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La Clémence de Titus est peut-être l’opéra le moins connu de Mozart, mais c’est un spectacle à découvrir.

Titus vient d’être couronné empereur, mais une femme très ambitieuse,  Vitellia est amoureuse de lui, alors que Titus  préfère Bérénice. Le grand ami de Titus, Sextus , est, quant à lui totalement épris de Vitellia qui le manipule,  et il va consentir malgré lui, à tuer Titus, son ami. Renversement de situation :  Titus renonce par devoir à Bérénice, et choisit d’épouser Servilla, la sœur de Sextus. Apprenant les sentiments profonds de Servilla et d’Annius, Titus s’engage alors, à épouser Vitellia, qui ignore ce choix et pousse Sextus à l’irréparable. Le Capitole est en feu mais Titus échappera à la mort. ..

Commande des Etats de Bohême pour le couronnement de l’empereur Léopold II, La Clémence de Titus a été composé en un temps record ( trois semaines), sur un livret de Métastase (le plus célèbre librettiste du XVIIIe siècle). Il appartient au genre seria, c’est-à-dire à un genre qui obligeait à de rigoureuses contraintes formelles (succession d’airs reliés par des récitatifs); La Clémence de Titus a été longtemps le moins aimé et le moins joué de ses opéras .

La Clémence de Titus a été représenté pour la première fois à l’Opéra de Paris (OpéraComique) le 29 juin 1987,  L’œuvre fait son entrée au Palais Garnier en 1997 dans une mise en scène de Willy Decker, des décors et des costumes de John Macfarlane, avec Cynthia Lawrence, Anne Sofie von Otter, Christine Schäfer, Keith Lewis, Angelika Kirchschlager et David Pittsinger, sous la direction d’Armin Jordan. En 2005, une production du Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles est présentée au Palais Garnier, dans une mise en scène d’Ursel et Karl-Ernst Herrmann, avec Catherine Naglestad, Susan Graham, Ekaterina Siurina, Christophe Prégardien, Hannah Esther Minutillo et Roland Bracht . C’est la production de Willy Decker, dans laquelle on a également pu entendre Deon van der Walt, Charles Workman et Klaus Florian Vogt dans le rôle-titre, Christine Goerke et Hibla Gerzmava en Vitellia, Vesselina Kasarova et Stéphanie d’Oustrac en Sesto, qui est à nouveau à l’affiche actuellement.

La direction d’orchestre de Dan Ettinger est toute en nuances. Il est directeur musical du Nationaltheater de Mannheim depuis la saison 2009-2010, ainsi que chef principal de l’Orchestre Symphonique d’Israël, du New Tokyo Philharmonic Orchestra et de l’Orchestre Philharmonique de Stuttgart. La mise en scène très dénuée en dehors du buste de Titus que l’on découvre petit à petit laisse la part belle aux interprètes, dont on se doit de parler avec des superlatifs. J’ai vu la version interprétée par Ramon Vargas (Ténor) dans le rôle titre, aux côtés duquel Amanda Majeski (Soprano)est Vittelia, Sextus a les traits de Stéphanie d’Oustrac (Mezzo-soprano), Annio : Antoinette Denefeld (Mezzo Soprano). Ces rôles sont attribués pour les dates suivantes : 18, 20, 28 nov., 17, 21, 25 déc. Les deux autres rôles ne changent pas dans les deux distributions : Valentina Nafomita (soprano) est Servilia, et Publio, Marco Mimica.  Pour les représentations de la seconde série ( les  23, 25, 30 nov., 3, 5, 8, 11, 14 déc) , Michael Spyres sera Titus, Aleksandra Kurzak: Vitellia, Sextus : Marianne Crabassa et Angela Brower : Annio.

C’est un vrai régal que d’entendre ces superbes voix , sur la scène de Garnier, où les décors de John Macfarlane laissent la place belle à la musique et au chant.

Une fois de plus c’est une fête pour les yeux et surtout les oreilles dans ce magnifique Opéra qu’est Garnier.

