Paul Thomas Anderson n’est pas réputé pour réaliser des films courts : en 2021, Licorice Pizza durait 2h14, en 2017, Phantom Thread durait 2h11, Inherent Vice en 2014 affichait 2h29, The Master en 2012 : 2h17 ou encore en 2007 qui durait 2h38, alors ne soyons pas étonné si son dernier opus UNE BATAILLE APRES L’AUTRE affiche 2H42 au compteur, que la critique, dans son ensemble encense ce dernier. Mais je reste quand même circonspect. Je dois bien avouer que j’ai regardé ma montre plus d’une fois, surtout dans la première partie.
Ancien révolutionnaire désabusé et paranoïaque, Bob (Leonardo di Caprio) vit en marge de la société, avec sa fille Willa (Chase Infinity), indépendante et pleine de ressources. Quand son ennemi juré refait surface après 16 ans et que Willa disparaît, Bob remue ciel et terre pour la retrouver, affrontant pour la première fois les conséquences de son passé…
Une belle brochette de comédiens (comédiennes) tels que Benicio Del Toro, Sean Penn, Regina Hall ou encore Teyana Taylor vont faire vibrer les spectateurs dans ce film qui est quand même très violent.
On ne peut que porter des louanges au montage, avec des scènes de courses poursuites qui vous scotchent à votre fauteuil. Le seul bémol reste toutefois sa longueur qui risque quand même de dérouter certains. Ce que l’on ne peut pas reprocher au film ce sont les comédiens, qui sont tous excellents. Di Caprio casse à tout jamais son image d’ado de Titanic. Il a bien accusé les frasques du temps, et il suffit de regarder l’affiche pour voir que les années l’ont marqué, mais que le talent est toujours là. Mais, personnellement j’ai trouvé ce film trop long, surtout au début et où je reste encore avec quelques questions, sur les relations très sexuelles de certains protagonistes.
Chaque saison débute par des surprises, il y en a de très mauvaises et aussi d’heureuses surprises, et pour une bonne surprise, COURGETTE au théâtre Tristan Bernard en est une!
Quand on ne sait pas ce que l’on va voir, tout est possible? Plus particulièrement quand on découvre une pièce lors de sa première représentation dans un théâtre parisien, ce qui est le cas, vu que la pièce a déjà été jouée en province, mais qu’elle débarque à Paris. Adaptée du roman de gilles Paris « Autobiographie d’une courgette’, et mis en scène par Pamela Ravassard, voilà qui devrait surprendre, plaire, faire vibrer bon nombre de spectateurs Bon je vous rassure, vous n’allez pas voir pousser un légume, loin s’en faut. Non! C’est l’histoire d’Icare, surnommé Courgette, qui a bientôt 10 ans et qui vit seul avec sa mère alcoolique. Un jour Icare (Garlan Le Martelot) trouve un révolver, ou un petit fusil et en voulant tuer le ciel , trop sombre pour lui, l’accident tragique arrive et sa mère disparait. Il est placé dans un foyer, LES FONTAINES où il va rencontrer d’autres enfants tout aussi écorchés ou mal adaptés. La rencontre avec un gendarme, Raymond (Vincent Viotti) va changer sa vie, l’adulte va lui redonner le gout à la vie. L’espoir renait pour tous, qui sont interprétés par la troupe : Vanessa Cailhol, Florian Choquart, et Lola Roskis Gingembre, tous ayant plusieurs rôles tout au long de la pièce.
Une rencontre s’imposait : le comédien qui a le rôle principal (Garlan Le Martelot) et celle qui a mis en scène pour le théâtre Pamela Ravassrad:
Franchement , il ne faut pas manquer cette pièce, on est ému, on vibre avec les comédiens, on ne s’ennuie pas une seule seconde, et c’est assez rare pour le noter
photo tous droits réservés. Toute diffusion, utilisation interdite sans autorisation de l’auteur.
