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À l’occasion du centenaire de la découverte du tombeau, l’exposition « Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon » arrive à Paris le 23 mars 2019. Plus de cinquante ans après « l’exposition du siècle» qui avait attiré plus de 1,2 million de visiteurs en 1967 à Paris – cette exposition battra-t-elle des records de fréquentation ?

Présentée par le Ministère des Antiquités égyptiennes et IMG à la Grande Halle de la Villette, en collaboration avec le musée du Louvre qui assure un rôle d’accompagnement, cette exposition présente une sélection de plus de 150 objets originaux issus du tombeau, parmi lesquels de nombreux objets personnels du jeune souverain qui l’ont accompagné dans la vie et dans la mort : des bijoux en or, des sculptures ainsi que des objets rituels, dont plus de cinquante exposés pour la première fois en dehors de l’Egypte.

 

Naos en bois doré présentant des scènes de Toutânkhamon et Ankhésenamon GEM 199-1              18e dynastie, règne de Toutânkhamon 1336 – 1326 av. J.-C. Bois, gesso, feuille d’or Hauteur : 50,5 cm Largeur : 30,7 cm Profondeur : 48 cm Louxor, Vallée des Rois, KV62, antichambre

 

Si les pharaons qui lui ont succédé ont failli réussir à effacer Toutânkhamon des livres d’histoire, la découverte de son tombeau intact en 1922 par l’archéologue et égyptologue britannique Howard Carter fit la une de la presse mondiale. Sans cette rencontre qui scella les destins des deux hommes que 3 400 ans séparaient, le pharaon de la XVIIIème dynastie aurait pu définitivement tomber dans l’oubli.

Pour les anciens Égyptiens, la mort marque aussi une nouvelle naissance. Cette vie après la mort n’est cependant possible que si le corps est préservé et fait l’objet de rites appropriés. Ainsi, pour permettre cette renaissance et assurer la survie dans l’au-delà, les anciens Égyptiens ont mis en place tout un ensemble de rituels, d’objets, d’images et de textes que l’on retrouve à l’intérieur et sur les murs de la tombe. Les visiteurs de l’exposition suivront la traversée de Toutânkhamon vers la vie éternelle, découvrant au gré du parcours la fonction de chaque objet funéraire dans ce périlleux voyage ainsi que  l’histoire de l’une des découvertes majeures de l’archéologie moderne. En parcourant cette exposition, les visiteurs perpétueront la mémoire du pharaon et son immortalité.

Couvercle de vase canope en calcite avec la tête du roi « Je suis celui qui empêche le sable d’étouffer la chambre secrète, celui qui repousse celui qui le repousserait avec le feu du désert. J’ai enflammé le désert, j’ai brouillé les pistes du chemin. Je suis là pour protéger le défunt. » Inscription sur le coffre renfermant les vases canopes. Les organes embaumés de Toutânkhamon ont été conservés dans un coffre à vases canopes reposant sur un traîneau. De chaque côté du coffre se trouve une déesse couverte d’or qui se tient les bras en croix en signe de protection : Isis, gardienne du foie ; Nephthys, gardienne des poumons ; Neith, gardienne de l’estomac ; et Selket, gardienne des intestins. Les formules inscrites sur le coffre- chapelle invoquent les quatre fils d’Horus. Contenus à l’intérieur, se trouvaient quatre cercueils miniatures en or, de magnifiques répliques des cercueils du roi, préservant chacun un organe embaumé. Le coffre contenait quatre de ces couvercles en calcite finement ciselée. Un symbole peint en noir sur l’épaule de chaque tête indique l’identité du propriétaire du cercueil miniature.
Couvercle de vase canope en calcite avec la tête du roi : Nouvel empire

 

Toutânkhamon est l’un des derniers rois de la 18ème dynastie d’Égypte. De sa vie, on ne connaît que peu de détails, car il est le fils d’Akhénaton, un pharaon considéré comme hérétique ayant introduit une forme extrême de la religion solaire en imposant le culte d’Aton, interdit les autres dieux et fait fermer leurs temples.

Toutânkhamon est né vers 1340 avant J.-C, dans la ville égyptienne d’Akhetaton, connue aujourd’hui sous le nom de Tell el-Amarna. Il devient pharaon à l’âge de huit ou neuf ans, vers 1336 avant J.-C. Pendant les premières années de son enfance, le roi et sa cour déménagent de Tell el-Amarna à Memphis. Peu de temps après, le roi change de nom. De Toutânkhaton, il devient Toutânkhamon (ce qui signifie : « l’image vivante du dieu Amon. D’après les chercheurs, Toutânkhamon se serait uni vers l’âge de douze ans à sa sœur Ânkhésenamon. Aucun des enfants du couple ne survivra même si l’on retrouve les fœtus de deux enfants mort-nés dans le tombeau de Toutânkhamon.

