Une revue toute jeune, Paris Merveilles, Le Lido s’est adapté à son époque. Pour nous parler de cette revue, nous avons rencontré la maîtresse de ballet : Jane Sansby
17 ans après avoir été un chef d’oeuvre de la comédie américaine au cinéma, la Garçonnière arrive sur les planches du Théâtre de Paris, et c’est un pur délice!
Retour en arrière dans le temps, aux Etats Unis, dans les années 50, lorsque le rêve américain est au sommet. Dans une compagnie d’assurances, un petit employé ‘modèle: Baxter (Guillaume de Tonquédec), prête son appartement à ses supérieurs hiérarchiques pour qu’ils y emmènent leurs maîtresses. Il jongle avec les dates, mais tout se passe pour le mieux, et chacun y trouve son compte puisque ses supérieurs parlent de lui à leur boss, pour qu’il obtienne une promotion. Lui n’a d’yeux que pour la belle Mademoiselle Novak (Claire Keim), une liftière de la société. Tout va changer lorsque le grand boss Monsieur Sheldrake (Jean-Pierre Lorit) le convoque dans son bureau pour lui annoncer une promotion, mais en échange il voudrait profiter de l’appartement pour y emmener sa maîtresse.
Je ne suis pas là pour vous raconter toute l’histoire, puisque peu d’entre nous ont vu le film de Billy Wilder, sorti en 1960, réalisé par Billy Wilder et signé Billy Wilder et I.A.L. Diamond pour le scénario, avec deux stars de cette époque: Jack Lemmon et Shirley McLaine, mais le suspense est quand même une des clés de toute intrigue. On pourrait penser que le film a été tiré d’une pièce de théâtre, mais que nenni! l’adaptation française par Judith Elmaleh et Gérald Sibleyras est un bijou de finesse, rehaussé par une mise en scène remarquable de José Paul, servie par des décors hors pair d’Edouard Laug. La troupe de comédiens , et ils sont nombreux sur scène, ce qui est rare de nos jours, mérite vraiment des louanges : Jacques Fontanel, Pierre-Olivier Mornas, Benoît Tachoires, Muriel Combeau, Sophie Le Tellier, Jean-Yves Roan, Bénédicte Dessombz, Grégory Gerreboo, Anne-Sophie Nallino. Mais ce que l’on doit absolument saluer, ce sont les performances de Claire Keim et Jean-Pierre Lorit qui jouent dans la finesse, mais surtout Guillaume de Tonquédec qui ne quitte pratiquement jamais la scène, et qui est éblouissant, qui mène le bal, n’en fait jamais trop, et domine la pièce de bout en bout.
Toutes les Photos : Céline Nieszawer
La salle est totalement sous le charme, rapidement conquise, qui rit à chaque bon mot, réagit toujours et fait une véritable ovation en fin de représentation. Voilà le genre de pièce qui donne envie d’aller au théâtre, ne vous y trompez pas, voilà une bonne soirée assurée, qui réunit tout ce qu’on aime au théâtre.
La Garçonnière, c’est du mardi au samedi à 20h30, matinées le samedi à 17h00. Durée: environ 1h50.
Une claque! j’ai aimé d’autres comédies musicales cette année, Ce Saturday Night Fever est vraiment le top en création de cette saison.
Presque 40 ans après sa sortie en salles (en janvier 1978 en France), voilà un film culte transposé en comédie musicale sur la scène du Palais des Sports à Paris. Si le film de John Badham a lancé la carrière de John Travolta dans le rôle de Tony Manero, le nom de celle qui fut à ses côtés a disparu de nos mémoires. C’était Karen Lynn Gorney qui était Stéphanie. En revanche ce que l’on n’est pas prêts d’oublier ce sont tous les tubes qui ont lancé le film, et plus particulièrement ceux des Bee Gees, qui furent longtemps les recordmen des ventes de disques avec cette bande originale.