Toutes les représentations ci-dessus sont à 19h30 sauf les deux dimanches : 3 décembre et 17 décembre à 14h30. L’opéra est chanté en italien, avec doubles surtitrages : français et anglais.

TARIFS
190€ 160€ 130€ 70€ 45€ 25€ 10€

Excepté sam. 18 nov., sam 25 Nov, dim. 3 déc. et ven. 8 déc. :

209€ 176€ 143€ 77€ 50€ 25€ 10€

Excepté lun. 20 nov. et lun 11 déc.

171€ 144€ 117€ 63€ 41€ 25€ 10€

Réservations par téléphone (surtaxé) au 08 92 89 90 90 ou mieux : directement aux guichets de l’Opéra Garnier ou Bastille du lundi au samedi de 11h30 à 18h30 (sauf jours fériés) et une heure avant le début des représentations., les dimanche et jours fériés.

Toutes les photos : @ Sebastien Mathe Opéra de Paris

 

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Classique du théâtre, la pièce de Reginald Rose revient à Paris dans une nouvelle adaptation particulièrement réussie.

Nous sommes aux Etats Unis, dans une salle de délibération d’un jury qui doit décider de la vie ou de la mort d’un adolescent accusé d’avoir tué son père. 11 Jurés votent pour sa culpabilité, mais le 12ème se refuse à cette sentence. Or selon la Loi, il faut l’unanimité pour que le verdict soit reçu et entendu. Ils ont la vie d’un jeune homme entre les mains. Tout accable le jeune homme, mais les doutes  subsistent. Le juré va-t-il réussir à convaincre les 11 autres de la probabilité d’innocence? Chacun voit dans ces récits quelque chose en interaction avec sa vie personnelle. Peuvent-ils sur la foi de certains témoignages envoyer quelqu’un à la chaise électrique?

L’adaptation par Francis Lombrail de ce texte magnifique, qui date de 1953, et qui avait été adapté pour le grand écran par Sidney Lumet quelques années plus tard, est une véritable réussite. La mise en scène de Charles Tordjman est efficace, et les comédiens sont tous absolument parfaits: Jeoffroy Bourdenet, Antoine Courtray, Philippe Crubezy, Alain Cruveiller, Adel Djemaï, Christian Drillaud, Claude Guedj, Roch Leibovici, Pierre-Alain Leleu, Pascal Ternisien, Bruno Wolkowitch, et bien entendu Francis Lombrail.

Toutes les photos : @ Laurencine LOT

Un décor simplifié mais qui donne toute son ampleur à ce drame, signé Vincent Tordjman achève le tableau. Une telle oeuvre méritait une rencontre avec l’adaptateur, qui est aussi acteur et co-directeur du Théâtre Hébertot : Francis Lombrail:

Entretien exclusif Guy Courthéoux / Onsortoupas.fr. Tous droits réservés

Ne manquez surtout pas cette pièce magnifique qui se joue du mardi au dimanche à 19h00

Prix des places de 22 à 42 €

Réservations au 01 43 87 23 23

la bande annonce :

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Féerie, la revue actuelle du Moulin Rouge attire toujours autant de spectateurs du monde entier, un spectacle vraiment formidable.

C’est certainement la revue qui a la plus longue vie à Paris, et pourtant Féerie est indémodable, qui plaît à tous, parisiens, touristes venus du monde entier, jeunes et seniors. On en prend plein les yeux, plein les oreilles avec plusieurs tableaux dont le French-Cancan le plus célèbre au monde. Pourquoi une revue est-elle indémodable? Pour en savoir plus une rencontre avec la directrice artistique de ce magnifique établissement , Janet Pharaoh s’imposait. En voici les images, tournées au Moulin Rouge, avec la scène  en répétitions en fond:

 

