Guy Courthéoux

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C’est du 26 Novembre au 5 janvier que vous allez pouvoir découvrir cet opéra rock à grand spectacle à Paris

Il était une fois un jeune prince appelé Siddhartha. Ayant perdu sa mère à sa naissance, il fut élevé par son père le Roi Suddodhana et sa belle-mère. Les astrologues et devins de la cour lui prédisent un destin royal hors du commun  peu après sa naissance. Mais un mystérieux ermite surgît alors de nulle part déclare que son chemin ne serait pas celui d’un roi, mais celui d’un guide pour l’humanité toute entière… Siddhartha grandit donc entre les quatre murs du palais, séquestré par son père qui souhaite le couper de tout ce qui le détournerait du destin royal qui lui fût prédit. Mais épris de découvertes du monde et des hommes, Siddhartha s’enfuit un soir pour aller explorer la vie hors des murs de sa prison dorée. Durant cette fugue il éprouve l’exaltation d’une liberté nouvelle, mais il fait aussi la douloureuse découverte de la pauvreté, de la souffrance, de la maladie et de la mort… ce qu’il n’avait pu s’imaginer jusqu’alors.

 

Face à la désobéissance et la rébellion de son fils, le roi oblige alors le prince à se marier, mettant ainsi un terme à ses rêves de liberté… Plusieurs années passent et le couple princier finit par avoir un fils. Mais Siddhartha sent une silencieuse blessure grandir au fond de son cœur : celle de son impuissance face à la souffrance de l’humanité… Malgré l’amour indéfectible qu’il a pour les siens, il décide une nuit de quitter le palais pour toujours et de suivre enfin sa quête insatiable de vérité sur la nature de l’Homme. Au terme d’un long cheminement spirituel, il finira par atteindre le point le plus élevé de la conscience humaine, et deviendra ainsi Bouddha. Tous ceux qui croiseront sa route verront le cours de leur destin changer de fond à jamais. Cet être à part, au regard de braise et au cœur infini, désintégrera tour à tour les «artifices » de leurs personnalités, afin qu’ils deviennent toujours plus vrais, toujours plus aimants…

Sur cette histoire, un producteur, David Clément-Bayard, qui a aussi écrit et composé les chansons, entouré d’Antoine Marcus , Philippe Barreau et de Fred Juarez pour le côté musique, un spectacle a été créé, dans une mise en scène et la scénographie de Magda Hadnagy. C’est Inca qui incarnera le prince tout au long de cette aventure entouré de 12 autres rôles importants et de la troupe de 11 chanteurs, danseurs.

 

Pour en savoir plus, quoi de mieux que rencontrer Inca, et voilà chose faite en exclusivité pour OnSortOuPas.fr, avec Guy Courthéoux

Toutes les photos : @ Philippe Fretault, photos réalisées lors du showcase

 

Quelques vidéos :

la bande annonce :

Rappelons que le spectacle se joue au  Palais des Sport de la Porte de Versailles, désormais appelé Le Dôme de Paris

Places de 25 à 79€

Réservations : https://cityprod.trium.fr/index.php/59/manifestation/17282

et sur tous les sites habituels de réservation

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Le film ultra célèbre de William Wyler qui a fait débuter Barbra Streisand au cinéma en 1968 , fut d’abord une comédie musicale qui fit les beaux soirs à Broadway en 1964….avec Barbra Streisand. Et c’est la version théâtre que nous pouvons découvrir enfin à Paris. Et c’est une totale réussite! Au point que vu le triomphe que lui fait le public à chaque représentation, le spectacle est prolongé jusqu’aui 7 mars 2020.

