Première représentation le samedi 8 Avril pour le 15ème Olympia de Frédéric François qui fête quand même ses 45 ans de carrière, avec des dizaines de tubes!
Un des plus gros vendeurs de disques en France, un homme remarquable de professionnalisme et de gentillesse , voilà Frédéric François!
J’avais déjà rencontré Frédéric François il y a quelques années pour un passage à l’Olympia. En 2017, il fête son 15ème passage dans la salle Mythique du Boulevard des Capucines. Une tournée qui a débuté il y a quelques semaines, et qui se poursuit après son passage parisien:
– 29/04/17 : Bruxelles – Forest National – 12/05/17 : Strasbourg – Palais de la Musique et des Congrès – 13/05/17 : Metz – Les Arènes – 14/05/17 : Dijon – Zénith – 19/05/17 : Sochaux – La MALS – 20/05/17 : Port sur Saone – Saonexpo – 27/05/17 : Beyrouth (Liban) – Salle Platea – 17/06/17 : Saint Dizier – Les Fuseaux – 18/06/17 : Remiremont – Palais des Congrès – 23/06/17 : Sisteron – La Citadelle – Théâtre en plein air – 24/06/17 : Loriol – Le Gymnase – 30/06/17 : Grenoble – Summum – 01/10/17 : Saint-Etienne – Zénith – 07/10/17 : Nice – Acropolis – Salle Apollon – 08/10/17 : Marseile – Le Silo – 21/10/17 : Lille – Zénith – 22/10/17 : Longuenesse / Saint Omer – Scénéo – 27/10/17 : Chalon sur Saone – Salle Marcel Sembat – 28/10/17 : Pontarlier – Espace René Pourny – 29/10/17 : Autun – Parc Eduen – 18/11/17 : Amiens – Zénith
D’autres dates peuvent se rajouter.
45 ans de carrière , des millions de disques vendus, des tubes qui se sont enchaînés depuis le début des années 70. C’est le moment que nous avons choisi pour parler avec ce chanteur, qui mérite bien des éloges, entre autres celui de la FIDÉLITÉ, et de la gentillesse. Cet entretien exclusif a été réalisé avant son passage à l’Olympia:
@ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
et la photo souvenir (@ Claude Laplace/onsortoupas.fr):
La carrière des Misérables se poursuit avec une série de représentations en France, version concert, en français!
Incroyable! Ecrit en 1862, le chef d’oeuvre littéraire de Victor Hugo ne cesse d’attirer les foules. L’histoire de cette comédie musicale est bien longue. En 1981 Robert Hossein s’associe à Claude -Michel Schönberg et Alain Boublil pour une création au Palais des Sports à Paris, qui a été légèrement remaniée pour devenir un des plus grands succès du musical. Après que Cameron MacIntosh ait acquis les droits de par le monde, que « Les Miz » fut créé à Londres et à Broadway, le succès ne s’est jamais démenti. Les Miz s’est joué dans plus de 44 pays, et ce n’est pas fini, attirant plus de 170 millions de spectateurs. D’ailleurs le spectacle est toujours à l’affiche à Londres depuis 30 ans. En France la comédie musicale est revenue sur scène en français en Mogador il y a 25 ans et il y a quelques années en version tournée en anglais au théâtre du Chatelet. Le cinéma s’est emparé plusieurs fois de cette histoire, la dernière version en date étant la version musicale avec Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne Hathaway, Amanda Siyfried, Eddie Redmayne, Helena Boham Carter et Sacha Baron Cohen sous la houlette de Tom Hooper, d’autres auparavant ayant été signés par Claude Lelouch (1994 avec Belmondo et Annie Girardot) ou encore Bille August (1998), Robert Hossein (1982 avec Lino Ventura), Jean-Paul Le Chanois ( 1958 avec Jean Gabin) ou encore la version de 1934 de Raymond Bernard avec Harry Baur. Pour conclure plusieurs versions concerts sont disponibles en Blu Ray, dont celle sublimissime du 25ème anniversaire à Londres.