Chaque soir, deux représentations : le spectacle à 21h00 et à 23h00 avec une 1/2 bouteille de Champagne par personne : 109€

ou la revue sans boisson à 21h00 ou 23h00 pour 99€

Vous pouvez réserver sur place entre 9h00 et 23h00, par téléphone au 01 53 09 82 82

ou beaucoup plus simple, par Internet : www.moulin-rouge.com,

réservations@moulin rouge.fr

Un petit extrait, en forme de bande annonce:

vous pouvez lire d’autres articles avec des photos de la revue :

Au Moulin Rouge on est sur d’en avoir plein les yeux, mais aussi plein l’assiette

une soirée au MOULIN ROUGE : c’est Féerie

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Poétique, coloré, différent de tout ce qu’on a pu voir à ce jour en animation, COCO des studios Pixar / Disney est un chef d’oeuvre absolu que les adultes vont adorer autant que les enfants!

L’histoire peut sembler compliquée pour les tous petits alors que les plus grands vont se régaler avec cette histoire mexicaine: Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel, un jeune garçon dans les 11/12 ans . Un vrai déchirement pour le jeune garçon,dont le rêve  est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz, un chanteur ultra populaire, mort depuis quelques décennies et dont le funérarium se trouve dans son village. Bien décidé à prouver son talent de guitariste et chanteur, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Monde des Ancêtres, où il se lie d’amitié avec le sympathique arnaqueur Hector. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révélera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel…

Le film d’animation, des studios Pixar a été réalisé par l’équipe de La Haut, qui avait déjà bouleversé les codes du cinéma d’animation. Lee Unkrich et Adrian Molina  ont créé ce film très original sur un scénario de Adrian Molina et Matthew Aldrich. Si les deux personnages principaux sont attachants, les animaux, qui ont la place belle sont plus que remarquables. Le premier est un chien errant, ami de Miguel, toujours la langue pendante, très longue, sur le côté de sa gueule, et qui est vraiment expressif et très drôle. Le second ressemble à un tigre ailé, de couleurs vives, bleu, rose et autres, qui est d’une beauté à couper le souffle. Il a toutes sortes de camarades, qui ont l’apparence d’animaux connus, mais tellement colorés qu’on comprend immédiatement qu’ils ne sont pas méchants.

Autres détails : la famille de Miguel, vivants comme ceux du monde des ancêtres . Les vivants: ses parents, sa grand-mère et son arrière grand mère Mama Coco qui vit un peu recluse sur son fauteuil dans l’espoir vain de revoir son papa. Quoique…. Dans le monde des ancêtres il retrouve d’autres membres de sa famille, qu’il reconnaît d’après les portraits exposés dans sa maison.

Le Monde Des Ancêtres, peut sembler une idée périlleuse pour un film d’animation destiné de prime abord aux enfants, et pourtant ce n’est pas le cas. Ces Défunts vivants fait d’os ont tous un faciès sympathique, amusant. Les voix françaises : Andrea Santamaria, Ary Abittan et François-Xavier Demaison

Vous l’avez d’ores et déjà compris, je n’ai pas aimé ce film: JE L’AI ADORE de la première à la dernière minutes, numéros chantés compris. 1h40 de bonheur, et d’émerveillement. Je l’ai vu en famille avec plusieurs générations présentes et l’avis est unanime, un excellent Pixar, si ce n’est le meilleur à ce jour!

Le film annonce :

 

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Encore un nouvel ouvrage sur Claude François allez-vous penser? Détrompez-vous, c’est une bible quant à la discographie de l’idole, où vous retrouverez entre autres, tous les vinyles sortis de son vivant.

