Inutile de revenir sur ce que j’ai déjà mis en ligne sur ce musical qui est vraiment plus qu’excellent.
Premier extrait :
Mais allons donc faire un tour sur la scène de Mogador, faufilons nous dans les décors et allons à la rencontre de celle qui a mis en scène avec un brio incroyable cette comédie musicale: Véronique Bandelier:
Le héros de la pièce, c’est sans conteste Danny Zuko, interprété par Alexis Loizon, un habitué des comédies musicales puisqu’on l’avait déjà vu dans le rôle de Geston dans la belle et la bête à Mogador, mais aussi au Comédia, dans Aladin, sans oublier un rôle dans la version film de la Belle Et La Bête des studios Disney:
Sa partenaire de charme, Sandy Dumbrowski est interprétée avec grâce par Alyzée Lalande, qui, elle aussi a déjà joué dans quelques musicaux à Mogador:
Avant la suite des entretiens, voilà un second extrait interprété par Alyzée Lalande,, l’adaptation française de Hoplessly Devoted To You, paroles de Nicolas Engel:
L’élément comique est un atout pour tout musical, ici ils sont en duo, avec la directrice de Rydell, Miss Lynch, interprétée par Céline Groussard:
Et enfin, le comique au masculin, lui aussi habitué des comédies musicales, puisqu’il était dans Circus Circus aux Folies Bergère, ainsi qua dans d’autres musicals à Mogador, dans le rôle d’Eugène : Alexandre Faitrouni:
et un dernier extrait : Grease is the world!
Toutes les vidéos @ Guy Courthéoux, vidéos musicales avec l’aimable autorisation du Théâtre Mogador, entretiens exclusifs par Guy Courthéoux pour onsortoupas.fr
Autres articles sur Grease, avec autres extraits et autres interviews :
Grease, c’est vraiment le top du top, c’est à Mogador, et à mon avis pour longtemps.
Des comédies musicales, des musicals, des adaptations des musicals de Broadway ou de Londres, en français, en anglais, j’en ai vu des dizaines, plus ou moins réussis, mais là c’est le Top!
Grease entre immédiatement dans le top 5 des meilleurs spectacles montés à Paris, de part une mise en scène vraiment efficace, des voix toutes aussi puissantes, fortes, justes, et ce des premiers rôles comme Alexis Loizon ( Danny), Alyzée Lalande (Sandy), Yanis Si Ah (Kenikie), Céline Groussard (Miss Lynch), Alexandre Faitrouni (Eugéne), jusq’aux rôles moins connus, mais tout aussi importants pour le spectacle, comme Emmanuelle N’Zuzi (Rizzo), Sarah Manesse (Marty), et tous les autres que je cite dans le désordre: Luna Chiqueville, Davis Sollazzo, Véronique Hatat, Astou Malva Gueye, Jérémy Petit, Florie Sourice, Doryan Ben… La présence sur scène d’un orchestre, sous la direction de Dominique Trottein, redonne du tonus à l’histoire, c’est la première fois qu’un orchestre se retrouve sur la scène de Mogador et c’est une réussite, avec des cuivres qui font revivre les années Grease. Qui ne se souvient de tubes comme Summernight, Tell Me more, Grease Lighning, You’re the one that I want?
Impossible de passer sous silence la mise en scène de Martin Michel qui a réussi le pari avec Grease de redonner une nouvelle vie au musical créé par Jim Jacobs et Warren Casey. de superbes costumes, une adaptation fidèle grâce à Nicolas Engel, des décors flashy, bref tout a été mis en oeuvre pour que la ré-ouverture de Mogador soit un succès. La salle debout, chantant les titres les plus célèbres, la magie du spectacle a opéré, et la soirée fut des plus belles.
Photos lors des rappels @Guy Courthéoux /onsortoupas.fr
Grease c’est à Mogador du mardi au samedi à 20.00 précises avec matinées samedi et dimanche à 15.00.
Les tarifs varient en fonction des dates et horaires de 25 à 75€ .
Après les travaux de rénovation, Mogador ouvre à nouveau ses portes pour la création d’un musical avec GREASE, succès assuré!