Le spectacle qui nous est proposé à Paris et dans la tournée en France est une version inédite, c’est le concert, en français avec un récitant qui a l’apparence de Victor Hugo ( Christian Descamp, présent en ouverture de chaque acte), avec un orchestre symphonique:dirigé par Alexandra Cravero : l’orchestre symphonique Victor Hugo (ça ne s’invente pas!). Les chanteurs se donnent à fond, et plus particulièrement dans la deuxième partie, pour le grand bonheur des spectateurs. En voici la distribution : Xavier Mauconduit (Jean Valjean), Pierre Michel Dudan (Javert), Ita Graffin ( superbe Fantine), June Van Den Esch (Cosette adulte), en alternance Anne-Fleur Jacquot et Maxine Toqué (Cosette enfant), Jean Christophe Born (Marius qui donne le ton dans Seul devant ces tables vides), Chritina Koubbi et Ronan Debois (Les Thénardier), Géraldine Jeannot ( elle aussi parfaite dans le rôle d’Eponine), Mikael Roupie (Enjolras) et Pierre Gommé (Gavroche) Sans oublier le reste de la troupe : Anne-Aurore Cochet, Anne-Laure Triebel, Marie Laure Coenjaerts, Sophie Lephay, Pauline-Amy Lena, Géraldine Jeannot, Camille Royer, Valentin Ferrari, Arnaud Masclet, Romain Dayez, Olivier Dejean, Vivien Lacomme, Richard Bousquet, Guillaume Durand, David Faggionato, Emilien Marion, Régis-Olivier Morisse.
Produit par Philippe Barreau ce spectacle attirait nombre de jeunes spectateurs lors de sa première représentation parisienne, ce qui est toujours bon signe. Des très beaux éclairages ajoutent à la magie de ces Misérables.
Les photos ont été réalisées lors d’une présentation exceptionnelle il y a quelques mois dans un théâtre parisien. La vidéo ci dessous est celle du final de la première représentation au Palais des Congrés à Paris.
La vidéo et les photos : @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
Je crois que je vais manquer de superlatifs pour vous parler de cette adaptation en comédie musicale d’un film culte. du même nom, créée par Stephan Elliott et Allan Scott
Les affiches parlent de Feel Good, et c’est le moins que l’on puisse dire. Vous vous retrouvez dans un cabaret de drag queens à Sidney en Australie, et un des transformistes, Mitzi appelé aussi Dick, (Laurent Ban) décide , suite à coup de fil de sa femme Marion (Corinne Pujet), de traverser l’Australie pour accepter de jouer avec deux de ses amis dans un hôtel Casino à Alice Springs, en plein coeur de l’Australie. Ce coup de fil peut sembler anodin, mais il a là-bas un jeune fils qui rêve de connaître son père.Il entreprend ce voyage avec Bernadette, dont l’ami vient de passer de vie à trépas ( David Alexis), et à ces deux amis vont s’adjoindre un homo de choc, Bradley (Jimmy Bourcereau) tout aussi drag queen que les deux autres. Ils entreprennent le long voyage à travers ce continent dans un bus qu’ils baptisent PRISCILLA. Lors de ces tribulations ils rencontreront bien des déconvenues et même de bonnes rencontres comme celle de Bob (Patrice de La Villehervé) dont la jeune femme Cynthia (Alice Lyn) rêve d’être artiste .
Maintenant plantons le décor, un vrai bus sur la scène, des cabarets, des bars typiques, des déserts, un hôtel casino façon Las Vegas, mais d’une autre taille. La magie de ce spectacle, produit par Claude CYNDECKI, dans une mise en scène absolument folle de Philippe Hersen, c’est qu’on nous offreun festival de musiques que tout le monde connaît, comme I will Survive, It’s raining Men, Don’t leave me this way, What’s love has to got with it, ou Girl just want to have fun. Plus de deux heures où on fredonne tous ces titres et bien d’autres. Mais ce qui est certainement le plus remarquable c’est la performance du responsable des costumes, Frédéric Olivier, qui a trouvé quelques 200 perruques plus folles les unes que les autres et des costumes avec des plumes dignes des meilleures revues de cabaret comme Le Moulin Rouge ou le Lido, alors que dans l’atmosphère on est plutôt Chez Michou, bon enfant. Mais strass et paillettes se marient tellement bien avec les personnages, avec les décors, avec les lieux qu’on se complaît à les regarder sous tous les angles. Un festival vous dis-je! Et il faut une troupe qui y croit, et à mon avis c’est le cas parce que toute l’équipe sur scène mérite bien plus que des compliments : saluons : Amalia Delepierre, Kania Allard, Ana Ka, Sophia Mountassir, Stacey King (les divas) et tous les danseurs : Alexia Degremont, Celia Ruiz, Cindy Kerasso, le magnifique Claude Cormier, Delphine Attal Gelle, Jennifer Abad Garcia, Jérome Zerbi, Ludovic Alvernhe, Mehdi Mamine, Melina Mariale, Pierre Antoine Brunet, Priscilla Villa, Thorian J De Decker, Yvonnick Muller, Marine Nottrelet et les enfants en alternance, dont celui que j’ai vu hier : Nino Magnet, Alexandre Furet , Luka Quinn, Aramis Delamare!