Pour la scène du Dôme de Paris, trois productions se sont jointes : Robin Production, Gilbert Coullier Productions et Twocprod, , et sous la houlette du metteur en scène: Stéphane Jarny, , la scénographie de Stéphane Roy et la chorégraphie de Malik Le Nost, ils ont réuni des talents qui ont fait et vont faire vibrer le Palais des Sports pendant plusieurs semaines avant d’entamer une tournée en France.
Les deux stars ont pour nom : Nicolas Archambault dans le rôle de Tony et Fauve Hautot dans celui de Stéphanie. Je cherche des superlatifs pour parler de leur prestation, mais aucun ne suffira à démontrer l’ampleur de leur talent. A ce concert de louanges il ne faut surtout pas oublier le trio d’interprètes/chanteurs : Stephan Rizon, Nevedya et Flo Malley, qui se hissent au niveau des plus grands en nous faisant oublier le temps de quelques tubes, que ce ne sont pas les interprètes originaux, que l’on entend. pas les Bee Gees, non ce trio de choc. Tous les autres interprètes sont du même acabit, dont le conteur, Gwendal Mirimoutou, qu’on avait pu découvrir dans le musical Résiste. Autres rôles importants : Fanny Fourquez et Vinitius Timmermann. Et le tableau ne serait pas complet sans parler de la troupe de danseurs.
Mais je crois que ce qui restera gravé dans nos yeux, ce sont les éclairages. C’est un véritable feu d’artifice dans ce décor qui n’est pas sans rappeler une platine tourne disques de cette époque. La salle apprend à danser, et ne se gène pas pour le faire. Tous debout à se trémousser , des plus jeunes aux personnes plus âgées. Personne n’a oublié ces super titres et tout le monde se prend à rêver qu’on se transporte le temps du spectacle loin en arrière dans le temps. Temps que nombre de spectateurs n’ont connu que par ouïe dire.
Vous aussi laissez vous transporter par cette Fièvre du Samedi soir, qui se produits à Paris jusqu’au 30 Avril,
En 1977 une bombe arrive sur les écrans : Saturdy Night Fever, avec John Travolta et surtout une bande sonore signée par les Bee Gees. En 2017, c’est la comédie musicale du même titre qui va vous faire vivre ces années disco.
Vous souvenez-vous de l’histoire de Tony Manero (qui aura les traits de Nicolas Archambault), qui vit à Brooklyn, travaille dans une boutique de peinture, mais qui, le samedi soir change du tout au tout. Il est la star d’une boite de nuit, L’Odyssée 2001. Star parce que lorsqu’il danse, c’est vraiment génial. Naturellement, il rencontre la belle Stéphanie (Fauve Hautot) et tombe amoureux. Il lui propose de faire équipe pour un concours de danse organisé par le Club. .Pour lui, la danse est en quelque sorte sa raison de vivre, alors qu’elle est indépendante, avec un caractère bien trempé. Mais tous deux sont des danseurs spectaculaires et leur duo est fantastique, débordant de vitalité et de créativité.
C’est sur la scène du Dôme ( Le Palais des Sports) de Paris que vous allez revivre, en musique pendant quelques mois, l’histoire de ce duo fantastique. Et vous ne pourrez que vivre ou revivre pour les moins jeunes, ces années où le disco était maître du monde musical, avec plus particulièrement la musique de Bee Gees, et des tubes planétaires comme :Stayin’Alive, How deep is your love, Night Fever, More than a woman, Jive talkin’, You should be dancing, Tragedy, parmi bien d’autres, tous n’étant pas composés par les fameux frères. Des titres cultes que vous pouvez aussi retrouver, outre sur le double CD de la musique du film, sur un album Tribute, avec des interprètes comme Jess Glynne, Julian Perreta, Kylie Minogue, Madcon, Alex Newell ou Zak Abel, là aussi parmi d’autres.