Baptiste Vignol , auteur d’autres ouvrages sur la chanson française (Guy Béart, , Renaud ou Téléphone, entre autres, se penche cette fois sur la carrière incroyable de celui qui près de 40 ans après sa mort est toujours présent dans les discothèques avec ses derniers tubes comme Magnolias for Ever, Alexandrie Alexandra, Je vais à Rio par exemple. Il a été et reste un des plus grands vendeurs de disques. Une carrière pourtant assez courte ( de 1962 à 1978), il reste l’idole absolue. On a tout dit, tout écrit sur lui, du bien, du mal, du vrai du faux, mais il a créé tellement de tubes, qu’il reste encore omniprésent dans la mémoire collective. Ceux qui étaient ados ou adultes le 11 Mars 1978 se souviennent tous de ce qu’ils faisaient au moment où sa mort a été annoncée, et comment la nouvelle s’est répandue très très vite. Il faut quand même se souvenir qu’à cette époque là le net n’existait pas, qu’il n’y avait que trois stations de radio et 2 ou trois chaînes de télévision, que le téléphone  (fixe) était encore un luxe. Et pourtant annoncé à 15.00, la France entière était au courant (sans aucun jeu de mot malsain) dans les 30 minutes qui suivaient. Ce livre, abondamment illustré, vous montre les pochettes de 45 tours, d’albums, mais aussi nombre de photos inédites de celui qui était Cloclo pour des millions de français.  Les chansons sont ‘disséquées’, expliquées, avec les incontournables, comme Chanson Populaire ou Le Téléphone Pleure, les quasi inconnues, comme celles de son 1er 45 tours qui ne s’est pas vraiment bien vendu, où il s’appelait KOKO, avant son premier Méga Tube : Belles, belles, belles suivi de tant d’autres, qui sera suivi de dizaines d’énormes succès : Le Mal Aimé, Toi et moi contre le monde entier, Le lundi au soleil, Viens à la maison, le jouet extraordinaire, Si j’avais un marteau, je vous laisse compléter la liste.

Il y a quelques disques en italien, et quelques mois avant sa mort un début de carrière outre manche, avec la reprise de certains de ses grands succès français traduits dans la langue de Shakespeare.

Inutile de rajouter qu’un de ses titres est encore aujourd’hui une des chansons les plus interprétées au monde : Comme d’habitude….qui fut repris avec le succès que l’on sait dans une adaptation de Paul Anka pour Franck Sinatra sous le titre de My Way et qui a depuis été enregistré par des centaines, voire des milliers d’autres interprètes de par le monde : Elvis Presley, les Sex Pistols, Nina Simone côté anglo saxon, et Michel Sardou ou Florent Pagny dans l’hexagone. Sans oublier un album de reprises par M. Pokora qui s’est écoulé à plus de 500.000 exemplaires.

Cet ouvrage vous dira tout sur cette carrière exceptionnelle, avec des anecdotes  recueillies auprès de ses proches, dont Jean-Pierre Bourtayre qui a été son directeur artistique, Sylvie Mathurin, son habilleuse, et vous vous rappellerez certains tubes, ses revues qu’il a créées avec beaucoup de succès pour Podium, et moins, que c’était alors un magazine de charme, Absolu. Vraiment cet ouvrage est complet, indispensable pour les fans, et un cadeau de choix pour tous ceux qui ont connu Claude François, que ce soit avant ou après sa mort.

Claude François : Je reviendrai comme d’habitude, c’est aux éditions Gründ, et c’est vendu 24.95€

 

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Si j’avais eu des doutes sur les qualités d’un mentaliste, il est certain qu’Antonio m’a totalement bluffé et convaincu!

Antonio, pour ceux qui regardent régulièrement les programmes télé, cela doit vous dire quelque chose. En effet il a gagné la compétition de LA FRANCE A UN INCROYABLE TALENT  en 2016. Il était donc logique qu’Antonio se produise sur scène…devant un large public, parce qu’il faut bien dire qu’il a beaucoup voyagé pour des shows prives depuis 25 ans. Un mélange parfaitement dosé de magie, de mentalisme avec une belle dose d’humour. La salle marche à fond, et ne croyez pas qu’il choisisse d’une manière ou d’une autre les personnes qu’il va faire monter sur scène. Et une fois sur scène, je vous laisse la surprise de voir ce qu’il peut faire.

Après avoir vu ce spectacle un soir où la salle était bien jeune, j’ai eu envie de rencontrer ce personnage , non pas pour lui demander ses secrets (je ne suis pas stupide au point de penser qu’il m’aurait répondu!), mais pour en savoir plus sur lui. Je peux vous assurer que je ne le connaissais pas, et que la réciproque est tout aussi vraie. Nous n’avions convenu de rien, et juste avant d’allumer la caméra, je lui ai simplement demandé s’il pouvait nous réserver une petite démonstration. Il m’a simplement demandé de penser à quelqu’un, d’écrire son prénom et son âge sur une feuille de papier, hors de sa vue. J’ai gardé ce petit morceau de papier dans la main du début à la fin de cet interview…. et ma première question est toute simple : c’est quoi un mentaliste? en voilà le résultat:

bluffant non?

 

Précipitez-vous à l’Apollo Théâtre, 9 rue du Faubourg du Temple dans le 11ème

Tous renseignements sur les dates du spectacle et les tarifs :

http://www.apollotheatre.fr/spectacles/antoniolemagicien

 

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Une réussite de plus que cette série de représentations de Falstaff à l’Opéra Bastille :

C’est en 1889, deux ans après avoir  fait ses adieux à la scène avec Otello, que Verdi entreprit la composition de Falstaff. Il avait fallu toute l’insistance d’Arrigo Boito, le librettiste de son dernier opéra, pour qu’il surmonte les réticences que lui inspiraient son âge et sa santé. S’il a été convaincu, c’était aussi parce que le sujet  lui donnait l’occasion d’écrire un opéra bouffe et de faire la preuve qu’il pouvait exceller dans ce genre. La composition s’étala sur plusieurs années. Lors de sa première représentation, on découvrit une œuvre d’un raffinement absolu, dans laquelle Verdi s’amuse et joue avec les figures musicales. Giuseppe Verdi livre, derrière le masque de son héros bouffon et cocasse, le témoignage d’une vie écoulée et dont la moralité serait, comme celle de l’œuvre : tout n’est que plaisanterie. Comédie inclassable, teintée de pessimisme, elle déroge à tous les principes traditionnels de l’opéra italien du XIXe siècle et témoigne de l’éternelle passion du maître de l’opéra pour le théâtre.

La mise en scène de Dominique Pitoiset, est vraiment très belle, dans des décors qui font songer aux années 30, avec des pirouettes qui donnent libre cours à la fantaisie et l’humour. La direction musicale de Fabio Luisi donne toute l’ampleur nécessaire à une oeuvre de Verdi, et rend hommage aux différents interprètes, tous excellents, avec surtout le rôle titre au baryton Bryn Terfel, entouré de grandes voix comme Franco Vassallo (Ford), Francesco Demuro (Fenton), Graham Clark (Dr Cajus) Thomas Dear (Pistola) ou Rodolphe Briand (Bardolfo). Sans oublier les belles sopranes : Aleksandra Kurzak (Madame Ford), Julie Fuchs (Nannetta) ou les mezzo Sopranes : Varduhi Abrahamyan (Mme Quickly), Julie Pasturaud (Mme Meg Page).

On passe vraiment une excellente soirée avec cet opéra, où il nous arrive de rire franchement, avec de belles voix. Même si je n’aime pas ce terme, Falstaff est un opéra plus facile d’accès pour les novices et c’est une très grande qualité.

Toutes les photos : @-Sebastien-Mathe Opéra de Paris

Représentations :

Mercredi 1er Novembre ,  Samedi 4 Novembre , Mardi 7 Novembre,  Vendredi 10 Novembre,  Jeudi 16 Novembre à 19h30; Fin du spectacle aux environs de 22h10, avec entracte de 30 minutes

Prix des places : de 180€ à 5€

Réservations aux guichets de Opera Bastille ou Garnier de 09h00 à 18h00, dimanche jusqu’à 13h00.

La bande annonce :

 

 

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Une des plus célèbres comédies de Carlo Goldoni, maître incontesté de la comédie italienne du XVIIIe siècle, actuellement au théâtre Hébertot.