Funny Girl est tiré d’une histoire vraie, celle de Fanny Brice, une comédienne américaine très connue dans les années 1920/30, vedette des revues à grand spectacle des Ziegfeld Follies. L’histoire débute alors que Fanny n’a qu’une envie, de se produire sur les planches. Seul problème, elle est très loin d’être une reine de beauté, et ses bagages ne sont qu’une belle voix. Elle vit avec sa mère dans le quartier juif de New York, le Lower East Side, et personne ne croit en son talent, sauf elle et un ami qu’elle va rencontrer dans un théâtre local : Eddie Ryan, un danseur,  qui va lui apprendre le chant et la danse. Pas très douée côté danse, elle se rattrape avec une solide dose d’humour et une voix superbe. Le grand Florenz Ziegfeld entendra parler d’elle et elle se retrouvera quelques mois plus tard dans le plus célèbre des music-halls de New York. Une rencontre avec un joueur invertébré, Nick Arnstein, dont elle va tomber éperdument amoureuse, et la suite, c’est simple : soit, comme moi vous connaissez le film par coeur, soit vous allez découvrir ce musical et vous lever au final pour acclamer la troupe, et plus particulièrement celle qui interprète Fanny Brice : Christina Bianco. Certes elle domine la troupe, mais les autres protagonistes méritent quand même qu’on les félicite pour leur prestation : Christina Bianco , Ashley Day,  Rachel Stanley,  Matthew Jeans,  Shirley Jameson,  Mark Inscoe , Ashley Knight , Jessica Buckby,  Isabel Canning,  Jennifer Louise Jones, Jinny Gould.

Impossible de passer sous silence la mise en scène remarquable de STEPHEN MEAR, avec décors et costumes de PETER MCKINTOSH. Tout est fait pour que le spectateur passe une soirée inoubliable, éclairages, jeux de scène, chorégraphies. On en prend plein les yeux pendant les 2h45 du spectacle dont un entracte d’une 20taine de minutes. Vous aimez entendre le son d’un orchestre, vous ne serez pas déçu, le chef, James McKeon en alternance avec  Bastien Still ouvrent la bal avec les airs les plus connus du spectacle  avant le lever de rideau : People, Don’t rain on my parade, I’m The Greatest Star, His love makes me beautiful, entre autres. Bien entendu il y a d’autres morceaux de bravoure que vous découvrirez dans ce musical.

 

Inutile de dire que je n’ai pas aimé, j’ai A D O R E chaque minute. certes je connaissais trop bien le film pour ne pas fredonner (sans gêner mes voisins) mes airs préférés. Voilà ce qu’on aime dans la comédie musicale. On vibre de bonheur. Tous est prévu pour que le spectacle plaise au public, et le public est sous le charme ( c’est en tous cas ce que j’ai entendu comme commentaires à la sortie, après avoir vu la salle faire une standing ovation à Christina Bianco.

Funny Girl, au Théâtre Marigny, dirigé de main de maître par Jean-Luc Choplin, nous a déjà offert en musical :  Peau d’Ane pour sa réouverture, puis Guys and Dolls, en version originale avec surtitres français, comme c’est le cas pour Funny Girl!

 

Toutes les photos : (c) Julien Benhamou

Funny Girl, pour 60 représentations exceptionnelles
Jusqu’au 7 Mars 2020
En soirée du mardi au samedi à 20 h et en matinée à 15 h le samedi et 16 h le dimanche

Tarifs : semaine : 15€ à 89€, week end : 19€ à 99€, tarifs spéciaux pour certains soirs dont le 31 décembre

Réservations sur le site du théâtre Marigny : https://www.theatremarigny.fr/spectacle/funny-girl-the-broadway-musical/  

ou par téléphone : 01 76 49 47 12

Quelques vidéos en répétitions :

 

 

et un petit extrait avec Barbra Streisant : Don’t Rain on my Parade :

 

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Quand on pense à Verdi, Don Carlo n’est pas l’Opéra auquel on songe en premier, et c’est pourtant une belle oeuvre, magistralement servie par quelques grandes voix, comme Roberto Alagna, Aleksandra Kurzak et Anita Rachvelishvili, dans cette série de représentations à l’Opéra Bastille.

Adaptation italienne de Don Carlos, grand opéra français, Don Carlo est, par sa langue, plus passionnel que ne l’était la version originale. Mais d’une version à l’autre persistent la finesse de la partition et la trame dramatique qui, de l’Escurial aux Flandres, entremêle conflits politiques, familiaux et amoureux. Une fresque historique à laquelle Krzysztof Warlikowski confère la profondeur d’un huis clos où a psyché humaine est mise à nu, révélant la paralysie des hommes face à l’héritage du pouvoir. Il a mis en scène la version française de cet opéra en 2017/2018 et c’est cette même production qui est reprise cette saison en langue italienne.


