Opéra BASTILLE

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Un des opéras célèbres de Verdi dans une nouvelle mise en scène à l’Opéra Bastille

 

Au début de la représentation, Ferrando raconte à ses soldats l’histoire d’une gitane condamnée au bûcher pour avoir ensorcelé l’un des deux fils du comte de Luna. Par vengeance, sa fille aurait  enlevé l’enfant dont on a retrouvé les restes calcinés à l’endroit même où sa mère avait été suppliciée. Ferrando veut retrouver cette gitane qu’il est certain de pouvoir  reconnaître.Un soir, Leonora attend son amant, le chanteur Manrico. Elle raconte à Inès, sa confidente, comment elle l’a connu. Inès conseille à celle-ci d’oublier Manrico. Le comte de Luna, lui aussi épris de Leonora, les aborde. Il veut  lui déclarer son amour.  Trompée par l’obscurité, Leonora se précipite vers le comte. Elle réalise sa méprise lorsque paraît Manrico. Furieux, le comte reconnaît dans le chanteur non seulement son rival, mais également un adversaire politique. Leur querelle doit se régler par un duel.

Comme dans toutes les oeuvres de Giuseppe Verdi, les choeurs sont superbes, et ceux du ‘Trouvère’ font partie des plus célèbres. Cet opéra, créé en 1893 sur un livret de Salvatore Cammarano revient dans la mise en scène signée , qui transporte le sujet dans le temps. On se retrouve dans des décors modernes, et les costumes des soldats rappellent ceux des carabinieri du temps de Mussolini. La direction musicale de Maurizio Benini est de toute perfection qui laisse la part belle aux voix. Et le choix des voix est impressionnant. En fait, vu la durée et le nombre de représentations, les rôles sont souvent partagés : Le Comte DI LUNA : Željko Lučić (A), Vitaliy Bilyy (B) ; LEONORA:  Sondra Radvanovsky (A), Jennifer Rowley (B) ; AZUCENA :  Anita Rachvelishvili (20, 23, 27, 30 juin, 4, 7, 10, 14 juil. 2018), Ekaterina Semenchuk (21, 25, 28 juin, 5, 11, 13 juil.  MANRICO : Marcelo Álvarez (20, 23, 27, 30 juin, 4, 7, 10, 13 juil.), Roberto Alagna (25, 28 juin), Yusif Eyvazov (21 juin, 5, 11 juil.), Alfred Kim (14 juil ; FERRANDO : Mika Kare;  INES :Élodie Hache , RUIZ ,  Yu Shao ; un vieux gitan : Lucio Prete ; UN MESSO . Luca Sannai;

Représentations A : 20.23.27.30 juin et 4.7.10.13 juillet

Représentations B : 21.25.28 juin, 5.11.14 juillet

Un très beau casting, de très belles voix et une direction musicale qui peut faire référence, les amateurs de bel canto seront ravis. Sans oublier les choeurs, dirigés par José Luis Basso, sans qui cet opéra ne serait pas ce qu’il est.

 

Toutes les photos : Julien Benhamou / Opera de Paris      Tous droits réservés

Représentations :
14 représentations du 20 juin au 14 juillet 2018 à 19h30

durée du spectacle : environ 2h45 avec entracte

mercredi 20 juin

jeudi 21 juin

samedi 23 juin

lundi 25 juin

mercredi 27 juin

jeudi 28 juin

samedi 30 juin

mercredi 4 juillet

jeudi 5 juillet

samedi 7 juillet

mardi 10 juillet

mercredi 11 juillet

vendredi 13 juillet

samedi 14 juillet 2018

TARIFS
162€ 144€ 131€ 122€ 108€ 81€ 63€ 45€ 32€ 14€ 5€

Excepté mercredi 20, samedi 23, jeudi 28 ,samedi 30 juin  198€ 176€ 160€ 149€ 132€ 99€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

Excepté jeudi 21, lundi 25 et mercredi 27 juin

180€ 160€ 145€ 135€ 120€ 90€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€

Réservations :

par Internet : www.operadeparis.fr
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,34€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

 

 

 

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Un nouveau Rigoletto à l’Opéra Bastille dans une mise en scène de Claus Guth ( qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris)

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Le livret de Rigoletto est inspiré du Roi s’amuse de Victor Hugo. Le drame mêle le sublime au grotesque autour du personnage de Triboulet, bouffon du roi, et dénonce à travers le libertinage et la décadence des classes dirigeantes.
Le personnage central du drame de Hugo et de l’opéra de Verdi est inspiré de Nicolas Ferrial (1479-1536) alias Triboulet, qui fut bouffon à la cour du roi de France sous les règnes de Louis XII et de François Ier. Ce dernier le bannira pour s’être moqué d’une courtisane. En 1532, Triboulet deviendra l’un des personnages du Pantagruel de Rabelais.
La pièce de Hugo, comme l’opéra de Verdi, fut victime de la censure : dès le lendemain de sa création, « Le Roi s’amuse » fut interdit tant, sous la Monarchie de Juillet, la critique du pouvoir royal et de la noblesse était sensible. Vingt ans plus tard, à Venise, l’opéra de Verdi devait également passer sous les fourches  de l’Empire austro-hongrois : le compositeur et son librettiste se trouvèrent dans l’obligation de transposer l’action en Italie, à la cour de Mantoue, et de modifier sensiblement l’intrigue ainsi que les noms des personnages. Ainsi Triboulet devint Rigoletto.