Plusieurs hypothèses ont été faites autour de la mort du pharaon. On a longtemps supposé que Toutânkhamon serait décédé des suites d’un accident, vers 1326 avant J.C, dans la neuvième ou dixième année de son règne. Une radiographie de 1968 révèle en effet des blessures au crâne qui peuvent provenir d’une chute, d’un coup à la tête ou bien être advenues pendant la momification. Des images médicales plus récentes suggèrent que la mort est probablement due à une fracture de la jambe gauche. Toutânkhamon a été enterré dans la Vallée des Rois, où il demeura pendant près de 3300 ans, jusqu’à la découverte de son tombeau par Howard Carter en novembre 1922. Si l’impressionnante collection de trésors a été déplacée, sa dépouille momifiée repose encore dans son  tombeau.

Bien entendu les objets présentés sur cette page ne sont qu’une toute petite partie de ce que vous allez découvrir, parce qu’il est certain que, comme moi, vous n’attendez que l’ouverture des portes de cette exposition exceptionnelle, puisque certains objets sortent pour la première fois d’Egypte alors que d’autres ne sortiront plus après cette présentation du musée qui lui sera consacré!

Copyright de tous les visuels : © Laboratoriorosso, Viterbo/Italy, sauf mention contraire

INFORMATIONS PRATIQUES

TOUTÂNKHAMON, LE TRÉSOR DU PHARAON

Exposition du 23 mars au 15 septembre 2019

Grande Halle de la Villette – 211 avenue Jean Jaurès 75019 Paris

HORAIRES D’OUVERTURE DE L’EXPOSITION :

Tous les jours de 10h à 20h Dernière séance à 18h30
Billets en vente : www.expo-toutankhamon.fr
Par téléphone au 0892 390 100 (lundi au samedi de 9h30 à 18h30 sauf dimanche et fériés, coût de l’appel : 0,45€/min).
Billetterie sur place tous les jours de 10h00 à 19h00 à partir du 23 mars 2019.

TARIFS

Plein tarif semaine : 22€

Plein tarif weekend, vacances scolaires (zone C) et jours fériés : 24€

Tarifs enfants (de 4 à 14 ans) semaine : 18€

Tarifs enfants (de 4 à 14 ans) week-end, vacances scolaires (zone C) et jours fériés : 20€

Enfants (-4 ans) : gratuit

Tarif pour les personnes à mobilité réduite : 20€ en semaine et 22€ le weekend, vacances scolaires (zone C) et jours fériés.

Tarif groupes (semaine) : 20€ (à partir de 20 places)

Audio-guide disponible au tarif de 6 €.

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Excellente nouvelle pour les fans de Sylvie Vartan. On nous annonce son retour sur une très grande scène parisienne :

Photo de l’affiche ci dessus : @ Jean-Marie Périer

De plus les locations viennent d’ouvrir. Vous pouvez réserver vos places dès aujourd’hui en suivant ce lien :

https://www.mcsi-inc.com/avectoi

https://www.legrandrex.com/en/evenement/1308?fbclid=IwAR1cP575b5PHsNMcj3XysUktSgyq1Z6oDq_irieYj4ovIpK4OImQmZKk04M

SYLVIE VARTAN revient au Grand Rex les 23 et 24 octobre 2019, avec un nouveau spectacle, nommé « AVEC TOI », basé sur son dernier album, du même nom, sorti en décembre 2018, et qui remporte un très vif succès.

Le show sera une célébration de la vie commune de Johnny et Sylvie et de la musique qu’ils ont faite durant ces Années Mythiques.

Sylvie y interprétera aussi bien les tubes de Johnny, que les siens, et racontera l’histoire que la musique a jouée dans leurs vies, en images et en chansons.

 

Tarifs:

PRESTIGE : 130,00 €

CARRE OR : 101,00 €

CATEGORIE 1 : 90,00 €

CATEGORIE 2 : 69,00 €

CATEGORIE 3 – PLACEMENT LIBRE ASSIS :41,00 €

En attendant le plaisir de la revoir sur scène, voici un portfolio réalisé lors de son dernier passage à Paris, au Grand Rex.