Grease est un titre que tout le monde connaît, surtout pour le film de 1977 réalisé par Randal Kleiser, qui réunissait deux stars: John Travolta et Olivia Newton-John. Le film était tiré d’une comédie musicale , qui avait subi plusieurs transformations depuis sa création originale en 1969, sur une idée originale de Jim Jacobs, qui fut jouée pour la première fois à Broadway en 1972, et l’an prochain le film fêtera ses 40 ans….sans avoir vraiment pris de rides.
Vous entendrez 20 chansons, parmi lesquelles les tubes incontournables : You’re The One That I Want, avec certains titres en Anglais, d’autres en anglais et français et enfin d’autres totalement traduits en français.
Pour cela 28 comédiens sur scène, 8 musiciens , eux aussi sur scène, 40 changements de décors, et 200 costumes. Une équipe de 130 personnes travaille sur ce musical. Explications sur la Genèse du spectacle par Nicolas Engel, qui a fait toute l’adaptation française de ce musical célèbre :
Vous voulez en savoir plus sur le côté technique, lumière son…petits entretiens dans la salle, sous la direction d’Eric Lousteau Carrere:
Il faut aussi parler des costumes, voilà donc quelques photos…qui vous donneront un aperçu:
La musique, c’est quand même ce qu’on attend le plus, surtout que pour la première fois les musiciens seront sur la scène de Mogador, le directeur musical, Dominique Trottein vous donne quelques explications sur la tonalité musicale :
Et enfin, il est normal de garder ce que l’on préfère pour la fin, voici deux extraits musicaux avec la troupe, dont un extrait avec la Troupe au grand complet!
Et la dernière vidéo , avec la troupe au grand complet :
Pour terminer un avant goût de ce que vous pourrez voir bientôt, des entretiens avec les principaux artistes. Celui qui suit est l’entretien avec celui qui joue le meilleur ami de Danny Zucko: Kenickie, interprété par un jeune homme plein de talent : Yanis Si Ah:
Toutes les photos et vidéos : @Guy Courthéoux /Onsort oupas.fr ( sauf visuel affiche!), tous droits réservés
Quelques infos pratiques: Grease, c’est au Théâtre Mogador et c’est à partir du 28 septembre!
du mardi au jeudi à 20.00 ( prix des places de 25 à 75 €)
vendredi à 20.00 (prix des places de 29.50 à 99.50€)
samedi à 15.00 et 20.00 (places de 29.50 à 99.50€)
Dimanche à 15.00 (places de 29.50 à 99.50€)
Réservations à la caisse du théâtre, 25 rue de Mogador dans le 9ème :
CAISSE DU THÉÂTRE
Horaires d’ouverture
Lundi
12h00 – 19h00
Mardi
12h00 – 20h30
Mercredi
12h00 – 20h30
Jeudi
12h00 – 20h30
Vendredi
12h00 – 20h30
Samedi
12h00 – 20h30
Dimanche
12h00 – 16h00
Fermeture totale de la caisse et du plateau le 1er Mai 2018
La carrière des Misérables se poursuit avec une série de représentations en France, version concert, en français!
Incroyable! Ecrit en 1862, le chef d’oeuvre littéraire de Victor Hugo ne cesse d’attirer les foules. L’histoire de cette comédie musicale est bien longue. En 1981 Robert Hossein s’associe à Claude -Michel Schönberg et Alain Boublil pour une création au Palais des Sports à Paris, qui a été légèrement remaniée pour devenir un des plus grands succès du musical. Après que Cameron MacIntosh ait acquis les droits de par le monde, que « Les Miz » fut créé à Londres et à Broadway, le succès ne s’est jamais démenti. Les Miz s’est joué dans plus de 44 pays, et ce n’est pas fini, attirant plus de 170 millions de spectateurs. D’ailleurs le spectacle est toujours à l’affiche à Londres depuis 30 ans. En France la comédie musicale est revenue sur scène en français en Mogador il y a 25 ans et il y a quelques années en version tournée en anglais au théâtre du Chatelet. Le cinéma s’est emparé plusieurs fois de cette histoire, la dernière version en date étant la version musicale avec Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne Hathaway, Amanda Siyfried, Eddie Redmayne, Helena Boham Carter et Sacha Baron Cohen sous la houlette de Tom Hooper, d’autres auparavant ayant été signés par Claude Lelouch (1994 avec Belmondo et Annie Girardot) ou encore Bille August (1998), Robert Hossein (1982 avec Lino Ventura), Jean-Paul Le Chanois ( 1958 avec Jean Gabin) ou encore la version de 1934 de Raymond Bernard avec Harry Baur. Pour conclure plusieurs versions concerts sont disponibles en Blu Ray, dont celle sublimissime du 25ème anniversaire à Londres.