Une équipe de choc pour ce musical qui donne la place belle à des tubes des années disco, que vous reprendrez ou fredonnerez avec la troupe. J’ai passé une soirée folle, et ce dans tous les sens du terme. Voir un tel spectacle vous donne autant envie d’être à leur place, de vous amuser dès les premières secondes, avant de regretter que le rideau ne tombe. Ce n’est pas une bonne soirée, ni même une excellente soirée: C’est LA soirée, où aller avec ses amis, pourquoi pas en famille, ne serait-ce que pour chanter avec eux, admirer ces costumes, s’amuser comme des fous (ou folles selon votre bon plaisir). C’est du FEEL GOOD à 1000 pour 100. Réservez vite vos places, vous ne risquez pas de le regretter. Personnellement j’ai déjà envie d’y retourner ne serait-ce que pour me régaler avec une double dose de gourmandise!
Un grand merci à Pascal Ito. pour ces clichés
Au Casino de Paris, représentations à 20h30 du mercredi au vendredi, samedi à 15h30 et 20h30 et dimanche à 18h00
Prix des places : de 24.90 (places à visibilité réduite) à 69.90 (carré Or)
5ème saison pour cette Nuit de la Déprime, créée par Raphaël Mezrahi, qui attire une foule conséquente pour un plateau choc.
Incroyable de pouvoir réunir autant de talents dans une seule soirée, tout cela par la magie de Raphaël Mezrahi et de Thierry Colby. Une telle soirée est tellement rare qu’on a du mal à croire ce qui s’est déroule sous nos yeux .
Ça débute dès l’arrivée dans ce temple kitsch qu’est le Théâtre des Folies Bergères. On vous accueille avec le sourire, mais on vous offre immédiatement un paquet de kleenex et une barre chocolatée. On fait tout juste quelques pas et voilà un bouchon de chocolat praliné offert par le département de l’Aube, et comme est déjà tristes et qu’on risque de pleurer comme une madeleine, voilà de super goûteuses madeleines artisanales. Une chorale entonne un air bien triste alors qu’un lit géant se trouve juste devant !
Voilà ce que vous n’aurez pas pu voir si vous étiez dans la salle: les coulisses où de nombreuses retrouvailles se fêtaient autour de quelques canapés et coupes de Champagne…
Gérard Lenorman
Laurent Gerra et Raphaël Mezrahi
Les deux Gilbert : Jouin et Montagné
Toujours Gilbert Montagné, mais avec Guy Courthéoux
Trio de choc : Gilbert Montagné, Laurent Baffie et Hervé Vilard
Nicoletta, mais avec qui?
Nicoletta et Thierry Colby
Mais le plus important c’est ce qui se déroule sur la scène où Raphaël a animé la soirée en compagnie , plusieurs fois, du parrain de la soirée, un homme formidable que j’admire depuis des années : Laurent Gerra. De très nombreux grands moments, et il est impossible de les citer tous. Si Eddy Mitchell n’était pas dans la salle, il servait aussi de fil rouge avec des interventions filmées, qui ne manquaient pas de piment. La majorité des stars présentes ont interprété des chansons qui ne faisaient pas partie de leur répertoire, hormis Gérard Lenorman qui a chanté ce qui m’a toujours semblé son plus beau titre : Quand une foule crie Bravo. Et cette chanson , au moins pour son titre, résume parfaitement cette soirée:
Arielle Dombasle
Gérard Lenorman
Julie Zenatti
Laurent Gerra et Raphaël Mezrahi
Liane Foly
Claude Lelouch, Liane Foly, Raphaël Mezrahi
Hervé Vilard
Romane Serda et Raphaël Mezrahi
Laurent Baffie
Grégoire
Natalie Dessay
Nicoletta
Cali
Jean-Luc Lahaye
TOUTES LES PHOTOS ET VIDEOS : @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr. Tous droits réservés
et pour terminer, un vrai bonus :un sketch inédit avec le parrain et le président de la soirée, dont voici quelques extraits:
Une oeuvre totalement inconnue de Jacques Offenbach, renaît après avoir été reconstituée en 2013!