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On connaît bien l’intrigue qui débute lors d’un bal : Le comte Monterone accuse le Duc de Mantoue, grand coureur de jupons, d’avoir déshonoré sa fille. Rigoletto, bouffon bossu du Duc, se moque de lui. Monterone jette alors une solennelle malédiction sur lui ainsi que sur le Duc. Or, c’est au tour de Gilda, fille du bossu, d’être séduite par le Duc. Rigoletto, dont Gilda est le bien le plus précieux, décide donc de se venger et emploie les services d’un tueur à gages. Mais la malédiction est déjà en marche et ne tarde pas à s’accomplir. Rigoletto, dans une suite d’enchaînements malheureux, perdra son enfant adorée.

Claus Guth qui assure le mise en scène de cette nouvelle production, s’attache implacablement à mettre à nu les œuvres qu’il met en scène. Pour cette production, il a imaginé un spectacle traversé de fantômes et de fantasmes, où le spectateur revit la tragédie à travers le regard d’un Rigoletto brisé et socialement déclassé. L’Opéra débute avec une sorte de préambule où un Rigoletto qui a sombré dans une déchéance totale ouvre une boite en carton. La boite contient une robe blanche souillée de sang, et un costume de fou du roi. Et la scène se transforme, et on se retrouve à l’intérieur de cette boite en carton .

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On aimera ou on détestera cette mise en scène et ces décors, mais personne ne pourra nier la puissance de l’orchestre dirigé avec brio par Nicola Luisotti actuellement puis par  Pier Giorgio Morandi (14 > 30 mai). Dans ce domaine on frise la perfection, tout autant pour les voix: LE DUC DE MANTOUE: actuellement le ténor Michael Fabiano  puis Francesco Demuro (20, 28 avril, 7, 10, 14, 16, 21, 24, 27,30 mai) qui nous a offert le morceau le plus célèbre (La Dona e Mobile) salué par un tonnerre d’applaudissements mérité, qui est vraiment superbe dans le rôle, tout autant que GILDA (soprano) : Olga Peretyatko qui sera remplacée par Irina Lungu  (20, 28 avril, 7, 14, 21, 27, 30 mai). Mais Rigoletto c’est surtout le rôle titre, et Quinn Kelsey (baryton)est vraiment fabuleux, qui sera remplacé par  Franco Vassallo (20, 28 avril, 7, 14, 21, 27, 30 mai). L’ensemble des interprètes ne déméritent pas, même si je ne les cite pas tous.

Personnellement, lorsque je vais à l’Opéra, ce sont surtout les voix et la direction d’orchestre qui m’importent le plus alors autant vous dire que j’étais sur un nuage lorsque j’ai vu cet Opéra. Et je pense que les véritables amoureux de cet art abonderont dans mon sens. Une fois encore il faut saluer la direction de l’Opéra Bastille pour la justesse de ses choix, avec cette nouvelle production de Rigoletto, qui remplace celle vue maintes fois qui avait été créée en 1996 dans une mise en scène de Jérome Savary.

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TOUTES LES PHOTOS  @ Monika-Rittershaus

Représentations : durée : environ 2h 35 avec un entracte

dimanche 17 avril 2016 – 14h30
mercredi 20 avril 2016 – 19h30
samedi 23 avril 2016 – 19h30
mardi 26 avril 2016 – 19h30
jeudi 28 avril 2016 – 19h30
lundi 2 mai 2016 – 19h30
jeudi 5 mai 2016 – 19h30
samedi 7 mai 2016 – 19h30
mardi 10 mai 2016 – 20h30
samedi 14 mai 2016 – 19h30
lundi 16 mai 2016 – 19h30
samedi 21 mai 2016 – 19h30
mardi 24 mai 2016 – 19h30
vendredi 27 mai 2016 – 19h30
lundi 30 mai 2016 – 19h30

TARIFS
210€ 190€ 160€ 140€ 100€ 70€ 35€ 15€ 5€
Excepté mer. 20 avril, sam. 21 et ven. 27 mai : 231€ 209€ 176€ 154€ 110€ 77€ 39€ 15€ 5€
Excepté lun. 2 et 16 mai :  189€ 171€ 144€ 126€ 90€ 63€ 32€ 15€ 5€

Réservations : par Internet : www.operadeparis.fr
par téléphone : 08 92 89 90 90 (numéro surtaxé : 0,34€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 72 29 35 35
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

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Un des opéras les plus célèbres de Mozart dans une mise en scène signée Michael Haneke, de retour à l’Opéra Bastille.