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Représentations jusqu’au 2 décembre, mais prolongations possibles
Mardi – Mercredi 20h Vendredi 19h Samedi 17h et 20h30
C’est certainement l’exposition la plus attendue de cette année. L’Egypte ancienne a toujours attiré les foules et toutes les expositions qui ont présenté des objets de cette époque très ancienne ont toujours attitré les foules. RAMSES, dès son ouverture au public, n’a pas fait exception à la règle.
Un de mes meilleurs souvenirs de voyage restera, et c’est certain la remontée du Nil en bateau, avec les visites des tombeaux. Ce fut un émerveillement de tous les instants, et depuis, je n’ai manqué aucune exposition à Paris sur le sujet, et certainement pas Toutankhamon en 2019
Et le commissaire de cette exposition n’est pas un inconnu, que je retrouve avec un plaisir certain, Dominique Farout, qui connaît tout-ou presque- sur l’Egypte ancienne.
J’ai toutefois un regret, qui va me conduire à revoir cette exposition, je n’ai pas pu assister à une séance de la réalité virtuelle:
UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE UNIQUE L’exposition propose aux visiteurs une expérience de réalité virtuelle immersive présentant les monuments sans doute les plus impressionnants de Ramsès II : les temples d’Abou Simbel et la tombe de la reine Néfertari. Le fantôme de celle-ci accueillera le visiteur et l’entraînera à travers une aventure palpitante. L’expérience de réalité virtuelle (casque VR) est une option avec un supplément tarifaire de 15 euros.
Quelques détails pratiques :
RAMSÈS & L’OR DES PHAR AONS
Exposition du 7 avril au 6 septembre 2023 Grande Halle de la Villette 211, avenue Jean Jaurès 75019 Paris – France
HOR AIRES D’OUVERTURE DE L’EXPOSITION :
Tous les jours de 10h à 19h Dernière séance à 17h30 Billets en vente sur : www.expo-ramses.com Billetterie sur place uniquement aux guichets dédiés de l’exposition à la billetterie de la Grande Halle située à l’extérieur, à droite des portes d’entrée de l’exposition.
TARIFS
Billet daté : Adulte : 24 € Enfant de 4 à 14 ans : 20 € Gratuit pour les enfants de moins de 4 ans Groupes et CSE (supérieur ou égal à 20 personnes) : 22 € PSH : 22 €
Billet open : Adulte/enfant : 32 € Gratuit pour les enfants de moins de 4 ans Groupes et CSE (supérieur ou égal à 20 personnes) : 30 € Visite guidée : Adulte : 38 € Enfant de 4 à 14 ans : 34 € Groupes (supérieur ou égal à 20 personnes) : 36 € CSE : 36 € PSH : 36 €
25ème Bond, le 5ème et dernier avec Daniel Craig, après avoir eu 6 fois les traits de Sean Connery (1962/67 + 1971 ), Georges Lazenby : un seul film (1969) Roger Moore, recordman avec 7 films de 1971 à 1985, puis Timothy Dalton en 1987 et 89 et enfin Pierce Brosnan dans 4 films de 1989 à 2002.
Vu qu’il est vivement conseillé de ne pas trop en dévoiler sur ce film, on peut quand même dire que la partie pré-générique est plus longue que d’habitude et totalement « jamesbondesque ». Il y a tout ce qu’on aime, le dépaysement avec un pays enneigé puis l’Italie avec une belle course poursuite. On sait aussi que dans ce 25ème opus, il y a deux agents 007, et que les interprètes sont tous parfaits Léa Seydoux, ( Madeleine Swann) qui a vécu une longue histoire avec Bond , Naomie Harris (Moneypenny), Ben Wishaw (Q), Ralph Fiennes ( M), Rory Kinnear (Tanner), Lashana Lynch (Nomi) et les méchants : Rami Malek (Safin), Christof Walz ( Blofeld ) Billy Magnusson (Logan Ash )et Primo, joué par Dali Benssalah. un voyage à Cuba vous fera découvrir une jolie bombe, qui prouve qu’une femme pourrait être Bond: Ana de Armas. Et la mise en scène efficace est signée Cary Joji Fukunaga
Bon, on y arrive, parce que vous voulez savoir si c’est bien , pas mal, bof ou nul….Personnellement, même si le film fait plus de 2h45 minutes, je ne m’y suis pas ennuyé une seconde, je n’avais pas envie de bouger. Donc c’est un bon film. Mais un bémol toutefois, c’est très loin d’être le meilleur des 25, je ne le classerai même pas dans le top 10. Bon je vous entend : Il est con ce mec ou quoi? Mourir Peut Attendre est un bon film, mais n’a pas les qualités des dernières productions.
