Théâtre

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Les seconds rôles ont souvent été de grands personnages dans le cinéma français, et Ludovic Berthillot est l’un d’eux et en parle sur la scène du Théâtre de dix heures.

Avec près de 200 films ou téléfilms, une dizaine de pièces de théâtre et un premier seul en scène en 2014, Ludovic Berthillot illustre à merveille la définition de l’immense Raimu sur les seconds rôles au cinéma : ”dans le gigot c’est qui est bon ce n’est pas la viande, c’est les pointes d’ail.” Mais il ne parle pas que de lui dans ce seul en scène, il parle  des autres ceux qui ont pour nom : Robert Dalban, Paulette Dubosc, Pauline Carton, André Pousse, Jean Carmet, mais on ne peut passer sous silence des Claude Gensac (celle qui fut Madame De Funés dans nombre de films), mais aussi Louis de Funès, qui fut longtemps cantonné dans ses seconds rôles, tout comme Michel Galabru ou Jean Lefebvre et nombre d’autres. Je ne cite que certains d’entre eux, malheureusement aujourd’hui disparus.

En 75 minutes Ludovic Berthillot leur rend hommage avec la participation du public, et rend hommage aux Gabin, Ventura, de Funès, Bourvil et à ce génie des mots, qui leur a offert des ‘partitions’ sur mesure, Michel Audiard.

Co écrit par Pierre Delavène et Jean-Philippe Zappa, on passe un moment sympathique avec ces souvenirs de personnes que certains ont connu, d’autres non, dans une mise en scène alerte d’un grand Monsieur du cinéma, Gérard Moulevrier. Mais le grand public ne connaît pas son nom. C’est pourtant lui à qui on doit le casting (choix des comédiens)  de films comme Bienvenue Chez Les Ch’tis,  les 3 films Camping, Astérix et Obélix contre César, mais aussi Pédale Douce, Les 3 frères et tant d’autres vu qu’il travaille ou a travaillé avec des réalisateurs célèbres comme Claude Berri, Bertrand Blier, Patrice Leconte, Yves Robert, Alain Corneau. Les grands acteurs sont son lot de tous les jours et ses meilleur(e)s ami(e)s s’appellent Juliette Binoche, Michèle Laroque, Gérard Depardieu, Audrey Tautou, Gérard Lanvin, André Dussolier…si je devais les citer tous, je manquerai de place dans cet article.

J’avais rencontré Gérard Moulevrier dans de nombreux Festivals de films, entre autres et c’était cette l’occasion rêvée de lui donner la parole. Entretien avec grand Monsieur, d’une élégance et d’une gentillesse sans pareille :Gérard Moulevrier:

SECOND RÔLE, c’est au Théâtre de Dix Heures

les mercredis à 21h30 et les samedis à 17h00

places 22€51, tarifs réduits disponibles

Renseignements  et réservations : 01 46 06 10 17 ou www.theatrededixheures.fr

 

quelques images extraites du spectacle :

 

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Retour d’une pièce bien drôle au Théâtre de la Madeleine pour une série limitée de représentations

 

Dans une belle maison, juste après l’enterrement de son mec, Emma retrouve ses trois amis d’enfance Paul, Franck et Adrien. Alors que leur peine devrait être immense, ils saisissent ce moment de retrouvailles pour révéler leurs rêves inavouables et leurs envies qui vont être pour le moins… surprenantes. Et si le moment était venu de saisir le temps qui reste ? Une comédie signée et mise en scène par Philippe Lellouche, qui a pris la direction artistique de ce superbe Théâtre proche de la Madeleine. La pièce s’est déja jouée il y a plusieurs mois, et on retrouve avec plaisir les comédiens, outre Philippe Lellouche, Christian Vadim, David Brécourt et une nouvelle venue pour le moins charmante : Mélanie Page.

Ce n’est pas du Théâtre de Boulevard, pas de portes qui s’ouvrent, se ferment ou claquent. On pourrait s’attendre, dans les premières  minutes à ce que la pièce soit 100% nostalgique, il n’en est rien. L’écriture et la finesse de l’auteur sont un véritable régal. Les comédiens n’en font pas des tonnes, nul besoin, vu que toutes les répliques feront mouche sans qu’on les voie en faire des tonnes. On rentre facilement dans la pièce, on est heureux de bout en bout, et même ceux qui l’avaient vue dans sa première version, revivront le texte  sans aucun regret.

