Cette année encore un beau programme pour cette Nuit de la Déprime, dont la marraine était Petula Clark.
Outre la géniale Petula, nombre de vedettes ou stars se retrouvaient dans les coulisses et sur scène. Vous pouviez y croiser Liane Foly, Juliette, Jean-Marie Bigard, Amaury Vassily, Enrico Macias, Gérard Lenorman ou Jean-Luc Lahaye, et bien d’autres encore.
Rencontrer une se ses idoles , c’est le rêve de tout un chacun. Quand en plus il s’agit d’une grande dame, le plaisir est double. C’est ce qui vient de m’arriver lors de la Nuit de la Déprime de Raphael Mezrahi, où j’ai pu m’entretenir avec Petula Clark.
Des pochettes de CD pour souvenir et un entretien que je vous laisse découvrir dans son intégralité, avec en bonus, trois vidéos enregistrées aux Folies Bergère, lors de la Nuit de la Déprime organisées par Raphael Mezrahi et coordonnées par Thierry Colby!
Seul roman de Sacha Guitry, Le Roman d’un Tricheur, qui fut adapté au cinéma et qui arrive au théâtre dans une adaptation et mise en scène d’Eric-Emmanuel Schmitt
Tout jeune, Alex perd sa famille, qui meurent tous d’intoxication à cause de champignons, mais lui survit qui avait été privé de repas pour avoir volé 8 sous dans la caisse du magasin familial…après cela qui va s’étonner qu’il ait une curieuse conception de l’honnêteté? C’est le début de ce roman, adapté au cinéma par le grand Sacha Guitry en 1936 qui réunissait alors Marguerite Moreno, Jacqueline Dubac, et Sacha Guitry, dont voici la bande annonce :
Ce que l’on peut applaudir sur la scène du Théâtre Rive Gauche, c’est une adaptation plus actuelle signée et mise en scène par Eric-Emmanuel Schmitt, et qui est un vrai régal qui met en scène deux comédiens : Olivier Lejeune et Sylvain Katan. Un délice qui se savoure comme un bonbon, le plaisir des mots de Guitry, l’intelligence du texte, de la mise en scène d’Eric Emmanuel Schmitt et des éclairages de Jacques Rouveyrollis, avec surtout une petite introduction filmée qui est un pur régal! 1h15 de plaisir!
Olivier Lejeune est un très grand comédien, qui possède plus d’une corde à son arc, comme vous allez l’entendre! raison supplémentaire pour le rencontrer… Entretien : Guy Courthéoux, sur la scène du Théâtre Rive Gauche
Le Roman d’un Tricheur, au Théâtre Rive Gauche, 6 rue de la Gaité Paris, Métro Edgar Quinet
Représentations : les mardis, jeudis, vendredis et samedis à 19h00, matinées les dimanches à 17h30
Attendu depuis longtemps par tous ceux qui ont aimé ou adoré l’idole, voici enfin l’intégrale de ses titres enregistrés en studio!
Photo Léonard de Raemy / Flèche
Le coffret idéal! tous les titres des années Philips (Mercury), Sony, Warner et Flèche sont regroupés dans un coffret luxueux de 20 Cd, avec 360 titres. Depuis sa disparition tragique le 11 mars 1978, Claude François a continué sa carrière et a vendu plus de disques après son décès que pendant sa trop courte carrière. Son premier succès: Belles,Belles Belles, son dernier succès de son Vivant: Magnolia For Ever, le titre qui est sorti 3 jours après sa mort, Alexandrie, Alexandra, programmé par Claude, tous ces titres et bien d’autres se retrouvent dans ce superbe coffret vendu pourtant moins de 100€.