Créé en 1872, Fantasio fut mal accueilli, et la partition fut même recyclée dans Les Contes d’Hoffmann, et disparut ensuite en partie dans l’Incendie de l’Opéra Comique. Elle fut reconstituée en 2013 puis confiée à Laurent Campellone (direction musicale) et Thomas Jolly (Mise en scène). L’Opéra Comique crée donc ce Fantasio au Théâtre du Chatelet, qui doit ensuite fermer ses portes pour rénovation.
Un mariage se prépare dans le Royaume de Bavière, mariage arrangé pour sauver la paix entre deux pays. Le Prince de Mantoue (Jean Sébastien Bou) devra épouser Elsbeth (Marie-Eve Munger), la fille du roi de Bavière (Franck Leguérinel). Un jeune étudiant, Fantasio (Marianne Crebassa) rêve de changer de vie, et, sur un coup de tête, assailli par des dettes, il va essayer le costume de bouffon Du Roi, lequel vient de mourir. Le Prince de Mantoue va échanger sa place avec celle de son aide de camp, Marioni (Loïc Félix). …
L’oeuvre est construite en 3 parties bien visibles. Le premier acte tout est dans les tons noirs ou très sombres. Au second acte, quelques couleurs arrivent, sans plus et il fait attendre le dernier acte pour que les couleurs arrivent enfin. La mise en scène , brillante de Thomas Jolly, met vraiment en valeur les différents costumes ( plus d’une centaine) créés par Sylvette Dequest, qui changent à chaque acte. Certes nous ne sommes pas dans La Vie Parisienne, avec ses airs ultra célèbres, ni dans les contes D’Hoffmann, mais la partition reste néanmoins très agréable à écouter, et surtout à découvrir. On pourra être désorienté par le fait que le rôle titre de Fantasio est interprété par une belle voix de mezzo-soprano, mais ce ne sera que le temps de s’y habituer. La voix est bien mise en valeur lorsque Fantasio chante sous le balcon de la princesse. Il est à noter que Marianne Crebassa, a obtenue la victoire de la musique classique 2017 en tant qu’artiste Lyrique. L’orchestre Philarmonique de Radio France est dirigé par Laurent Campellone.
Excellente initiative que d’ouvrir la nouvelle saison de l’Opéra Comique qui va donc bientôt retrouver son palais habituel, et de réinvestir le superbe Théâtre du Chatelet.
Représentations les : 14 . . 18 . 20 . 22 . 24 . 26 . 27 FÉVRIER 2017 à 20h00 et le 26 Février à 16h00
Durée du spectacle : environ 3h00 avec un entracte.
Prix des places : de 16 à 135 euros,
Réservations : billeterie-chatelet.com , ou au 01 40 28 28 40, ainsi qu’aux guichets du théâtre. Il est plus que prudent de réserver!
Il n’y a pas que le tango en Argentine, mais il y a aussi le tango, venez découvrir ce qui se fait de meilleur en Argentine sur la scène des Folies Bergère avec Vida! Argentino!
Nicole Nau et Luis Pereyra avec la compagnie ‘El Sonido De Mi Tierra’ va vous faire vivre toute la magie, toutes les émotions d’Argentine. Ces deux danseurs reconnus dans le monde entier viennent présenter leur nouvelle création avec des danseurs, des chanteurs, des musiciens sur la scène de ce bel établissement. On sait que la première chose qui nous vient à l’esprit, c’est, bien entendu le Tango, et qu’il est impossible de parler culture dans ce pays sans en parler. C’est le fil conducteur de ce spectacle où vous découvrirez aussi la traditionnelle malambo et la sensuelle zamba. Des tambours hypnotiques, et des boleadoras, qui claquent sur le sol, mais aussi le chant du bandonéon sont au programme.
photo : Sebastian-Balint
photo : Ralf Leidenberger
Outre Nicole Nau et Luis Pereyra, vous aurez aussi des danseurs de charme comme Carlos ‘Charly’ Morales, Ivanna Carrizo, Marcella Jimenez ou Fernando Gimenez, sans oublier Leticia Abelle et Horacio Emmanuel Lopez. L’orchestre sera dirigé par Matias Ariel Rubino.