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

Cet opéra qui date de 1787, sur un livret de Lorenzo da Ponte, d’après un fait divers rapporté dans ‘La Chronique de Séville, qui donna naissance au personnage mythique de Don Juan.un personnage libertin qui séduit toutes les filles, quelque soit leur âge, quelle que soit leur beauté, juste pour l’amour du beau sexe, et pour ajouter à ses exploits.

L’Opéra signé Mozart est cette fois situé de  nos jours, dans un décor qui pourrait être dans une grande ville, avec une immense baie vitrée, sonnant sur d’autres baies vitrées. certains personnages comme Don Giovanni et son ‘valet’ Leporello, ou le commandeur, sont habillés avec classe. D’autres comme Zerlina ou Masetto font plus penser à des employés d’une société de nettoyage de locaux. Tout cela nous montre dès que le rideau se lève que Don Giovanni a été transposé de nos jours.

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

photo : Christophe Pele

Si certains seront perdus dans ce décor signé Christoph Kanter, ils ne pourront toutefois pas résister aux voix, qui une fois de plus sont superbes, comme celle d’Artur Rucinski qui est Don Giovanni, ou Maria Bengtsson qui interprète Donna Anna.  ou la superbe vois de basse d’Alexander Tsymbalyuk, qui est le Commandeur. Matthew Polenzani est Don Ottavio, et Karine Deshayes Donna Elvira, encore deux voix superbes. Leparello aura la voix de Messio Arduini et Masetto celle de Fernando Rado, quant à sa fiancée elle a les traits et la voix splendide de Nadine Sierra dans la première série de représentations, avant d’être remplacée par Gaelle Arquez.

J’ai vu, et surtout entendu la version dirigée par Patrick Lange, toute en finesse, qui a recueilli tous les suffrages dans la salle, avec des applaudissements nourris. Il sera , lui aussi, remplacé ensuite par Marius Stieghorts.

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Comme toutes les productions de l’Opéra de Paris, on ne peut que parler avec des superlatifs. Tous les spectacles que j’ai pu voir récemment et dont vous avez pu lire les commentaires sur ce site, tous, sans exception  étaient de grands moments d’opéra, et vu la saison qui s’annonce, il y a fort à parier, que l’Opéra Bastille, tout comme l’Opéra Garnier,  nous réserve encore de très belles surprises cette saison.

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Toutes les photos, sauf mention contraire : @Christian-Leiber—Opera-national-de-Paris

 

Don Giovanni, c’est à l’Opéra Bastille les : 19/09, 23/9,26/9, 29/9, 2/10, 6/10, 16/10 à 19h30 et les dimanches 11 et 18 octobre à 14h30

tarif : de 10€ à 195€ ( sauf le 2 Octobre : de 10€ à 215€)

Durée du spectacle avec 1 entracte : 3 h 40

Réservations : par Internet : www.operadeparis.fr
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

 

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Avant dernier Opéra de W.A. Mozart la Flûte enchantée, créé en 1791, est une parabole des grands thèmes qui ont occupé le XVIIIe siècle : la nature et la culture, l’éducation et la morale, la vérité et la religion.

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Mauro Peter (Pamino) et  EDWIN CROSSLEY-MERCER ( Papageno)

Mauro Peter (Pamino) et EDWIN CROSSLEY-MERCER ( Papageno)

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C’est à l’Opéra comique que l’oeuvre a été créée en français en 1879, et il faudra attendre 1977 pour qu’elle soit chantée dans sa version d’origine, et elle sera représentée en 1991 pour la première fois à l’Opéra Bastille. Ce conte qui est à la fois chanté et parlé (Singspiel) est l’histoire de Tamino qui tombe amoureux de Pamina, la fille de la Reine de la nuit. Il rencontre un joueur de flûte, (Papajeno)qui sait charmer les oiseaux, tous deux vont devoir se rendre au royaume  de Sarastro pour délivrer la belle Pamina. Résumer ce conte fantastique en quelques mots est du domaine de l’impossible, laissez vous donc bercer par les voix, par la musique de Mozart.

Vous pourrez apprécier les décors de Michael Levine et la mise en scène de Robert Carsen, qui oscille entre le vert des moments plus tendres et le marron des scènes sombres. Vous verrez, ou plutôt vous devinez certains personnages à travers les voiles qu’ils portent sur le visage.

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Mais surtout vous viendrez pour la musique, et l’orchestre dirigé par Constantin Trinks (jusqu’au 14 Mai) puis par Patrick Lange. Lorsque j’ai vu cette oeuvre, j’ai été absolument sous le charme de la voix de baryton de Edwin Crossley Mercer (Papageno), et de toute la distribution. Je m’en voudrais de ne pas dire que les trois jeunes garçons aux voix d’anges ont reçu leur belle part d’applaudissements parfaitement mérités. Une fois encore l’Opéra de Paris nous montre la qualité de ses choix artistiques, des œuvres retenues pour cette saison. Il y en a pour tous les goûts, et la saison n’est pas encore terminée. Les applaudissements se doivent d’aller non seulement à ceux que l’on voit sur la scène, ou que l’on entend depuis la fosse, mais aussi à ceux qui travaillent dans l’ombre ou qui choisissent les opéras représentés. L’opéra est présenté en version allemande avec sur titres en français et en anglais.

