notaire) et Jean-Philippe Fourcade (2ème notaire) plus une dizaine de figurants.

La mise en scène est superbe qui ne mérite que louanges. Les chœurs, tout comme les rôles principaux  en méritent tout autant. C’est un régal pour les oreilles, comme pour les yeux, avec entre autres deux airs célèbres :

les prochaines représentations auront lieu :

  1. LUNDI14 novembre19H30
  2. MARDI15 novembre19H30
  3. VENDREDI18 novembre19H30
  4. SAMEDI19 novembre19H30
  5. DIMANCHE20 novembre17H00
  6. MERCREDI23 novembre19H30
  7. JEUDI24 novembre19H30
  8. SAMEDI26 novembre19H30
  9. DIMANCHE27 novembre17H00

 

Places de 65€ à 130€

il y a des places à visibilité réduite ou sans visibilité à : 5, 15, 40€


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

Champs Elysees –
Le 10 11 2022 –
Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET


Photo : Vincent PONTET

 

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Adapter une pièce de théâtre au cinema n’est pas une chose rare, mais le sens contraire est un exercice bien plus difficile.

Mais pari gagné avec Gazon Maudit, d’après le film écrit , réalisé et interprété par Josiane Balasko.

Quand une demoiselle un peu virile se retrouve en panne en pleine campagne dans le sud et qu’elle demande assistance à la maison la plus proche, cela peut provoquer quelques étincelles, surtout lorsque la propriétaire des lieux, un tant soit peu délaissée par son mari, a le cœur sur la main et ne lui refuse pas l’hospitalité. Elle lui ouvrira grand sa porte, et écoutera parler son cœur. Le mari volage court le jupon avec son meilleur ami, et la situation dégénère.

Voilà résumé en quelques mots les débuts de cette pièce.

Vous avez été très nombreux à voir ce film en salles lors de sa sortie, et encore plus nombreux à le voir ou le revoir lors de ses nombreux passages à la télévision. Mais cela a donné l’idée à Hélène Zidi de l’adapter au théâtre, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est bien réussi avec 4 personnages qui mènent le bal avec entrain, et en forçant la dose juste ce qu’il faut : Manon Gauthier,  Paul Valy, Mila Michael, Jordan Topenas.

Quand on me fait rire, j’ai envie de rencontrer les comédiens, et 2 d’entre eux, Manon Gauthier et Paul Valy ont joué le jeu devant la caméra d’onsortoupas :

GAZON MAUDIT  au Théâtre Les Enfants du Paradis,

Les Jeudis, Vendredis, Samedis à 19:30

Places à partir de 15€

réservations dans les points de vente habituels et par téléphone en direct au théâtre : 01 42 46 03 63

 

la bande annonce :

 

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La suite de Black Panther était difficile à imaginer, suite au décès de son interprète principal Chadwick Boseman, et c’est pourtant chose faire, et avec une rare intelligence. Le réalisateur, Ryan Coogler a réussi son pari! Les scènes aquatiques sont plus qu’un vrai bonheur, et bien d’autres encore! C’est du pur divertissement et le public ne s’y trompe pas. On est heureux d’être là et ça se ressent.

Black Panther: Wakanda Forever. © 2022 MARVEL.

 

Le roi T’Challa, alias Black Panther, vient de mourir. Le royaume de Wakanda va donc nommer à sa tête sa mère, la reine Ramonda (Angela Bassett), dont la fille, la princesse Shuri (Letitia Wright), a beaucoup de mal à accepter la perte de son frère. Par ailleurs, les autres nations mondiales veulent s’emparer du précieux vibranium, métal exceptionnel qui n’existe qu’au Wakanda, ce qui va obliger le royaume à protéger d’autant plus ses frontières.

Après qu’une équipe de forage tombe sur un gisement de vibranium dans les fonds marins loin du royaume, elle sera anéantie par de mystérieux êtres bleus, sous la direction de Namor

Ce dernier ouvre alors sa civilisation, secrète et sous-marine, à la princesse qui découvre un monde harmonieux, fondé au 16e siècle au Mexique. Namor confronte Shuri à un dilemme: unir les forces de Talokan et de Wakanda pour détruire le monde en surface, ou subir l’attaque de ses armées sur le royaume de Wakanda.