Le spectacle qui nous est proposé à Paris et dans la tournée en France est une version inédite, c’est le concert, en français avec un récitant qui a l’apparence de Victor Hugo ( Christian Descamp, présent en ouverture de chaque acte), avec un orchestre symphonique:dirigé par Alexandra Cravero : l’orchestre symphonique Victor Hugo (ça ne s’invente pas!). Les chanteurs se donnent à fond, et plus particulièrement dans la deuxième partie, pour le grand bonheur des spectateurs. En voici la distribution : Xavier Mauconduit (Jean Valjean), Pierre Michel Dudan (Javert), Ita Graffin ( superbe Fantine), June Van Den Esch (Cosette adulte), en alternance Anne-Fleur Jacquot et Maxine Toqué (Cosette enfant), Jean Christophe Born (Marius qui donne le ton dans Seul devant ces tables vides), Chritina Koubbi et Ronan Debois (Les Thénardier), Géraldine Jeannot ( elle aussi parfaite dans le rôle d’Eponine), Mikael Roupie (Enjolras) et Pierre Gommé (Gavroche) Sans oublier le reste de la troupe : Anne-Aurore Cochet, Anne-Laure Triebel, Marie Laure Coenjaerts, Sophie Lephay, Pauline-Amy Lena, Géraldine Jeannot, Camille Royer, Valentin Ferrari, Arnaud Masclet, Romain Dayez, Olivier Dejean, Vivien Lacomme, Richard Bousquet, Guillaume Durand, David Faggionato, Emilien Marion, Régis-Olivier Morisse.
Produit par Philippe Barreau ce spectacle attirait nombre de jeunes spectateurs lors de sa première représentation parisienne, ce qui est toujours bon signe. Des très beaux éclairages ajoutent à la magie de ces Misérables.
Les photos ont été réalisées lors d’une présentation exceptionnelle il y a quelques mois dans un théâtre parisien. La vidéo ci dessous est celle du final de la première représentation au Palais des Congrés à Paris.
La vidéo et les photos : @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr
Je crois que je vais manquer de superlatifs pour vous parler de cette adaptation en comédie musicale d’un film culte. du même nom, créée par Stephan Elliott et Allan Scott
Les affiches parlent de Feel Good, et c’est le moins que l’on puisse dire. Vous vous retrouvez dans un cabaret de drag queens à Sidney en Australie, et un des transformistes, Mitzi appelé aussi Dick, (Laurent Ban) décide , suite à coup de fil de sa femme Marion (Corinne Pujet), de traverser l’Australie pour accepter de jouer avec deux de ses amis dans un hôtel Casino à Alice Springs, en plein coeur de l’Australie. Ce coup de fil peut sembler anodin, mais il a là-bas un jeune fils qui rêve de connaître son père.Il entreprend ce voyage avec Bernadette, dont l’ami vient de passer de vie à trépas ( David Alexis), et à ces deux amis vont s’adjoindre un homo de choc, Bradley (Jimmy Bourcereau) tout aussi drag queen que les deux autres. Ils entreprennent le long voyage à travers ce continent dans un bus qu’ils baptisent PRISCILLA. Lors de ces tribulations ils rencontreront bien des déconvenues et même de bonnes rencontres comme celle de Bob (Patrice de La Villehervé) dont la jeune femme Cynthia (Alice Lyn) rêve d’être artiste .