Le Temps Qui Reste, au Théâtre de la Madeleine, 27 rue de Suresne à Paris 75008

du mardi au samedi à 21h00 matinées samedi à 17h00

Réservations au théâtre : 01 42 65 07 09,

www.theatremadeleine.com

places

CatégoriePrix Unitaire
Carré Or45,00 € à 54,00 €
Première Catégorie36,00 € à 44,00 €
Deuxième Catégorie29,00 € à 34,00 €
Troisième Catégorie22,00 € à 24,00 €

Moins de 26 ans 10€ voir conditions avec le service réservation du théâtre, en fonction des places disponibles

Voilà une belle performance, dont malheureusement nous ne disposons d’aucune photo en scène. La bande annonce est celle de la version 2017, où n’apparait pas Mélanie Page, mais cela donne quand même un bon aperçu des dialogues entre les 3 comédiens qui n’ont pas changé:

 

 

Une comédie ballet lyrique, drôle d’idée, mais qui va certainement plaire à un large public.

Tout en respectant les textes de Molière, Nicolas Rigas a eu l’idée d’en faire un spectacle à la fois nouveau ( because Offenbach, mais classique ( la comédie ballet a connu ses heures de gloire du temps de Molière). Intrigué, j’ai voulu rencontrer celui qui a mis en scène ce spectacle, Nicolas Rigas, qui est aussi sur scène…

Rencontre avec Nicolas Rigas :

30 représentations exceptionnelles au Théâtre Déjazet, du 1er au 31 décembre

du mardi au samedi à 20h45, matinées le samedi à 16h00

Réservations au Théâtre Déjazet : 01 48 87 52 55

quelques extraits :

 

 

Si vous êtes un habitué de ce site, vous savez déjà qu’on adore LA MACHINE DE TURING, actuellement à l’affiche du Théâtre Michel

Rendez-vous a donc été pris, avec Benoit Soles, auteur et interprète de cette pièce, mise en scène par Tristan Petitgirard, où il a pour partenaire Amaury de Crayencour.

Voila un comédien et auteur heureux, puisqu’on se précipite pour voir l’histoire d’Alan Turing: voir l’article précédent :

Entretien avec Benoit Soles:

 

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Reprise d’un énorme succès de la saison dernière au Théâtre Hébertot avec un grand comédien : Bruno Putzulu.

Voici ce que j’en disais l’année dernière…

Nous sommes aux Etats-Unis, dans une salle de délibération d’un jury qui doit décider de la vie ou de la mort d’un adolescent accusé d’avoir tué son père. 11 Jurés votent pour sa culpabilité, mais le 12ème se refuse à cette sentence. Or selon la Loi, il faut l’unanimité pour que le verdict soit reçu et entendu. Ils ont la vie d’un jeune homme entre les mains. Tout accable le jeune homme, mais les doutes  subsistent. Le juré va-t-il réussir à convaincre les 11 autres de la probabilité d’innocence? Chacun voit dans ces récits quelque chose en interaction avec sa vie personnelle. Peuvent-ils sur la foi de certains témoignages envoyer quelqu’un à la chaise électrique?

12 hommes, au cours de la délibération d’un procès, ont la responsabilité de juger un jeune homme accusé de parricide. Si pour 11 d’entre eux sa culpabilité est évidente, un juré va émettre des doutes. Or il faut l’unanimité pour prononcer un verdict. Une vie est entre leurs mains. C’est l’acquittement ou la chaise électrique. On assiste dans une tension palpable à un drame judiciaire dans lequel l’intelligence, l’humanité et la persévérance d’un seul homme vont mettre à mal les certitudes et les préjugés des 11 autres jurés, chacun habité et influencé par son histoire personnelle.

L’adaptation par Francis Lombrail de ce texte magnifique, qui date de 1953, et qui avait été adapté pour le grand écran par Sidney Lumet quelques années plus tard, est une véritable réussite. La mise en scène de Charles Tordjman est efficace, et les comédiens sont tous absolument parfaits: Jeoffroy Bourdenet, Antoine Courtray, Philippe Crubezy, Alain Cruveiller, Adel Djemaï, Christian Drillaud, Claude Guedj, Roch Leibovici, Pierre-Alain Leleu, Pascal Ternisien, Bruno Putzulu, et bien entendu Francis Lombrail. Et en alternance :  Thomas Cousseau – Xavier de Guilbon – François Raüch de Roberty

Nous avons rencontré le juré N°8 : Bruno Putzulu, un entretien qui commence avec un fou rire:

Pour ceux qui regardent cet article sur smartphone, si vous rencontrez un problème de son, tentez : https://youtu.be/7-24an70I38

 

N’attendez pas les derniers jours pour voir ou revoir ce pur chef d’oeuvre avec des comédiens hors pairs.

12 hommes en colère, au Théâtre Hébertot, du mardi au samedi à 19h00, dimanche à 17h00

Prix des places de 15 à 50 €

Réservations au 01 43 87 23 23

la bande annonce :

 

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On vous a déjà dit tout le bien que l’on pensait de cette pièce au théâtre Hébertot:

http://www.onsortoupas.fr/misery-dapres-stephen-king-cest-du-grand-art-au-theatre-hebertot-avec-myriam-boyer-et-francis-lombail/

Mais personne n’est plus à même de vous en parler si ce n’est la comédienne, affreusement méchante ( dans la pièce) et tellement adorable (dans la vie): Myriam Boyer

 

La voici devant la caméra et le micro d’onsortoupas :

Misery au Théâtre Hébertot

du mardi au samedi à 21h00 et matinée dimanche à 15h00

PAR TÉLÉPHONE

01 43 87 23 23

Du lundi au samedi de 11h à 18h

et le dimanche (quand il y a un spectacle) de 11h à 14h

AU GUICHET DU THÉÂTRE

78 bis boulevard des Batignolles – 75017 Paris
Comment venir ?

Du lundi au samedi de 11h à 18h

 

via internet :

Prix des places de 15 à 55 € ( tarifs réduits : voir directement avec le théâtre)

 

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En route pour le 3ème et dernier volet de PSYcause(s) 3, de et avec Josiane Pinson!

La vie de cette psy est décidément semée d’embuches existentielles. Nous l’avons quittée avec PSYcause(s) 2 très occupée à « niquer la mort ». Elle ne savait pas encore qu’elle traversait un long fleuve tranquille. Pour clôturer cette trilogie,  PSYcause(s) 3 nous embarque dans les méandres  torturés de l’âme humaine. Entre un humour trempé au vitriol et une infinie tendresse pour les pauvres mortels que nous sommes, Josiane Pinson est tour à tour Psy, et aussi sur le fauteuil face à la Psy, qui a bien des problèmes, entre son ex mari, son mari, ses enfants, ses consultations, sa mère, bref tout s’enchaîne pour nous donner un spectacle plus que plaisant, avec cette comédienne qui a aussi écrit le texte, qui est mis en scène par Gil Galliot.

Photo Fabienne Rappeneau.

On entend des conversations  avec différents interlocuteurs dont sa mère (Voix de Judith Magre) et bien d’autres : Anie Balestra, Achille Orsoni , Bruno Magne, Pascal Bodin, Marie Céline Nivière, ce qui donne un rythme soutenu. Le public est visiblement ravi, allons donc demander quelques explications à Josiane Pinson:

PSYcause(s) 3 c’est au studio Hébertot, jusqu’au 10 Mars 2019

samedi 17h00, dimanche 19h30 et lundi à 19h00

 Plein Tarif : 28 €  (29 € par notre site Internet)

 Tarif Réduit : 18 €  (19 € par notre site Internet) pour : chômeurs, + 65 ans, intermittent, Pass 17, Fidélité.

Tarif « – 26 ans » : 10 € (uniquement par téléphone ou au guichet)

 

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Le retour du Grand Guignol dans un endroit qui nous réserve souvent de bonnes surprises : Le Théâtre Tristan Bernard.

Le Grand Guignol, qui était un théâtre parisien pour faire peur, qui n’avait pas peur de trancher des membres humains, couper des têtes, a fermé ses portes depuis belle lurette. Qu’importe? Sébastien Azzopardi et Sacha Danino le font revivre à leur manière…. avec qualité au Théâtre Tristan Bernard avec Chapitre XIII. Vous vous retrouvez dans une chambre d’un monastère où un écrivain, Franz Muller, est en train de peaufiner son nouveau roman. Jusque là, tout va bien. Sauf qu’au même moment un moine se fait trucider dans les bois voisins et que le meurtre ressemble comme une goutte d’eau au dernier chapitre qu’il vient de décrire dans son roman. Coïncidence? Meurtre maquillé pour accuser qui? Nous rentrons alors dans un suspense policier avec plus d’un protagoniste. les 6 acteurs ( THOMAS RONZEAU, TADRINA HOCKING, PATRICE LATRONCHE, ALEXANDRE JÉRÔME, MARICA SOYER, PHILIPPE DE MONTS) ont souvent plusieurs rôles, vu que les crimes se poursuivent, tous bien sanglants. Les habitués des films d’horreur ou d’épouvante gagnent un petit plus, surtout s’ils se trouvent dans les premiers rangs, puisque le sang gicle  de tous les côtés, et plus particulièrement des cadavres qui arrivent sur la scène. Mais, si les tout petits ne sont pas dans la salle, les ados et les adultes se réjouissent de toutes les péripéties, surtout si tout cela est du meilleur effet macabre. Tête tranchée, doigts coupés, éviscération, vous en aurez plein la vue, et si vous êtes dans les premiers rangs, les risques d’aspersion existent. Mais ne vous affolez pas, le sang est incolore, mais la sensation quand on en reçoit provoque des élans d’hilarité. Quel bonheur pour les spectateurs, qui sont à la fois captivés par la recherche de l’assassin, qui est, ….suspense…Dzkdjgbzreliuvbd (je n’allais quand même pas vous donner d’indice, ce serait dommage. De toutes façons vous allez bien le découvrir vu que nombre de protagonistes passent de vie à trépas tout au long de la pièce.

Je n’avais pas connu le Grand Guignol, dont les spectacles, ai-je compris, ne brillaient pas par leur qualité. Ce qui n’est pas le cas ici. Les deux auteurs nous ont concocté un cocktail explosif ( non, pas de risque d’explosion dans la salle!!) d’une rare intelligence, et surtout avec une dose d’humour qui fait qu’on ressort de la salle avec le sourire.Sébastien Azzopardi a trouvé ce qu’il fallait pour que la mise en scène soit totalement efficace. A aucun moment nous n’avons envie de sortir. L’histoire est passionnante, les acteurs  excellents, on passe une superbe soirée dans ce chapitre XIII. Pourquoi ce titre? Réponse au théâtre!! il ne s’agit pas du remake d’un jeu vidéo!

 

Toutes les photos : @CHAPITREXIII_EmilieBrouchon

Chapitre XIII, au Théâtre Tristan Bernard

Du mardi au vendredi à 21h00 et le samedi à 16h00 et 21h00. Je ne conseillerai pas ce spectacle aux moins de 12 ans, mais les ados plus âgés et les adultes de tous poils devraient se régaler

Vous pourrez trouver plus d’infos sur KIMAIMEMESUIVE.FR   

Réservations au 01 45 22 08 40

Une offre spéciale est en cours actuellement : 1 place achetée plein tarif en 1ère catégorie ( achetée par téléphone uniquement) 1 place offerte, dans la limite des places disponibles. Attention cette offre n’est valable que mardi, jeudi et vendredi à 21h00 et samedi à 16h00

la bande annonce :

 

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Totalement inclassable, mais très drôle, avec un côté burlesque, un duo de musiciens comédiens au TOP!

Ils sont deux et à 4 mains on peut en faire des choses avec un instrument de musique. Elle, qui ouvre le bal, c’est Nathalie Miravette, qui est au piano, et qui attend l’entrée en scène de son complice, Laurent Cirade, au violoncelle. Lui, c’est un colosse, elle une femme pas si fragile qu’il n’y paraît. Et à eux 2, ils réussissent un exploit, faire rire, en musique, sans parler, ou avec des  borborygmes  et rien d’autre. Il en faut du talent pour captiver une salle pendant 1h20 avec des mimiques, de la musique, des gags. Il n’y a pas un genre de musique exclusif. Vous aurez du Bach, mais aussi du Michael Jackson, du classique célèbre , plus ou moins connu, disons quand même plutôt plus aux côtés des Beatles ou des Rolling Stones.  Il y a même du AC/DC aux côtes de Beethoven, c’est tout dire!

Une rencontre avec les deux musiciens / comédiens s’imposait, en voilà le résultat. Ce que vous allez voir et entendre  donne un avant goût de ce que vous pourrez découvrir sur la scène du Théâtre de la Gaîté Montparnasse:

Une mise en scène signée Gil Galliot, qui donne libre cours à la folie de ces deux comédiens. Voilà un spectacle qui est vraiment drôle, bien joué, qui plaît à tout le monde. Les étrangers qui étaient dans la salle riaient de concert avec les parisiens ou français. Venez donc découvrir ce spectacle fou!

Pour vous mettre en appétit, voici quelques extraits:

DUEL OPUS 3, c’est au Théâtre de la Gaité Montparnasse du mercredi au samedi à 19h00

Matinées les dimanche à 18h00

Réservations au 01 43 22 16 18 ou www.gaite.fr

Prix des places : de 16 à 36 €

Théâtre de la Gaîté Montparnasse, 26 rue de la Gaité 75014 Paris

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Saviez-vous qu’Alexandre Dumas avait un nègre ( en écriture!) ? Non, et pourtant ce fut le cas, et vous l’apprendrez dans ce Signé Dumas au Théâtre La Bruyère

Le nom Auguste Maquet ne vous dit rien? C’est pourtant celui d’un des deux co-auteurs de romans historiques ultra célèbres comme : LES TROIS MOUSQUETAIRES, LE COMTE DE MONTE CRISTO, LA REINE MARGOT, ou encore / LE VICOMTE DE BRAGELONNE. Tous ces romans furent écrits par Alexandre Dumas et Auguste Maquet, et si ce dernier n’est pas passé à la postérité, il n’en a pas moins existé.  Voilà donc que deux auteurs contemporains, Cyril Gély et Eric Rouquette  ont travaillé sur ce canevas. La pièce débute le 24 février 1848, alors qu’Alexandre Dumas est à l’apogée de la célébrité. Les deux hommes Alexandre Dumas ( Xavier Lemaire) et Auguste Maquet (Davy Sardou) travaillent dans le château de Port Marly. un maréchal des logis, Mulot (Thomas Sagols) arrive avec des nouvelles de Paris. Louis Philippe abdique, une nouvelle révolution est en marche, et Dumas veut absolument envoyer un courrier à l’assemblée, qui prend parti pour la Régente. Maquet s’y oppose farouchement, et de là naît une dispute, qui pourrait fort bien aboutir à la fin de leur duo.

Le metteur en scène, Tristan Petitgirard, nous offre sa vision de l’histoire dans un décor signé Olivier Prost , la pièce du château où travaille surtout Maquet, et où Dumas ne vient que peaufiner et donner son point de vue sur ce qui est écrit ou à écrire. On se régale de ces dialogues, bien que ce ne soit pas une création. En effet la pièce fut créée en 2003 au théâtre Marigny, dans une mise en scène de Jean-Luc Tardieu. On se régale des dialogues entre les deux hommes, de ce huis clos où les deux co-auteurs travaillent, avec l’apparition régulière de Mulot. Ce n’est pas un rôle facile pour ces comédiens, mais quand on voit arriver Xavier Lemaire, on croit voir Dumas, avec une stature imposante. Davy Sardou nous montre ses talents de comédiens, qui passe par différentes intonations, du mec un peu en retrait, du mec en colère, de celui qui se bat pour ses droits entre autres.

En 20 ans de carrière, Davy Sardou est devenu un des grands du théâtre, qui fait honneur à la famille de comédiens.

Nous l’avons rencontré, et vous allez le connaître un peu mieux:

pour ceux qui n’arrivent pas à voir l’interview ( ce qui arrive souvent sur smartphone) , voici le lien que vous pouvez cliquer:

https://youtu.be/0YenfIJL8yc

Signé Dumas , c’est au Théâtre La Bruyère,

du mardi au samedi à 21h00, avec matinée le samedi à 15h30

Tarifs : de 22 à 38€ (hors frais de location) et pour les moins de 26 ans du mardi au jeudi, en fonction des places disponibles : 10€

locations au 01 48 74 76 99

www.theatrelabruyere.com

la bande annonce :