Sans aucun doute un spectacle haut en couleurs à découvrir dans ce temple du music-hall que sont Les Folies Bergère.
Photo_Sebastian-Balint
Photo_Sebastian-Balint
Représentations les 3, 4 et 5 Avril à 20h00
Places de 28 à 62€ et Carré Or à 75€
Réservations : www.foliesbergere.com, fnac.com et aux guichets du théâtre rue Richer. Réservations possibles par téléphone : 0892 68 16 50 ( attention numéro surtaxé!)
Un des plus grands compositeurs, Vladimir Cosma nous a offert un concert exceptionnel au Palais des Congrès de Paris.
De Rabbi Jacob à la Boum, en passant par Le Grand Blond, l’As des As et Diva, Vladimir Cosma revient sur scène avec ses plus belles musiques de films !
UN CONCERT EXCEPTIONNEL POUR FÊTER 50 ANS DE SUCCÈS. Accompagné de l’Orchestre National de Roumanie, il a spécialement réorchestré pour vous ses plus grands classiques et des chansons inoubliables : « Reality » de « La Boum », « Destinée » des « Sous-doués » ou du « Père Noël est une ordure » et ou encore « L’amour en héritage »…
Né à Bucarest, Vladimir Cosma est arrivé à Paris en 1963 C’est en 1968 qu’Yves Robert lui confie sa première musique de film : Alexandre le Bienheureux, succès confirmé en 1972 avec la musique du Grand Blond avec une chaussure noire. Il a composé plus de 400 partitions pour des films de cinéma et série TV.
Depuis quelques années, les concerts symphoniques tiennent une part importante dans le travail de Vladimir Cosma. De Genève à Budapest et Saint Pétersbourg, de Bucarest à Moscou en passant par Paris il s’est largement consacré à la réécriture de ses partitions et à la direction d’orchestre.
Vladimir Cosma présente un programme truffé de nouveautés dans lequel le public retrouvera de nombreux thèmes familiers dans de nouveaux arrangements, ainsi que des œuvres inédites en concert. Tout en leur donnant une couleur nouvelle, Vladimir Cosma demeure fidèle aux partitions originales et à leur style inimitable. Son credo est simple : « La bonne musique de film, c’est la bonne musique tout court. Elle se doit d’être populaire et savante. »
Un orchestre symphonique, une centaine de choristes, et des invités exceptionnels: Irina Baiant, soprano, Yoann Fréget, Marius Préda (cymbalum), Greg Zlap (harmonica, Philippe Chayeb (Basse) Claude Salmieri ( Batterie), Hervé Noirot (clavier), Cézar Cazanoï (flute de Pan, fluier), Vincent Beer-Demander (mandoline), Amanda Favier (violon), Emil Bizga (trompette), et enfin Richard Sanderson.
Le concert revisitait les thèmes les plus célèbres de Monsieur Vladimir Cosma, comme L’aile ou la cuisse, La Boom 1 et 2, La course à l’échalote, Le père Noël est une ordure, Salut L’artiste, Le dîner de Cons, Diva, La Chèvre, Le Jouet, Rabbi Jacob, Le Jouet ou l’As des As, parmi tant d’autres. La salle comble lui a offert une ovation amplement méritée.
TOUTES LES PHOTOS ET VIDEOS : @ Guy Courthéoux /onsortoupas
Comme chaque année depuis 2001, Opera en plein air vous propose un Opéra dans des cadres prestigieux, Opéra choisi parmi les grands classiques et cette année c’est La Bohème de Puccini qui est représenté.