Bravo à tous!

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 TOUTES LES PHOTOS : @ Elisa-Haberer  OPERA DE PARIS

Distribution:
MAURO PETER (A) ⁄ JULIEN BEHR (B) Tamino
ANDREEA SOARE (A) ⁄ CAROLINE STEIN (B) Erste Dame
ANNA PENNISI (A) ⁄ ALINE MARTIN (B) Zweite Dame
KATHARINA MAGIERA (A) ⁄ BARBARA DI CASTRI (B) Dritte Dame
EDWIN CROSSLEY-MERCER (A) ⁄ BJORN BÜRGER (B) Papageno
ELISABETH SCHWARZ (A) ⁄ NORMA NAHOUN (B) Papagena
ANTE JERKUNICA (A) ⁄ DIMITRY IVASHCHENKO (B) Sarastro
RODOLPHE BRIAND (A) ⁄ MICHAEL LAURENZ (B) Monostatos
JACQUELYN WAGNER (A) ⁄ CAMILLA TILLING (B) Pamina
JANE ARCHIBALD (A) ⁄ OLGA PUDOVA (B) Königin der Nacht
ROMAN TREKEL (17, 20, 24 avril et 3, 10, 14 mai) ⁄ MARTIN GANTNER Der Sprecher
MICHAEL HAVLICEK Erster Priester
DIETMAR KERSCHBAUM Zweiter Priester
ERIC HUCHET Erster geharnischter Mann
KAKHABER SHAVIDZE Zweiter geharnischter Mann
SOLISTES D’AURELIUS SÄNGERKNABEN CALW Drei Knaben

 

DISTRIBUTION A :
vendredi 17 avril 2015 – 19h30
lundi 20 avril 2015 – 19h30
vendredi 24 avril 2015 – 19h30
lundi 27 avril 2015 – 19h30
jeudi 30 avril 2015 – 19h30
dimanche 3 mai 2015 – 14h30
mercredi 6 mai 2015 – 19h30
dimanche 10 mai 2015 – 14h30
jeudi 14 mai 2015 – 19h30
DISTRIBUTION B :
mardi 26 mai 2015 – 19h30
vendredi 29 mai 2015 – 19h30
lundi 1er juin 2015 – 19h30
jeudi 4 juin 2015 – 19h30
dimanche 7 juin 2015 – 14h30
mercredi 10 juin 2015 – 19h30
lundi 15 juin 2015 – 19h30
vendredi 19 juin 2015 – 19h30
lundi 22 juin 2015 – 19h30
jeudi 25 juin 2015 – 19h30
dimanche 28 juin 2015 – 14h30

TARIFS
195€ 180€ 150€ 130€ 100€ 70€ 35€ 15€ 5€
Exceptés vendredi 17 avril, vendredi 29 mai et vendredi 19 juin
214€ 198€ 165€ 143€ 110€ 77€ 38€ 15€ 5€

Réservations aux guichets de l’Opéra Bastille ou Garnier tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés/

www.operadeparis.fr

Il est rare qu’un conte donne naissance à un Opéra, mais celui de Hans Christian Andersen, La Petite Sirène, sans en être l’adaptation exacte, a pourtant donné naissance à un des opéras  les plus connus de Dvorak (pour ceux qui ne parlent pas Tchèque : prononcer : Dvorjak)

photo : Olga Guryakova, @Eric Mahoudeau/Opéra de Paris

photo : Olga Guryakova, @Eric Mahoudeau/Opéra de Paris

Rusalka, composé en 1901, sur un livret de Jaroslav Kvapil, nous plonge dès le départ dans un lac au clair de lune, où les trois sœurs d’une naïade, Rusalka, s’amusent, et leur père Ondin les rejoint. Rusalka révèle alors à son père le chagrin qui la ronge, elle est tombée amoureuse d’un humain, un Prince qui vient parfois se baigner dans le lac. Elle veut quitter les profondeurs du lac, prendre forme humaine pour devenir sa femme. Seule une sorcière, Jezibaba, peut l’aider, mais au prix d’un grand sacrifice. Dans le monde des humains, elle sera muette. La transformation a lieu, le Prince tombe effectivement amoureux, mais son entourage ne l’entend pas de cette oreille, et une princesse étrangère va tenter de se faire aimer du prince…Comme les contes, on aime bien connaître la fin, mais nous ne sommes pas ici chez Andersen, et l’intrigue se poursuit sur 3 actes.