Lupita Nyong’O : Nakia dans Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Angela Bassett est Ramonda dans le film Marvel Studios’ BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER. Photo by Annette Brown. © 2022 MARVEL.

(L-R): Danai Gurira (Okoye) & Letitia Wright (Shuri) dans Marvel Studios’ BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER. Photo by Eli Adé. © 2022 MARVEL.

Winston Duke (M’Baku) ,  Marvel Studios’ BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER. Photo by Eli Adé. © 2022 MARVEL.

Tenoch Huerta Mejía (Namor) , Marvel Studios’ BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER. Photo by Eli Adé. © 2022 MARVEL.

Danai Gurira  (Okoye) & Angela Bassett (Ramonda) dans Marvel Studios’ BLACK PANTHER: WAKANDA FOREVER. Photo by Eli Adé. © 2022 MARVEL.

Il est rare qu’une suite de film soit égale ou supérieure à l’original, et c’est pourtant le cas. Il faut dire que le scénario est particulièrement bien écrit, qui ne laisse pas une seconde de répit aux spectateurs. Le film est assez long, 2h42 et pourtant on ne s’ennuie pas une seconde. La majorité des salles présente le film en version 3D et certaines salles nous offrent le top du top, comme les salles Dolby ( entre autres le Pathé Beaugrenelle à Paris), mais il faudra débourser 8€ en plus du prix du billet, dont 2€ pour le prêt des lunettes 3D, ce qui revient assez cher la séance. Mais il est vrai que les salles Dolby sont à ce jour ce qui existe de mieux, et la durée du film mérite un petit effort supplémentaire.

Tenoch Huerta Mejía ( Namor) in Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Tenoch Huerta Mejía – Namor in Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Letitia Wright (Shuri) in Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

The Dora Milaje dans Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Dorothy Steel ( Merchant Tribe Elder), Florence Kasumba ( Ayo), Angela Bassett ( Ramonda) Danai Gurira ( Okoye ) in Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Angela Bassett  Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Letitia Wright ( Shuri )in Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Danai Gurira (Okoye) in Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Angela Bassett dans Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

Alex Livinalli (Attuma) & Mabel Cadena ( Namora) in Marvel Studios’ Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtesy of Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

 

N’hésitez pas, c’est du grand spectacle, dait pour le grand écran , c’est du cinéma comme on l’aime, qui bouge, une réussite totale.

le film annonce:

 

Après avoir chanté quelques soirs au Théâtre Edouard VII, puis dans la très belle salle Pleyel, avant une tournée dans différentes villes en France, et Suisse, Sylvie Vartan poursuit sa tournée de 60 ans sur scène en passant par le beau théâtre de Courbevoie, où elle a choisi quelques titres dont un nouveau au final; Inutile de dire que le public était au rendez-vous pour ce récital en matinée, ce qu’elle n’avait pas du faire depuis très longtemps.

En voici quelques extraits qui séduiront sans nul doute les nombreux fans de Sylvie Vartan. Le spectacle débute avec un film d’une quinzaine de minutes qui retrace la carrière sur scène de celle qui a rempli les plus grandes salles de Paris, Olympia, Palais des Sports et surtout le Palais des Congrès de la Porte Maillot pendant des semaines voire des mois.

Sylvie Vartan est une véritables star de la chanson, et ce n’est pas donné à tout le monde de fêter 60 ans de scène. Les idoles qui ont débuté dans les années 60 sont extrêmement rares à se produire encore sur scène. Nombreuses sont les étoiles qui ont quitté la scène, France Gall, Johnny Halliday entre autres ne sont plus, Celles des années 70 ont aussi disparues comme Joe Dassin, Michel Berger, Michel Delpech, parmi bien d’autres. Il reste encore des stars des 60s, 70s  comme Nana Mouskouri, Adamo, Frédéric François qui se produisent sur de grandes scènes et celle qui fut « rivale » en toute amitiés, Sheila, qui va se produire cette semaine à la salle Pleyel.