Maintenant plantons le décor, un vrai bus sur la scène, des cabarets, des bars typiques, des déserts, un hôtel casino façon Las Vegas, mais d’une autre taille. La magie de ce spectacle, produit par Claude CYNDECKI, dans une mise en scène absolument folle de Philippe Hersen, c’est qu’on nous offreun festival de musiques que tout le monde connaît, comme I will Survive, It’s raining Men, Don’t leave me this way, What’s love has to got with it, ou Girl just want to have fun. Plus de deux heures où on fredonne tous ces titres et bien d’autres. Mais ce qui est certainement le plus remarquable c’est la performance du responsable des costumes, Frédéric Olivier, qui a trouvé quelques 200 perruques plus folles les unes que les autres et des costumes avec des plumes dignes des meilleures revues de cabaret comme Le Moulin Rouge ou le Lido, alors que dans l’atmosphère on est plutôt Chez Michou, bon enfant. Mais strass et paillettes se marient tellement bien avec les personnages, avec les décors, avec les lieux qu’on se complaît à les regarder sous tous les angles. Un festival vous dis-je! Et il faut une troupe qui y croit, et à mon avis c’est le cas parce que toute l’équipe sur scène mérite bien plus que des compliments : saluons : Amalia Delepierre, Kania Allard, Ana Ka, Sophia Mountassir, Stacey King (les divas) et tous les danseurs : Alexia Degremont, Celia Ruiz, Cindy Kerasso, le magnifique Claude Cormier, Delphine Attal Gelle, Jennifer Abad Garcia, Jérome Zerbi, Ludovic Alvernhe, Mehdi Mamine, Melina Mariale, Pierre Antoine Brunet, Priscilla Villa, Thorian J De Decker, Yvonnick Muller, Marine Nottrelet et les enfants en alternance, dont celui que j’ai vu hier : Nino Magnet, Alexandre Furet , Luka Quinn, Aramis Delamare!
Une équipe de choc pour ce musical qui donne la place belle à des tubes des années disco, que vous reprendrez ou fredonnerez avec la troupe. J’ai passé une soirée folle, et ce dans tous les sens du terme. Voir un tel spectacle vous donne autant envie d’être à leur place, de vous amuser dès les premières secondes, avant de regretter que le rideau ne tombe. Ce n’est pas une bonne soirée, ni même une excellente soirée: C’est LA soirée, où aller avec ses amis, pourquoi pas en famille, ne serait-ce que pour chanter avec eux, admirer ces costumes, s’amuser comme des fous (ou folles selon votre bon plaisir). C’est du FEEL GOOD à 1000 pour 100. Réservez vite vos places, vous ne risquez pas de le regretter. Personnellement j’ai déjà envie d’y retourner ne serait-ce que pour me régaler avec une double dose de gourmandise!
Un grand merci à Pascal Ito. pour ces clichés
Au Casino de Paris, représentations à 20h30 du mercredi au vendredi, samedi à 15h30 et 20h30 et dimanche à 18h00
Prix des places : de 24.90 (places à visibilité réduite) à 69.90 (carré Or)
Tout le monde se souvient du film de Christophe Barratier, en voilà la version scénique, plus musicale, aux Folies Bergère.
Le film Les Choristes, remake d’un film de Jean Dréville de 1945, fut le plus grand succès cinématographique de l’année 2004, qui avait largement dépassé les 8 millions de spectateurs, et la musique de Bruno Coulais, et plus particulièrement Va Sur Ton Chemin fut un tube. Les comédiens étaient tous parfaits : Gérard Jugnot ( le nouveau pion, Clément Mathieu), François Berléant, (le directeur de l’institution), Kad Merad (le prof de sport), Jean-Paul Bonnaire (le père Maxence, infirmier) et surtout le tout jeune Jean-Baptiste Maunier (Pierre Morhange) à la voix superbe.
Cinquante ans après l’histoire principale, Pierre Morhange, devenu chef d’orchestre, revient en France après avoir appris la mort de sa mère avant un de ses concerts. Un vieil ami, Pépinot, sonne à sa porte et lui apporte l’ancien journal intime de Clément Mathieu, un des anciens surveillants de l’école qu’ils fréquentaient . Les deux amis lisent le journal ensemble, qui commence en Janvier 1949. Clément Mathieu, professeur de musique sans emploi, trouve un emploi de surveillant dans un internat de rééducation pour mineurs, appelé « Fond de l’étang », où les méthodes répressives appliquées par le directeur ne fonctionnent pas sur certains élèves. Clément amène de la joie dans l’établissement en créant une chorale, désapprouvée par le directeur. Mais le Pion, Clément repère Morhange pour ses talents vocaux et insiste auprès de sa mère, dont il tombe amoureux, pour qu’il entre au conservatoire. On ajoute une promenade en forêt, une disparition d’argent, un incendie, et voilà que La France tombait sous le charme, et surtout sous l’émotion.