Grease, c’est vraiment le top du top, c’est à Mogador, et à mon avis pour longtemps.
Des comédies musicales, des musicals, des adaptations des musicals de Broadway ou de Londres, en français, en anglais, j’en ai vu des dizaines, plus ou moins réussis, mais là c’est le Top!
Grease entre immédiatement dans le top 5 des meilleurs spectacles montés à Paris, de part une mise en scène vraiment efficace, des voix toutes aussi puissantes, fortes, justes, et ce des premiers rôles comme Alexis Loizon ( Danny), Alyzée Lalande (Sandy), Yanis Si Ah (Kenikie), Céline Groussard (Miss Lynch), Alexandre Faitrouni (Eugéne), jusq’aux rôles moins connus, mais tout aussi importants pour le spectacle, comme Emmanuelle N’Zuzi (Rizzo), Sarah Manesse (Marty), et tous les autres que je cite dans le désordre: Luna Chiqueville, Davis Sollazzo, Véronique Hatat, Astou Malva Gueye, Jérémy Petit, Florie Sourice, Doryan Ben… La présence sur scène d’un orchestre, sous la direction de Dominique Trottein, redonne du tonus à l’histoire, c’est la première fois qu’un orchestre se retrouve sur la scène de Mogador et c’est une réussite, avec des cuivres qui font revivre les années Grease. Qui ne se souvient de tubes comme Summernight, Tell Me more, Grease Lighning, You’re the one that I want?
Impossible de passer sous silence la mise en scène de Martin Michel qui a réussi le pari avec Grease de redonner une nouvelle vie au musical créé par Jim Jacobs et Warren Casey. de superbes costumes, une adaptation fidèle grâce à Nicolas Engel, des décors flashy, bref tout a été mis en oeuvre pour que la ré-ouverture de Mogador soit un succès. La salle debout, chantant les titres les plus célèbres, la magie du spectacle a opéré, et la soirée fut des plus belles.
Photos lors des rappels @Guy Courthéoux /onsortoupas.fr
Grease c’est à Mogador du mardi au samedi à 20.00 précises avec matinées samedi et dimanche à 15.00.
Les tarifs varient en fonction des dates et horaires de 25 à 75€ .
Un drame qui ressemble à une comédie avec des comédiens remarquables, et particulièrement Catherine Hiegel.
Dans une maison de retraite une maman reçoit les visites régulières de son fils. Mais, si certains jours elle le reconnaît, d’autres elle le confond avec le directeur de l’établissement. Chaque visite est prétexte à certains problèmes, elle peut s’avérer agitée, avoir ’emprunté’ la chaise roulante d’un voisin et refuser d’en sortir, elle peut connaître quelques problèmes et les résoudre à sa manière, mais toujours avec des dialogues mordants, qui peuvent créer des situations cocasses, voire franchement drôles, ou beaucoup moins…
Jean Claude Grumberg a écrit cette pièce qui nous régale de bout en bout, dans une mise en scène de Charles Torjman. Très grand rôle pour Catherine Hiegel, qui est la maman affligée d’ Alzheimer, mais qui nous subjugue avec son talent, face à son fils, Bruno Putzulu, le directeur de l’établissement, Philippe Fretun. Le 4ème personnage est plus effacé, interprété par Paul Rias.