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Le décor dénué du départ nous emmène dans son sillon, soutenu par des voix très puissantes: les trois sœurs tout d’abord : Yun Jung Choi, Alzbeta Polackova et Agata Schmidt, aux voix limpides, celle d’Odin , l’esprit du lac à la superbe voix de basse : Dimitry Ivaschenko, et bien entendu celle de Russalka, la soprano Svetlana Aksenova, qui a repris le rôle, d’après ce que j’ai compris, à moins de huit jours de la générale, et qui est absolument éblouissante. Elle sera en alternance avec Kristine Opolais ( les 16/18/23 et 26 Avril). Il faut aussi parler de la sorcière, Larissa Diadkova, mezzo soprano et enfin des deux principaux humains : Le prince : le ténor Pavel Cernoch, et la princesse étrangère, Alisa Kolosova, autre mezzo soprano. la distribution ne serait pas complète sans le garde forestier (Igor Gnidii) et le garçon de cuisine: la soprano Diana Axentii ainsi que le chasseur : Damien Pass. Ce qui nous accroche en fait dès les premières secondes ce sont la puissance de ces voix, qui nous envoûtent totalement. Vu que l’Opéra est chanté dans sa langue d’origine, les sous-titres sont vraiment bienvenus, ils sont d’ailleurs en double langue : français et anglais.

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La direction musicale de  Jacub Hrusa pour la mise en scène de Robert Carsen souligne les voix. Rusalka n’a pas été très souvent jouée à l’Opéra de Paris., qui y est rentré au répertoire seulement en 2002, dans la même mise en scène, qui réunissait alors Renée Fleming sous la direction musicale de James Conlon. Elle y reviendra en 2005. C’est dire si elle n’a pas été beaucoup jouée. Ce sera certainement un vrai plaisir pour les amateurs de Bel Canto de découvrir cette oeuvre à l’Opéra Bastille pour cette série de représentations.

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Photos : C.Leiber et E. Bauer @Opera de Paris, tous droits réservés

Représentations à l’Opéra Bastille:

mardi 7 avril 2015 – 19h30
vendredi 10 avril 2015 – 19h30
lundi 13 avril 2015 – 19h30
jeudi 16 avril 2015 – 19h30
samedi 18 avril 2015 – 19h30
jeudi 23 avril 2015 – 19h30
dimanche 26 avril 2015 – 14h30

Tarifs :

150€ 140€ 115€ 90€ 70€ 50€ 30€ 15€ 5€
Excepté lundi 13 avril
120€ 112€ 92€ 72€ 56€ 40€ 24€ 15€ 5€

Réservations aux guichets de Bastille ou Garnier, tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés

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Le ballet fantastique de Piotr Ilitch Tchaïkovski revient sur la scène de l’Opéra Bastille, dans la mise en scène éblouissante de Rudolph Noureev.

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L’Opéra de Paris possède plusieurs versions de ce célèbre Las Des Cygnes, et celle qui nous est présentée actuellement est celle créée par Noureev en 1984 à G Marsarnier, puis fur représentée à Bastille pour la première fois 10 ans plus tard et reprise en  1999, 2002, 2005 et 2010 sur cette même grande scène. Cette version diffère en quelques points des autres versions. L’histoire, fantastique, due aux talents conjugués de Vladimir Beguichev et Vassili Geltzer, commence le jour où le prince Siegfried fête sa majorité. Sa mère lui annonce que le lendemain, lors bal pour son anniversaire, il devra choisir une épouse. Il se rend durant la nuit dans la forêt. C’est alors qu’il voit passer une nuée de cygnes. Une fois les cygnes parvenus près d’un lac, il  s’apprête à tirer avec son arbalète, mais retient son geste ; devant lui se tient une belle femme vêtue de plumes de cygne blanches. Ils vont danser et apprendra que celle-ci s’appelle Colette, capturée par un sorcier, Von Rothbart, qui l’ a envoutée: le jour, elle se transforme en cygne et la nuit, elle redevient femme. Ayant appris son histoire, le prince Siegfried, fou amoureux, est pris d’une grande pitié pour elle. Il lui déclare son amour, ce qui affaiblit le sort. Von Rothbart apparaît. Siegfried menace de le tuer mais Odette intervient ; si von Rothbart meurt avant que le sort ne soit brisé, il sera irréversible. Le seul moyen de briser le sort est que le prince épouse Odette. Le lendemain, au bal, à la suite des candidates fiancées, survient le sorcier Rothbart, avec sa fille Odile, vêtue de noir (le cygne noir), qui est le sosie d’Odette. Abusé par la ressemblance, Siegfried danse avec elle, lui déclare son amour et annonce à la cour qu’il compte l’épouser. Au moment où vont être célébrées les noces, la véritable Odette apparaît. Horrifié et conscient de sa méprise, Siegfried court vers le lac des cygnes.

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La version créée par Noureev diffère en quelques points : Dans l’Acte 1, la danse des coupes devient une grande polonaise dansée par 16 garçons uniquement. Dans l’Acte 2 , Noureev a restauré la danse du Prince après la danse des 4 grands cygnes. A l’Acte 3, le pas de deux devient un pas de trois avec l’ajout de Rothbart qui participe également à l’adage initial de ce morceau. Et enfin, dans le dernier acte le chorégraphe a ajouté un Grand Adage, la dernière rencontre entre les deux aimés avant le dénouement final.

Pour les décors, signés Ezo Frigerio, le lac est un espace clos, bloqué, qui laisse encore plus de place à la danse. Les costumes de Franca Squarciapino, mélangent les tutus des Cygnes, avec des costumes de style moyenâgeux, que l’on ne voit que dans le Palais.