Respect total pour Sylvie Vartan qui ose un quasi seul en scène, avec une choriste, un pianiste, une guitare et une contrebasse pour l’accompagner, très très loin des spectacles auxquels elle avait habitué son public pendant des décennies.

Voici quelques extraits bruts de cet après midi qui a ravi ses nombreux fans.

 

 

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Lorsqu’on m’a dit qu’il me fallait voir une pièce de théâtre en noir et blanc, j’ai pensé immédiatement à une bonne blague et j’ai rangé cela dans mes oubliettes. Ben voyons, en noir et blanc comme au temps du cinéma muet, heureux encore que l’on n’ait pas rajouté, et en prime c’est muet. Quelques jours plus tard, je me suis aperçu que la farce n’en était pas une et que l’idiot c’était moi. Mais avouez qu’il y avait quand même de fortes présomptions que l’on se moquait de moi. L’invitation est arrivée  et je me suis aperçu que je connaissais quelques personnes sur ce spectacle. Je me suis donc rend à La Nouvelle Eve pour découvrir, parmi les premiers, ce spectacles intriguant!

Septembre 1910. Un bar du Nord de Londres, Un jeune homme amoureux est en retard. Une jeune femme s’impatiente. Un barman s’apprête à réaliser son rêve.
Quand le hasard s’en mêle et vous sourit…Il y a des rendez-vous qui peuvent changer une vie, d’autres qui peuvent changer l’Histoire… Il suffit de bien regarder l’affiche pour voir qui est le héros de cette histoire écrite par Nicolas Nebot et Dan Menasche, dans une mise en scène de Nicolas Nebot. Avec sur scène Alexandre Faitrouni qui est un Charlie Chaplin plus vrai que nature, entouré de Dan Menasche et de Pauline Bression et Grant Lawrens.

Toutes les photos @Jérémy Nebot

Une rencontre s’imposait donc et voici la chose faite :

 

SMILE, les jeudis, vendredis et samedis à 19h30, jusqu’à fin décembre au cabaret LA NOUVELLE EVE , 25 rue Pierre Fontaine à Paris 9ème. C’est à 2 pas du Moulin Rouge.

C’est une formule cabaret, vous êtes assis à une table, et, si vous le désirez vous pouvez commander des consommations avant et après le spectacle. Entrée de 25 à 35€. Prix des consommations: voir sur place.

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Primé à Cannes, ce film est quand même un film à part dans les salles actuellement. On pourrait penser que le sujet est sulfureux, mais il n’en est rien. Et pourtant j’ai vu ce film dans une salle quasiment vide. Pourquoi ce désintérêt? A mon avis la campagne de presse et certains articles laissaient à penser que le film était LGBT , mais avec des pré ados, donc un mélange qui ne peut que surprendre.

 

Si on lit le scénario, les deux principaux protagonistes auraient 13 ans, mais leurs traits, leurs voix, leur entourage nous feraient plutôt penser à des garçons plus jeunes d’un ou plutôt 2 ans, à l’age où la sexualité ne s’est pas encore réveillée. Léo et Rémi (Eden Dambrine & Gustav De Waele) sont les meilleurs amis qui soient. Ils passent tout leur temps ensemble dans la nature qui les entoure, vu que les parents de Léo sont d&ans l’agriculture, qui s’occupent des fleurs en Belgique. Il ne font pas que passer leurs journées ensemble, et dorment souvent l’un chez l’autre, et, faut-il le préciser, en tout bien, tout honneur, sous le regard bienveillant de leurs parents. C’est lors de la rentrée des classes que les enfants qui les entourent semblent penser qu’il existe plus que de la pure amitié entre eux, , ce qui les trouble, plus particulièrement Léo ( le blond)  qui va s’éloigner de Rémi (le brun). Le drame approche, que je ne vous dévoilerai pas.

 

KRIS DEWITTE

Photo©Thomas NOLF_Menuet

Photo©Thomas NOLF_Menuet

Photo©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

Photo CLOSE©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

Photo©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

 

Il va sans dire que tout cela se déroule en milieu rural, de nos jours, et que si on comprend que les propos des autres ados restent anodins, les deux amis ont bien du mal, plus particulièrement Rémi, à accepter ces sous entendus.