Certes vous pouvez avoir peur du sujet, on n’apprécie pas toujours se retrouver dans une maison de retraite, et entendre parler des problèmes de maladie, mais surtout ne vous laissez pas arrêter par ces détails, la mise en scène, et les comédiens sont époustouflants. On rit souvent, on est captivés par ces dialogues, ces petits sketchs du quotidien, que nombre de personnes doivent vivre au quotidien. Cette pièce est magnifique, et vous passerez, sans coup férir, un très bon moment.
Toutes les photos : @Ch Volz
Votre Maman, c’est au théâtre de l’Atelier, Place Charles Dullin à Paris 18,
Du mardi au samedi à 19h, matinée dimanche à 16h Le vendredi 16 et samedi 17 juin 2017, la représentation aura lieu à 18H30.
RELACHES : mardi 13, mercredi 14, jeudi 15 et mercredi 21 juin 2017
Prix des places : de 17 à 37 €, Tarif jeune : 10 € (moins de 26 ans, selon disponibilité, pas de réservation sur internet, uniquement sur place à partir d’1 heure avant la représentation).
Tout ça peut aller cahin-caha jusqu’au moment où la cocasserie a ses limites, jusqu’au jour où on lui annonce que sa mère a disparu…
Un théâtre, un plateau de cinéma, le tournage d’un film, du burlesque qui fait mouche
Que se passe-t-il lorsqu’une équipe de tournage se retrouve dans un théâtre pour tourner une scène, où tous les spectateurs présents sont considérés comme des figurants, voire plus? La scène du jour est un véritable classique du vaudeville : le mari trompé qui veut assassiner sa femme. Sauf qu’ici il y a bien des problèmes sur le plateau : un producteur véreux et qui joue (et perd ) beaucoup au poker, sa femme qui est en fait celle qui possède la fortune. On n’oubliera pas un réalisateur amoureux transi d’une jeune comédienne ambitieuse, qui prétend aussi être amoureuse du premier assistant. Un éternel second rôle que l’on a du mal à reconnaître, et le premier assistant qui doit tout gérer, sans oublier une accessoiriste , quelques techniciens qui sont surtout des musicos, une maquilleuse coiffeuse qui ne comprend pas tout et ne parle pas très bien français. Le moins que l’on puisse dire c’est que tout ne tourne pas rond ici, et que les catastrophes vont s’accumuler.
On nage dans le loufoque dès le départ, et alors que la pièce est censée débuter à 20.30 un bon 1/4 d’heure avant vous avez trois musiciens qui montent sur scène pour jouer quelques airs jazzy, avant que la pièce ne débute. Dès le départ on se demande dans quel monde de folie on se retrouve, et la salle accroche de suite à ces aventures pour le moins rocambolesques. C’est un univers qui semble cher à Patrick Haudecoeur, l’auteur, entre autres de ‘Thé à la menthe ou t’es citron? qui a connu un succès fulgurant? Cette fois, il s’est allié avec Gérald Sibleyras pour en écrire le texte, que l’on croit souvent improvisé, mais certes pas! Il a mis en scène ce moment de folie, et s’est donné le rôle du premier assistant. Inutile de dire que la troupe est au top: Isabelle Spade, Philippe Uchan, Nassima Benichou, Jean-Pierre Malignon, Stéphane Roux, Véronique Barrault, Adina Cartianu, Gino Lazzerini, Patricia Grégoire, Jean-Louis Damant, Jean-Yves Duranton. Comme vous pouvez le lire ils sont nombreux sur scène, qui nous réservent des surprises tout au long de la pièce.
C’est tout un art que de faire du burlesque, du loufoque, et Patrick Haudecoeur a parfaitement réussi ce pari. La salle se tord de rire du début à la fin, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un triomphe sur la scène du Théâtre Fontaine, et qu’il y a fort à parier que cette pièce n’a pas fini d’être montée sur scène.
TOUTES LES PHOTOS : @ Bernard Richebé
Silence, On Tourne! c’est au théâtre Fontaine, du mercredi au vendredi à 20h30, à 18h00 et 21h00 le samedi, et à 15h00 le dimanche.