Cette version est certainement la plus belle qui soit, ce qui n’étonnera personne, vu que le plus grand danseur du siècle dernier s’était déjà inspiré du plus célèbre des chorégraphes, Marius Petipa (aidé pour ce ballet de Lev Ivanov). Deux directions d’orchestre pour ces représentations: Kevin Rhodes remplacé par Garret Keast les et  14 et 16/3 ainsi que le 9 Avril.

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Quant aux interprètes principaux, ceux que j’ai pu applaudir sont parfaits: Emilie Cozette, Héloïse Bourdon ou Ludmila Pagliero incarnent Odette/Odile, Stéphane Bullion, Joshua Hofhalt ou Mathias Heyman : Le Prince et Wolfgang le précepteur / Rothbart est interprété par un danseur magnifique: Karl Paquette. On aimera sans aucun doute les deux danses des 4 cygnes de l’acte 2, avec les petits cygnes : Marine Ganio, Eléonore Guérineau, Pauline Verdusen et Aubane Philbert, ainsi que les 4 grands cygnes : Héloïse Bourdon, Hannah O’Neil, Laure Adélaïde Boucaud et Fanny Gorse. Je ne vous citerai pas tous les danseurs de la troupe, mais vous verrez que vous serez conquis par l’ensemble, et par la précision extrême du synchronisme, de l’harmonie et des gestes. Les interprètes varient selon les représentations. Vous trouverez les details de la distribution pour chaque représentation sur le site de l’Opera de Paris : www.operadeparis.fr

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LES PHOTOS  1,3,4, 7, 8, 9 & 10.  @ ANN RAY / ONP

tous droits réservés

Une très grande soirée pour les amoureux de cet art. Le LAC DES CYGNES , c’est à l’Opéra Bastille

Représentations à 19h30 : les 14, 16, 17, 19, 23, 24 ,27, et 30 Mars ainsi que les  2, 6, 8, et 9 Avril.

Pris des places : de 5 € à 130€

Réservations par Internet : www.operadeparis.fr

aux guichets de l’Opéra Bastille ou Opéra Garnier : de 14h30 à 18h30 sauf dimanches et jours fériés.

Vous avez aussi un N° de téléphone surtaxé (0.337€ la minute) : 0892 89 90 90

la bande annonce de 1992:

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La Bohème (Saison 2013-2014)Retour d’un des sommets de l’Opéra pour les fêtes, avec La Bohème de Giacomo Puccini.

 

Cet opéra est un des plus joués à l’Opéra de Paris, qui a dépassé les 180 représentations dont plus de 110 dans cette mise en scène de Jonathan Miller qui fut créée en 1995, et qui a vu des voix aussi célèbres que celle de Roberto Alagna, Roberto Aronica, Nuccia Focile, Angela Gheorghiu, Roberto Villazon parmi bien d’autres. La direction musicale est cette fois confiée à Sir Mark Elder. Pourquoi cet opéra est-il aussi adulé des français? Peut-être parce que l’histoire est tiré d’un roman d’Henri Murger, Scènes de la vie de Bohème, mais aussi parce que l’action se déroule à Paris, dans une mansarde sous les toits où le poète Rodolfo, le peintre Marcello partagent l’atelier avec le philosophe Colline et un musicien, Schaunart. Mais ils sont sans le sou et un bon repas leur ferait grand plaisir. Une charmante voisine se présente à Rodolfo et la romance débute.

La Bohème (Saison 2013-2014) La Bohème (Saison 2013-2014)

Il est normal que cette oeuvre soit célébrée à l’Opéra Bastille dans une très jolie mise en scène avec des interprètes hors pari, comme Ana Maria Martinez qui est une Mimi époustouflante. Elle gardera le rôle jusqu’au 13 décembre et sera remplacée ensuite par Nicole Cabell. Rodolfo a la voix de Khachatur Badalyan jusqu’au 13 et ensuite vous aurez la possibilité d’entendre Dimitri Pittas. Le reste de la distribution est inchangé pour toutes les représentations : Maraiangela Sicilia ( Musetta), Tassis Christoyannis (Marcello), Ante Jerkunica ( Colline), Simone del Savio ( Schaunart), Bruno Lazzaretti (Benoit), Francis Dudziak (Alcindoro, Se Jin Hwang (Parpignol), Olivier Ayault (Sergente dei Dognari). Une distribution qui ne peut que plaire à un public amateur de bel canto. J’ai adoré la voix chaude de la soprano Ana Maria Martinez, une voix envoûtante, face à celle du ténor Piotr Beczala dans le rôle de Rodolfo qui était le ténor le jour où j’ai assisté à la représentation.