Vous donner la liste des titres serait ridicule (vous pouvez les retrouver sur ce site dans tous les articles de La Collection Officielle : http://www.onsortoupas.fr/claude-francois-la-collection-officielle-lintegrale-de-ses-album-studios-2/ ), Sur cette intégrale on peut toutefois regretter que certaines versions alternatives, comme Sha la la, qui avait connu deux éditions, celle du 33t LP et celle du 45 tours avec une intro différente; idem pour l’édition d’Alexandrie, Alexandra, dont la version 45 T différait légèrement de celle du LP. A noter que sur le best of, de 3 CDs vous trouverez une version inédite avec un remix 2018 de ce titre, que vous ne trouverez pas sur l’intégrale en 20CD! Disco Météo, sur la version LP durait 4’17, et qui sur l’intégrale ne dure plus que 3’29. Mystères de l’industrie du disque. Pourquoi donc ne pas demander à un(e) fan de Claude François, qui a connu Claude de son vivant, de préparer en collaboration avec ses enfants et les maisons de disques concernées la future Intégrale, qui se doit d’être éditée, avec des titres introuvables, les versions alternatives, et bien d’autres choses Mais le coffret vous offre quand même un entretien réalisé le 22 Novembre 1976, d’une durée de 69 minutes.
Dans le coffret, vous allez trouver un livret de 48 pages, abondamment illustré dont voici la couverture :
Photo : Léonard de Raemy / Flèche
Les photos sur ce livret sont superbes, quelques unes sont très rares :
Photo : @ André Florent
Le coffret est en vente dès le 2 Mars
» Claude François »
– Le coffret intégrale des enregistrements studio en coffret 20CD (360 titres) en édition spéciale 40ème anniversaire + Le Livret de 48 pages à 99€
– La Compilation « For Ever » en coffret 3CD Digipack (60 titres) à 15€
– « For Ever » en édition limitée en Double Vinyle LP età 20€
Un duo de choc, un spectacle hilarant, deux comédiens-danseurs exceptionnels pour un spectacle à ne pas manquer.
Deux êtres, deux mecs, se cherchent, se jaugent, se provoquent, s’affrontent, se désirent, se rejettent, s’unissent tout cela dans les vestiaires d’une salle de sport. « Un Poyo Rojo », c’est une expérience sensorielle étonnante : compétition sportive, combat de coqs, danse, théâtre, acrobatie, percussion, clown… ? Un peu tout ça à la fois ! A partir du mouvement, de l’action, et sans un mot prononcé, ils proposent, avec humour et une énergie intense, d’expérimenter les différentes façons d’entrer en contact et de créer une relation. C’est une véritable prouesse, une performance que nous offrent les deux personnages sur la scène, Luciano Rosso et Alfonso Baron. Une 1/2 heure avant que le spectacle ne commence, ils sont déjà sur la scène, et font du sport, comme dans toute salle de sport, ne se préoccupant nullement l’en de l’autre, et ce pendant encore le 1er tiers de la représentation. Tout bascule alors, exit le sport, voilà les jeux de l’amour et de l’humour qui vont déferler et la salle va se plier de rire jusqu’à la fin du spectacle.
Il ne fallait pas une raison supplémentaire pour rencontrer ces deux personnages hauts en couleur, natifs d’Argentine, qui vivent depuis peu à Paris, et qui ont appris la langue de Molière depuis leur arrivée dans la capitale. Le spectacle a déjà fait le tour du monde ou peu s’en faut, ce qui est un des gros avantages d’un spectacle sans parole, sauf lors des saluts. En restez bien jusqu’au dernier moment, parce que certains soirs la salle aura un bonus préparé spécialement par Luciano, et qui vaut son pesant d’or. Lorsque je dis qu’ils sont 2, en fait ils sont 2 plus une radio, radio en direct, ce qui fait que personne ne verra le spectacle 2 fois, les aléas du direct offrant libre cours à leurs mimiques. C’est drôle, tendre, légèrement homo-érotique, mais largement visible par tout le monde. On peut tout faire avec le rire, et en voici la meilleure preuve avec une mise en scène ultra efficace de Hermès Gaido et une chorégraphie signée : Luciano Rosso et Nicolas Poggi.