Durée du spectacle : 1h50
Prix des places : de 18 à 42€, mercredi et jeudi , pour les moins de 26 ans : 10€ sous réserve de disponibilité
17 ans après avoir été un chef d’oeuvre de la comédie américaine au cinéma, la Garçonnière arrive sur les planches du Théâtre de Paris, et c’est un pur délice!
Retour en arrière dans le temps, aux Etats Unis, dans les années 50, lorsque le rêve américain est au sommet. Dans une compagnie d’assurances, un petit employé ‘modèle: Baxter (Guillaume de Tonquédec), prête son appartement à ses supérieurs hiérarchiques pour qu’ils y emmènent leurs maîtresses. Il jongle avec les dates, mais tout se passe pour le mieux, et chacun y trouve son compte puisque ses supérieurs parlent de lui à leur boss, pour qu’il obtienne une promotion. Lui n’a d’yeux que pour la belle Mademoiselle Novak (Claire Keim), une liftière de la société. Tout va changer lorsque le grand boss Monsieur Sheldrake (Jean-Pierre Lorit) le convoque dans son bureau pour lui annoncer une promotion, mais en échange il voudrait profiter de l’appartement pour y emmener sa maîtresse.
Je ne suis pas là pour vous raconter toute l’histoire, puisque peu d’entre nous ont vu le film de Billy Wilder, sorti en 1960, réalisé par Billy Wilder et signé Billy Wilder et I.A.L. Diamond pour le scénario, avec deux stars de cette époque: Jack Lemmon et Shirley McLaine, mais le suspense est quand même une des clés de toute intrigue. On pourrait penser que le film a été tiré d’une pièce de théâtre, mais que nenni! l’adaptation française par Judith Elmaleh et Gérald Sibleyras est un bijou de finesse, rehaussé par une mise en scène remarquable de José Paul, servie par des décors hors pair d’Edouard Laug. La troupe de comédiens , et ils sont nombreux sur scène, ce qui est rare de nos jours, mérite vraiment des louanges : Jacques Fontanel, Pierre-Olivier Mornas, Benoît Tachoires, Muriel Combeau, Sophie Le Tellier, Jean-Yves Roan, Bénédicte Dessombz, Grégory Gerreboo, Anne-Sophie Nallino. Mais ce que l’on doit absolument saluer, ce sont les performances de Claire Keim et Jean-Pierre Lorit qui jouent dans la finesse, mais surtout Guillaume de Tonquédec qui ne quitte pratiquement jamais la scène, et qui est éblouissant, qui mène le bal, n’en fait jamais trop, et domine la pièce de bout en bout.
Toutes les Photos : Céline Nieszawer
La salle est totalement sous le charme, rapidement conquise, qui rit à chaque bon mot, réagit toujours et fait une véritable ovation en fin de représentation. Voilà le genre de pièce qui donne envie d’aller au théâtre, ne vous y trompez pas, voilà une bonne soirée assurée, qui réunit tout ce qu’on aime au théâtre.
La Garçonnière, c’est du mardi au samedi à 20h30, matinées le samedi à 17h00. Durée: environ 1h50.
Des comédiens qui en font des tonnes, et qui font mouche, une comédie jubilatoire : c’est LE FUSIBLE! de retour aux Bouffes Parisiens!
Paul, (Stéphane Plaza) un homme d’affaire dans la quarantaine est à la veille de vendre sa société, quitter sa femme pour une belle avocate d’affaire, il veut changer de vie et partir en vacances avec sa maîtresse à Bali, bref changer de vie… Pour organiser son projet, il s’est confié à Michel, (Arnaud Gidoin) son ami dévoué, naïf et gaffeur… Mais ce soir là, avant ce jour fatidique : tout bascule ! Paul perd la mémoire… et le spectateur va vivre ces moments de folie dans une pièce à la limite du boulevard, qui tourne à 100 à l’heure.