C’est la deuxième fois que cet opéra est présenté dans un des cadres prestigieux, puisqu’il avait déjà été monté en 2004. . Chacune de ces représentations se sont déroulées dans des cadres de rêves, comme le Château de Vaux le Vicomte, Le Domaine départemental de Sceaux (92), Le Château du Champ de Bataille (27), Le château de Vincennes (94), La Cité de Carcassonne (11), Hôtel national des Invalides à Paris ou le château de Fontainebleau, parmi d’autres.
C’est à Jacques Attali que revient l’honneur d’avoir été choisi pour mettre en scène La Bohême de Puccini, qui est entouré pour cela de personnalités comme Enki Bilal (décors et costumes), de Patrick Souillot (Direction musicale) et de Jacques Rouveyrollis pour les éclairages. Un Opéra c’est aussi et surtout de belles voix, qui doivent pousser encore plus dans le cadre de représentations en extérieurs et pour cette série de représentations ce sont Anna Kasyan et Ainhoa Zuazua Rubira les deux sopranos qui se partagent le rôle de Mimi. Pour celui de Marcello, le partage se fait entre Jiwon Song et le baryton Jean Krystof Bouton. Deux autres barytons se partagent les représentations pour les rôles de Schaunard : Mathieu Gardon et Benjamin Mayenobe, alors que Colline a les traits de Boris Kyung-il Ko, Musetta est interprétée par Olivia Doray, et enfin Mathieu Toulouse est Benoît et Alcindoro. L’Orchestre sera celui de l’Opéra en plein air, dirigé par Anne Gravoin.
J’ai eu la chance de voir cet Opéra vendredi soir au Château de Vincennes, et je dois avouer que j’ai été séduit par la mise en scène, alerte de Mr Attali, avec des interprètes superbes, tout particulièrement les 4 rôles principaux; De ebaux éclairages, et des décors assez minimalistes. On reconnait toutefois la patte d’Enki Billal surtout dans les costumes, un peu déjantés, mais qui sont superbes. On s’attend toujours à de mauvaises surprises avec le temps, mais hormis un coup de froid et de vent qui a du gêner plus les chanteurs que le public, il n’y a pas eu d’orages. Franchement re-découvrir un bel Opéra dans un cadre aussi prestigieux est un pur bonheur
N’hésitez pas à réserver pour les futures soirées, même si elles sont un petit peu loin de chez vous./ C’est une excellente soirée que vous allez passer.
Prochaines représentations:
le 8 Juillet à La Cité de Carcassonne (Aude)
les 2 et 3 Septembre : au Château de Haroué (Meurthe et Moselle)
du 6 au 10 Septembre à l(Hôtel des Invalides à Paris,
et finalement les 16 et 17 Septembre au Château de Fontainebleau (77)
Toutes les photos : @Guy Courtheoux / onsortoupas.fr tous droits réservés
Infos pratiques :
tarifs
pour Sceaux, Champ de Bataille, Vincennes et Fontainebleau : de 39 (ou 42€) à 84€ en carré Or
Carcassonne : 56 et 66 €
Haroué ( de 42 à 89 (carré or)
aux Invalides de 42 à 95 €
les représentations auront lieu à 21h00 (sauf Carcassonne à 21h30)
vous pouvez réserver vos places sur : www.operaenpleinair.com, et dans les points de vente habituels
Un nouveau Rigoletto à l’Opéra Bastille dans une mise en scène de Claus Guth ( qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris)
Le livret de Rigoletto est inspiré du Roi s’amuse de Victor Hugo. Le drame mêle le sublime au grotesque autour du personnage de Triboulet, bouffon du roi, et dénonce à travers le libertinage et la décadence des classes dirigeantes. Le personnage central du drame de Hugo et de l’opéra de Verdi est inspiré de Nicolas Ferrial (1479-1536) alias Triboulet, qui fut bouffon à la cour du roi de France sous les règnes de Louis XII et de François Ier. Ce dernier le bannira pour s’être moqué d’une courtisane. En 1532, Triboulet deviendra l’un des personnages du Pantagruel de Rabelais. La pièce de Hugo, comme l’opéra de Verdi, fut victime de la censure : dès le lendemain de sa création, « Le Roi s’amuse » fut interdit tant, sous la Monarchie de Juillet, la critique du pouvoir royal et de la noblesse était sensible. Vingt ans plus tard, à Venise, l’opéra de Verdi devait également passer sous les fourches de l’Empire austro-hongrois : le compositeur et son librettiste se trouvèrent dans l’obligation de transposer l’action en Italie, à la cour de Mantoue, et de modifier sensiblement l’intrigue ainsi que les noms des personnages. Ainsi Triboulet devint Rigoletto.