Toutes les photos :

mention obligatoire : @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr. Tous droits réservés

 

Alfredo Arias a tout fait, tout osé,  tout commis au Rond-Point : Truismes ; El Tigre ; Tatouages ; Trois tangos… L’Argentin fondateur du groupe TSE défonce ici les piliers de la culture américaine avec la fantaisie d’une troupe napolitaine

Pour en finir avec l’ennui bourgeois d’un mariage sans histoires, Madame Pink adopte un chien :  Roxie, caniche rose, déboule dans le jeu de quilles d’une vie trop tranquille. La bestiole surexcitée chante. Elle exclut le mari, chirurgien-dentiste, jaloux de la bête. Elle s’attaque à l’amant de sa maîtresse, il en perd sa virilité. Elle dévore le gigolo auprès duquel Madame Pink rêvait d’une consolation. Catastrophes en chaîne dans une comédie musicale saturée de couleurs vives, de chansons pop et rock, variété joyeuse pour dépeindre les mésaventures d’une diva qui ne connaît plus l’ennui.

Teatro Mercadante Napoli, Marzo 2017, @ Alfredo Arias

 

Difficile de s’y retrouver avant d’avoir vu le spectacle. à moins que… une rencontre avec ce génie du spectacle, Alfredo Arias! voilà qui est fait :

MADAME PINK COMÉDIE CANINE AVEC CHANSONS

13 – 31 MARS 2019, 20H30           DIMANCHE, 15H00           RELÂCHE LES LUNDIS

LIVRET ALFREDO ARIAS ET RENÉ DE CECCATTY

MUSIQUE MARK PLATI ET MAURO GIOIA

MISE EN SCÈNE ALFREDO ARIAS

PAROLES DES CHANSONS ALFREDO ARIAS ET MAURO GIOIA

AVEC

GAIA APREA…………………..MADAME PINK

FLO…………………….  ……….ROXIE, LA VENDEUSE DE CHIENS

MAURO GIOIA ……………….GOODMAN

GIANLUCA MUSIU ………….BADMAN

PAOLO SERRA…………………REGULARMAN, DOCTEUR TEUR, INSPECTEUR SHAKE

Teatro Mercadante Napoli, Marzo 2017, @ Alfredo Arias

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2 des plus belles voix au monde réunies à nouveau pour OTELLO à l’Opéra Bastille: Aleksandra Kurzac & Roberto Alagna

Otello n’est pas l’Opéra le plus connu de Giuseppe Verdi, qui fut composé en 1887 sur un livret d’Arrigo Bolto, d’après l’oeuvre de William Shakedpeare. Avant dernier Opéra créé par Verdi avant l’ultime Fastaff. L’histoire : Revenu victorieux d’une bataille contre les Turcs,  Otello retrouve sa femme Desdémone sur l’île de Chypre. Voulant le faire tomber, son lieutenant Iago fomente un plan qui instillera un doute dans son esprit : Desdémone le tromperait avec son second, Cassio. Aveuglé par sa jalousie, Otello se laisse convaincre par les preuves que lui avance Iago.  Au lever de rideau nous sommes à   Chypre, où la foule observe le navire du Maure Otello, général de la flotte vénitienne, qui revient sur l’île qu’il gouverne après avoir vaincu la marine turque. Une tempête fait rage et tous craignent que le bateau ne sombre, à l’exception de Iago, qui cherche vengeance car un autre homme, Cassio, lui a été préféré par Otello pour occuper le poste de capitaine, l’autre opposant étant Rodrigue, amoureux éconduit de Desdemone, la femme d’Otello ( Una vela ,Una vela ). Le navire finit par accoster et Otello apparaît (Esultate ) sous les vivats. Alors qu’Otello va rejoindre sa femme, la foule se rassemble autour d’un feu de joie ( Fuoco di gioia ).  La mise en scène signée Andrei Serban joue beaucoup sur les voilages dans des décors de Peter Pabst.

 

Certes cet opéra n’est pas le plus célèbre, comparé aux grands oeuvres de Verdi, comme La Traviata, Nabucco, Aïda ou Rigoletto, mais une fois encore les choeurs sont très importants et sont merveilleusement mis en valeur par leur conducteur : José Luis Basso. Le direction musicale de Bertrand de Billy  offre aux 3 rôles principaux interprétés par Roberto Alagna, Aleksandra Kurzac et George Gagnide, l’occasion de montrer leur immense talent. Mais les autres protagonistes ne sont pas à jeter aux oubliettes, comme Frederic Antoun (Cassio), Alessandro Liberator (Roderigo), Paul Gay (Lodovico), Thomas Dear (Montano), Marie Gautrot (Emilia) ou Florent Mbia (Un Araldo), mais il est évident que le public est là pour acclamer, et à juste raison Roberto Alagna et Aleksandra Kurzac, avec une ovation tout aussi méritée pour George Gagnide.