Maintenant que le sujet est mis sur le tapis, que penser du film. A aucun moment il n’est scabreux ou choquant, tout au moins dans le sens sensuel, sexuel. Il n’y a rien de tel dans le film, et si on doit reprocher quelque chose, ce sera le regard des autres vis à vis des sentiments qui existent entre ces deux pré ados. C’est tout le mérite du réalisateur, Lukas Dhont, de rester dans le ton et de ne pas verser dans ce qui n’est pas. Les parents des deux enfants, et plus particulièrement les mamans ( Léa Drucker et Emilie Dequenne) sont parfaites et voient l’amitié entre leurs rejetons d’un bon œil, comme il se doit. Mais curieusement les spectateurs qui sont rentrés dès les premières minutes dans l’histoire, vont, au moment et après le drame s’intéresser moins au drame. On ne peut rien reprocher au scénario, ni à la réalisation. Nous ne sommes pas dans du cinéma d’action ou populaire, ni voyeur, ni du genre ‘enfoncez-vous ça dans le crâne)’. C’est peut-être pour cela que la salle n’était pas conquise, qui a perdu quelques spectateurs au bout d’une heure.  Les comédiens sont excellents, la mise en scène soignée, et pourtant j’en garde un petit goût amer. La sensibilité est exacerbée, et je regrette que les scènes de hockey soient trop nombreuses et ne fassent pas avancer l’histoire.

©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

©Menuet_Diaphana Films_Topkapi Films_Versus Production

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Regardez le film annonce qui vous en dévoilera un peu plus:

 

 

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Franchement, avant de voir ce spectacle, je ne connaissais rien sur ARMIDE. Et je ne regrette pas ma découverte d’un opéra certes d’un abord difficile, mais dans une mise en scène de qualité et des interprètes remarquables.

Dans la cité de Darmas, on célèbre la princesse Armide, qui, grâce à ses pouvoirs magiques a réussi à triompher des croisés. Mais un chevalier lui résiste toujours : Renaud  dont Armide a rêvé qu’il toucherait son coeur d’une blessure mortelle. Armide a pourtant réussi à délivrer tous les captifs d’Armide. Il faudra invoquer quelques démons pour se défendre, et résultat: Armide va tomber amoureuse de Renaud.

Composé par Gluck et représenté pour la première fois en septembre 1777, sur un livret de Philippe Quinault, peu de temps après celui de Lully, et a été quelque peu oublié, jusqu’à 1905 où il est revenu au Palais Garnier.

Pour cette nouvelle série de représentations 2022 à l’Opéra Comique de Paris, , la direction musicale a été confiée à Christophe Rousset dans une mise en scène résolument moderne de Lila Baur, qui ne manque pas d’attraits, avec entre autres un arbre omniprésent, dans des décors créés par Bruno de Lavenère.

Dans les rôles principaux, Véronique Gens (Armide), Ian Bostridge (Renaud), Edwin Crossley-Mercer (Hidraat), Anaïk Morel (La Haine). ainsi que Philippe Estèphe (Aronte / Ubalde), Enguerrand de Hys ( Artémidore / Le chevalier Danois), Florie Valiquette ( Sidonie/ Mélisee /une bergère) et Apolline Raï-Westphal ( Phénice, Lucinde, Plaisir, une Naïade),  ainsi que des danseurs qui rythment quasiment tous les tableaux: Fabien Almakiewicz, Nicolmas Diguet et Maï Ishiwata.

Certes, on ne retient pas un air, mais on plonge dans l’univers de ce conte avec grand plaisir.

L’Opéra Comique de la place Boieldieu nous offre souvent des oeuvres à découvrir ou à redécouvrir et une fois encore le pari est totalement réussi

et quelques extraits

 

 

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Voilà donc la première comédie romantique LGBT ( en fait gay), oeuvre du trio : Billy Eichner, Nicholas Stoller et Judd Apatow. Le public est donc dans la lignée, le film se joue sur très peu d’écrans.