Photo : Vincent PONTET

Après sa création à l’Académie impériale de Musique, l’oeuvre a été représentée pour la première fois au Palais Garnier en mars 1963, En septembre 1986, une nouvelle production, dirigée par Georges Prêtre (mise en scène et décors de Marco Arturo Marelli), était présentée au Palais Garnier. Don Carlo a fait son entrée à l’Opéra Bastille en septembre 1998, dans une mise en scène de Graham Vick, dirigée par James Conlon. La version française intégrale a été donnée à l’Opéra Bastille en 2017, dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski et sous la direction de Philippe Jordan. La version actuelle est la version italienne surtitrée en français, avec la :même mise en scène.

 

Don Carlo, l’infant d’Espagne, est en France sans trahir son identité afin de pouvoir observer discrètement la fille du roi de France, qu’il est censé épouser. Il rencontre Elisabeth dans la forêt. Tous deux tombent immédiatement amoureux l’un de l’autre. Mais la raison d’état unit finalement Elisabeth au père de Don Carlo, Philippe II d’Espagne. La suite ? Le plus simple c’est de venir l’applaudir.

La direction musicale de Fabio Luisi  est tout  en finesse, laissant la place belle aux cheours et surtout aux grandes voix que l’on peut applaudir tout au long de cette série de représentations. LMa mise en scène est efficace avec de nombreuses projections d’images. Quant aux interprètes, c’est le grand bonheur : FILIPPO II René Pape , DON CARLO Roberto Alagna (A) ou  Michael Fabiano (B),  RODRIGO Étienne Dupuis,  IL GRANDE INQUISITORE Vitalij Kowaljow,  UN FRATE Sava Vemić,  ELISABETTA DI VALOIS Aleksandra Kurzak (A) ou  Nicole Car (B),  LA PRINCIPESSA EBOLI Anita Rachvelishvili,  TEBALDO Ève-Maud Hubeaux,  LA VOCE DAL CIELO Tamara Banjesevic,  IL CONTE DI LERMA Julien Dran,  DEPUTATI FIAMMINGHI Pietro Di Bianco, Daniel Giulianini, Mateusz Hoedt, Tomasz Kumięga, Tiago Matos, Alexander York,  UN ARALDO REALE Vincent Morell . ( A)  > 11 nov. / (B) 14 > 23 nov.)

 


Rene PAPE (Filippo II) –
Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –

Photo : Vincent PONTET

 

Que rajouter, Que comme toujours les voix sont superbes, que ce soient celles que j’ai citées plus haut,; comme celle de René Pape. Si j’adore Roberto AQlagna et Aleksandra Kurzac, j’ai été, une fois encore, impressionné par la puissance de la voix de Anita Rachvelishvili qui avait fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans le rôle d’Amneris (Aida). Avant de revenir pour Samson et Dalila, puis Carmen et Le Trouvère (Azucena). Cette mezzo-soprano a rallié tous les suffrages, chaudement acclamée pour sa performance. Inutile de dire que je reviendrais volontiers l’appaludir, et ne peux qu’espérer que dans ses futuirs projets, Paris saura l’accueillir. Pourtant elle ne tire pas la couverture, elle semble vraiment surprise par son triomphe, alors que quelques uns de ses partenaires sont de véritables stars, qui eux aussi restent dans la simplicité (Merci Monsieur Alagna, les quelques minutes que vous m’avez accordées pour votre future perstation dans Carmen au Stade de France feront partie de mes grands souvenirs, que j’espère bien réitérer….

Vous l’avez compris, avec de telles voix, on est sous le charme pendant les 4 heures 30 que dure les représentations, la 1ère partie dure 1h40, la seconde 40 mns et enfin la 3ème partie 1h40, entrecoupés d’entractes de 30 puis 2 minutes.