Toutes les photos : Charles Duprat    Opera National de Paris    Otello-18.19

Laissez vous donc emporter par la musique et les voix, avec ces représentations d’Otello.

A noter un changement de distribution : OTELLO  :  Aleksandrs Antoņenko (1, 4, 7 avr.) et Desdemone : Hibla Gerzmava (1, 4, 7 avr.)

 

DATES des prochaines représentations: en soirée à 19h30, et dimanche : 14h30

jeudi 07 mars 2019

dimanche 10 mars 2019

mercredi 13 mars 2019

samedi 16 mars 2019

mercredi 20 mars 2019

samedi 23 mars 2019

mardi 26 mars 2019

vendredi 29 mars 2019

lundi 1er avril 2019

jeudi 04 avril 2019

dimanche 07  avril 2019

PRIX DES PLACES

210€  190€  175€  155€  135€  100€  70€  50€  35€  15€  5€

Sauf samedi 16, samedi 23 et vendredi 29 mars 2019 :  231€  209€  193€  171€  149€  110€  77€  55€  39€  15€  5€

et lundi 1er avril 2019 :  189€  171€  158€  140€  122€  90€  63€  45€  32€  15€  5€

DURÉE

2h55 ( en 4 actes avec 1 entracte)

RÉSERVATIONS

En ligne : www.operadeparis.fr

Par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,35 € TTC/min hors coût éventuel selon opérateur depuis un poste fixe)

ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).

Aux guichets : du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) de 11h30 à 18h30 à l’Opéra Bastille (130, rue de Lyon). et une heure avant le début du spectacle les dimanches et jours fériés.

Quelques extraits :

 

 

 

 

 

Quand les Russes s’enflamment, c’est le titre de cette 5ème édition du festival du cinéma russe à Paris qui se tient du 11 au 18 mars dans 4 salles de cinéma

40 films dans 4 salles à Paris, avec 2 compétitions de films inédits, des rétrospectives, des avant-premières et des soirées exceptionnelles comme l’intégrale de GUERRE ET PAIX de Bondartchuk.

Depuis toujours, les cinéastes russes filment leur pays en décrivant mieux que quiconque la vie quotidienne, ses petits et grands bonheurs, avec humour chez Ryazanov, acidité chez Kira Mouratova, flamboyance chez Bondarchuk. Revoir Andreï Roublev de Tarkovski jadis vilipendé et dont les photos des films ornent aujourd’hui les murs de Mosfilm… Revoir au Max Linder Panorama : Leto de Kirill Sérébrénikov, film qui vient de connaître le succès que l’on sait et qui sera suivi d’un concert rock avec un groupe venu de Moscou. Pour cette 5ème édition , vous pouvez découvrir de nouveaux talents  au cinéma le Balzac avec 5 long-métrages inédits en compétition et 6  courts métrages au Max Linder. Il y aura aussi la première rétrospective des comédies d’Eldar Ryazanov, et, au cinéma Christine 21, un choix de films de la « nouvelle vague » venue de l’Est dans la foulée des années 1960, en guise d’hommage à Kira Mouratova… Avec  deux belles surprises : un ciné concert à Montmartre, au Studio 28 avec le film russe que Jean Cocteau choisit, en 1928 pour ouvrir cette salle qu’il décora et qui reste un bijou, et l’intégrale de Guerre et Paix, 7 heures épiques, présentée au Balzac!

Pour nous présenter ce festival, qui mieux que la marraine et co-présidente, Macha Meril, pour un entretien exclusif :

Vous voulez connaître tous les détails et les horaires rendez-vous sur :  http://www.quandlesrusses.com/

 

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Retour sur la scène de cette pièce montée pour la première fois avec Édouard Collin en 2005 aux côtés de julien Alluguette. La version 2019 n’a rien à envier aux précédentes

Les 3 nouveaux comédiens sont d’un naturel total, Douglas Lemenu (Mathan), Thomas Violleau (François)  et Léa Mallasennet (Virginie). L’histoire n’est pas totalement celle d’un triangle amoureux,  il s’agit surtout des premiers émois d’un ado, Mathan qui se retrouve amoureux fou du mec de sa petite amie, François.