Peu de personnes en France connaissent Nicolas Archambault, alors l’équipe d’ONSORTOUPAS, l’a rencontré pour qu’il nous parle de ce spectacle et de sa carrière:
TOUTES LES PHOTOS ET VIDÉOS (sauf la bande annonce ci dessous) : @ Guy Courthéoux et Claude Laplace / OnSortOuPas.fr
Tarifs pour les représentations à Paris : de 39 à 89 €, les prix pour la tournée sont à vérifier sur les différents sites de vente.
Représentations à Paris du 9 Février au 30 Avril 2017.
Les jeudis et vendredis à 20h00
samedis : 15h00 et 20h30 et dimanches : 15h00 et 20h00
Un magnifique spectacle qui plaira autant aux enfants qu’aux parents, un Aladin revisité en musical avec des comédiens chanteurs superbes.
Le spectacle s’ouvre sur un marché à l’aube, des parfums et des couleurs d’orient, des marchands joyeux. Au loin se trouve un palais, celui d’une princesse qui rêve de liberté, d’amour . A quelques pas de là, un jeune garçon, Aladin qui se débrouille comme il peut pour vivre, il vole parfois aux étals du marché pour subvenir à ses besoins. Il va rencontrer une diseuse de bonne aventure et ensuite un dénommé Kazim, intrigant et autoritaire, lui demande de retrouver une lampe mystérieuse. Mais quel secret peut bien renfermer cette lampe ? Aladin réussit à trouver cette fameuse lampe où est enfermé un facétieux génie. Pour le récompenser de l’avoir libéré, le génie lui propose de réaliser quelques-uns de ses vœux.
En fait tout le monde connait l’histoire, et elle peut être revisitée régulièrement. A ce jour, nombre de films, de films d’animation, dont le ALADDIN de Disney (oui, avec 2 D) qui a donné naissance à une comédie musicale qui fait encore les beaux soirs de Broadway. Mais la version que l’on peut voir à Paris n’a rien à voir avec ces versions. C’est une autre adaptation d’un des plus célèbres contes des 1001 nuits , réalisée par Marie-Jo Zarb, qui est l’auteur du livret et des chansons, composées par Shay Alon. Ajoutons le co auteur qui est assure aussi la mise en scène, David Rozen et le chorégraphe, Johan Nus et vous aurez une idée de l’équipe technique. Mais ce que vous allez adorer, ce sont les comédiens et chanteurs, et plus particulièrement le magnifique Alexis Loizon, qui a non seulement une très belle voix, mais en plus un physique à faire rêver, et qui sait en jouer, vu qu’il est quasiment torse nu pendant le 3/4 du spectacle. Sa partenaire, la jolie Kaïna Blada dans le rôle de la princesse, et le génie qui hérite de tous les gags, c’est Laurent Ban. La troupe de 11 comédiens est vraiment au top, avec Grégory Amsis (Kazim), Julien Mior (le calife), Mathieu Sennacherib, Lorena Masikini, Sofia Mountassir, Loaï Abdel Rahman. Si les décors sont assez simplistes, ils reflètent le pays des 1001 nuits des rêves de notre enfance.
Les enfants sont éblouis, les parents apprécient certains clins d’oeil qui leur sont plus particulièrement destinés, comme un extrait musical du Parrain. Ce spectacle n’essaie pas d’en mettre plein la vue, il est destiné à distraire le public familial au sens le plus large, et il réussit parfaitement son but. Le spectacle dure environ 2 heures avec un petit entracte où la pause goûter est prévue, avec des vendeurs de paniers goûters. Franchement je ne boude pas le plaisir que j’ai eu à voir ce spectacle.
TOUTES LES PHOTOS ET VIDEOS / @GUY COURTHEOUX / ONSORTOUPAS.FR TOUS DROITS RESERVES
Aladin, Faites un voeu, c’est au théâtre Comedia, pendant ces vacances scolaires à 14h00 jusqu’au 4 novembre, ensuite les 7 et 8 novembre à 11h00 et 14h00, représentations jusqu’au 3 janvier.