Cette fois on retrouve la majorité des personnages sur la scène des Folies Bergère, avec Jean-Louis Barcelona (Clément Mathieu), Jean Pierre Clami (Maxence), Patrick Zard ( le directeur) et Aude Candela (la mère de Morhange), Michel Pilorgé (le prof de maths) et Victor Le Blond (Pascal Mondain, le jeune voyou, que l’on voit malheureusement trop peu. Bien entendu ce sont les enfants les plus importants, qui se partagent les rôles, et qui issus du chœur de la prestigieuse Maîtrise des Hauts-de-Seine, Si on adore entendre les enfants chanter, qui font passer les sentiments, il est quand même difficile de retrouver toute l’émotion ressentie lorsqu’on avait vu le film. L’orchestre n’est pas sur scène, ce qui n’est pas rare, les ‘musicals’ à succès actuellement à Paris comme Saturday Night Fever, Priscilla Folle du Désert, ne l’ont pas non plus.
C’est Christophe Barratier qui a écrit le nouveau livret et qui assure la mise en scène, en gardant la partition ancienne et rajoutée de Bruno Coulais. La salle est assez hétéroclite, avec beaucoup de grands parents accompagnés de leurs petits enfants, qui font une ovation plus particulièrement aux chœurs de la jeune chorale. Les enfants présents sur scène ont du charisme à revendre, et tout particulièrement celui qui joue le tout petit Pépino, ou celui qui interprète Pierre Morhange. Des décors sympathiques, de bons jeux de lumière, voilà de quoi plaire au plus grand nombre.
Toutes les photos : @ Cyril Moreau / Bestimage
Les Choristes, aux Folies Bergère, rue Richer à Paris jusqu’au 21 Mai, suivi d’une tournée en France
Représentations : jeudi et vendredi à 20h00, vsamedi à 16h00 et 20h00 et dimanche à16h00.
Réservation au guichet de la salle du lundi au vendredi de 14h00 à 18h00 : 32 rue Richer – 75009 Paris La réservation est possible le samedi, le dimanche et les jours fériés, s’il y a représentation, 1h avant la représentation
dates de la tournée: (sous réserve de modification)
Une claque! j’ai aimé d’autres comédies musicales cette année, Ce Saturday Night Fever est vraiment le top en création de cette saison.
Presque 40 ans après sa sortie en salles (en janvier 1978 en France), voilà un film culte transposé en comédie musicale sur la scène du Palais des Sports à Paris. Si le film de John Badham a lancé la carrière de John Travolta dans le rôle de Tony Manero, le nom de celle qui fut à ses côtés a disparu de nos mémoires. C’était Karen Lynn Gorney qui était Stéphanie. En revanche ce que l’on n’est pas prêts d’oublier ce sont tous les tubes qui ont lancé le film, et plus particulièrement ceux des Bee Gees, qui furent longtemps les recordmen des ventes de disques avec cette bande originale.
Pour la scène du Dôme de Paris, trois productions se sont jointes : Robin Production, Gilbert Coullier Productions et Twocprod, , et sous la houlette du metteur en scène: Stéphane Jarny, , la scénographie de Stéphane Roy et la chorégraphie de Malik Le Nost, ils ont réuni des talents qui ont fait et vont faire vibrer le Palais des Sports pendant plusieurs semaines avant d’entamer une tournée en France.
Les deux stars ont pour nom : Nicolas Archambault dans le rôle de Tony et Fauve Hautot dans celui de Stéphanie. Je cherche des superlatifs pour parler de leur prestation, mais aucun ne suffira à démontrer l’ampleur de leur talent. A ce concert de louanges il ne faut surtout pas oublier le trio d’interprètes/chanteurs : Stephan Rizon, Nevedya et Flo Malley, qui se hissent au niveau des plus grands en nous faisant oublier le temps de quelques tubes, que ce ne sont pas les interprètes originaux, que l’on entend. pas les Bee Gees, non ce trio de choc. Tous les autres interprètes sont du même acabit, dont le conteur, Gwendal Mirimoutou, qu’on avait pu découvrir dans le musical Résiste. Autres rôles importants : Fanny Fourquez et Vinitius Timmermann. Et le tableau ne serait pas complet sans parler de la troupe de danseurs.