Deux jumeaux, Zanetto et Tonino, sont séparés à leur naissance : Zanetto sera élevé dans la montagne, Tonino à Venise. Le premier est un crétin, le second un homme de bien. Ils ne se sont  pas vus depuis leur naissance lorsque, le même jour, le hasard les fait arriver tous deux à Vérone pour des histoires de mariage : chacun des deux ignore que son frère se trouve dans la ville, ce qui va créer une succession de malentendus, de quiproquos, de situations invraisemblables et loufoques . Duels, amours et amours, fuites éplorées, intervention de la police, retrouvailles, emprisonnement…  Goldoni n’a de cesse de pousser l’action de sa comédie en mêlant rire et émotion, tendresse et gravité, sans jamais se départir de ce qui sera sa conduite d’homme de théâtre : amuser le public .

 

Un très beau rôle en costumes , et pour endosser ce double rôle, il fallait un comédien parmi les meilleurs de sa génération. Le choix est vite fait qui s’est arrêté sur Maxime d’Aboville, qui domine toute la distribution en étant Tonino et Zanetto. Tous est dans la gestuelle, et le ton, puisque le comédien est quasi omniprésent sur la scène, aux côtés d’Olivier Sitruk, Victoire Bélézy, Philippe Berodot, Adrien Gamba-Bompard, Benjamin Jungers, Thibault Lacroix, Agnés Pontier, Luc Tremblay et Margaux Van Der Plas. La mise en scène très habile de Jean-Louis Benoit nous transporte immédiatement dans de beaux décors qui rappellent que l’oeuvre n’a pas été écrite hier, bien qu’elle n’ai pas pris de ride, peu-être est-ce du à cette nouvelle adaptation qu’en a réalisé le metteur en scène. Les directeurs du Théâtre Hébertot, Francis Lombrail et Pascal Legros ne s’y sont pas trompés, et ont vidé juste. La pièce est intelligente, et fait rire, les décors de Jean Haas méritent leur part de louanges.

TOUTES LES PHOTOS :  Pascal Victor/ArtComPress

On passe une excellente soirée, ne vous y trompez pas. J’ai écrit que Maxime d’Aboville dominait la distribution. De là à vouloir le rencontrer pour un entretien, il n’y a  qu’un pas. Maxime d’Aboville a reçu Onsortoupas dans sa loge, et en voici le résultat filmé:

Entretien : Guy Courthéoux pour Onsortoupas.fr

et voici la bande annonce :

 

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La Nouvelle est une des meilleures pièces actuellement à l’affiche, et si vous êtes un habitué de ce site, vous vous en souvenez certainement :

http://www.onsortoupas.fr/la-nouvelle-une-piece-formidable-avec-des-comediens-hors-pair-au-theatre-de-paris/

 

 

Rudy Milstein, qui est un des deux fils de Richard Berry dans cette pièce a accepté le jeu de l’interview avec Onsortoupas, et c’est tant mieux, il ne manque pas de talent et il transpire…la sympathie . Une rencontre vraiment formidable!

Rudy Milstein joue dans La Nouvelle au Théâtre de Paris:

La Nouvelle, au Théâtre de Paris :

Représentation :

  • Du mardi au samedi à 20h30
  • Les samedis à 17h00
  • Les dimanches à 15h30
  • Prix des places : de 28 à 78 € selon les jours
  • Réservations : 01 48 74 25 37

Il y a peu de temps, Onsortoupas vous avait présenté cette pièce qui rencontre un franc succès au Théâtre Rive Gauche

http://www.onsortoupas.fr/confidences-avec-marie-christine-barrault-et-alain-doutey-au-theatre-rive-gauche/

Aujourd’hui ce sont les deux comédiens qui se sont prêtés au jeu de l’interview:

Honneur aux  demoiselles avec Claudia Dimier :

C’est au tour d’un comédien vraiment sympathique de passer à la moulinette ( gentille): Arthur Fenwick:

CONFIDENCES au Théâtre Rive Gauche

Du mardi au samedi à 21h
Matinée le dimanche à 15h

Tarifs guichet : 45€ (Carré Or), 36€, 27€

Réservations au 01 43 35 33 21