On connaît bien l’intrigue qui débute lors d’un bal : Le comte Monterone accuse le Duc de Mantoue, grand coureur de jupons, d’avoir déshonoré sa fille. Rigoletto, bouffon bossu du Duc, se moque de lui. Monterone jette alors une solennelle malédiction sur lui ainsi que sur le Duc. Or, c’est au tour de Gilda, fille du bossu, d’être séduite par le Duc. Rigoletto, dont Gilda est le bien le plus précieux, décide donc de se venger et emploie les services d’un tueur à gages. Mais la malédiction est déjà en marche et ne tarde pas à s’accomplir. Rigoletto, dans une suite d’enchaînements malheureux, perdra son enfant adorée.
Claus Guth qui assure le mise en scène de cette nouvelle production, s’attache implacablement à mettre à nu les œuvres qu’il met en scène. Pour cette production, il a imaginé un spectacle traversé de fantômes et de fantasmes, où le spectateur revit la tragédie à travers le regard d’un Rigoletto brisé et socialement déclassé. L’Opéra débute avec une sorte de préambule où un Rigoletto qui a sombré dans une déchéance totale ouvre une boite en carton. La boite contient une robe blanche souillée de sang, et un costume de fou du roi. Et la scène se transforme, et on se retrouve à l’intérieur de cette boite en carton .
On aimera ou on détestera cette mise en scène et ces décors, mais personne ne pourra nier la puissance de l’orchestre dirigé avec brio par Nicola Luisotti actuellement puis par Pier Giorgio Morandi (14 > 30 mai). Dans ce domaine on frise la perfection, tout autant pour les voix: LE DUC DE MANTOUE: actuellement le ténor Michael Fabiano puis Francesco Demuro (20, 28 avril, 7, 10, 14, 16, 21, 24, 27,30 mai) qui nous a offert le morceau le plus célèbre (La Dona e Mobile) salué par un tonnerre d’applaudissements mérité, qui est vraiment superbe dans le rôle, tout autant que GILDA (soprano) : Olga Peretyatko qui sera remplacée par Irina Lungu (20, 28 avril, 7, 14, 21, 27, 30 mai). Mais Rigoletto c’est surtout le rôle titre, et Quinn Kelsey (baryton)est vraiment fabuleux, qui sera remplacé par Franco Vassallo (20, 28 avril, 7, 14, 21, 27, 30 mai). L’ensemble des interprètes ne déméritent pas, même si je ne les cite pas tous.
Personnellement, lorsque je vais à l’Opéra, ce sont surtout les voix et la direction d’orchestre qui m’importent le plus alors autant vous dire que j’étais sur un nuage lorsque j’ai vu cet Opéra. Et je pense que les véritables amoureux de cet art abonderont dans mon sens. Une fois encore il faut saluer la direction de l’Opéra Bastille pour la justesse de ses choix, avec cette nouvelle production de Rigoletto, qui remplace celle vue maintes fois qui avait été créée en 1996 dans une mise en scène de Jérome Savary.
TOUTES LES PHOTOS @ Monika-Rittershaus
Représentations : durée : environ 2h 35 avec un entracte
dimanche 17 avril 2016 – 14h30 mercredi 20 avril 2016 – 19h30 samedi 23 avril 2016 – 19h30 mardi 26 avril 2016 – 19h30 jeudi 28 avril 2016 – 19h30 lundi 2 mai 2016 – 19h30 jeudi 5 mai 2016 – 19h30 samedi 7 mai 2016 – 19h30 mardi 10 mai 2016 – 20h30 samedi 14 mai 2016 – 19h30 lundi 16 mai 2016 – 19h30 samedi 21 mai 2016 – 19h30 mardi 24 mai 2016 – 19h30 vendredi 27 mai 2016 – 19h30 lundi 30 mai 2016 – 19h30
Réservations : par Internet : www.operadeparis.fr par téléphone : 08 92 89 90 90 (numéro surtaxé : 0,34€ la minute) téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35 aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés