Musique

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Totalement inclassable, mais très drôle, avec un côté burlesque, un duo de musiciens comédiens au TOP!

Ils sont deux et à 4 mains on peut en faire des choses avec un instrument de musique. Elle, qui ouvre le bal, c’est Nathalie Miravette, qui est au piano, et qui attend l’entrée en scène de son complice, Laurent Cirade, au violoncelle. Lui, c’est un colosse, elle une femme pas si fragile qu’il n’y paraît. Et à eux 2, ils réussissent un exploit, faire rire, en musique, sans parler, ou avec des  borborygmes  et rien d’autre. Il en faut du talent pour captiver une salle pendant 1h20 avec des mimiques, de la musique, des gags. Il n’y a pas un genre de musique exclusif. Vous aurez du Bach, mais aussi du Michael Jackson, du classique célèbre , plus ou moins connu, disons quand même plutôt plus aux côtés des Beatles ou des Rolling Stones.  Il y a même du AC/DC aux côtes de Beethoven, c’est tout dire!

Une rencontre avec les deux musiciens / comédiens s’imposait, en voilà le résultat. Ce que vous allez voir et entendre  donne un avant goût de ce que vous pourrez découvrir sur la scène du Théâtre de la Gaîté Montparnasse:

Une mise en scène signée Gil Galliot, qui donne libre cours à la folie de ces deux comédiens. Voilà un spectacle qui est vraiment drôle, bien joué, qui plaît à tout le monde. Les étrangers qui étaient dans la salle riaient de concert avec les parisiens ou français. Venez donc découvrir ce spectacle fou!

Pour vous mettre en appétit, voici quelques extraits:

DUEL OPUS 3, c’est au Théâtre de la Gaité Montparnasse du mercredi au samedi à 19h00

Matinées les dimanche à 18h00

Réservations au 01 43 22 16 18 ou www.gaite.fr

Prix des places : de 16 à 36 €

Théâtre de la Gaîté Montparnasse, 26 rue de la Gaité 75014 Paris

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Certainement la star la plus populaire dans le monde entier, qui presque 10 ans après sa mort reste un incontournable : Michael Jackson.

Riad Bettouche et Benoît Cachin ont réalisé un travail de fourmis pour nous montrer l’intégrale de sa carrière, un album abondamment illustré, comme vous le prouvent ces photos tirées du livre.

 

 

 

Un tel ouvrage méritait qu’on rencontre un des auteurs. Voilà qui est chose faite: Benoît Cachin au micro de Guy Courthéoux / onsortoupas.fr:

Michael Jackson,L’Intégrale,    Gründ éditions, 29.95€

Chicago, le musical à l’affiche à Broadway depuis 1996 arrive à Paris dans quelques jours.

 

Fort de plus de 31 millions de spectateurs , et d’un grand nombre de Tony Awards, Chicago a été interprété par d’immenses personnalités : Ute Lemper, Liza Minelli, Brooke Shields, Patrick Swaizee, Mélanie Griffith, Cubaé Goodings Jr sur les planches et au cinéma, sous la direction de Rob Marshall, Catherine Zeta Jones, Renée Zelwegger, Richard Gere et Queen Latifah. L liste serait trop longue pour vous citer tous ceux et celles qui ont été acclamés dans ce musical. Normal pour un spectacle exploité dans 35 pays, en 12 langues. Chicago est une critique de la société américaine  surtout en matière de justice. Mais laissons parler Patrick Niero, qui connaît tout de la genèse de cette pièce:

La plupart des chansons de ce musical sont connues : la plus célèbre, c’est All That Jazz, en voici un extrait interprété par Sofia Essaïdi :

Mais il en a bien plus, dont celle-ci, par Carien Keizer qui est Roxie Hart :

Et pour vous faire patienter, en voici une 3ème, par Jean-Luc Guizonne, qui joue Billy Flynn l’avocat un peu véreux, mais tellement sympathique :

Toutes ces vidéos ont été tournées dans le cadre des répétitions, attendez-vous à 1000 fois mieux sur la scène de Mogador.

On voit qu’il y a des danseurs, en voilà 2 qui nous font une belle démonstration : Fleur Jagt et Alex Frei, sous le regard de la chorégraphe et  une des premières interprètes de Chicago: Ann Reining:

 

Une comédie musicale, c’est aussi et avant tout un orchestre: voici, toujours dans le cadre de ces répétitions la présentation de l’intro du spectacle par Rob Bowman et le directeur musical français de cette production : Dominique Trottein, introduits par Eric Lousteau Carrere :

Plutôt que vous embêter à lire des sous titres, j’ai laissé les images et le son parler. D’autres entretiens devraient suivre, mais ces images, fortes, donnent tellement envie de voir le spectacle que l’équipe d’onsortoupas a eu envie de vous les faire partager au plus vite!

Mais, allez-vous dire : et les textes  et les chansons, tout est en français: réponse de Nicolas Engel qui a tout adapté en français!

Toutes les photos et vidéos : @ onsortoupas / Guy Courthéoux

Les 100 représentations de Chicago débuteront avec une soirée de gala le 26 septembre prochain, mais certaines dates sont ouvertes en partie au public à partir du 18 Septembre.

Renseignements sur ces dates et réservations pour toute la durée des représentations  sur :

https://www.stage-entertainment.fr/billets-spectacles/chicago-billets1/

ou par téléphone : 01 53 33 45 30

Lundi – Vendredi: 10:00 – 19:00
Samedi: 12:00 – 19:00
Dimanche: fermé

Représentations : du mardi au vendredi à 20.00, samedi : 16h00 et 20h30, dimanche : 16h00

Tarifs en fonction des jours : mardi à jeudi : de 25€ à 85€ ( en Prestige : 250€)

vendredi et samedi : de 29€ à 99 € (Prestige : 250€)

Dimanche : de 29€ à 99 €

 

 

Le chant de LIZ McComb, de l’esclavage aux Invalides donnera lieu à un concert superbe aux Invalides à Paris

Le monde s’apprête à commémorer les 400 ans de l’un des pires crimes contre l’humanité : la déportation en Amérique, en 1619, du premier contingent d’esclaves africains.   Leurs descendants, évangélisés, ont inventé un chant original, le « negro spiritual». Blues, gospel, jazz, soul, rn’b, reggae, rock, rap…toutes ces musiques modernes en sont issues !   Pendant le même Grand Siècle, l’ouverture « à l’italienne » devient la « sinfonia » et le signe de distinction des élites européennes, enrichies par le commerce triangulaire.  Ces musiques évoluent chacune dans son propre ghetto, sans presque jamais se croiser.

Les deux termes de cette dialectique transatlantique fusionneront en une splendide apothéose dans la Grande Cour des Invalides, pour la clôture de la 18ème saison des « Opéras en plein air » qui ont invité la Diva Africaine-Américaine Liz McComb, pour une rencontre historique entre spiritual et symphonie, au fil des sublimes mélodies de George Gershwin, Jerome Kern, Duke Ellington…et Liz McComb… accompagnée par l’Orchestre Symphonique des Opéras en Plein Air sous la baguette de Nicolas Guiraud.

 

Personne n’incarne mieux que Liz McComb cette fameuse devise du Cantor de Leipzig : avec sa foi chevillée à sa voix, un swing irrésistible, et cette joie extatique, teintée de blues doux-amer, qui épice et illumine son chant pour en faire un délicieux enchantement… Oui, grande prêtresse de la « soul », citoyenne d’un ciel noir, nocturne et méditatif, qui se situe bien au-delà de la vénalité d’un certain gospel contemporain, banalisé sinon frelaté, Elizabeth McComb « délasse les âmes », elle distille inlassablement le bonheur, l’espérance et la sérénité.

 

Sa musique est digne, émotive, humaine, pieuse, aussi pure et sincère que celle de Bach, mais aussi très «aguichante» pour ne pas dire érotique ou sensuelle…  (qui croit à part les Puritains que Bach ne l’était pas aussi, lui qui conçut vingt enfants avec ses deux épouses officielles ?)  Liz McComb émerveille tout autant « celui qui croit au ciel » que « celui qui n’y croit pas » pour reprendre la formule du marxiste mystique Louis Aragon…  Il y a dix ans, la Diva du Gospel faisait sensation à l’Auditorium Ravel de Lyon, avec une synthèse inouïe entre negro spiritual et musique symphonique, sous la baguette complice de Kristjan, le dernier né des Järvi.

 

Rencontre avec cette immense artiste:

 

Château d’Haroué/Lorraine : Dimanche 2 Septembre 18h (29-39-49-60€)
Hôtel National des Invalides : Dimanche 9 Septembre 18h (39-49-59-75€)

Réservations dans les points de vente habituels

 

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Edith Piaf, un mythe français, une voix, une présence inoubliable. La chanteuse française la plus célèbre au monde revient sous les traits de MTATIANA sur la scène du Lucernaire.

Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera certainement pas la dernière qu’Edith Piaf sera célébrée sur une scène, ou à l’écran. Plusieurs films lui ont été consacrées, sans oublier le théâtre. Cette fois c’est un retour puis que I LOVE PIAF n’en est pas à sa première série de représentations sur une scène parisienne. La version proposée, écrite par Jacques Pessis, et mise en scène par un spécialiste des spectacles musicaux, François Chouquet,  est un régal. On connaît François Chouquet pour sa contribution à de nombreux spectacles adulés du public : Les 10 Commandements, Le Roi Soleil, Mozart l’Opéra Rock, 1789 les amants de la Bastille  et surtout Mistinguett.

Pour ce spectacle il a trouvé l’interprète idéale en la personne de MTatiana, et le spectacle nous raconte, en chansons, l’histoire de la môme Piaf, qui a traversé les époques. On y retrouve quelques uns des titres les plus célèbres de cette artiste immortelle, comme : La Vie En Rose, L’Hymne à l’Amour, Milord, Non je ne regrette Rien, L’Homme à la Moto, Sous le ciel de Paris, La Foule, parmi une vingtaine de titres célèbres ou moins connus. Pour conter l’histoire, deux personnes jouent en alternance : l’auteur, Jacques Pessis ou Patrice Mktav, avec MTatiana dans le rôle titre, et un(e) accordéoniste, ici aussi en alternance : Aurélien Noël ou Maryll Abbas. La production a eu l’heureuse idée de surtitrer le spectacle en anglais, pour les touristes anglo saxons.

Une rencontre avec MTatiana, qui incarne Piaf s’imposait :

I love Piaf, c’est au Lucernaire, du mercredi au samedi à 21 h 00, jusqu’au 18 Août

Le Lucernaire, 53 rue Notre Dame Des Champs à Paris 6ème

Réservations : 01 45 44 57 34 ou www.lucernaire.fr

Tarif : 26€

Nombreuses réductions possibles : – 26 ans, seniors, se renseigner sur le site ou sur place

la bande annonce :

 

 

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Quand un producteur (Laurent Ruquier) veut faire plaisir à ses amies, à un célèbre compositeur, Claude Bolling et à lui-même, cela donne un spectacle fort sympathique: Les Parisiennes.

A moins d’être né avant les années 60, peu de chance que ce nom vous dise quelque chose. Les Parisiennes. Il y avait bien un dessinateur humoristique (Kiraz) qui les caricaturait chaque semaine dans un magazine appartenant à Marcel Dassault ( Jours de France) mais il y avait un groupe de 4 jeunes femmes qui ont connu un immense succès, sous la houlette de Claude Bolling en 1964 avec ce titre : Il fait trop beau pour travailler, qui sera suivi par beaucoup d’autres titres pendant une dizaine d’années, mais la majorité de ces titres étaient passés dans les oubliettes. C’était sans compter Laurent Ruquier. L’animateur de RTL et de France 2  a dû garder des souvenirs émus de ces 4 jeunes femmes dont je serais totalement incapable de me souvenir, que ce soit de leur nom ou de leur physique, et a décidé de re-créer un groupe version 2018, avec Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Helena Noguera et Inna Modja, qui ont ré enregistré certains titres des Parisiennes années 60, en ajoutant un immense succès populaire du à Sandie Shaw, qui avait remporté l’Eurovision avec ce titre anglais : Puppet On A String , dont la version française, par la même artiste s’appelait Comme Un Tout Petit Pantin, et qu’avaient repris Les Parisiennes. D’autres titres nous reviennent en mémoire quand elles les interprètent sur scène , comme L’Argent Ne Fait Pas Le Bonheur , mais il faut bien avouer que le temps a fait son oeuvre, et que la majorité des titres restent inconnus.

 

La mise en scène de Stéphane Jarry est alerte, les nombreux costumes des 4 protagonistes sont très kitch, et les danseurs ajoutent un peu de piment à la sauce. Certes nous ne parlons pas de performance, ni de spectacle de l’année ici, mais juste d’une soirée sympathique aux Folies Bergère. On se souvient quand même que Monsieur Claude Bolling qui affiche aujourd’hui 88 printemps, a composé de nombreuses partitions pour des films, entre autres : Borsalino, Le Magnifique,  L’homme en Colère, L’année Sainte, Le mur de l’Atlantique

le clip Il fait trop beau pour travailler :

et un extrait du final du spectacle :

 

 

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Si le nom d’Henri Rabaud a peu de chances de vous rappeler quelque chose, les 1001 nuits vous rappelleront que les contes sont toujours d’actualité, et c’est le cas avec cette oeuvre composée et créée en Mai 1914, sur un livret de Lucien Népoty et une partition signée Henri Rabaud

Marouf est un pauvre savetier flanqué d’une épouse CALAMITEUSE, acariâtre, qui le déteste à un point difficile à envisager. Par suite d’une querelle, elle fera en sorte qu’il subisse la bastonnade , et ce dernier va s’enfuir sur une felouque et se retrouver inanimé sur les rivages de Kheitan, où il va retrouver Ali,  son ami d’enfance, marchand très riche. Ce dernier va le présenter autour de lui comme le marchand le plus riche au monde, ce qui va attirer le sultan qui va lui offrir sa jolie fille en mariage. Mais la vérité est que Marouf est pauvre, très pauvre et que sa promesse d’une caravane remplie d’or, de bijoux et autres richesses, a toutes les chances de ne jamais être tenue, surtout lorsque le vizir soupçonne la supercherie. Mais nous sommes dans un conte des 1001 nuits….où tout peut arriver.

 

 

 

 

Cette oeuvre reprise à l’Opéra Comique en 2013 dans une mise en scène admirable de Jérôme Deschamps, revient pour quelques jours dans la salle Favart, et c’est une merveille de drôlerie, avec des décors tout simples, mais des costumes bariolés, des toques incroyables et surtout d’excellentes voix : Jean Sébastien Bou (Marouk), Vannina Santoni (la princesse Saacheddine), Jean Teitgen (Le Sultan), Franck Leguérinel (Le Vizir) ou Lionel Peintre (Ali). Autour d’eux : Aurélia Legay, Valerio Contaldo, , Luc Bertin-Hugault, Yu Shao, Jeremy Duffau, Didney Fierro, Simon Solas et David Ortega, sans oublier toute la troupe de danseurs. C’est au chef Marc Minkowski que revient l’honneur de diriger l’Orchestre national de Bordeaux Aquitaine et les choeurs de l’Opéra National de Bordeaux

 

 

 

 

C’est un plaisir des yeux et des oreilles, même si nous ne sommes pas habitués aux mélodies d’Henri Rabaud, ne serait ce que pour les costumes superbes créés par Nanessa Sannino. Ce spectacle conviendra aux parents mais aussi aux jeunes ados . Mais ce spectacle mérite vraiment d’être découvert. 5 actes, avec un  seul entracte après le 3ème acte. La durée totale de la représentation est de 3h10 ( entracte compris)

 

Représentations : 23, 25, 27 avril à 20h00

et le 29 Avril à 15h00

Places de 6 à 135 €

Réservations : www.opera-comique.com ou 0 825 01 01 23 (0,15 € la minute)

 

 

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Le dernier spectacle de Sheila, il y a quelques mois a connu un énorme succès qui s’est joué à guichets fermés. On attendait le Bluray,: le voilà, et on attend déjà son retour sur une scène parisienne, ce sera chose faire le 28 décembre prochain, à la salle Pleyel.

Le son et l’image sont de tout beauté, vous avez le choix entre le son Dolby Digital et la version en DTS

Un petit making of vous réserve quelques surprises:

Quant aux titres interprétés : en voici la liste. Elle est accompagnée sur scène par le groupe H Taag

Kennedy Airport ;

Le tam-tam du vent ;

Blancs, jaunes, rouges, noirs ;

Je suis comme toi ;

Partir ; (inédit)

Johnny, Sylvie, Cloclo et moi ;

Si je chante encore ;

Pop Art ;

Bang Bang ;

Medley cajun (Le folklore américain, L’heure de la sortie, Enfin réunis, Prends la vie comme elle vient, Onle Jo) ;

Emmenez-moi ;

Belle journée ;

Pour sauver l’amour ;

L’écuyère ;

Little Darling ;

Tangue au ;

Ooh La La ; (inédit)

Mélancolie ;

Spacer ;

Les rois mages ;

Aimer avant de mourir.

©C.Boulmé

 

La tournée actuelle :

Le 27/04 – Woincourt (80) – Vim’ Arts
– Le 28/04 – Roye (80) – Théâtre de Roye
– Le 17/05 à Nevers (58) – Maison de la Culture
– Le 20/05 à Alizay (76)
– Le 31/08 à Barbezieux (16)
– Le 06/09 à Châlons-en-Champagne (51) – Parc des expositions
– Le 22/09 à Fraize (88)
– 01/12 à Bretteville l’Orgueilleuse (14) – Le Studio
– Le 14/12 à Lyon (3ème) – Bourse du Travail

et le 28 décembre à la salle Pleyel à Paris

 

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C’est dans cette deuxième partie que le tour de chat a nettement changé, de par l’hommage à Johnny Hallyday  en fin de spectacle. Hommage d’une durée de plus de 30 minutes

 

Toutes les photos : @ Guy Courthéoux

Et voici une photo signée Daniel Millet, que je remercie pour ce cliché souvenir :

Pour voir les photos de la première partie :

SYLVIE VARTAN au grand Rex à Paris, les photos de la première partie

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Adaptation française d’un spectacle canadien d’une grande intelligence, Patrick et ses fantômes n’est pas un spectacle qui fait peur, loin s’en faut.

Tout d’abord il faut savoir une chose : les fantômes sont ceux de grands compositeurs: Bach, Mozart, Beethoven qui apparaissent par la magie d’une ‘Flûte Enchantée’. Il y a certes  en fin de spectacle l’arrivée de Satie, mais on en reparlera plus tard. Patrick est seul dans l’appartement d’Edgar, au Canada, et il somnole, lorsque des bruits le ‘réveillent’. Il s’agit de Papageno, le héros de la Flûte Enchantée de Mozart, qui va lui laisser deux objets en souvenir : une boule de cristal contenant les connaissances de l’humanité et une Flûte dont il serait mieux de ne pas jouer. Mais c’est alors qu’on découvre, caché derrière le rideau un orchestre de 25 musiciens sur scène….et tout débute, un premier morceau interprété fera apparaître Johann Sebastian Bach,  qui va converser avec lui, et découvrir que son nom est resté célèbre avec les siècles passés, puis ce sera au tour de Wolgang Amadeus Mozart, qui se chamaille avec Bach, avant que le rideau termine la première partie avec l’arrivée d’un troisième compositeur ultra célèbre : Ludwig Van Beethoven. Le rideau se lève pour la 2ème partie avec les trois illustres personnages, toujours accompagnés par l’orchestre, et pendant le spectacle, on entendra bien d’autres compositions qui ne sont pas signées d’eux, comme La Veuve Joyeuse, des extraits de Johan Strauss, Franz Léhar, Giuseppe Verdi et bien d’autres. En fait l’orchestre va faire, excusez le terme, mais je ne vois pas d’autre qualificatif : un ‘best of’ du classique. Des airs que tout le monde connaît, même ceux qui ne sont pas amateurs de ce genre de musique. La salle vibre, entonne, fredonne, c’est un spectacle magique avec PPDA tel qu’on peut l’imaginer sans le connaître, qui domine la distribution et jongle avec les mots et les dialogues des compositeurs. On en redemande. Un seul bémol (je ne pouvais pas ne pas faire ce genre d’à peu près), la présence d’un compositeur plus proche de nous, Erik Satie, dont les oeuvres n’ont pas franchi le temps, et dont la présence ne se h=justifie que par le quartier de lune  au dessus des musiciens. . Cela ne gâche pourtant pas le plaisir de ce spectacle, mais on peut malgré ce petit bémol parler de perfection!

 

Les comédiens qui entourent Patrick Poivre d’Arvor sont tout aussi talentueux : Vincent Bilodeau est Bach, André Ritaille est Mozart, Sylvain Massé Beethoven et Gilbert Lachance est Satie.  L’auteur, Normand Chaurette est venu assister à la première représentation  en France, dans une mise en scène de Normand Chouinard ( en France : André Robitaille). L’orchestre est dirigé avec brio par  Jean-Pascal Hamelin, et on ne peut passer sous silence celui qui a eu l’idée de ce spectacle : Jean Claude Dumesnil.

 

Voilà un spectacle musical intelligent qui devrait plaire tout autant à ceux qui écoutent du classique qu’à ceux qui viennent ici pour le découvrir.

 

Rencontrer un grand homme comme PPDA pour nous parler de ce spectacle est un grand moment:

 

Interview de Patrick Poivre d’Arvor : @Guy Courthéoux / onsortoupas.fr

Les extraits sonores : tous droits réservés, production

 

Patrick et ses fantômes, c’est au CASINO DE PARIS jusqu’au 13 Mai

du mercredi au vendredi à 20.30, les samedis: 15.00 et 20.30 et dimanches : 15.00

Prix des places : de 35 à 89€

Réservations : www.casinodeparis.fr

au guichet : 16 rue de Clichy – 75009 Paris

Du lundi au vendredi de 14h00 à 17h00
Ouverture les samedi, dimanche et jour férié
uniquement en cas de représentation,
1 heure avant le début de la séance

par téléphone (surtaxé) : 08 926 98 926 (0.40€ la minute)