Roberto ALAGNA (Don Carlo) –
Aleksandra KURZAK (Elisabetta di Valois) –
 –
Photo : Vincent PONTET

Représentations :

10 représentations du 25 octobre au 23 novembre 2019
vendredi 25 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
jeudi 31 octobre 2019
lundi 4 novembre 2019
jeudi 7 novembre 2019
lundi 11 novembre 2019
jeudi 14 novembre 2019
dimanche 17 novembre 2019
mercredi 20 novembre 2019
samedi 23 novembre 2019    à 19h00 sauf le dimanche à 14h00

Tarifs : 210€ 190€ 175€ 155€ 135€ 100€ 70€ 50€ 35€ 15€ 5€
Excepté  jeudi 7 et samedi 23 novembre 2019:  231€ 209€ 193€ 171€ 149€ 110€ 77€ 55€ 39€ 15€ 5€

 

RÉSERVATIONS
En ligne : www.operadeparis.fr
Via l’application Opéra national de Paris disponible sur iOS et Android pour smartphones et tablettes.
Par téléphone : 08 92 89 90 90* (* 0,35€ TTC/min depuis depuis un poste fixe hors coût éventuel selon opérateur(  ou +33 1 71 25 24 23 depuis l’étranger, du lundi au samedi de 9h à 19h (sauf jours fériés).
Aux guichets :
> du lundi au samedi (sauf jours fériés) de 10h à 18h30 au Palais Garnier (à l’angle des rues Scribe et Auber) et de 12h à 18h30 à l’Opéra Bastille (120, rue de Lyon).
> une heure avant le début du spectacle, y compris les dimanches et jours fériés.

 

 

 

 

 

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Après le Cercle de Whitechappel, Julien Lefebvre nous offre sa nouvelle pièce écrite en collaboration avec Florence Lefebvre, sur cette grande dame à côté de la Seine, symbole de Paris. Mais connaît-on la genèse de cette tour? Si vous pensez le savoir, allez donc au Théâtre Fontaine, et vous apprendrez certainement bien des choses.

Nous sommes à Paris, en 1884. La préparation de l’Exposition Universelle de 1889 bât son plein. Gustave Eiffel s’ennuie. Bien qu’il soit l’un des plus grands ingénieurs de son temps, ses élans créatifs s’essoufflent. Il tourne en rond et songe à passer la main à son second : le jeune  Adolphe Salles. D’ailleurs, ce dernier a un plan pour la société Eiffel : prendre moins de prises de risques et donc être plus rentable. Il rejette donc le projet délirant et coûteux que lui apportent Nouguier et Koechlin, deux ingénieurs passionnés qui veulent construire le plus haut monument du monde. C’est sans compter sur Claire Eiffel, qui rêve d’accompagner son père dans de nouvelles grandes aventures architecturales. Et si cette tour à l’aspect étrange, qui serait plus proche d’un pylone,  cette soi-disant “idée du siècle”, était justement l’occasion de prouver ses compétences et de faire capoter cette idée de mariage avec Salles, qu’elle semble détester ? Mais la Tour offre de telles possibilités qu’elle va intéresser quelques personne, pas toutes bien attentionnées. Et la mise en chantier va se faire, chantier qui devient vite un tourbillon incontrôlable avec tout ce que cela implique….et surtout beaucoup de rires pour les spectateurs.

Alors qu’à 21.00 le théâtre Fontaine ne sésemplit pas, qui fait salle comble tous les soirs  avec des spectateurs qui se todent de rire avec la pièce de Sébastien Castro : J’ai envie de toi, la direction de ce théâtre est tombée sur une deuxième pépite, qui devrait à coup sur connaitre un destin proche de celui de J’ai envie de toi. Les comédiens sont vraiment extraordinaires, qui nous font revivre ces mois avec la construction du monument.  Les comédiens s’en donnent à coeur joie : Frédéric IMBERTY (Gustave EIFFEL), Margaux VAN DEN PLAS (Claire EIFFEL), Thomas RONZEAU (Aldophe SALLES), Axel BLIND (Émile NOUGUIER), Nicolas LE GUEN (Maurice KOECHLIN), Héloïse WAGNER (Armande BERNOUILLE) et Jean FRANCO  qui se démultiplie  et nous fait donc rire 5 fois plus (Alfred BERNOUILLE / TAILLESEC, SCAPARELLI, Leconte DE LISLE, Edouard LOCKROY) .