Comment vont réagir ces 3 ados? qui sera le plus fort, l’amour? l’amitié?

Voilà ce que nous réserve cette nouvelle adaptation de la pièce (la première d’une trilogie) de Christophe Botti, dans une mise en scène particulièrement efficace de Frédéric Maugey ,qui est actuellement à l’affiche du Théâtre Le Funambule à Montmartre. On est vite ému, on peut comprendre les émois de l’adolescence et vivre avec ces 3 personnages qui tous se cherchent. J’ai adoré suis resté sous le charme des 3.  Ce spectacle est visible par tous, et les ados à la recherche de ce qu’ils sont seront les premiers à se sentir concernés.

 

Toutes les photos : @ Lionel Epp

Rencontre avec le jeune producteur, également comédien : Douglas Lemenu:

 

 

la bande annonce :

Un Coeur Sauvage , c’est au Théâtre LE FUNAMBULE à Montmartre, 53 rue des Saules

les lundi à 21h00 et mardi à 19h30

Réservation par téléphone : 01 42 23 88 83   ou www.funambule-montmartre.com

Places à partir de 10.99 (moins de 26 ans), 18.99 (promo via internet exclusivement) et tarif plein : 28.99€

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Pendant l’hiver 1917, 4 femmes et 1 garçon se retrouvent dans une infirmerie d’un hôpital  non loin du front.

Mademoiselle Marguerite (Marie Vincent) dirige deux infirmières, Louise, issue de la grande bourgeoisie (Katia Miran) et  qui attend le retour de son fiancé et Suzy une jeune fille moderne (Ariane Brousse)engagée dans les mouvements pacifistes. Une aristocrate, Adrienne (Virginie Lemoine) arrive parce que son fils aîné doit se faire amputer. Le jeune frère de ce dernier, Pierre (Axel Huet) légèrement autiste complète le tableau. Tous ces personnages vont vivre un Noël pour le moins curieux, et tout le monde se réchauffe à côté du poële à bois.

Ne croyez pas que cette pièce est d’une tristesse absolue, loin s’en faut. Les pointes d’humour que l’auteur, Dany Laurent a ajoutées dans son texte, ainsi que la mise en scène totalement pudique d’Yves Pignot en font un des grands moments de ce début d’années. Les comédiens, sans exception sont plus que parfaits et on passe un moment de passion pour ces héroïnes malgré elles. COMME EN 14 est vraiment ce que l’on aime au théâtre. Un décor assez simple (de Jacques Voizot)  mais qui permet  de rentrer immédiatement dans la pièce, des éclairages de Jacques Rouveyrollis, tout est prévu pour que le spectateur passe un très bon moment, et c’est ainsi que la magie opère.

Nous avons tellement adoré, qu’une rencontre avec une comédienne s’imposait. Non pas une d’ailleurs, mais 2, tant elles sont exceptionnelles!

Entretien avec Virginie Lemoine :

et un autre entretien avec Marie Vincent:

COMME EN 14, C’est au Théâtre La Bruyère, 5 rue La Bruyère Paris 9,

Du mardi au samedi à 21h00 matinée le samedi à 15h30

Locations au 01 48 74 76 99  ou www.theatrelabruyere.com

Ps de 22 à 42€, Moins de 26 ans : 10€ du mardi au jeudi en fonction des disponibilités, frais de location en sus.

 

 

 

Le texte de Theodor Holman a dejà été 2 fois adapté au cinéma. cette fois après un succès en Avignon, en voici l’adaptation française sur la scène de la Manufacture des Abbesses.

Théo Van Gogh a adapté ce texte en 2003 pour le cinéma, et Steve Buscemi en a fait de même en 2007 avant que Laurence Postma en fasse une version hindi en 2011. C’est dire si ce texte semble toucher beaucoup de monde. La version théâtrale se base plus sur le film de Steve Buscemi et a été adapté en français par Tom Morton, qui en est aussi l’acteur principal aux côtés de Tiffany Hofstetter, dans une mise en scène de Thierry Harcourt.

 

 

Ce face à face se déroule en majeure partie dans une chambre d’hôtel où un journaliste un peu raté rencontre une jeune actrice, plus connue pour ses formes agréables et son joli visage que pour ses talents de comédienne, en gros une pure people comme on en voit des centaines dans Gala ou Voici, qui ne doivent leur célébrité qu’à leur physique. Ce n’est pas pour autant que ce texte soit une critique de ce genre de personnes. Les 2 protagonistes jouent un peu au chat et à la souris, sans qu’on sache vraiment qui est le chat ou la souris.