Entretien exclusif avec Luciano Rosso et Alfonso Baron, par Guy Courthéoux :
N’hésitez pas, Un Poyo Rojo, c’est au Théâtre Antoine, du mercredi au samedi à 19.00
Une pièce de Jean Poiret, écrite et interprétée avant la célèbre Cage aux Folles, voilà de quoi réjouir les amateurs de théâtre.
Douce amère, c’est le moment où la vie d’un couple bascule. Elisabeth (Mélanie Doutey) a vécu 8 ans avec Philippe (Michel Fau), mais aujourd’hui elle semble s’ennuyer. Le couple n’est plus que l’ombre de ce qu’il a été. Le mari délaissé voit nombre de prétendants défiler autour de cette belle femme, qui se veut libre. Mais comment se sortir de cette situation, où le mari reçoit un de ces prétendants chez eux, et où la femme ne sait pas si elle va ou non franchir le pas avec l’un d’eux. Ils sont trois à être prétendants su la scène. Le premier, Stéphane (David Kamenos) qui est un coureur (Christophe Paou) et enfin un jeune hippie (Rémy Lacquittant)…. mais que devient Philippe, le mari, dans toute cette histoire?
Certes ce n’est pas la comédie la plus hilarante de Jean Poiret, qui n’a pas été jouée depuis sa création en 1970. Elle a pris quelques rides, mais l’écriture nous offre un texte délicieux. Ce sont surtout les comédiens qui doivent se démener, et plus particulièrement Mélanie Doutey qui fait une prestation hors norme. Le décor, très années 60/70, remis au goût du jour par Bernard Fau et Natacha Markoff, nous ramène dans le passé avec bonheur. Et pour les amateurs de Comme d’habitude, vous aurez plusieurs versions : celle de Michel Sardou, mais aussi de Régine, de Mireille Mathieu, de Franck Sinatra et une version quasi inédite par celui qui a co-écrit et co-composé (avec Jacques Revaux et Gilles Thibaut) ce tube mondial, Claude François.
Toutes les photos : Marcel Hatmann, photo de l’affiche : Benjamin Decoin
Douce Amère, c’est au Théâtre des Bouffes Parisiens, du mardi au samedi à 21h00 avec matinées le samedi à 16h30 et dimanche à 15h00
Prix des places : de 17€ à 60€ ( sauf samedi soir)
Les joies de la maternité, où 3 amies se retrouvent enceinte le même jour, un mélange des genres, une comédie avec des chansons.
Elles sont 3. 3 amies très proches. Et elles se rendent compte à tour de rôle qu’elles sont enceintes. Il y a Capucine (Cecilia Cara) trop heureuse de ce qui lui arrive , il y a celle qui ne pense qu’à son boulot, qui passe avant toute chose, vu qu’elle est dans la mode, Barbara (Marion Posta) et il y a la jeune rebelle, célibataire endurcie, Mia (Anaïs Delva). Elle vont vivre ces 9 mois en se retrouvant pour tous les moments forts de ce grand moment, les choix divers, dont celui du prénom, les petits et les gros tracas causés par la grossesse, et tout cela mélangé à quelques 16 courtes chansons qui donnent du rythme à cette comédie écrite par Alyssa Landry et Emmanuel Lenormand (qui assure la mise en scène) sur une musique de Thierry Boulanger. Les trois sont parfaites dans leur rôle, mais jouent en alternance avec Magali Bonfils, Dalla Constantin et Claire Pérot. S’il est évident que toutes les femmes vont se retrouver dans cette comédie, les hommes ne seront pas en reste, et cela s’entendait bien dans la salle. Cette comédie avec chansons n’est pas ce que l’on appelle une comédie musicale, vu que les chansons sont plus des illustrations des situations que l’o voit sur la scène du Théâtre Trévise. C’est un spectacle musical!