Retour sur les planches de Stéphane Plaza qui avait déjà triomphé récemment dans ce même théâtre des Bouffes Parisiens dans A GAUCHE EN SORTANT DE L’ASCENSEUR. La pièce est écrite par Sylvain Meynac, dans une mise en scène ultra efficace d’Arthur Jugnot. Le public est acquis à Stéphane Plaza, qui lui fait une ovation dès son arrivée sur scène. C’est d’ailleurs le moment le plus difficile de la pièce où il s’adresse à la salle pour expliquer la situation. En quelque sorte un avant propos, qui pourra sembler un peu ridicule. heureusement l’arrivée sur scène des autres protagonistes, le véritable début de la pièce fait oublier ce préambule,. Et dès lors tout va rouler à 100 à l’heure, avec des comédiens et des comédiennes ( Philippe Dusseau, Gaëlle Gauthier, Juliette Meynac et Irina Ninova) qui en font des tonnes. Sans vous en révéler trop, vous serez ébloui par ces comédiennes qui se donnent à fond dans leur rôle sans avoir peur de se casser la voix.
Le public rit à toutes les péripéties, à tous les bons mots, et à toutes les situations. Rien de sérieux, tout est fait pour qu’on passe une bonne soirée. Les comédiennes sont toutes très belles, ce qui ne gâche rien, les comédiens sont bons. Que demander de plus? Une salle qui rit est la récompense suprême pour tout comédien, et c’est le cas ici!
Photos : @Evelyne DESAUX
LE FUSIBLE, c’est au théâtre des Bouffes Parisiens
Du mercredi au samedi à 21h00 et Matinées le samedi à 16h30 et le dimanche à 15h00
Places de 20 à 42 € (samedi :46) ( tarifs réduits en réservant sur le site internet). 10€ pour les moins de 26€ les mercredis et jeudis uniquement
Retour d’une pièce quasi culte, qui a reçu le Molière du meilleur spectacle comique en 2011.
Le pièce de Danielle Navarro-Haudecoeur et Patrick Haudecoeur a déjà été présentée dans plusieurs théâtres parisiens, dans différentes distributions, avant de prendre sa vitesse de croisière , avec une nouvelle distribution :Bernard Fructus, Marie Lenoir, Jean-Luc Porraz ou Philippe Spiteri, Eliza Maillot,Sandra Biadalla, Edouard Pretet ou Michel Lagueyrie, Bob Martet ou Guillaume Laffly.
Thé à la menthe ou t’es Citron, c’est l’histoire d’une troupe de comédiens en répétitions d’une pièce de boulevard avec des acteurs ratés, un metteur en scène qui se laisse diriger par la troupe et ce à quelques jours de la première. Il est question d’un gentleman cambrioleur qui s’est introduit chez une aristocrate. Tous les ingrédients du boulevard y sont mélangés au mixer : le cocu, l’amant dans le placard et les quiproquos attendus. L’actrice principale est au bord de la crise de nerf à cause du jeune premier, le fils du producteur,qui ne sait pas son texte et qui joue comme un pied, et c’est peu dire ! Maladroit, timide, naïf , gaffeur il n’est visiblement pas fait pour le théâtre. Et le soir de la première risque fort d’être une catastrophe totale.
Catastrophe peut-être pour la pièce, mais certainement pas pour les spectateurs du Théâtre de la Renaissance. certes, lorsque le rideau s’ouvre on se demande où on est tombé, pourquoi ces acteurs jouent si mal, et il faut attendre l’explication qui ne tarde quand même pas trop, pour rentrer dans le texte, dans l’histoire et rire des situations et péripéties. Patrick Haudecoeur a tenu le spectacle sur ses épaules très longtemps, qui ne s’est pas contenté de co-écrire et mettre la pièce en scène, mais de jouer le comédien imposé. La nouvelle troupe a déjà trouvé son rythme, et il suffit de voir la salle rire pour comprendre que le succès continue
A partir du 21 Septembre
du mercredi au vendredi à 20h30, samedi 18h00 et 21h00
séances supplémentaires : 31/10, 19/12, 20/12, 26/12, 27/12 à 20h30