Voilà la toute première comédie romantique gay, autour de deux hommes qui – peut-être – connaîtront le grand amour. Mais rien n’est sûr car ils sont tous les deux très, très occupés…

Dès les premières images le ton est donné. le héros est animateur radio, en talk show ce soir là, qui va ensuite aller dans une discothèque gay, où il va rencontrer un mec d’un soir. Que va-t-il se passer entre eux? Vous devinez déjà la suite, avec toutefois quelques surprises, mais on n’arrive pas vraiment à s’intéresser à cette relation, et ce sont surtout les personnages secondaires qui seront intéressants et apporteront une touche de fantaisie à cette bluette. L’affiche est accrocheuse, qui laisse à penser que c’est vraiment une comédie. Certes on ne pleure pas, si ce n’est du niveau de l’histoire, mais on sourit au mieux, sans aller plus loin.

Une très belle bande son, avec entre autres du David Bowie et des interprètes peu connus du grand public : Billy Eichner, Nicholas Stoller ,  Judd Apâtow, Luke MacFarlane, Ts Madison, Monica Raymund, Guillermo Díaz, Guy Branum , Amanda Bearse, Debra Messing, Bowen Yang, Harvey Fierstein, ce dernier étant à l’origine du superbe TORCH SONG TRILOGY

Bobby (Billy Eichner) & Aaron (Luke Macfarlane)

J’aurais aimé pouvoir inciter à aller le voir, mais dès les premières séances, le jeu était fait, et en 2ème semaine, rares , rarissimes, sont les écrans qui poursuivront l’aventure de BROS.. Félicitons les studios UNIVERSAL qui ont fait le pari, qui avaient quand même gagné le pari en France (et à l’étranger) avec Les Crevettes Pailletées.

le film annonce :

 

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Force est d’avouer que j’avais quelques réticences sur ce film, ayant adoré LE JOUET de Francis Véber sorti en 1976. J’en avais parlé plus tard avec le réalisateur lors de la sortie d’un autre de ses films. Et je dois dire que je suis très loin d’être déçu par ce NOUVEAU JOUET qu’a réalisé James Huth. Une vision plus actuelle de cette histoire avec des comédiens au top.

Nul n’est mieux servi que par soi -même dit le proverbe, et c’est le cas vu que le scénario a été habilement adapté par Jamel Debbouze,  James Huth et  Sonja Shilitto, bien entendu d’après le scénario original de Francis Véber, qui, ne l’oublions pas est quand même l’auteur de quelques très grands succès du cinéma français, comme Les Compères, Le Diner de cons, Les Fugitifs ou encore La chèvre, toujours servis par d’immenses comédiens.

Cette fois, un jeune fils de milliardaire français, qui a perdu sa maman peu de temps avant, enfant gâté, pourri, (Simon Fallu) va se voir offrir un cadeau qu’il choisira lui même dans un des grands magasins  que dirige son père ( Daniel Auteuil). Le moins que l’on puisse dire c’est que son choix sera des plus douteux, puisqu’il va demander son JOUET, en l’occurrence le gardien de nuit de ce grand magasin (Djamel Debbouze).  Ce dernier est totalement fauché  et n’acceptera ce deal d’une journée qu’avec compensation qui lui permettra d’aider sa femme enceinte La suite je ne vous la dévoilerai pas. Le choc entre deux mondes, les prolos et les grandes fortunes, avec un gamin  qui mérite des claques….

J’ai vu le film en salles, en soirée, et je dois bien me rendre à l’évidence, la salle a marché, a ri et j’ai pris un vif plaisir à cette comédie.  J’ai entendu de nombreux rires dans la salle, et la joie se lisait sur les visages à la sortie. Dommage que le circuit de salles se soit rétréci pour la seconde semaine d’exploitation. Le film méritait mieux, et je ne regrète pas de m’être déplacedans une salle pour passer un excellent moment.

N’hésitez pas, si ce film se joue près de chez vous, vous serez certain de passer 90 minutes agréables, même si les comédiens en font des tonnes, mais  bon, c’est une comédie, et accentuer les traits de caractère est une des ficelles dans ces cas là!

 

Le film annonce :