Mais je crois que ce qui restera gravé dans nos yeux, ce sont les éclairages. C’est un véritable feu d’artifice dans ce décor qui n’est pas sans rappeler une platine tourne disques de cette époque. La salle apprend à danser, et ne se gène pas pour le faire. Tous debout à se trémousser , des plus jeunes aux personnes plus âgées. Personne n’a oublié ces super titres et tout le monde se prend à rêver qu’on se transporte le temps du spectacle loin en arrière dans le temps. Temps que nombre de spectateurs n’ont connu que par ouïe dire.
Vous aussi laissez vous transporter par cette Fièvre du Samedi soir, qui se produits à Paris jusqu’au 30 Avril,
En 1977 une bombe arrive sur les écrans : Saturdy Night Fever, avec John Travolta et surtout une bande sonore signée par les Bee Gees. En 2017, c’est la comédie musicale du même titre qui va vous faire vivre ces années disco.
Vous souvenez-vous de l’histoire de Tony Manero (qui aura les traits de Nicolas Archambault), qui vit à Brooklyn, travaille dans une boutique de peinture, mais qui, le samedi soir change du tout au tout. Il est la star d’une boite de nuit, L’Odyssée 2001. Star parce que lorsqu’il danse, c’est vraiment génial. Naturellement, il rencontre la belle Stéphanie (Fauve Hautot) et tombe amoureux. Il lui propose de faire équipe pour un concours de danse organisé par le Club. .Pour lui, la danse est en quelque sorte sa raison de vivre, alors qu’elle est indépendante, avec un caractère bien trempé. Mais tous deux sont des danseurs spectaculaires et leur duo est fantastique, débordant de vitalité et de créativité.
C’est sur la scène du Dôme ( Le Palais des Sports) de Paris que vous allez revivre, en musique pendant quelques mois, l’histoire de ce duo fantastique. Et vous ne pourrez que vivre ou revivre pour les moins jeunes, ces années où le disco était maître du monde musical, avec plus particulièrement la musique de Bee Gees, et des tubes planétaires comme :Stayin’Alive, How deep is your love, Night Fever, More than a woman, Jive talkin’, You should be dancing, Tragedy, parmi bien d’autres, tous n’étant pas composés par les fameux frères. Des titres cultes que vous pouvez aussi retrouver, outre sur le double CD de la musique du film, sur un album Tribute, avec des interprètes comme Jess Glynne, Julian Perreta, Kylie Minogue, Madcon, Alex Newell ou Zak Abel, là aussi parmi d’autres.
Peu de personnes en France connaissent Nicolas Archambault, alors l’équipe d’ONSORTOUPAS, l’a rencontré pour qu’il nous parle de ce spectacle et de sa carrière:
TOUTES LES PHOTOS ET VIDÉOS (sauf la bande annonce ci dessous) : @ Guy Courthéoux et Claude Laplace / OnSortOuPas.fr
Tarifs pour les représentations à Paris : de 39 à 89 €, les prix pour la tournée sont à vérifier sur les différents sites de vente.
Représentations à Paris du 9 Février au 30 Avril 2017.
Les jeudis et vendredis à 20h00
samedis : 15h00 et 20h30 et dimanches : 15h00 et 20h00
La comédie musicale d’après l’oeuvre de Victor Hugo a donné au public français le goût des musicals est de retour à Paris
Notre Dame De Paris, c’est le musical qui a fait découvrir quelques stars actuelles de la chanson, comme Garou, Patrick Fiori ou Hélène Ségara, parmi bien d’autres, comme Daniel Lavoie. Le musical était signé Richard Cocciante et Luc Plamondon, et avait fait les beaux jours du Palais des Congrés en 1999. Il faut dire que nombre de titres furent diffusées en masse sur les ondes, comme BELLE, LE TEMPS DES CATHÉDRALES, VIVRE, LA COUR DES MIRACLES, LES SANS PAPIERS….Revoilà donc ce fameux spectacle, dans la même salle à Paris, qui n’a pas pris une ride, et dont les chanteurs, tous, sans exception, tout au moins ceux que j’ai vus le soir de la première, n’ont rien à envier à leurs aînés au niveau de la voix.