La mise en scène de Jean-Laurent Silvi avec des petits changement de décors réguliers est efficace, et nous fait vibrer du début à la fin de ces aventures. Bref une heure et demie (ou peu s’en faut) de bonheur, de rires . Un pièce visible par tout le monde, sans aucune vulgarité. Au cinéma on utilise le terme Feel Good pour un film,  gardons ce qualitatif pour cette pièce (Feel Good : se sentir bien) parce qu’on se sent vraiment bien, on a le sourire aux lèvres du début à la fin, et on sort avec une pêche d’enfer!

N’hésitez pas une seconde, prenez une dose de Plus haut que le ciel, et si vous n’avez pas peur de trop rire dans une même soirée, prenez une seconde dose de rires avec J’ai envie de Toi

Photos : @Bernard Richebé

Plus haut que le ciel : la pièce est surtitrée en anglais les mercredi, vendredi et dimanche.

Jusqu’au 19 janvier 2020 (prolongations possibles)

Théâtre Fontaine
10 rue Pierre Fontaine 75009 Paris
Métro : Pigalle, Blanche, Saint-Georges
Du mercredi au dimanche à 19h00
sauf les mercredis 25 décembre et 1er janvier
Prix des places : 10 € à 30 € selon catégorie

voir l’article sur J’ai envie de toi : http://www.onsortoupas.fr/jai-envie-de-toi-de-avec-sebastien-castro-lenorme-eclat-de-rires-de-la-rentree-l/

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Le Théâtre des Champs-Elysées a présenté une œuvre peu connue et rarement représentée en France: Le Freischütz, le franc-tireur,  qui a les allures d’un conte de fées.

Carl Maria Von Weber est un compositeur quelque peu méconnu du grand public, si ce n’est son Invitation à la valse ( que certains appellent aussi : Invitation à la danse, une œuvre courte, et pourtant son opéra Le Freischütz, connut un triomphe lors de sa création en 1821. Admiré par Berlioz, Wagner, Debussy, Von Weber mériterait amplement que ses + de 300 œuvres soient plus largement jouées. Cet enfant de la balle a connu très tôt la vie d’un théâtre, et la musique fait partie de son éducation et de sa vie. On le considère comme le père de la musique romantique. Très vite il désire écrire un opéra qui prendra sa source dans des contes enracinés dans le fabuleux populaire, poussant le lecteur dans un passé recomposé. Avec le poète  Johann Friedrich Kind, ils se lancent dans cet opéra élégant.

L’histoire se situe en Bohème vers 1648. Max est le garde chasse du prince. Il est amoureux d’Agathe, la fille de Kuno, le chef des gardes forestiers. Ce dernier rappelle à Max que, pour lui succéder et épouser sa fille, il doit gagner l’épreuve de tir qui aura lieu le lendemain. Max vient de perdre un concours de tir, gagné haut la main par Kilian. Max en proie au désespoir, écoute les conseils de Kaspar qui lui suggère  d’utiliser des balles magiques. Naturellement, Max ne se doute pas que Kaspar est sous l’influence de Samiel, le démon, à qui il a vendu son âme.

 

Comment représenter ce monde sylvestre où les frondaisons cachent des secrets, des malédictions, des balles magiques. Peut-on échapper au chapeau tyrolien, et aux costumes folkloriques ? Nous sommes dans un univers cerné par les ténèbres. Des projections vidéo de forêt, d’hologrammes servent de décors. Le plateau plongé dans le noir permet les jeux d’illusions. Tout est magie, fantasmagorie, les personnages lévitent, les balles lumineuses dansent dans les airs comme des lucioles complices. Clément Dazin joue le démon Samiel, inquiétant et défiant les lois de l’équilibre. On tombe sous le charme du duo féminin. La soprano Johanni van Oostrum est une Agathe sensible qui éblouit avec la couleur de son timbre. Dans le rôle de sa confidente Annchen, la soprano Chiara Skerath est superbe. Bien sûr, Stanislas de Barbeyrac dans le rôle de Max fait passer toutes les émotions du chasseur et de l’amoureux. Vous pourrez aussi apprécier : Vladimir Baykov, Christian Immler, Thorsten Grümbel, Daniel Schumtzhard, Anas Séguin, sans oublier les choeurs qui sont formidables.

 

**TOUTES LES PHOTOS : @ VINCENT PONTET

Laurence Equilbey et l’ Insula Orchestra font merveille. Sa direction musicale, ferme et délicate donne à la partition toutes ses couleurs et nuances. Laurence Equilbey donne la mesure de cette œuvre capitale, injustement oubliée. N’oublions pas que cette partition était innovante, et donnait à la clarinette entre autres un relief jusqu’alors inconnu.  La densité de la partition, les fulgurances, la mélodie si élégante de cette œuvre en 3 actes sont admirablement servies dans cette mise en scène de Clément Debailleul

.Marie Laure Atinault

 

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Série culte sur Canal +, voici l’adaptation théatrale.

C’est en 1988 que Christian Fechner, Canal + et Pierre Lescure lancent Palace, et donnent carte blanche à Jean-Michel Ribes. Ce sera une série loufoque qui a permis au téléspectateur de découvrir de nouveaux visages, comme Valérie Lemercier, mais aussi des comédiens déjà célèbres, comme Jean Carmet, Philippe Khorsand, Jacqueline Maillan, Claude Pieplu (la voix des Shadoks!)=, François Rollin, François Morel, avec des apparitions de célébrités : Christian Clavier, Pierre Arditi, Roger Hanin, Gérard Lanvin, Pierre Mondy, Les Nuls, Jean Yanne ou Daniel Prévost.

 

L’époque est bien révolue où des stars faisaient ainsi des apparitions. Et pour l’adaptation théâtrale, vous vous doutez bien que la majorité n’étant plus de ce monde, ils ne peuvent donc être remplacés. Nouvelle distribution donc: Salim Bagayoko, Joséphine de Meaux, Salomé Dienis-Meulien, Mikaëm Halimi, Mgali Lange, Jocelyn Laurent, Philippe Magnan, Karina Marimon, Coline Omasson, Thibaut Orsini, Simon Parmentier, et celui qui a attiré notre regard depusi quelques comédies musicales : Gwendal Marimoutou, que l’on avait vu dans Résiste, Madiba et Saturday Night Fever.

C’est, une fois de plus vers lui que nos regards convergent, raison de plus pour le rencontrer à nouveau:

Palace, c’est au Théâtre de Paris

du mardi au samedi à 20h30 et dimanche à 15h30

Tarifs flash jusqu’au 9 novembre : de 12 à 32€

la bande annonce :

 

 

 

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Le grand Rex, plein à craquer pour deux soirs de concert de Sylvie Vartan, en hommage à Johnny Hallyday.

Concert hommage,  avec des extraits de son dernier album Avec Toi, mais aussi des incontournables de Sylvie, entre autres La Maritza ou La Plus belle pour aller danser. Une guest star, en l’occurence David Hallyday, venu interpréter en duo avec sa mère : Sang Pour Sang, qu’il avait composé pour son illustre père.

Rien ne manquait, ni l’orchestre, ni les éclairages du génie des lumières : Jacques Rouveyrollis. Les amis de Sylvie, les admirateurs, comme Pierre Cardin, Michel Drucker, Dave, Nicoletta et bien d’autres étaient au rendez-vous et les fans étaient légion.

Pierre Cardin et Tony Scotti

Voici quelques unes des photos qui vous donneront l’ambiance de cette soirée. ces photos ont été prises le 24 Octobre, revenez dans quelques jours et vous verrez une autre sélection, celles du 23.

TOUTES LES PHOTOS (excepté l’affiche) @ Guy Courthéoux / onsortoupas.fr

Tous droits réservés.

Mais quoi de mieux qu’une vidéo avec des extraits de quelques chansons pour ceux qui n’ont pas pu assister. Voici un premier montage, et l’autre suivra dans un prochain article, avec d’autres photos. N’hésitez pas à donner vos commentaires, et à envoyer vos amis sur ce site!

Vidéo exclusive onsortoupas.fr!

 

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Après le roman de John Wainwright, le film de Claude Miller voici l’adaptation théâtrale de Francis Lombrail et Frédéric Bouchet.

Nous sommes dans une bourgade de province, le soir du réveillon de Noël. Le maire de cette petite ville, monsieur Bergerot (Thibault de Montalembert), se voit convoqué au commissariat dans le cadre d’une enquête sur le viol et l’assassinat de trois jeunes filles. Au départ simple témoin,, il va passer au statut de principal suspect  pour le commissaire Toulouse ( Wladimir Yordanoff) et de son adjoint Berthil (Francis Lombrail). Le pire qui puisse arriver va se produire puisque la femme de Bergerot (Marianne Bassler) va l’accabler alors que ce dernier, s’il s’avère coupable, est passible de la peine de mort (qui n’était pas abolie à l’époque des faits). Beaucoup de souviennent du chef d’oeuvre de Claude Miller qui aréunissait Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider et Guy Marchand, avec des dialogues de Michel Audiard. Et pourtant, dès que le rideau se lève, on est scotché sur notre fauteuil, et on suit les périgrinations de ces personnages hors du commun. On oublie le film.

Indiscutablement, cette adaptation au théâtre est une pure réussite, un sujet toujours brulant, un texte passionnant, une mise en scène signée Charles Tordjman qui reste sobre et fait la part belle aux comédiens. Voilà le théâtre comme on l’aime. Tout est réuni pour que le spectateur soit passionné.

 

Les raisons ne manquent donc pas pour une rencontre avec l’adaptateur, comédien, et directeur du Théâtre Hébertot, Francis Lombrail. Ce dernier se retrouve devant la caméra d’Onsortoupas.fr, aux côtés de Guy Courthéoux:

EN GARDE A VUE, c’est du mardi au samedi à 21h00 et le dimanche à 15h30 au théâtre Hébertot.

Prix des places : de 18€ à 53€

Locations : 01 43 87 23 23 ou www.theatrehebertot.com

 

la bande annonce :

 

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Voilà une rencontre vraiment pittoresque bien qu’inventée, celle entre Alexandrine Zola et un apothicaire, au moment où le corps du célèbre écrivain a été transporté au Panthéon.

 

Nous sommes en 1908, pour la date exacte, référez-vous à celle où la dépuoille d’Emile Zola a rejoint sa dernière demeure!

Au début de la pièce Alexandrine Zola, toujours très amoureuse de son défunt mari, bavarde avec lui, un dialogue à sens unique, mais qui nous fait comprendre sa détresse et son désaroi. L’arrivée inopinée de l’apothicaire Fleury va nous montrer cette femme, qui a des problèmes de santé, va accueillir ce nouveau venu, et parler beaucoup avec lui. D’elle, de Zola, mais aussi d’une femme à qui Emile Zola a fait deux enfants, dont elle prend grand soin. C’est le portrait d’une vraie femme, anti conformiste à laquelle on s’attache très vite. Annick le Goff a écrit cette pièce après avoir lu la biographie d’Evelyne Bloch-Dano sur l’illustre écrivain, et elle a été touchée par le fait que Madame Zola est en fait une grande inconnue pour le public. . Qui peut se vanter de savoir qu’elle était issue des bas fonds de Paris, qu’elle a été orpheline à l’âge de 7 ans, qu’elle fut blanchisseuse et qu’à 14 ans, elle ne savait ni lire, ni écrire?

On est totalement captivé par les différents récits et ceux de son nouvel ami, en tout bien tout honneur, Fleury. L’auteure, Annick Le Goff nous fait vivre cette histoire avec beaucoup de talent.  On se délecte de ces dialogues et on apprécie la mise en scène d’Anouche Setbon. Mais on vibre d’autant plus pour celle qui interprête Alexandrine : Catherine Arditi.

Il n’en fallait pas plus pour que nous ayons envie de rencontrer cette immense comédienne.

Voilà chose faite dans les locaux du Théâtre Montparnasse :

Venez vous régaler avec MADAME ZOLA, au Petit Montparnasse.

C’est du mardi au samedi à 21.00, avec matinée le dimanche à 17.00. Tarif au guichet : 18€ et 34 €

Locations : 01 43 22 77 74 ou sur www.theatremontparnasse.com   

TOUTES LES PHOTOS / @J. Stey

et voilà la bande annonce :

 

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Adaptation pour le théâtre des chefs d’oeuvre d’Irène Némirovsky,  Tempête en Juin & Suite Française ont été adaptés pour les planches par Virginie Lemoine et Stéphane Laporte.

Heureuse initiative du Théâtre La Bruyère que de programmer les deux oeuvres à la suite l’une de l’autre. Tempête en juin d’abord, suivi de Suite Française .

 

3 juin 1940… « Hier, pour la première fois, des bombes sont tombées sur Paris ».
En quelques heures, les habitants désertent la capitale. Ils fuient. Ils s’entassent dans des véhicules bondés, malles et matelas sur les toits. Ils traînent leurs
valises, espérant se hisser dans les rares trains suffoquant de voyageurs, ou partent à pied, emportant les maigres bagages de toute une vie. Quelques privilégiés se glissent sur les banquettes de limousines conduites par leurs chauffeurs. Ils fuient… Les personnages de Tempête en juin s’entrechoquent sur les routes de l’exode. Et c’est Franck Desmet qui sera tous ces personnages pour le moins pittoresques.

Changement de ton pour Suite Française :

1941 : l’Allemagne a envahi la France. Dans un village de Bourgogne, Madame Angellier, dont le fils unique est prisonnier de guerre, se voit contrainte d’accueillir chez elle un officier de la Wehrmacht, le séduisant Bruno von Falk. Dans cette sombre maison, le jeune soldat rencontre Lucile, la belle-fille de Madame Angellier, dont il s’éprend immédiatement. La jeune femme lui résiste.︎ Mais comment rester ︎fidèle ︎ à un mari ︎qu’︎elle n︎’a ︎jamais aimé et ne ︎pas succomber au c︎harme indéniable de cet ︎homme ︎qu’elle devrait ︎pourtant détester ?
Un fait de résistance dans le village va révéler de façon surprenante la nature profonde de tous les personnages qui se croisent dans la demeure de Mme Angellier. Cette fois, ils sont bien plus nombreux sur scène : Florence Pernel, Béatrice Agenin, guilaine Londez, Samuel Glaumé, Emmanuelle Bougerol et soit Cédric Revollon, soit Gaëtan Borg.

 

Photo : Karine Letellier

 

 

Photos : Copyright :  Ginna Nonne / Karine LETELLIER

 

Retrouvons le personnage central de Suite Française, Lucile, interprétée avec grâce par Florence Pernel, devant la caméra d’onsortoupas.fr

 

C’est un régal de voir ou redécouvrir les textes d’Irène Némirovsky, qui devait au départ écrire plusieurs tomes, mais qui mourra dans les camps avant d’avoir pu achever son oeuvre. Traité avec sérieux, mais avec quelque touche d’humour, on se laisse entraîner avec ces deux pièces vers un plaisir évident. Enchainer les 2 me semble vraiment ce qui peut être le mieux. On reste dans le ton, avec des comédiens formidables, que ce soit Franck Desmedt, seul sur scène pour Tempête En Juin, ou les protagonistes de Suite Française qui sont tous formidables. Virginie Lemopine nous démontre ( mais le fallait-il vraiment tant on sait qu’elle possède de talents) qu’elle est devenue en peu de temps une incontournable de la mise en scène, même si cette fois, elle n’est pas sur les planches. Merci aussi à Francis Nani, Sébastien Azzopardi, du Théâtre du Palais Royal, qui se sont investis énormément pour ces spectacles!

 

Tempête en juin, du mardi au samedi à 19.00, samedi : matinée 15.00

Suite Française : du mardi au samedi à 21.00, samedi matinée samedi 16.45

Places : : si vous venez voir les 2 pièces le même jour : 40€ au lieu de 76€ (en 1ère catégorie)

Réservations par téléphone pour Tempête en juin :  au 01 48 74 76 99 : places de 26 à 34 €     prix via internet : www.theatrelabruyere.com  : 21€ à 28 €

Réservations pour Suite Française : 26€ à 48€

promo internet : de 19€ à 34€

 

bandes annonce :

Tempête En Juin :

Suite Française :