La Bohème (Saison 2013-2014) La Bohème (Saison 2013-2014)

Je m’aperçois, excusez le ‘Je’, que plus je vais à l’Opéra, et plus je l’apprécie. J’avais à l’époque de la création applaudi Roberto Alagna et Angela Giorghiu, mais je dois avouer que j’ai tout autant apprécié ceux que j’ai pu entendre cette année. Si vous n’avez jamais été à l’Opéra et que le bel canto vous attire, il est des œuvres d’accès plus facile pour débuter, comme ce ‘La Bohème’, mais aussi Carmen de Bizet, La Traviata et d’autres opéras de Verdi. Si vous commencez avec un opéra de Wagner qui dure 4 ou 5 heures, vous n’aurez peut-être pas la même envie d’y revenir, alors que si vous voyez des opéras avec des airs célèbres, vous arriverez à des opéras plus difficiles avec un plaisir certain. Faites vous plaisir, allez à l’Opéra, vous en sortirez conquis!

La Bohème (Saison 2013-2014) La Bohème (Saison 2013-2014) La Bohème (Saison 2013-2014) La Bohème (Saison 2013-2014) La Bohème (Saison 2013-2014)

La Bohème, c’est à l’Opéra Bastille

Représentations 19h30 sauf indications contraires :

4 décembre, 6 décembre, 9 décembre, 11 décembre, 13 décembre, 15 décembre, 18 décembre, 21 décembre, 23 décembre, 26 décembre, 28 décembre à 14h30, 30 décembre

Prix des places: de 5€ à 195€ sauf : les 6 et 13 décembre, de 5€ à 214€ et le 15 décembre de 5€ à 156€

Réservations par téléphone : N° surtaxé à 0.337€/ minute),

ou par internet : www.operadeparis.fr et mieux encore, pour les parisiens: aux guichets de l’Opéra Garnier ou Bastille tous les jours de 11h30 à 18h30, sauf dimanches et jours fériés.

 

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Un des plus beaux opéras du répertoire, dans une nouvelle création à l’Opéra Bastille.

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MELODRAME EN TROIS ACTES DE GIACOMO PUCCINI SUR UN LIVRET DE GIUSEPPE GIACOSA ET LUIGI ILLICA D’APRÈS LA PIÈCE DE VICTORI SARDOU

Une cantatrice amoureuse, passionnée, jalouse et impulsive ; un peintre romantique, idéaliste et défenseur des libertés ; un chef de la police affamé de chair, de pouvoir et de sang, prêt à tout pour arriver à ses fins : Puccini mêle avec art les ingrédients d’un mélodrame écrit pour Sarah Bernhardt et compose en quelque sorte l’opéra de l’opéra, une fresque à la fois primitive et décadente. Dans une Rome mythique et vraie, des profondeurs de l’église Sant’Andrea della Valle à la terrasse du Château Saint-Ange, les passions se heurtent et se déchirent, l’érotique se confond avec le sacré, l’amour avec la possession, le théâtre avec la vie. Tout est faux-semblant dans Tosca : les belles dames qui viennent prier sont des conspiratrices, les défaites sont des victoires et les fausses éxécutions sont réelles. Une œuvre vertigineuse qui, comme peu d’autres, capture l’essence du théâtre lyrique.

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Pierre Audi signe cette nouvelle production de cette œuvre violente et ardente. Des décors signés Christof Hetzer, qui sont tout à la fois moderne, tout en restant dans le style de l’œuvre.

Tosca a été créé au Teatro Costanzi de Rome, le 14 janvier 1900. La première représentation parisienne a eu lieu à l’Opéra-Comique le 13 octobre 1903.

 

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TOUTES LES PHOTOS : CHARLES DUPRAT  @ opera de paris

Représentations du 10 octobre au 28 novembre 2014 à 19H30 (Sauf mention contraire)

 

dimanche 19 octobre 2014- 14h30

mercredi 22 octobre 2014

vendredi 24 octobre 2014

dimanche 26 octobre 2014 – 14h30

lundi 27 octobre 2014

mercredi 29 octobre 2014

samedi 1er novembre 2014

mardi 4 novembre 2014

samedi 8 novembre 2014

lundi 10 novembre 2014

mercredi 12 novembre 2014

jeudi 13 novembre 2014

samedi 15 novembre 2014

lundi 17 novembre 2014

vendredi 21 novembre 2014

mardi 25 novembre 2014

vendredi 28 novembre 2014

les interprètes :

Floria Tosca :MARTINA SERAFIN (10, 13, 16, 19, 22, 26 OCT), OKSANA DYKA (24, 27 OCT, 1ER, 8, 12, 17, 21, 25, 28 NOV), BÉATRICE URIA-MONZON (29 OCT, 4, 10, 13, 15 NOV)

Mario Cavaradossi : MARCELO ALVAREZ (10, 13, 16, 19, 22, 26 OCT), MARCO BERTI (24, 27, 29 OCT, 8, 12, 17, 21, 25, 28 NOV), MASSIMO GIORDANO (1ER, 4, 10, 13, 15 NOV)

Il Barone Scarpia : LUDOVIC TÉZIER (10, 13, 16, 19, 22 OCT), GEORGE GAGDNIDZE (24, 27 OCT, 1ER, 8, 12 NOV), SEBASTIAN CATANA (26, 29 OCT, 4, 10, 13 NOV), SERGEY MURZAEV (15, 17, 21, 25, 28 NOV)

Cesare Angelotti :WOJTEK SMILEK (10, 13, 16, 19, 22, 24, 26, 27, 29 OCT, 1ER, 4 NOV), CARLO CIGNI (8, 10, 12, 13, 15, 17, 21, 25, 28 NOV)

Spoletta : CARLO BOSI (DU 10 AU 29 OCT), ÉRIC HUCHET (DU 1ER AU 28 NOVEMBRE)

Il Sagrestano :  FRANCIS DUDZIAK (DU 10 AU 29 OCT) ,LUCIANO DI PASQUALE (DU 1ER AU 28 NOVEMBRE)

Prix des places de 5 à 210€ (sauf le 10 Novembre : de 5 à 168€)

Réservations au 08 92 89 90 90 (0.337 € la minute), ou aux guichets : Opéra Garnier Métro Opéra, ou Opéra Bastille Métro Bastille ou sur internet : www.operadeparis.fr

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Après la superbe Traviata, et avant le troisième opéra de cette trilogie des meilleurs opéras italiens, La Tosca, voici le Barbier de Séville.

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

Dans une mise en scène de Damiano Michieletto et sous la direction musicale de Carlo Montanaro, cette nouvelle production du Barbier de Séville , L’Opéra célèbre de Giacomo Rossini créé en 1816 sur un livret de Cesare Sterbini, d’après une comédie de Beaumarchais

Le Barbier de Séville  est sans doute l’opéra bouffe le plus célèbre de l’histoire de la musique et un délice toujours renouvelé. Rossini le composa en quelques semaines, empruntant ouverture ou airs à ses propres ouvrages,toutefois  tous les  ensembles sont originaux. Dans le final du premier acte, Rossini mêle tous les styles et enchaîne avec une virtuosité stupéfiante duo, trio,quintette et sextuor. Le Barbier de Séville fut aussi l’un des premiers triomphes européens de l’opéra et reste, malgré les années une oeuvre avec un des airs les plus connus du grand public, celui de Figaro.

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

L’histoire est simple et commence ainsi :A  Séville,  la nuit est déjà noire. Le comte Almaviva vient chanter une sérénade devant la maison du vieux docteur Bartolo. Il s’adresse à Rosina, la jeune et belle pupille du docteur. Figaro, un ancien domestique du comte, barbier-chirurgien de Bartolo, fait une joyeuse entrée. Le comte Almaviva lui demande son aide pour courtiser Rosina.   Celle-ci finit par apparaître au balcon et laisse tomber un billet dans lequel elle invite le comte à se présenter. Quiproquos, contrats de mariage, déguisements, tout est fait pour que le public soit ravi, et il l’a toujours été, puisque cette oeuvre est joué avec succès depuis sa création.

L’Opéra de Paris a réuni quelques grandes voix pour cette production : RENÉ BARBERA  ou EDGARDO ROCHA Il Conte d’Almaviva
CARLO LEPORE ou PAOLO BORDOGNA Bartolo
KARINE DESHAYES ou MARINA COMPARATO  Rosina
DALIBOR JENIS ou FLORIAN SEMPEY  Figaro
ORLIN ANASTASSOV ou CARLO CIGNI  Basilio

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015) Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

 

Quelle excellente surprise que ce ‘Barbier’ à Bastille. La mise en scène signée Damiano Michieletto est intelligente, et surtout très drôle, et tout à fait actuelle. On voit par exemple une voiture, une moto, des portables sur scènes. On fume beaucoup, et même des joints de la taille d’un barreau de chaise. Le décor tournant offre 4 faces servant tour à tour. L’action se déroule sur les différents étages, le dernier étage vous promettant quelques surprises, si vous y jetez un oeil. Les yeux, en fait, il les faudrait partout. Dnas chaque scène il y a des tas de détails qui pourraient passer inaperçus, lorsqu’on est pris par le chant et les voix (irréprochables, qui seront ovationnées par la totalité de la salle). La direction d’orchestre de Carlo Montanaro sait s’effacer quand il le faut et monter en puissance à d’autres moments. Tout est fait ici pour que le spectateur soit ravi, conquis. Les décors et costumes sont hauts en couleur, les éclairages participant aussi à l’histoire. Que dire de plus. Seuls les superlatifs peuvent s’appliquer à cette nouvelle production du Barbier, production originale du Grand Théâtre de Genève. Profitez de cette occasion, rare, de sourire en allant à l’Opéra avec ce Barbier de Séville qui restera certainement dans les annales. Si vous n’aimez que les opéras représentés comme lors de leur création, ce n’est peut-être pas fait pour vous, mais il vous reste une solution pour juger:  L’opéra fera l’objet d’une captation et sera diffusé ensuite sur France 3 et Culture Box à partir du 26 septembre, en plus d’une diffusion en direct sur France Musique, et dans certaines salles de cinéma le 25 septembre à 19h30.

 

Tarif  des places de 5 à 210€

 

Le barbier de Séville (Saison 2014-2015)

 

TOUTES LES PHOTOS @ Bernard-Coutant- OPERA DE PARIS