Photos : @ Nathalie Robin
Pour bien montrer que les hommes sont intéressés par cette histoire, une rencontre avec le superbe (dans tous les sens du terme) Cecilia Cara s’imposait! En voile le résultat:
Enooormes, c’est au Théâtre Trévise du jeudi au samedi à 21h00, avec matinées le samedi à 17h00
Billetterie ouverte à partir de 16:00, téléphone : 01 48 65 97 90
Places 27€ (adhérents), 35€ (tarif normal) et 40€ (VIP)
Un plaisir ininterrompu que cette série de représentations du Barbier de Séville de Gioacchino Rossini à l’Opéra Bastille.
Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène moderne signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. .Dans chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Riccardo Frizza sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments, le lyrique à son sommet. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus? Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous.
Si je parle de la mise en scène et de la direction de l’Orchestre, c’est bien sur pour laisser la part belle aux protagonistes, qui tous méritent des superlatifs. Lorsque j’ai vu le Barbier il y a quelques temps dans la même mise en scène , j’avais déjà pris une grande claque avec les interprètes. La distribution actuelle n’a rien à envier côté voix: René Barbera ou Levy Sekgapane (Il Conte d’Almaviva), Simone Del Savio (Bartolo), Olga Kulchynska (Rosita), Massimo Cavaletti ou Florian Semprey (Figaro), Nicolas Teste (Basilio), Pietro Di Blanco (Fiorello), Julie Boulianne (Berta) et Olivier Ayault (Un ufficiale).
Régal pour les yeux, régal pour les oreilles, régal tout court, vu que le sourire est quasiment omniprésent tout au long de ce spectacle haut en couleur.
Si ce n’est pas encore fait courez vers l’Opéra Bastille, et essayez de trouver des places, vous ne le regretterez pas, qui plus est, Rossini est facile à aborder, et si ce Barbier est ou sera votre premier Opéra, attention, vous risquez d’être totalement accroc….comme je le suis devenu!
Toutes les photos : @ Guergana_Damianova
Représentations : 27 et 30 Janvier à 19h30, 1er, 7, 9, 13 et 16 Février à 19h30 et diamnche 4 à 14h30
Prix des places : de 5 à 180 € selon les dates et les placements
Une histoire de soldat, qui est loin d’être militaire, qui est musicale et fantastique et surtout merveilleusement interprétée.
L’Histoire du soldat est un mimodrame (composé par Igor Stravinsky en 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz pour trois comédiens et sept instruments (violon, ccontrebasse, basson, cornet à pistons, trombone, clarinette et percussions). Postérieure aux grands ballets du compositeur et précédant sa période néo classique le musicien est alors réfugié en Suisse du fait de la Révolution russe, et Serge de Diaghilev, lui-même exilé, ne peut guère l’aider. Il est alors présenté à Ramuz par le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet. Une partie de la partition de l’Histoire du Soldat fut écrite à Lens, où Stravinsky était alors hébergé dans le chalet du peintre Albert Muret.
Ce ballet-opéra dont l’ambiance fait un peu penser au cirque ambulant du siècle dernier comporte plusieurs courts tableaux La création a eu lieu le 28 septembre 1918 avec Georges Pitoëff, au théâtre municipal de Lausanne, sous la direction d’Ansermet et la représentation suivante ne put avoir lieu qu’en 1923, à Paris. L’argument de la pièce est d’inspiration faustienne mais reprend un vieux conte russe compilé par Alexandre Afanasiev : un Soldat pauvre vend son âme (représentée par le violon) au Diable contre un livre qui permet de prédire l’avenir. Après avoir montré au Diable comment se servir du violon, il revient dans son village. Hélas, au lieu des trois jours promis, le séjour passé avec le Diable a duré trois longues années. Personne au village ne reconnaît le Soldat : ni sa mère, ni sa fiancée, qui s’est mariée. Le Soldat utilise alors son livre magique pour devenir immensément riche. Incapable d’être heureux avec sa fortune, il joue aux cartes contre le Diable : son argent contre le violon. Le Diable gagne, mais enivré par ses gains il se laisse voler le violon. Le Soldat peut alors guérir et séduire la Princesse malade promise par son père le Roi à qui la guérirait.
Ce qui peut sembler incroyable c’est que la petite scène du Théâtre de Poche Montparnasse puisse accueillir 12 personnages, et c’est pourtant le cas. Un récitant, Claude Aufore, le Diable , Liciono Da Silva, et Le soldat , Julien Alluguette, ainsi qu’une danseuse, en alternance Aurélie Loussouarn ou Malou Utrecht, plus les musiciens de l’Orchestre Atelier Ostinato. Petite précision, c’est quand même dans la ‘Grande Salle’ de ce théâtre qu’ont lieu des représentations. La mise en scène efficace de Stephan Druet donne toute sa puissance à cette pièce longtemps oubliée.
TOUTES LES PHOTOS : @ Brigitte Enguérand
J’ai été tellement sous le charme de cette oeuvre que j’ai rencontré pour vous un comédien que j’admire depuis suffisamment longtemps pour avoir envie de vous le présenter : Julien Alluguette.
N’hésitez pas, cette pièce faustienne avec la musique de Stravinky est certes d’un abord difficile, mais on se laisse emporter par la troupe et les comédiens.
Histoire du Soldat au Théâtre de Poche Montparnasse, c’est du mardi au samedi à 19h00, et le dimanche à 17h30
Prix des places : de 10€ à 35€. Tarifs réduits en réservant sur le site : www.theatredepoche-montparnasse.com Réservations possibles au 01 45 44 50 21
Un bonheur de découvrir cette pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre qui se déroule à Paris pendant l’occupation.
Paris, 1942. Le port de l’étoile jaune pour les Juifs est décrété. Joseph Haffmann ( Alexandre Bonstein) propose à son employé Pierre Vigneau (Gregori Baquet) de lui confier sa bijouterie, s’il accepte de le cacher en attendant que la situation s’améliore. Pierre et sa femme (Julie Cavanna) vont devoir prendre une décision, mais celle-ci sera assujettie à une condition pour le moins incroyable, qui vous sera révélée dans les premières minutes de la pièce. Pierre prendra-t-il le risque d’héberger clandestinement son « ancien » patron dans les murs de la boutique ? Difficile de vous en dévoiler plus , si ce n est qu’il y a de fortes probabilités que cela se termine de manière pour le moins inattendue.
Un très beau texte, des comédiens vraiment formidables qui ont reçu une véritable ovation le soir où j’ai applaudi à tout rompre cette magnifique pièce écrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, sur un des épisodes les plus douloureux du siècle dernier. La mise en scène est subtile, qui n’hésite pas à offrir une bonne dose d’humour alors qu’on ne s’y attend pas. Certes on est loin de la comédie, et pourtant il y a des moments comiques, des moments de tendresse, et on est pris par le jeu des comédiens, par les sujets abordés, comme la stérilité, alors qu’on rêve d’avoir en enfant et qu’on est prêt à tout pour réaliser son rêve. Outre les comédiens cités ci dessus (avec, en alternance Charles Delaure dans le rôle de Pierre Vigneau), deux autres comédiens arrivent sur scène dans la deuxième partie, qui est un curieux repas, avec des invités auxquels on ne s’attend pas : Franck Desmedt et en alternance Charlotte Matzneff ou Salomé Villiers.
Il y a des soirs comme hier lorsque j’ai applaudi cette pièce où on se sent heureux d’aller au théâtre, croyez moi sur parole, ne manquez pas ce ADIEU MONSIEUR HAFFMANN au Petit Montparnasse.
Photos : @ Evelyne Desaux
Du Mardi au Samedi à 21h00, et le dimanche à 15h00
Places 18€ et 32 €, pour les moins de 26 ans: 10€ en fonction des places disponibles