Des décors qui rappellent ceux de la première version et dans lesquels évoluent chanteurs et danseurs. Les danseurs, eux aussi ont gardé la même verve, le même enthousiasme, la même fraîcheur. La mise en scène de Gilles Maheu et les chorégraphies de Martino Müller donnent le ton à ce superbe spectacle. Hiba Tajawi est Esmeralda, Angelo Del Vecchio Quasimodo, Daniel Lavoie endosse une fois encore le rôle de Frollo, Richard Charest le poète Gringoire, Alyzée Lalande est Fleur de Lys, Martin Giroux Phoebus et Jay Clopin.
Après la série de représentations à Paris, une longue tournée en France est prévue, suivie, espérons le de quelques nouvelles dates à Paris. Voici les dates de la tournée 2017:
7 et 8 Avril : Toulouse
14 et 15 Avril : Montpellier
21 et 22 Avril : Nice
28 et 29 Avril : Marseille
5 et 6 Mai : Genève
12 et 13 Mai : Strasbourg
19 et 20 Mai : Nancy
26 et 27 Mai : Dijon
2 et 3 Juin : Orléans
9 et 10 juin : Rennes
16 et 17 Juin : Rouen
23 et 24 Juin : Le Mans
13 et 14 Octobre : Nantes
20 et 21 Octobre : Caen
27 et 28 Octobre : Amiens
3 et 4 Novembre : Lille
17 et 18 Novembre : Epernay
24 et 25 Novembre Lyon
1 et 2 Décembre : Clermont Ferrand
8 et 9 Décembre : Limoges
22 et 23 Décembre : Bordeaux
Si je peux vous donner un conseil ne manquez pas l’opportunité de voir ce spectacle, qui vous en donnera plein les oreilles, mais aussi plein les yeux!
CLOPIN interprèté par JAY
QUASIMODO (en alternance Rodrigue GALIO)
PHOEBUS en alternance Flo CARLI
FLEUR DE LYS (en alternance IDESSE )
ESMERALDA (en alternance Elhaida DANI )
TOUTES LES PHOTOS SAUF MENTION CONTRAIRE : (c) Alessandro DOBICI
Un mélange de cirque, de comédie musicale, un spectacle familial qui a tout pour plaire
L’affiche donne le ton: on parle de circomédie musicale. Timéo est un jeune handicapé en fauteuil roulant qui a un rêve: rencontrer son artiste de cirque préférée : Melodie Swan (Ofélie Crispin). Elle passe dans sa ville, et il va se rendre au cirque dans l’espoir de la croiser. Seulement, elle a disparu, et il fera connaissance avec la troupe du cirque, qui va en quelque sorte l’adopter, et ainsi il assistera aux répétitions des plus beaux numéros, alors que quasiment tout le monde cherche Mélodie. Tous vont montrer leurs numéros pour la plus grande joie de Timéo. En fait on parle de la troupe, mais il y a aussi trois protagonistes, qui sont des jeunes de son âge, très doués pour les acrobaties cyclistes, les rollers ou planches, qui ne font pas partie du cirque, plutôt des mecs qui fréquentent la même école que Timéo. Ils sont la bande des BMX.
Un spectacle haut en couleurs, qui peut facilement s’adapter, voire changer certains numéros. Côté musical, la plus belle voix masculine est sans conteste celle de Jérémy Charvet, le leader des BMX, côté féminin, quasiment toutes sont belles. La mise en scène est vraiment éblouissante, signée Alex Goude, et c’est vraiment ce qu’on retiendra, qui a réussi à mettre en valeur les textes de Jean-Jacques Thibaud, et la musique de Julien Vallespi. Les rôles de Timéo sont tenus, en alternance par Mathias Ramuel et Benjamin Maytraud.
Dans la troupe on retrouve Simon Heulle (Face), Djamel Mehnane (Pile), Veronick Sévère (Dahlia), Sébastien Lavalette ( jongleur de feu), Adrian ou Joris Conquet (Illuzio), Florence Peyrar (Lilou), Sylvain Rigault (Tarzanov), Anako Gaudin (Mme Tarzanov), James Noah (Anthony), Michelangelo Loconte (Mr Loyal), Tiago Eusebio (Alexio), Salomé Hadjadj (Hindira), et la bande des BMX : Marvin Martin en alternance avec Corentin Crestia, Samy Djail et Romain Hudry.
Représentations: vendredi 20h00, samedi 15h00 et 20h00, dimanche 15h00 ou 17h00 pendant les vacances scolaires d autres dates sont rajoutées, mardi, mercredi et jeudi selon les semaines