 

La jeune et jolie  Tiffany Hosfstetter prête ses traits à Katia, et se confie à la caméra d’Onsortoupas:

Difficile de mettre en scène ces joutes verbales, et pourtant Thierry Harcourt a réussi ce pari, comme il va l’expliquer au micro d’Onsortoupas:

INTERVIEW,c’est à la Manufacture de Abbesses

les lundi, mardi et mercredi à 21h00, et dimanche à 20h00

in English March 17 & 31 and April 7, 14, 21.

Manufacture des Abbesses 7 rue Véron 75018 Paris

Réservations : 01 42 33 42 03 ou www.manufacturedesabesses.com

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Le vie à la cour de Louis XIV, avec sa femme l’Infante d’Espagne, sa maîtresse en titre, Madame de Montespan, revue et corrigée sous forme de comédie….et de musique.

Vous dévoiler plus avant ce que vous allez voir serait trop difficile. La troupe, va vous faire rire aux éclats pendant plus de 90 minutes. Il faut bien avouer que Nicolas Lumbreras possède bien des talents, qui a non seulement écrit et mis en scène cette pièce ( assisté, pour la mise en scène par Delphine Piard!) mais il en a aussi composé les musiques. Bref un homme à tout faire, un génie qui connaît la mécanique du rire et en fait profiter la salle. les comédiens  sont tous au top, qui se partagent tous les rôles: Emmanuelle Bougerol (L’Infante), Serge da Silva (Louis XIV, entre autres), Nicolas Lumbreras ( Dieu, entre autres), Constance Carrelet (Madame de Montespan entre autres), Benjamin Gauthier  et Benoît Morêt qui ont de nombreux rôles différents.

 

Je l’ai dit et je le répète. On ne prend rien au sérieux, mais on se base sur la réalité, avec des entorses qui ne peuvent que vous faire rire.

Nous nous sommes dépêchés d’aller applaudir cette pièce délirante et nous en avons profité pour rencontrer Dieu, et l’Infante d’Espagne, rien que ça! En fait nous avons rencontré Nicolas Lumbreras et Emmanuelle Bougerol:

Jean Louis XIV, c’est au Théâtre des Béliers Parisiens, 14 rue Sainte Isaure Paris 18

du mardi au samedi à 21h00
le dimanche à 15h00

Réservations : 01 42 62 35 00

ou https://www.theatredesbeliersparisiens.com

Placement libre

  • 32 € : Tarif unique
  • 18 € : Habitants du 18ème (uniquement au guichet en fonction des places disponibles)
  • 10 € : – 26ans (uniquement au guichet en fonction des places disponibles)

 

 

Molière et Madeleine Béjart, une histoire d’amour, qui va connaître des bouleversements lorsque le célèbre auteur va vouloir épouser Armande, fille de Madeleine.

En 1661 Molière (Christophe de Mareuil) connaît enfin la célébrité. c’est le moment où il décide d’abandonner sa maîtresse pour en épouser sa fille. Mais comment Madeleine (Anne Bouvier) va -t-elle réagir? On se retrouve plongé dans ces années où on parle de Boileau, La Fontaine, Corneille, et du Grand Roi. Il fallait bien du talent pour écrire cette histoire, et c’est Gérard Savoisien qui nous la raconte, dans une mise en scène d’Arnaud Denis.

 

Les comédiens sont absolument parfaits. On rentre dans l’histoire dès que le rideau s’ouvre, avec des décors somme toute,  assez simples, mais qui semblent être la parfaite illustration de cette époque, ou d’une ‘loge’ de théâtre de cette époque.

Je vous ai parlé de 3 personnages, et pourtant ils ne sont que 2 sur scène, la fille étant juste représentée par une très belle robe d’époque dans un des recoins de la scène du Théâtre Rive Gauche.

On ne s’ennuie pas une seconde, on vibre avec les 2 comédiens, on sourit, on rit, et on se sent concernés.

Une fois encore une rencontre s’imposait, avec Anne Bouvier, resplendissante dans le rôle de Madeleine:

Mademoiselle Molière, au Théâtre rive Gauche, c’est du mardi au samedi à 19h00, matinée le dimanche à 17h30

Prix des places au guichet: de 17à 35 €

locations au 01 43 35 32 31

ou

www.theatre-rive-gauche.com